Eudoxie_
Bonjour à tous,
Ce topix est ouvert à qui veut croiser la plume.
Bon rp à tous
Ce topix est ouvert à qui veut croiser la plume.
Bon rp à tous
« Maison de paille où lon rit vaut mieux que Palais où lon pleure » (proverbe chinois)
Orthez ! Orthez ? Orthez
Si peu de temps quelle en était partie et pourtant la jeune femme ne reconnaissait plus rien, à peine deux ou trois ans, à bien y penser même elle ne savait plus trop combien de temps avait pu sécouler depuis son départ, peut-être bien quatre
Toujours était-il que sa perception des choses avait évolué et nétait plus celle de la gamine qui avait fui le domaine du comte, mais bien celle d'une demoiselle, pas encore totalement femme mais presque, qui découvrait la cité sous un autre angle, redécouvrant sa ville natale.
Parchemin en main, le regard sombre décryptait les indications pour trouver la masure quavait reçu sa mère en gage de ses bons et loyaux service de nourrice quand sa présence au château ne fut plus nécessaire et quon la remercia gentiment pour son travail.
Le nez plongé dans le vélin, ses pas lavaient menés jusquau portillon indiqué dans les remparts pour sortir de la cité, son front sous capuche rencontrant avec force de conviction la porte close dans un « bong » retentissant.
Lâchant le courrier, Eudoxie porta la main à son front pour le frotter en grognant, avant denvoyer rageusement un coup de pied dans louvrage en bois.
Saleté de Mouarf
Pliant genoux se trouvant entourée dun champignon de jupons, la main tendue repris le parchemin avant douvrir le portillon et de sortir de la partie protégée de la ville.
Quelques mètres à peine plus avant, le deux rue des godets fut atteint et la masure au toit de paille apparue devant les onyx de la béarnaise.
On était loin du faste du château quelle avait déserté, mais choix de vie elle avait fait, elle devait lassumer et bien que modeste cette demeure était à elle depuis que sa mère lavait quitté pour des cieux quelle espérait plus cléments.
Message rangé au creux de sa besace de voyage, le loquet fut tiré et la porte dentrée poussée dans un grincement sinistre, la lumière éclairant un intérieur poussiéreux et colonisé par les mulots qui se nourrissaient des champs de blé et autres potagers voisins.
Nul doute quun bon coup de ménage simposait, déposant son baluchon, la jeune femme navait plus quune chose à faire avant de pouvoir songer se reposer.
Manches remontées, le premier chapitre de la nouvelle vie dEudoxie commençait
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