Kaghan
Rin faire
Jdéteste rin faire ! Ccomme un genre dpunition débile. Mais bon. Faut cquy faut. Et si jveux quma main et mon bras guérissent, jpas lchoix. En ayant marre dglandouiller en taverne, jme lève et jvais faire un tour. A peine passer lporte que lgarde quMam a envoyé msuit partout. Cfou ça, jmy frais pas. Mais vu qujai core oublié snom, jvais pas lui parler, vàlà. Jme doute bin quil renâcle à msuiv partout comme un ptit chien. Cpas marrant pour moi na pu. Et jai jmais dmandé à avoir ces deux entailles sur lbras
Javance donc, suivant les chmins boueux de cette ville qui ménerve dpus en pus. Jpasse dvant lÉglise, jetant tout de même un il à la demeure du Très-Haut. Jpeux jmais mempêcher dme dmander cment les gens font Cest que franchment, Celui là, Il sert à rin. Jsais même pas pourquoi les aut y croient dailleurs. Si yavait quelquun vec autant dpouvoir, ça semble logique quy frait lmal. Gérer la vie, la mort, avoir tout cquon veut, quand on veut Cest un peu lprincipe de ce soit disant Père, na ? Cbin pour ça quy font tous autant dmonuments, dmaisons pour lui tel que celle là, et même dprières pour lui parler. Parce quIl est soit disant tout puissant. Jpeux pas mempêcher dgrincer des dents Le fruit dleur croyance là, sil existe vrment, cest juste un maraud. Il vole les rêves, les envies, les espoirs, et surtout ltemps des gens, et tout ça pour quoi ? Pour probabment sfout dleur gueule dla haut. lors voilà, pour moi, sIl est là, cquun type méprisable quon dvrait ignorer. Quimporte ses dons. Ne rin faire pour qules aut aient pas mal, cest juste êt un connard.
Jtraine mes chausses sur la route en soupirant. Faut jme change les idées. Maintnant, là, tout dsuite. Jen ai bsoin. Et ya la ptit voix dans ma tête qui sréveil, et qui profite dune idée gourmande pour mdéstabiliser. Jjette un il vers lgarde, qui msuit tjours, comme un lépreux qui réclame de lattention. Ca mfait presque flipper en faite cette image. Na vrment, jmhabituerais pas au faite quon msuit comme ça Jai trop envie daller au marché et de faire semblant de musarder, papillonner de droite à gauche jusquà le faire tourner bourrique pour profiter quil en ait marre et mfaire la malle. Mais ça, ctun coup à mfaire retrouver et trainer dvant Yo. Et là, si jdésobéis à la promesse qujai faite, elle va juste mdémonter la tête. Cque maintnant quelle est noble, elle a des moyens de surveiller réelment mes conries.
Tant pis ! Jvoulais êt tranquille mais bon. Au pire, il attendra dehors. Encore. Cpas ma faute na pus. Mais jvais pas rester là enfermé à memmerder Autant passer ltemps na ? Je cherche donc lcentre de mes envies actuelles, prêt à remettre le couvert, parce quelle fait ça bin. Jpasse chez elle, mais elle nest pas là. Jvais voir à son potager, mais toujours absente. La frustration monte mais lattraction est trop forte. Faut qujla trouve Me vlà donc à parcourir toutes les rues graveleuses de la ville, une à une, repassant devant les tavernes pour jeter un il par la fenêtre mais je ne la vois pas non plus à lintérieur.
A croire quelle mévite ! Jclaque la langue de mécontentement. Et laut là qui mgonfle à m'courir au cul. Rah Ctdétour dune rue, dans laquelle jsuis djà passé dailleurs, que je la vois. Je la hèle de loin et presse le pas jusquà le rejoindre. Enfin ! Enfin ptain ! Trop dpression. A peine jarrive sur elle que je passe un bras autour dses hanches et que jplaque mes lèvres contre les siennes, lui dévorant sans aucune gêne, qu'importe les regards qu'on peut poser sur nous.
Jte cherchais
Jsouris, quittant à peine son contact. Elle est loin dêt comme la douce tempête aux cheveux dun blanc immaculés quest Prim. Mais avec elle, je ne mencombre pas de poésie inutile. Cette brune est comme moi. Elle est simple, elle est vrai, elle est nature. Cest une bâtarde, une gueuse sans importance. Mais elle vit à fond et cest ça que jaime. La délicieuse coïncidence de notre rencontre en cette période précise ne me fait qulapprécier davantage. Et pour être sur de retirer le gout amer que lennuie à coulé sur ma langue, je me penche sur son cou et vient gouter à la douce chaleur étonnante de sa peau délicate. A cet instant, j'en oublie presque que j'ai un garde collé aux s'melles ...
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Javance donc, suivant les chmins boueux de cette ville qui ménerve dpus en pus. Jpasse dvant lÉglise, jetant tout de même un il à la demeure du Très-Haut. Jpeux jmais mempêcher dme dmander cment les gens font Cest que franchment, Celui là, Il sert à rin. Jsais même pas pourquoi les aut y croient dailleurs. Si yavait quelquun vec autant dpouvoir, ça semble logique quy frait lmal. Gérer la vie, la mort, avoir tout cquon veut, quand on veut Cest un peu lprincipe de ce soit disant Père, na ? Cbin pour ça quy font tous autant dmonuments, dmaisons pour lui tel que celle là, et même dprières pour lui parler. Parce quIl est soit disant tout puissant. Jpeux pas mempêcher dgrincer des dents Le fruit dleur croyance là, sil existe vrment, cest juste un maraud. Il vole les rêves, les envies, les espoirs, et surtout ltemps des gens, et tout ça pour quoi ? Pour probabment sfout dleur gueule dla haut. lors voilà, pour moi, sIl est là, cquun type méprisable quon dvrait ignorer. Quimporte ses dons. Ne rin faire pour qules aut aient pas mal, cest juste êt un connard.
Jtraine mes chausses sur la route en soupirant. Faut jme change les idées. Maintnant, là, tout dsuite. Jen ai bsoin. Et ya la ptit voix dans ma tête qui sréveil, et qui profite dune idée gourmande pour mdéstabiliser. Jjette un il vers lgarde, qui msuit tjours, comme un lépreux qui réclame de lattention. Ca mfait presque flipper en faite cette image. Na vrment, jmhabituerais pas au faite quon msuit comme ça Jai trop envie daller au marché et de faire semblant de musarder, papillonner de droite à gauche jusquà le faire tourner bourrique pour profiter quil en ait marre et mfaire la malle. Mais ça, ctun coup à mfaire retrouver et trainer dvant Yo. Et là, si jdésobéis à la promesse qujai faite, elle va juste mdémonter la tête. Cque maintnant quelle est noble, elle a des moyens de surveiller réelment mes conries.
Tant pis ! Jvoulais êt tranquille mais bon. Au pire, il attendra dehors. Encore. Cpas ma faute na pus. Mais jvais pas rester là enfermé à memmerder Autant passer ltemps na ? Je cherche donc lcentre de mes envies actuelles, prêt à remettre le couvert, parce quelle fait ça bin. Jpasse chez elle, mais elle nest pas là. Jvais voir à son potager, mais toujours absente. La frustration monte mais lattraction est trop forte. Faut qujla trouve Me vlà donc à parcourir toutes les rues graveleuses de la ville, une à une, repassant devant les tavernes pour jeter un il par la fenêtre mais je ne la vois pas non plus à lintérieur.
A croire quelle mévite ! Jclaque la langue de mécontentement. Et laut là qui mgonfle à m'courir au cul. Rah Ctdétour dune rue, dans laquelle jsuis djà passé dailleurs, que je la vois. Je la hèle de loin et presse le pas jusquà le rejoindre. Enfin ! Enfin ptain ! Trop dpression. A peine jarrive sur elle que je passe un bras autour dses hanches et que jplaque mes lèvres contre les siennes, lui dévorant sans aucune gêne, qu'importe les regards qu'on peut poser sur nous.
Jte cherchais
Jsouris, quittant à peine son contact. Elle est loin dêt comme la douce tempête aux cheveux dun blanc immaculés quest Prim. Mais avec elle, je ne mencombre pas de poésie inutile. Cette brune est comme moi. Elle est simple, elle est vrai, elle est nature. Cest une bâtarde, une gueuse sans importance. Mais elle vit à fond et cest ça que jaime. La délicieuse coïncidence de notre rencontre en cette période précise ne me fait qulapprécier davantage. Et pour être sur de retirer le gout amer que lennuie à coulé sur ma langue, je me penche sur son cou et vient gouter à la douce chaleur étonnante de sa peau délicate. A cet instant, j'en oublie presque que j'ai un garde collé aux s'melles ...
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