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[rp] Nuit de Yule, le solstice d'hiver

Maraud
Ces derniers jours étaient parsemés d'impatience et de mécontentement dissimulé. La première raison semblait évidente, celle qui l'avait amené ici quant à la deuxième...les aléas de la route avaient dicté leur destin et les jours défilèrent bien trop rapidement, le retard naquit. Il attendait ce moment depuis plusieurs semaines, sa présence était au début plutôt incertaine voir compromise mais les choses se sont emboîtées dans le bon ordre et la route vers l'Auvergne s'était inscrit dans leurs plans.

Nous dirons que c'est la neige qui a freiné les roues de la charrette. Ainsi, muni d'un enthousiasme débordant, il laissa tout en plan et partit comme une furie à la recherche de l'événement.
Une lettre de Sand lui avait vaguement indiqué le chemin et il ne tarda pas, après quelques minutes à fouler la neige, à trouver une pancarte. Il la lut dans la hâte et en diagonale, il retint seulement le chemin à prendre


Les bougies! où sont ces maudites bougies?

Tandis qu'il était occupé à maugréer, il vit quelques personnes marcher dans la même direction. A cette heure avancée ça ne pouvait être un hasard. Les rues étaient plutôt désertes. Ses pas suivirent ses prédécesseurs et il aperçut enfin le faible hâle de lumière soufflé par les bougies. Il y était! enfin!

Tandis qu'il progressait dans la forêt, des voix résonnèrent au loin, les arbres disparurent au compte goutte et la clairière se dessina.

Fasciné, subjugué par la scène il n'en perdit pas une miette. A bien y entendre, il ne devait pas avoir manqué beaucoup. Un vague sourire niais était resté figé sur son visage, il profita de la qualité de la scène à l'écart.

Et le rideau tomba et il prit enfin le temps de passer en revue les personnes présentes. Il était heureux de retrouver quelques visages familiers. Il lui accorda un sourire chaleureux en les saluant d'un signe de tête.
Eudoxie_
“La lune est le rêve du soleil.”(Paul Klee)

Découvrir ? Ecouter ? Rêver...

Il faudrait vraiment qu'elle songe à remercier le célestien, cet endroit et cette fête de Yüle c'était juste de la grosse féerie teintée d'une pointe de mysticisme, tout ce qu'elle aimait.
Le conte et les protagonistes dévoilés, les gens qui arrivaient par poignée petit à petit, tous ces éléments rendaient la brunette joyeuse, un sourire enjoué, peut-être un peu niais même vu l'ennui qui l'avait accompagné depuis son départ d'Orthez.

De diou... ce que ça fait comme bien de voir du monde

Plantée au milieu de la clairière derrière les gens assis, Eudoxie se dit subitement qu'elle devait franchement avoir l'air d'une courge, confirmant son idée en grimaçant, apercevant le conteur se pointer avec sa blonde et aller direct se poser sur les peaux au devant de scène.
Se bouffant le coin de la lèvre inférieure, le sourcils et les épaules furent levés pour aller poser son fessier gelé à proximité de celui d'Ambre empruntant le sillage du couple.

Les mollets calés sous ses fesses, Eud se fit embarquer par la fin de l'histoire et le chant de la conteuse, l'espace d'un instant en entendant la mélodie la jolie brune se posa la question de savoir si ils se réchaufferaient en dansant autour du feu plus tard.
Oh elle verrait bien après tout, mais l'idée pouvait être sympathique, réflexion interrompue par l'intervention d'un homme qui souhaitait à tous la bienvenue, même aux bestioles, ce qui fit grandement sourire la jeune femme.

L'écoutant avec attention qui énonçait la suite de la soirée, la béarnaise retint un rire en entendant l'annonce de starlette faite pour l'intervention du célestien à venir.
Fichtre diantre et tout ce genre de fariboles, c'est que ça rigolait pas, il allait pu se sentir le conteur provençal avec une telle introduction, mais pour le coup il allait falloir qu'il assure avec une histoire à les laisser tous babas.

Sortant de sa besace la couverture qu'elle avait judicieusement prévue, Eud la jeta sur ses épaules en regardant Dom, patientant qu'il se décide à rendre hommage au père Hiver... ou pas.

Aller le célestien, faut assurer maintenant, en piste le passeur d'histoire...

Sourire amusé aux lèvres, la brune s'emmitoufla jusqu'au nez dans sa couverture, observant un peu autour d'elle, attendant que la suite des poètes et autres troubadours se succèdent sur l'estrade.
Pour qui, pour quoi, elle se sentit subitement bien seule en apercevant tout ce petit monde évoluer par groupe de deux, soupirant Eudoxie se dit que qui plus est ce genre de célébration aurait surement plu à son jumeau diabolique un brin mélancolique.


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Domdom
Le passeur d'histoires avait lâché la main de sa petite fée blonde en entendant Mortemer le présenter, non sans avoir collé au passage une olive dans le bec d'Eudoxie, sourire aux lèvres: ça , c'est pour ne pas nous avoir attendus.., puis il félicita Morty et Nannou pour leur introduction aux festivités tout à fait vivante et réussie, lorsqu'il les croisa, alors qu'il montait sur l'estrade.

Coup d'oeil panoramique sur l'assemblée : on semblait s'être rapprochés les uns des autres, en un mouvement grégaire, pour se protéger davantage du froid hivernal.
La chaleur humaine étant la meilleure façon de se réchauffer, tout le monde le sait.

S'éclaircissant la gorge, le grand brun prit la parole, de son timbre clair, habitué à s'exprimer devant une assemblée :



Bonsoir à vous tous et toutes, et merci d'être venus aussi nombreux pour fêter, non pas la nuit la plus longue de l'année, mais bien la renaissance du soleil et de la lumière, chassant les ténèbres.

Que les bougies illuminent la nuit, que les brasiers nous réchauffent le corps,que l'on mange, boive, s'amuse et danse jusqu'au matin et que la bûche se consume douze heures durant, comme nos anciens nous l'ont enseigné.


Petit geste amical à la kumpania, avant d'enchaîner, face à son auditoire :

Et comme je vous ai à la bonne, je vais donc commencer par vous dévoiler le secret du solstice d'hiver, en vous contant une vieille légende celte

Le temps d’attendre que l’auditoire ne fasse plus un seul bruit et le conteur commençait à poser sa voix, puissante et limpide,dans la nuit glaciale et étoilée:



Dans une blanche forêt d’hiver, vivait un petit groupe de fées gardiennes des plantes. Leur maison était tapie dans une grotte minuscule entre les racines moussues d’un grand chêne.
Dehors, le vent était glacial et les flocons de neige recouvraient doucement la terre.
« J’ai vu le Soleil roi, aujourd’hui , il avait l’air si vieux et si fatigué, qu’a-t-il donc ? C’est inquiétant » , dit la petite fée des roses

« Le Grand Chêne m'a dit qu’il est en train de mourir », répondit la fée des jonquilles
La fée des pervenches se mit à pleurer:

« Si le Soleil Roi meurt, nos plantes ne pousseront plus ! Les oiseaux ne viendront plus chanter et ce sera l’hiver partout et pour toujours ! »

C’est alors qu’on frappa à leur minuscule porte

Ouvrez-moi, Fées ! Pourquoi vous cachez-vous au lieu de vous joindre à notre fête du Solstice ? appela une grosse voix

La Fée Rose ouvrit la porte sur un petit gnome au bonnet rouge en train d’épousseter les flocons de neige étincelants de son gilet vert.

« Nous sommes trop tristes pour faire la fête », dit Jonquille en s’essuyant les yeux
« Le Soleil Roi est mourant, ne le savez-vous pas ? »
« Oh, mais il est déjà mort, stupides petites fées..
Allez, maintenant dépêchez-vous ou nous allons être en retard pour la fête ! répondit-il d’un air enjoué



Très courte pause, que le conteur met à profit pour scruter quelques visages de l’assistance, suspendue à ses lèvres : petits et grands avaient ce même regard , empreint de curiosité et de candeur retrouvée.
La magie du conte opérait une nouvelle fois…

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Legowen
Elle écoutait . Un sourire sur les lèvres et surtout dans le gris cette étincelle qu’elle avait parfois lorsqu’elle arrivait à s’ échapper un peu dans cette forêt qu’elle aimait . Murmure du vent dans les feuilles , écho du bec d’un pivert sur un tronc , ou de celui lointain du brame d’un cerf lorsque la saison s'y prêtait , pépiements divers qui accompagnaient ses pas .
Elle prenait alors le temps d’entendre ces mille petits bruits , de contempler ces lumières jouant avec les arbres , de sentir cette odeur si caractéristique d’un coin à champignon ou d’ apprécier la douceur de la mousse si tendre aux pas
En ce soir de Yule , la forêt se faisait silencieuse , à peine troublée par le vol d’une chouette , comme si elle écoutait elle aussi les chansons et les légendes comptées

Elle était heureuse d’être là , heureuse de se sentir ainsi en communion . Le gâteau en forme de soleil avait été déposé , comme celui de sa fille , sur la table décorée de houx et de chêne .





Installée sur l’une des peaux , à côté de sa fille , le dos contre le tronc d’un chêne noueux , elle laissait le calme l’envahir , posant sa main sur cette vie en devenir , éternel cycle , alors qu’elle regardait Emmelyne qui semblait captivée par les contes et les chants
Elle sourit alors , la lignée des femmes du Rhiannon était assurée

Et elle attendit la suite de la légende .....


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Mortemer
Le temps de quelques respirations et l'espace s'était rempli.
Mortemer salua d'un mouvement de tête et d'un sourire le peintre Raymond et sa compagne Sorianne, agréables rencontres sur les routes de Bretagne et délicieuses soirées passées en taverne où les conversations tournaient autour de l'art.
Arrivèrent deux dames aussi, les bras chargés de gâteaux, que Mortemer ne connaissait pas encore.
Puis ce fut le tour de Maraud, ce jeune homme épris de tout ce qui pouvait concerner la culture et en particulier la musique et Mortemer lui rendit son sourire chaleureux et son signe de la tête en signe d’accueil.

Beaucoup étaient déjà installés.
Sandino et Zézé s'étaient enlacés, et tout près, Lady, Tayla, les poules et les enfants, tous étaient attentifs.
Antonio, ce nouveau venu à Clermont était aussi venu honorer de sa présence cette belle fête.
Morgane, Hroll, son frère, et leur jolie nourrissonne bien emmitouflée.
Paimbohé et Krakinette qui fricotaient on ne sait quoi derrière la table du buffet.
Le Comité des Fêtes du BA était là en la présence du jeune Alexandre, de la jeune Cerise et leurs biscuits soleil et de la charmante Clothilde qui avait, comme tous, les bras chargés d'un joli plat du soleil.

Le fameux conteur aussi, ami de Sandino, que Mortemer avait arraché à la présence de sa fée et de inénarrable Eudoxie, pour venir diffuser son talent sur cette scène improvisée et qui avait si bien su captiver l'attention et susciter l'émotion.

Ils étaient tous là, et d'autres encore dans l'ombre que Mortemer ne pouvait percevoir.
Il s'assit auprès de Nannou qui vibrait, il la prit dans ses bras et, émerveillé, se concentra sur le conte de Domdom.

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"Journal de voyage"
Domdom
Debout sur l'estrade,dans le silence de cette nuit d'hiver , troublé de temps à autre par le caquetage des poules de Lady Di, ou le bruit furtif d'un retardataire saluant des connaissances, un cri , quand ce n’était pas celui d’un animal nocturne dans le lointain , le conteur observait l’assemblée, éclairée par la lueur des torches qui semblaient repousser les brouillard un peu plus loin, tout en continuant son récit :


« Comment pouvez-vous vous réjouir ainsi? » lança Fleur de Tilleul, sourcils froncés, en donnant un petit coup de pied au gnome.
« Petites fées ignorantes !», ricana le gnome facétieux, «vous ne connaissez donc pas le Secret du Solstice ! Souhaitez-vous le découvrir ?»

Les fées se regardèrent puis fixèrent le gnome avec surprise.
« Un Secret ? Mais quel secret ? »Dirent-elles toutes en même temps.

« Nous sommes nouvelles dans nos fonctions, stupide petit gnome !
Nous n’avons jamais assisté à une Célébration de Solstice ! »

« Alors,venez voir ! Mettez vos capes et venez avec moi ! Tous au bosquet du chêne sacré, là-bas ! »

Puis d’un coup, il disparut.



Certains s’étaient emmitouflés dans de chaudes pelisses ou même des couvertures et contemplaient le drap noir de la nuit, piqueté d’étoiles brillantes.
D’autres avaient plongé leur regard dans l’observation de l'estrade et écoutaient le narrateur , les yeux remplis de petites paillettes que Dom avait tant de fois pu observer chez son auditoire
Il continua sa contée:



Suivant le gnome sautillant, les fées quittèrent leur abri si rassurant et partirent à l’aventure à travers la neige en direction du Bosquet du Chêne Sacré.
Elles avaient du mal à marcher dans la neige, le vent les faisait frissonner, quelle épopée !
Alors que la neige commençait à mouiller leurs pieds, elle rencontrèrent un ours. De son pas lourd et assuré, il s’avança vers elle et leur demanda:

« Où allez-vous donc, toutes seules par une nuit si froide ? Au Bosquet sacré peut-être, pour fêter le solstice ? »

« Oui, nous venons pour découvrir le Secret du solstice ! » répondirent elles toutes en choeur.

« Oh, quelles courageuses petites fées nous avons là ! Grimpez donc sur mon dos, je vous y emmène ! Mon pelage vous protègera de la morsure du froid. Et il se s’assit pour qu’elle puissent monter »

Lentement mais sûrement, l’ours, emmena les petites fées vers leur destination.


le conteur continuait de dérouler son récit, comme la brodeuse dévide sa quenouille, tout en observant avec attention les réactions de l'assemblée, car un conte n'est jamais un monologue,mais bien un échange entre le conteur et son auditoire.
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Ladyday
" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
pépient l'hiver "


La voix du conteur Dom se fit claire et belle , Lady aima de suite cette voix ,elle était douce comme un bonbon qui fond sous la langue .

Le conte était lancé et Lady s'en aller dans ce monde de fées , qu'elle adorait et tout en écoutant , les mains habillées de ses mitaines de laine , elle traficoter un fil qui dépassé et chercher un passage pour fuir et s'en revenir vers une pelote pour y rester bien au chaud .

Tout ce moment bienheureux inspirait Lady elle fredonna un Haïku et un Tanka en l'honneur du conteur .

" La nuit en fête
sonne chante rit
avec ses étoiles
nos yeux s’émerveillent
sur la splendeur des cieux "

" Les fées fleurs de la nuit
sur nos âmes riantes
volètent avec grâce "


Observant de nouveau ses poulettes cocottes belles qui caquetaient en coeur , Lady écouta la suite du conte en tirant le fil de laine d'une de ses mitaines .
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Domdom
Une clairière, dans la montagne auvergnate, éclairée de mille bougies et brasiers, dans la nuit enveloppée d'une écharpe de froid et de brouillard ...
Une estrade sur laquelle s'exprime un conteur devant une assistance, cherchant un peu de chaleur :



« Écoutez ! » dit Lilas, alors qu’elles s’approchaient du Bosquet.
« Quelqu’un chante des chansons bien joyeuses ! On dirait même qu’ils sont nombreux à chanter dans la joie ! »

La belle musique leur parvenait portée par l’air tranquille et froid. C’était la plus jolie musique qu’elle avait jamais entendue.
L’ours amena les fées jusqu’aux abords d’une pierre plate, énorme, presqu’un rocher au centre du Bosquet.

« Regardez ! » dit Fleur de Tilleul alors qu’elles glissaient sur le sol couvert de neige,
« la Jeune Fille, la Mère et la Vieille ! Et on peut voir de nombreux autres invités du Petit Peuple !!! »

« Tous les animaux sont là aussi, pourquoi regardent-ils tous la Mère ? » chuchota Pervenche.



Afin de rendre le conte encore plus vivant, Domdom prenait des voix différentes, dont les aigus portaient souvent à sourire, lorsqu'il campait chacune des petites fées, déclenchant de petits rires étouffés au milieu des caquètements de poules et des craquements du bois des brasiers.Et la narration du récit suivait son cours :



Les petites fées s’approchèrent des Trois Dames assises sur la grande pierre plate. La Mère tenait un paquet dans les bras et lui souriait tendrement. La Jeune fille se dirigea vers les petites fées et les pris délicatement dans ses mains. Elle les tint plus près de la Mère, afin qu’elles puissent voir ce qu’elle portait.

« Un bébé ! Un nouveau né ! Regardez comme il brille ! », rirent en chœur les fées



Nouvelle pause du passeur d'histoires, afin de tenir ses auditeurs en haleine. Il en profite pour passer un regard panoramique sur certains visages,cuivrés par la lumière provenant des différents brasiers, particulièrement sur celui d'une fée blonde, sur lequel il s'appesantit quelque peu, avant d'enchaîner :



 Il est le Soleil Roi naissant », dit la Mère en souriant
« Mais le gnome et le vieux Chêne ont dit que le Soleil Roi était mort » ,lui répondirent les petites fées.
«  Comment ce bébé peut-il être le Soleil Roi ? »

« C’est le Secret du Solstice d’Hiver « dit la Vieille en caressant la joue du bébé avec sa main ridée.

« Chaque année, lors des jours les plus sombres et les plus froids, le Soleil Roi se rend dans le Bosquet Sacré où il meurt. J’emmène son esprit à la Mère qui lui offre une nouvelle vie. Et c’est ainsi pour toutes les créatures pas seulement pour le Soleil Roi »

« Vous voulez dire, que tout ce qui vit et meure, vit à nouveau ? »

 Les fées regardèrent le bébé Soleil Roi, blottit dans les bras de la Mère, en essayant de comprendre le mystère de sa naissance.
« Oui, petits êtres », répondit la Vieille.
« La vie ne finit jamais, c’est le Grand Secret du Solstice d’Hiver »



La fin de l'histoire laissa place à un court silence , qui dura le temps que l'auditoire revienne à la réalité.

Domdom en profita pour extirper sa topette de sa ceinture et s'offrir une lampée bien méritée de calva , car il faut bien l'avouer, conter une histoire rend la langue bien pâteuse.
Puis , ce fut au tour d'une bonne olive provençale aux rondeurs presque féminines de disparaitre dans sa bouche.
Le grand brun descendit ensuite de l'estrade pour laisser la place à la suite des animations et surtout,aller retrouver les autres, et particulièrement son Ame, qui devait être transie de froid et n'attendait que lui pour se réchauffer.

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Raymond_de_petrus
Quand Nannou passa près de lui et Sorianne, Raymond lui sourit avant de lui répondre à voix basse, pour ne pas déranger les autres.

Nous n'allions pas rater ça !

La suite de la cérémonie continua, avec un autre homme qui se leva pour prendre la parole, et narrer un nouveau conte. Sorianne blottie contre lui pour échapper au froid hivernal, le peintre écouta l'histoire, s'amusant de la mise en scène et de l'implication du conteur dans la narration, tandis que de la volaille amenait un peu de chahut.
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Eudoxie_
“Le brouillard est la coquetterie du soleil.”( Xavier Forneret)

Manger ? Ecouter ? S'émerveiller...

Sans vraiment trop comprendre comment, la brunette se retrouvait avec une olivette dans le bec, nan mais des fois !!! Encore heureux qu'elle aimait ça la béarnaise, comme ci on pouvait lui fourrer tout ce qu'on voulait dans la bouche.
Une fois la surprise passée, la jeune femme réalisa de qui lui venait ce cadeau vengeur en apercevant le célestien s'avancer sur la scène pour "passer" son histoire, un léger sourire se pointant sur les lèvres de la machouilleuse forcée d'olives.

C'est qu'il y mettait les formes le provençal à grand renfort de gesticulations et autres révérences verbales, avant de débuter son conte sur le père Hiver.
Une histoire de fées... Instinctivement le regard d'Eudoxie se tourna vers sa voisine lunaire un fin sourire étirant ses lippes dont la teinte commençait à virer vers un bleuté des plus seyant.

Tiens comme par hasard...

Secouant la tête en y songeant, la jolie brune finit par resserrer sur elle la pelisse et par prêter attention au conte du passeur d'histoire, qui était somme toute assez agréable à écouter.
Se mordant la lèvre fortement Eud tentait tant bien que mal de retenir ses fous rires en entendant la voix chaude du conteur monter dans des aigüs des plus étonnants lorsqu'il s'attachait à faire prendre vie aux petites fées de cette si jolie légende.

Avec grand peine, la brune ne laissa échapper qu'un ou deux éclats de rire se demandant sincèrement comme il faisait pour atteindre un tel timbre de voix
Une idée lui traversa alors l'esprit de manière fugace : et s'il se tirait les poils des... Et la voilà obligée de mordre dans la couverture qui lui cachait le nez un court instant pour qu'on ne l'entende pas s'esclaffer comme une gourde toute seule.

Les larmes aux yeux de sa bêtise, Eudoxie reprit son sérieux en inspirant fortement pour entendre la fin de l'histoire, jetant de temps à autre un oeil autour d'elle, il y avait de plus en plus de monde.
De tous âges, de toutes cultures, de tout pour faire un monde appréciable en fait, une chimère onirique se jouait là sous ses yeux, des personnes de toutes origines réunies en un même lieu, pour partager un moment ensemble sous le signe de la bonne humeur et de la convivialité.

Pour qui, pour quoi, un large sourire illumina son visage à cet instant précis, cette vision lui plaisait et ce qui se dégageait de cet endroit et de ce moment aussi.
Pour un peu elle aurait supposé que son musicien adoré y aurait trouvé sa place au côté de sa douce muse, peut-être Eudoxie lui proposerait-elle de revenir fêter le solstice avec elle et de découvrir la kumpania l'an prochain.


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Ambre_m
Renaissance et découverte, l'heure enfin de se retrouver et de partager de nouvelles aventures communes, des retrouvailles qui avaient effacées en un regard la douleur de la séparation, un baiser renouvelant la promesse faite un soir au clair de lune sous une pluie d'étoiles … Les instants partagés la veille s'étaient produits avec cette simplicité qu'ils avaient à se comprendre, effaçant le hier de leur séparation..

Et c'est la main calée au chaud de la sienne qu'elle avait suivie pour la soirée du Solstice d'Hiver, une nouvelle découverte pour elle qui s'était cloisonnée à une vie morne et terne depuis quelques mois et cette joie nichée en elle de le sentir enfin à ses côtés, de partager à nouveau un quotidien et la douceur du partage et de la tendresse qu'ils savaient si bien s'offrir. Un regard curieux détaillant ce qui s'offrait à elle, elle se faisait également attentive des mots prononcés.

- Je pense plus qu'elle fuit les chandelles à cette allure .. Mais j'avoue que je trouve cela très romantique ces chandelles …


Le regard accrochant le sien était rieur, le bonheur pouvait se lire sur son visage qui avait retrouvé certaines couleurs et pas seulement par le froid piquant du dehors. Après quelques pas ils débouchèrent ensemble sur une clairière revêtue de parures de fête, les perles bleues s'émerveillant de ce spectacle, son esprit se régalant déjà de l'ambiance chaleureuse qui y régnait, suivant toujours le pas de son guide de soirée elle déposa à son tour quelques bouteilles de vin de paille et également la bouteille de crapaudine.

- Il est déjà temps que tu m'abandonne mon âme .. Ce soir tu seras l'homme de plusieurs personnes ..


Quelques mots soufflés en un sourire alors qu'elle sentait déjà la main quitter la sienne, obliquant sur elle même elle chercha un endroit ou se poser, accrochant une place au côté d'Eudoxie elle s'y posa prenant la même position et se recouvrant chaudement.

- Je pense que cette soirée va être magique …


Puis le silence après un sourire à cette nouvelle amitié, son oreille déjà attirée presque envoûtée par l'histoire que son Âme dévoilait à son public .. L'heure est aux rêves éveillés et pas que pour les enfants.

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Envie d'un RP ! Vive le MP!
Sandino
……Toujours placé derrière Zézé qu’il tient serré contre lui depuis le début, Sandino par deux fois s’est saisi des mains de sa compagne pour la faire applaudir en douceur. Une première fois pour Nannou, Clay et Mortemer, la seconde pour Dom, lequel à l’instar de ses trois prédécesseurs sur la scène improvisée a réussi à captiver l’auditoire.

La longue nuit est maintenant bien avancée, il serait temps de reprendre des forces juge t’il, mais il faut encore attendre.

Gratifiant Zézé d’un tendre baiser, il la quitte pour rejoindre la scène improvisée.


- quand c’est prêt faites le savoir…
Fait-il au passage à Kraki et Paimbohe qui s’activent devant la broche.

Assis en tailleur sur le bord de la scène au plus près des participants, une timbale de vin devant lui, il profite du silence né de son installation pour débuter son propos.


- compagnons du solstice, ce qui se joue cette nuit ne fait plus mystère, c’est le combat de la lumière et de l’obscurité…

certes c’est avant tout une affaire cosmique qui nous échappe, cependant l’homme depuis la nuit des temps s’est approprié le phénomène y compris en le choisissant comme jour de naissance d’un bon paquet de divinités, c’est dire l’importance symbolique de ce jour précis.

Ce qui est rarement souligné par contre dans ce combat dont la victoire revient invariablement à la lumière, c’est qu’à bien observer l’obscurité on finit par desceller des nuances de noir, le signor Petrus ici même qui est peintre pourra sans peine le confirmer, et dans ces nuances on parvient à force d’observation, on parvient par distinguer les formes vagues de ce qui est là, à contrario à trop observer la lumière on devient aveugle !!

Est-ce à dire que l’obscurité n’est pas si obscure et que la lumière plus elle est vive moins elle se laisse regarder ?

Je vous laisse juge, mais avant de vous faire votre propre idée, laissez-moi vous conter l’histoire de la fin du Prince.


Le patriarche boit une bonne gorgée de vin et se lance dans le récit.

- L’action se déroule dans le palais d’un royaume au nord d’un continent oublié.

Toujours entre deux portes le nain de Stanizlas menace de rire.

Pleurer c’est encore ce qu’il fait de mieux aux dires de tous, tant son rire glace le sang et vrille les tympans.

Accompagné des grelots de son couvre chef, son rire hante le château, roulant comme un orage de pièces en pièces.

Mais ce jour, il rit moins, au palais l’heure est grave. Penchés sur le Prince les savants se concertent à voix basses.

Dans le palais leurs paroles sont écoutées comme l’oracle, leurs propos ne seraient que tissus d’inepties qu’ils resteraient en grâce aux yeux de tous tant leur prestige est grand.

- Je pense que c’est la goutte. Dit l‘un d’eux.

- La goutte qui fait déborder le vase !! Glisse le nain en riant à gorge déployée se tenant les cotes tout en secouant ses grelots.

-Suffit !! Gronde le plus jeune des savants encore sensible aux facéties du bouffon.

- SUFFIT !! Répète le nain en imitant le jeune clerc.

Les autres savants comme un seul homme, se tournent vers le benjamin du groupe, leurs yeux expriment de l’agacement teinté de dépit. Les soupirs en chorale qui suivent font alors craindre le pire à ceux, famille et membres de la cour relégués au fond de la chambre.

Antares le jeune astrologue, le dernier arrivé dans l’élite pensante du petit royaume, baisse la tête sous les regards sévères de ses aînés qui le pressent de garder son calme. Diable !! ne lui ont-ils pas commandé de faire comme si le nain n’existait pas.

Le doyen des savants, bien que très jeune encore, habitué aux bravades du bouffon décide de donner la parole à l’astrologue afin de l’aider à reprendre pied.

- Dis-nous Antares, que disent les étoiles ?

Un instant d’incertitude passe, comme réveillé subitement Antares se penche et fouille dans un sac de cuir marron. Après examen d’un, puis d’un second parchemin, il répond sûr de lui.

- C’est Saturne le responsable.

- Saturne !! Saturne !! Quand Saturne c’est pas droit !! Raille le bouffon à présent planté devant l’astrologue qu’il fixe narquoisement du bas de sa petite taille.

Un rire faible suivit d’une quinte de toux secoue le Prince, d’un geste bref du fond du lit à baldaquin il congédie l’assemblée. Alarmé par la toux, le nain monte sur le lit, debout sur l’épaisse peau d’ours qui recouvre la couche, il regarde un instant le malade avant d’ordonner à tous de sortir.

…Désormais dans la chambre vidée de son surplus de savants, familiers, affidés et autres, résonne seul le souffle court du Prince Stanizlas.

Couché à ses cotés sur le grand lit royal, Magnus le nain chante doucement une berceuse pour son protecteur assoupi. Au-dessus des deux hommes, un ciel de lit brodé aux quatre coins d’angelots à trompettes, avec au centre un Christos auréolé de rayons qui montre de son doigt un point dans le cosmos intrigue le bouffon depuis qu’il est au service du Prince.

De son petit doigt au bout de son bras trop court Magnus singeant le messie de soie sauvage, pointe le Prince Stanizlas en chuchotant.

-Moi Magnus le Grand t’ordonne de guérir Prince Stanizlas.

Sans déciller, d’une voix faible, le Prince réagit comme si un rayon magique sorti de l’index du bouffon l’avait touché.

- Que dis-tu petite chose ?

Le nain ravi d’entendre son maître, rampe jusqu’à hauteur de la tête pale qui dépasse du drap blanc.

- Mon souverain est-il mieux ?

- Si c’était le cas c’est bien à toi que je le devrais, je ne sais quel mal me frappe, y voyant clair je reste aveugle tout autant que muet en ayant tant à dire…

- À la bonne heure messire Prince vous n’êtes point encore sourd !! Rétorque le bouffon maintenant debout sur le lit prêt à faire une pitrerie pour la joie simple de son seigneur.

- Si je ne le suis moi-même, combien le sont autour de moi ? Allez !! Cesse tes roulades, j’ai besoin de calme, va coucher sale bête !!…

Magnus le facétieux feignant l’affliction, un masque de désarroi sur le visage descend du lit d’un bond malgracieux en grognant puis disparaît sous le lit princier.


…Stanizlas a passé une nouvelle nuit, « Janus » sorti tôt en ce mois de Juin illumine la vaste chambre orientée à l’est comme l’a décidé l’architecte de son Père Roi des marches du Septentrion.

« Ce matin est peut être le dernier »… fut la première pensée du Prince au lever du soleil.

Son état empirait il le sentait bien, vivre plus longtemps n’était plus important.

Le Prince Stanizlas, incarnation du pouvoir, qui ne devait pas être dérangé par les contingences humaines, pour lequel tout avait été entrepris afin de garantir la quiétude, ce prince arrivé au seuil de la gloire s’éteignait doucement, comme une chandelle privée d’air, une plante privée de Soleil.

A l’aube d’être couronné, contre toute attente, ce Prince auquel tout était promis se mourait d’un mal inconnu, l’incompréhension alimentait les discussions. Nul n’avait été capable de nommer le mal à l’œuvre. Au château tous s’interrogeaient.

« Tout n’avait-il pas été fait pour donner au Prince le meilleur des environnements ? »

« Les serviteurs, aides, amis, parents, n’avaient-ils pas été écarté, quand le temps assassin dessinant son passage sur leurs visages pouvait alerter le Prince ? »

En effet, tout avait été fait pour écarter la mort, la déchéance, la douleur, la souffrance, jusqu’aux fleurs tout juste fanées que de petites mains la nuit venue faisaient disparaître des massifs avant le matin.

Jusqu’à la disparition du Vieux Roi et de son épouse, qui ne pouvant plus masquer les ans à grand renfort de teinture et de crème rajeunissante s’étaient retirés dans un monastère, invisibles désormais aux yeux de leur fils les croyant partis pour un long voyage.

On en venait presque à maudire en silence le mourant d’autant d’ingratitude.

Ce fut l’entrée inattendue de Sophia qui mit fin au bourdonnement des conversations feutrées.

De son bâton ferré elle fit taire les derniers bavards en frappant un coup sur le sol dallé de la chambre. Un seul coup qui parut alors comme étant un millier de coups, plus tard on dirait que des murailles du premier cercle aux colonnes sœurs, tout avait tremblé.

Ce fut d’une voix forte qu’elle prit la parole.

- Vous tous ici présent faites silence et écoutez !

Votre Prince se meurt de n’avoir pu aimer vraiment, prisonnier de cette prison dorée.

Par orgueil vous avez défié les lois de la nature en instituant le règne du toujours beau, du toujours jeune, du toujours frais.

De cette tyrannie du bonheur, de cette obligation à la joie, il est la victime.

Que vaut le sec sans l’humide ? le doux sans l’amer, le jour sans la nuit, l’été sans l’hiver ?

En instituant un bien artificiel en dogme vous avez construit un bonheur de comédie !!

Que vaut la vie sans la mort ? La victoire sans la défaite, le bien sans le mal, les Dieux sans les Diables ?

Vous avez manqué d’humilité !! le vrai pouvoir se gagne face à l’adversité, il n’est ni bon ni mauvais, il est autre.

D'abord équilibre entre joie et peine, blanc et noir, vrai et faux, il se transforme en sentier lumineux quand des contraires combinés, naît la vérité !!

Equilibre et mesure devaient être les fondements de votre route, à la place c’est un sentier d’ignorance que vous avez emprunté.

Le Prince meurt de n’avoir pu mesurer ce qui faisait de la vie un combat sans cesse renouvelé, mort de n’avoir su aimer au-delà des apparences du beau.

Un pouvoir aveugle aux misères, un pouvoir établi sur la fausseté, meurt comme votre Prince, sans jamais avoir vraiment existé.

L’écho de ses dernières paroles encore vibrant dans la pièce que déjà Sophia quitte la chambre.

Fin de l'histoire...

Sorianne
Bien au chaud dans le giron confortable du peintre, la petite brune est souriante et écoute sagement les histoires racontées ainsi dans cette charmante clairière. Tandis que Nannou et Mortemer, puis un autre homme qu'elle ne connait pas, narrent leurs histoires avec coeur, Sorianne a le regard curieux et elle guette les visages qui les entourent.

Des têtes connues, hommes, femmes, elle a déjà croisé quelques un lors de son rapide passage auprès de Sandino. Pas tous, mais il est vrai qu'elle s'est montrée un peu sauvage... Voilà qui ne demande qu'à changer.
Et levant le nez vers Raymond, la noiraude lui sourit doucement avant de lui déposer un baiser sur la joue. Mais déjà Nannou arrive auprès d'eux, de passage rapidement, et Sorianne la salue chaleureusement tandis que le peintre lui répond, mais ils auront tout le temps de se parler plus tard oui...

Au tour de Sandino, et So voit enfin Zézé, et c'est un large sourire que la petite brune lui envoie avant qu'elle ne revienne à Raymond.


Alors, est-ce que tu t'ennuies pour l'instant?

Mais voilà que le patriarche prend parole et la jeune femme écoute, attentive. Les yeux s'ouvrent ronds quand il parle de Raymond, et elle ne peut s'empêcher de rire doucement en pensant à Nannou et Mortemer.

Et voilà, tu es célèbre.
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Lys..
Lys était depuis quelques jours à Clermont avec son mari Kamille, et par hasard avait croisé Dom. Il leur avait dit qu'il y avait une grande fête pour saluer le solstice d'hiver, et quand elle sut qu'il y aurait Nannou, Morty, Sandino , Zézé et d'autres, ils différèrent leur départ afin de se rendre à la fête.
Elle s'assit un peu à l'écart, au pied d'un arbre, et emmitouflée dans son manteau. Il y avait beaucoup de monde présent. Lys scruta les invités discrètement, en essayant de mettre un nom sur tel ou tel visage. En même temps elle écoutait Morty et Sandino raconter des histoires.
Elle cherchait Nannou du regard, mais ne la voyait pas. Sans doute allait elle arriver, elle devait être occupée aux préparatifs...

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Krakinette
Kraki suivi Paim près du feu.

-Tu tourneras la manivelle pendant que moi, je verserais la pâte sur ce cône mais, d'abord, il faut qu'il chauffe.

Elle se mit à tourner la broche.

-Voilà, c'est bon ! Tourne doucement, maintenant !
-Un peu plus vite, s'il te plaît !…
-Mais, non ! Pas trop vite ! Attend, je vais te montrer !


Doucement, plus vite, pas trop vite qu'il disait, il allait se la tourner sa broche ce dit elle.

T'es un peu exigent Paim, c'est doucement, c'est vite?


Et voilà qu'il lui pris la main et lui montra comment faire, hum l'affaire devenait drôle,
pourvu que personne voient le manège du Paim, elle le trouvais un peu trop coller à elle.


Oui oui, très bien, mais j'ai un peu chaud moi!
Ha oui ça commence!


Elle lâcha la broche et tout en frappant de ses mains cria.

BRAVOOOO! BRAVOOOOOOO!

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