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Ivresse d'océan

Mungaud..
C'était une nuit étoilée, la lune brillait et se projetée sur les reflets. Une brise caressait les vagues. Il se promenait là seul se rappelant un doux soir de début début. Ici rien n'avait changeait et pourtant l'air lui paressait différent. Au son des vagues il se laissait à divaguer dans ses souvenirs. Regardant tantôt vers l'horizon tantot vers les lumières du village, résonnait encore dans sa tête les mots qui avaient changé sa vie, leur vie...

Depuis plus d'un mois, il était restait auprès d'elle pour la réconforter dans sa mésaventure, lui montrer toute son affection et son Amour. Il ne voyait pratiquement plus qu'elle. Ses yeux ne se portait plus que sur elle, sa Belle. Encore quelques jours et leur vie reprendra le cours normal. Un simple interlude. Ils iront se faire baptiser et si tout va bien se marier. Une fois tout préparer ils feront ce voyage retardé par la bêtise normande.

En se promenant le long de la plage, il reconnut la petite dune où ils s'étaient aimés la première fois. Comme par instinct, il grimpa en haut et s'asseya pour admirer le merveilleux paysage.
Fantomette74
Callima n'avait pas croisé Mungaud en taverne ce soir là, elle ne sait pourquoi ses pas la guidèrent vers la plage.
Le bruit de la mer la guidait, la lune, toute ronde ce soir là, l'aidait aussi.
Elle arriva vers la dune et un flot de souvenirs lui revint en mémoire.

Elle la franchit un peu comme un pèlerinage et lui surprise d'y trouver Mungaud..

Elle resta au loin à l'observer, le sable avait absorbé le bruit de ses pas, elle s'assit non loin de lui le laissant tout à sa rêverie.
Kimy
Cette nuit là, Kim et son compagnon avait quitté la ville d'Amiens pour prendre la direction de Bertincourt.

Le chemin avait été long, mais en bonne compagnie, la plus longue des routes est toujours trop courte.
Il s'étaient pourtant arrêtés en chemin, La péronnaise s'était laissée distraire par un champ de fleur. Son tendre amour l'interrompit dans la plus plaisante des étreintes.

Lorsqu'ils reprirent la route, Kim admira son homme avec un regard plein de tendresse et d'amour. Cet homme, elle le suivrait jusqu'au bout du monde s'il le fallait.
Elle passa son bras autours de sa taille et appuya sa tête sur son épaule et les amoureux marchèrent ainsi jusqu'à Bertincourt.

Ils franchirent les portes de la ville sans encombre, et allèrent jusqu'à la plage où Kim avait très envie de se rendre. Son Choub céda à son caprice malgré la fatigue du voyage.

Une fois arrivé, ils s'assirent dans le sable encore humide de la rosée matinale et des embruns de la mer.
Ils s'embrassèrent face au soleil qui se levait, rendant l'instant magique.
Enlacé l'un à l'autre, ils regardèrent les vagues, le regard perdu dans leurs pensées.

Puis, la petite péronnaise, d'humeur facétieuse, prit la main de son chéri et l'entraina en courant à moitié, marchant dans les vagues et riant de sa surprise.

La matinée s'écoula puis la journée sans que le couple se lasse l'un de l'autre. Et le soir venu, ils se mirent en route, en direction d'une ville voisine.
Natanael..


Natanael était arrivé dans la nuit avec sa troupe, épuisés qu'ils étaient tous, il leur avait laisser un peu de temps pour se reposer et se restaurer, il en avait lui même tellement besoin.

Il arriva dans son élan sur la plage, regarda l'océan quelques instant puis, longea cette plage sur toute sa longueur et refit le chemin inverse, plusieurs fois.

Tellement de questions se bouculaient dans sa tête, il ne DEVAIT pas baisser les bras, mais il était las, tellement las.

Il fini par s'écrouler au sol, laissant s'envoler une poignée de plumes, face contre le sol. Il pleurait à chaudes larmes, il n'arrivait pas à se retenir, en avait des spasmes.

Le temps passant, il repris son calme, s'essuya les joue de ses larmes et du sable qui le recouvrait.

Il s'assit face à la mer, perdu dans ses pensées. Il commençait maintenant à vraiment douter des sa force physique pour mener à bien tout ce qu'il lui retait encore, et il perdait tellement de plumes, de plus en plus chaque jours.

Les pigeons qu'il recevait, de plus en plus nombreux, ne lui laissaient plus le temps de dormir, ni même de se reposer un peu. il n'avait d'ailleur que perdu trop de temps sur cette plage sans rien faire et répondit à certains.

Ses mains tremblaient, il se rappela qu'il n'avait pas manger depuis... heu... au moins deux jours, sortit une miche de pain rassit de son sac et en mangea un peu en continuant de répondre aux missives.

Il se doutait que là: il devait faire peur à voir maintenant, il devait soigner un minimum son image, et, les trait tirés par la fatigue, les joues creusées, il s'avancea vers la mer, s'en passa un peu sur le visage, se frictionnant un peu au passage.
Il savait qu'il n'était pas bon de faire une toilette dans l'eau de mer mais il n'avait pas le temps de faire mieux pour le oment.

Il se sentait tenailler de toute part, entre les réflexions qu'il prenait régulièrement de la part de personnes qui lui étaient cher, leur protection à assurer, l'intendance, les frontières qui se fermaient, l'hostilité grandissante de partout dans ce pays fleurtant avec la guerre et la mort trop souvent.

Il s'agenouilla devant la mer, points fermés et serres sur le sable et attendit des réponse dans ses réflexions.

Que pouvait il faire? Que DEVAIT il faire? Il avait tout de même eue la satisfaction dans la soirée d'hier d'apprendre la réussite de son avant dernière mission, alors avec la dernière, ça faisait tout de même deux grandes nouvelles en deux jours, mais tellement de choses à faire encore, et si peu de temps, son énergie devenait de jour en jour si fuyante...

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Wedyco


Tel une ombre elle avance sur la plage. Elle a retiré sa capuche et son col et elle le regrette déjà. Trop de monde dans ce lieu, trop de parole, trop de discours. Elle y préfère le calme de ce lieu, la tranquillité aussi. Elle écoute le bruit de la mer et se détend un instant. Ses pieds nus laisse des traces a peine visible sur le sable froid.

Son regard par loin vers l'horizon, a genoux face a la mer, une silhouette effondrée. Il est là, celui qui l'a trainée jusqu'ici, il est là et il a surement plus besoin d'aide qu'il ne peut en donner.

Ses yeux trop grand, d'un vert éclatant mange une partie de son visage étonné, alors qu'à bonne distance elle l'observe. Si triste malgré tout, que peut-elle bien faire pour lui.

Lentement, elle s'approche et pose juste une main fine sur son épaule, un geste simple, un geste pour lui qui s'évertue a tant donner aux autres.
Natanael..


Accroupi devant la mer, avec le bruit des vagues et concentré sur ses questions sans réponses, Natanael n'avait entendu arriver personne.

La légèreté de la main qui se posa sur son épaule lui fit penser à celle d'Aristote et tressaillit à l'idée.

Il ne bougea pas et, pensant qu'Il était venu le reprendre il dit:

Pardonnez moi Seigneur, je n'ai pas réussi, je n'ai pas eue le temps, je n'ai pas été digne de vous. Mais je vous promet avoir fait tout ce que j'ai pu. La tâche était trop lourde pour moi en si peu de temps, trop de choses à faire, de gens à aider...

Laissant rouler ses larmes sur ses joues et les yeux rouges, il continua toujours sans se retourner:

J'implore votre clémence pour ce que j'ai commencé à faire, laissez leur une chance que je puisse les aider, finir ce que j'ai commencé, laissez moi encore quelques jours dans votre bonté. Ils en ont encore besoin, je n'ai pas tout à fait fini. pardonnez moi....

Les yeux fermés, ne ressentant plus aucune sensation, ni le vent, ni le sable, ni la main, il ferma les yeux pensant déjà être parti pour les cieux ou... pour les enfers faute d'avoir réussit.

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Wedyco


Toujours dans son dos, elle reste interdite en entendant les mots qu'il prononce. Alors, ainsi, il implore pour les autres. Bonté d'âme et générosité d'un cœur.

Ces mots résonnent dans le cœur de la jeune femme, des mots qui la touchent au plus profond d'elle même. Elle sens un pic, un mouvement, comme... la pointe d'une plume qui vient touiller au plus profond de son coeur.

Ce coeur qui n'entend plus, ce coeur qui ne vit plus. Lentement un larme s'échappe et viens rouler lentement sur sa joue pour finir par s'écraser dans la nuque du jeune homme.

La mer agite ses rouleaux, un nuage viens cacher le soleil, il va pleuvoir bientôt. Pourtant en elle le printemps commence à prendre le pas sur l'hiver.
Bernielabohemienne


Bernie en avait assez des ragots de taverne, elle sortit lorsqu'au loin, elle entendit le fracassement des vagues qui venaient frapper sur les rochers.....

Cet air lui rappella la fabuleuse plage de fecamps, là où elle prenait toutes ses ressources et son énergie lorsqu'elle en avait besoin, elle décida l'aller admirer celle de Bertincourt peut-être que celle-ci, lui fera le même effet......

Lorsqu'elle arriva, elle fut éblouie par la splendeur de la plage, il faisait encore un peu frais mais les rayons du soleil refletaient sur l'eau comme une étincelle prête à exploser, elle enleva ses bottes et sauta les deux pieds dans l'eau comme une ptite fille le ferait, faut dire que Bernie malgré son âge adulte, est encore fort espiègle et joueuse, elle continua un moment à faire ses galipettes dans l'eau, lorsque les vagues qui ricochaient contre les rochers lui fit tourner la tête, elle apperçut deux ombres au loin...........

Bernie très curieuse s'avanca tout en enfonçant ses pieds dans le sable, elle ne devrait peut ête pas s'approcher, c'est sans doute un couple qui prend un peu l'air, mais c'est plus fort qu'elle, il faut qu'elle s'avance et qu'elle regarde...

Lorsque Bernie arrive à une certaine distance, elle n 'en croit pas ses yeux,
"Nat"était la à genoux avec une dame qui lui tenait l'épaule,

Elle courru vers eux, puis s'arreta brusquement lorsqu'elle entendit Nat qui implorait aristote , elle l'écouta attentivement et continua en marchant d'un pas doux et léger en tenant dans ses mains sa paires de bottes.
Lorsqu'elle arriva à deux pas de la dame, elle la regarda, son visage était si triste que bernie lui fit un sourire léger en signe de compassion malgré qu'elle ne savait pas ce qui se passait...

Son regard se detourna sur Nat qui se tenait à genoux , il était pâle , tremblant, les larmes lui coulaient des yeux, elle se sentit impuissante et d'un mouvement de mains laissa tomber ses bottes sur le sable, on aurait dit un grognement de tonnerre ......

Bernie s'agenouilla près de Nat lui prit la main et de son autre main, elle lui remonta le visage , celui-ci était sombre, rempi de larmes,elle lui déposa un baiser sur chacunes de ses paupières et lui dit d'une voix douce et chaleureuse


Nat, mon ange, .je suis là ..........


elle jeta un regard sur la dame derrière , lui sourit et d'un geste tendre carressa la chevelure de son ange, attendant un geste, une parole, ...........
Natanael..


Ce qui lui sembla sur le coup être une goutte d'eau de pluis sur sa nuque le laissa sur le coup indéférent, puis il pensa qu'il était surprenant d'avoir une seule goutte d'une part et tiède de surcroit aux vues des températures remontantes mais encore fraiches.

Il n'eut pas le temps d'ouvrir les yeux qu'il entendit:

Nat, mon ange, .je suis là ..........

Il sursauta, ouvrit les yeux et vit Bernie devant lui malgrès ses yeux embués.
Mais alors!!!! Cette main sur son épaule???
Il se retourna et vit Wedy.

Ho!!!

Dit il plus que surprit.
Bernie était agenouillée face à lui, ses bottes plus loin, sa main carressant ses cheveux et Wedy, debout, la main sur son épaule, toutes deux le fixaient avec attention, compassion.

Il resta interdit un court moment qui lui sembla pourtant une éternité pour lui. Comment allait il se tirer de ce mauvais pas, il ne devait pas être faible, il DEVAIT les aider, mais il prennait concience maintenant qu'il aurait beaucoup de mal seul.
Elles lui tendaient la main, une main charitable qu'il ne pouvait prendre pas plus que laisser.
Que faire? Il prit concience que sans aide, sans soutient, il ne survrivrait pas assez pour finir ses missions.
Il se retourna, s'assit, las, sur la plage face à elles et commença par un long soupir.

Il essaya de parler, mais, la gorge nouée, aucuns sons ne sortirent. Il essaya une deuxième puis une troisième fois de tout expliquer, mais rien.
Il avait beau avaler sa salive, respirer profondément, se calmer, rien ne sortait, rien.
Il pesta contre lui même intérieurement d'abord puis compris que cette absence de possibilité à parler ne vener pas de lui, il n'était pas maître de son corps, ses ailes n'étaient pas à lui en fait, pas plus que le reste de son corps, cordes vocales incluses.

Il les regardait, implorant leur pardon, leur donnant toute son affection à travers ce regard bleu, froid. Il s'essaya à un timide sourir, ravi de voir que ça il pouvait.

Il essaya à nouveau d'ouvrir la bouche pour parler mais aucun son ne sorti. Non, il n'avait visiblement pas le croit de demander d'aide, d'expliquer tout, pourquoi il ne dormait pas, ne mangeait presque plus.
C'était son lot, il avait beau ne pas avoir eue le choix, il n'avait pas d'autre option que de supporter cela jusqu'au bon vouloir d'Aristote et Christo.

Il se releva, regarda les femmes puis dit:

Merci dêtre là, et pardon, pardon de....

Aucun son ne sortait de nouveau, il s'apprétait sans doute à dire quelque chose qu'il ne devait pas, il n'en savait rien lui même.
Il baissa les yeux, puis la tête, et, résigné, il rangea ses courriers dans sa besace sans dire mot.


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Wedyco


Wedy était plongée dans ses pensées, ses larmes toujours plus proches, lorsqu'une s'était enfuit, une autre arrivait. Son coeur semblait meurtri, écrasé dans ses chairs, elle étouffait de l'intérieur.

Une voix faible, au timbre chantant lui fit lever un instant la tête qu'elle gardait baissée.


Nat, mon ange, .je suis là ..........


Elle vit alors une jeune femme s'agenouiller au devant de Natanael. Elle sortie immédiatement de son demi songe si poignant. La voix de l'homme la sortie de sa torpeur.

Ho!!!

Aussitôt elle retira sa main. A nouveau cette envie de courir, de s'enfuir, de disparaître la saisit.

Courir à l'abbaye, courir se cacher, ne plus être vue, ne plus exister.

Il s'était retourné, elle ne pouvait soutenir le regard clair comme l'eau qui l'entourait.
Il s'assoie, la regarde. Elle ne veux pas déranger, elle regarde un instant la jeune femme qu'elle a déjà croisé la veille.
Tel une ombre elle s'éloigne déjà. Elle marche lentement sur la plage, laissant à peine des traces de ses pieds nus sur le sable. D'un pas lent elle va vers la mer, d'un pas lent, elle entre dans l'eau, d'un pas lent elle continue a avancer oubliant, qu'elle ne sait pas nager.
Natanael..


Natanael rangeait ses affaire lorsqu'un pressentiment, un horrible pressentiment le força à se retourner vers la mer.
Il regarda et vit Wedy qui sembalit se beigner, ne s'en inquiéta pas.
Il parcourut la mer du regard sans rien voir d'autre.
Il fut étoné de ce pressentiment et s'apprêtait à finir de ranger ses affaires lorsqu'une voix de l'interieur lui cria:

Elle ne sait pas nager!!!! Elle va mourir!

Cette voix!!! Il n'avait pas encore entendu la deuxième phrase qu'il avait déjà déployé ses ailes et quitté le sol, il fit demi tour brusquement et fondit sur Wedyco, l'enleva de l'eau en la prenant par la taille et la ramena sur la plage en trois coups d'ailes.

Wedyco!!! Ne fait pas ça! Laisses moi une chance de te montrer que c'est toi qui à tord et moi raison! Demande à Bernie, je peux t'aider, fait moi confiance!

Ma douce? Aurais tu une serviette ou une couverture avec toi à tout hazard s'il te plait? Je ne possède plus grand chose moi là.

Il vit quelques plumes tomber encore et comprit le châtiment mérité d'Aristote, n'en dit rien, résigné.


Je sais , j'ai eue un moment de faiblesse en venant ici, j'ai laissé tout le monde sans surveillance, y compris les plus faibles, je ne le ferais plus, je serais plus attentif mais accordes leurs encore un peu de temps, pour Bernie ma douce, pour Wedyco, Morgane et orick, pour doudounnette et les autres. Je t'en supplie, pour eux, laisse moi, laisse leur une chance, j'y arriverais, dussèje y laisser mes ailes ou plus si tel est ta volonté!

Quelques jours bon sang Aristotes, quelques jours encore, dis lui toi qu'elle se trompe!!Elle t'écoutera sans doute plus que moi! Pensait il.[/
rp]
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Bernielabohemienne


Bernie resta assise en face de Nat, il était si faible qu'il ne pouvait dire un mot, elle lui donna un sourire qui pouvait traduire, ne dit rien, tu n'as pas à t'expliquer, même le plus vaillant à ses faiblesses....

Lorsqu'elle se retourna, elle ne vit plus la jeune femme, elle sursauta lorsque Nat partit d'un coup d'aile, pour une fois il n'a pas fallu deux heures à Bernie pour comprendre ce qu'il se passait, elle courru vers Nat qui ramenait la jeune femme sur la plage....


Bernie ne savait quoi faire, quoi dire le visage pâle de la jeune femme, son corps inerte devant elle, unepeur terrible envahissait le corps de Bernie...

Quand soudain elle entendit,


Aurais tu une couverture mon ange?

Bernie sorta un peu de son état second et prit sa cape, elle n'avait pas sa besace avec elle donc pas de couverture, elle entoura sa cape sur la jeune femme et regarda Nat et dit d'une voix un peu peureuse mais haute

Elle va bien Nat, dis moi elle va bien?


bernie ne cessa de frotter le corps de la jeune femme qui se laissait aller sous ses mains

Dame Wed, Dame Wed, repondez nous, vous verrez tout va s'arranger, Nat à raison, il veillera sur vous et vous verrez que la vie peut être si belle ..............
Wedyco


L'eau est fraiche, même froide. Elle s'infiltre lentement et l'encercle. Ses pensées sont ailleurs, elle avance vers l'horizon, elle avance vers les profondeurs du large.

Elle ne se rend même pas compte que déjà l'eau s'infiltre en elle. Elle a coupé sa respiration pour pouvoir avancer plus loin. Une barre sinueuse vient transpercer son front , surement l'eau froide qui lui parait à présent glacée. Ne pas s'arrêter, continuer d'avancer, quand.....

Un étau qui marque sa taille, une force qui la fait reculer, l'air a nouveau et le soleil qui sort de derrière un nuage.

Quelqu'un la frictionne, renouveau d'énergie.

Elle ouvre a nouveau les yeux, elle est sur la plage. Elle est transis de froid quand enfin elle le voit.

Juste les grand yeux vert qui s'exprime. Elle ne le remercie pas, elle se demande juste pourquoi il est là.

Elle claque des dents a présent dans ses vêtements trempés. Ses cheveux laissent glisser des coulées d'eau salées dans son dos, son visage est trempés.

Sur ses joues, le choc de deux eaux salés qui se mêlent et qui ne peuvent être différenciées que par elle. Ses larmes tièdes la réchauffent.

Et cette jeune femme près d'elle, si attentionnée, si gentille, alors qu'elle la connait à peine.

Elle entend vaguement sa voix

Dame Wed, Dame Wed, répondez nous, vous verrez tout va s'arranger, Nat à raison, il veillera sur vous et vous verrez que la vie peut être si belle ..............

*Tiens mais c'est à moi qu'on parle. Répondre, mais répondre quoi?*

Elle demande simplement.

Où sommes nous?
Merlina


Cela faisait presque deux mois que Merlina était partie en voyage vers la Normandie et ses environs....et pendant ces jours le temps avait filé à toute allure comme un sablier qui s'écoule et dont on a aucune emprise sur le sable coulé.

Elle décida par cette nuit de sortir un peu de la taverne et de marcher près de la plage en direction de la mer. Tout était si calme et majestueux.....elle en avait oublié la beauté des lieux. Ainsi que les souvenirs s'y rattachent. MasterG...Vaslav....ses anciens amoureux de jadis.... mais un seul lui avait pris son coeur pour de bon cette fois-ci... Il était loin..en Normandie.....Elle avait les larmes aux yeux rien qu'en y pensant....


Pourquoi a t-il fallu que je parte..je sais je le devais.....se dit-elle. Te reverrais-je un jour?? se demanda t-elle.

Regardant les étoiles dans le ciel, elle vit apparaît une qui fillait telle une comète avec sa traîné derrière elle!!

De ce fait, Merlina ferma très fort ses yeux et fit un voeux secret, puis retourna à sa marche, majestueuse sur la plage..cheveux aux vents...
Skorwatchkha
Skorwatchkha s'était bien remit de ses blessures, notamment grâce aux potions et onguents prodigués par Tidole, hôtesse d'une semaine qui lui avait accordé hospitalité, gîte et couvert. Quelques instants plus tôt il venait de quitter sa maison de douce convalescence. Heureux était le charpentier anversois d'avoir découvert cette charmante bourgade côtière, où il fait assurément bon vivre. La découverte de ces gens et ces tavernes chaleureuses renforçait la conviction de Skorwatchkha que tout homme et toute femme étaient bons, ou du moins possédait une certaine bonté d'âme.

Ses affaires sur l'épaule, il déambulait sur la plage se préparant à son bref retour à Antwerpen pour se procurer quelques documents officiels afin de poursuivre son voyage, sa quête pourrait-il dire, de façon plus tranquille que lors de sa traversée de la frontière normande.

Arpentant la plage, s'éloignant du phare, Skorwatchkha se mit en marche, vers les Flandres. Il se sentait apte à reprendre le chemin, malgré le peu de temps de repos qu'il s'était lui-même accordé.

La longue plage n'en finissait pas, immense, lointaine. Skorwatchkha peinait dans le sable, il avait hâte de retrouver le sol rugueux des chemins. Afin de retrouver Muscari, âme perdue, âme-soeur peut-être.

Kentoc’h mervel eget bezañ saotret !

Une devise, un destin !

Skorwtachkha avançait de plus en plus péniblement dans le sable fin, son esprit s'embrouillant peu à peu. Ses pensées confuses lui faisait perdre le sens des réalités, la plage s'étirait de plus en plus, semblant à présent mesurer plusieurs centaines de lieues.

L'amour pour épée, l'humour pour bouclier !

Le monde autour de lui s'obscurcit soudain, un voile noir couvrait à présent son esprit. Le sable se transformait en sol instable, l'équilibre se faisait incertain. Quelques mètres encore.

Il est mieux de mourir que de se déshonorer.

Tout s'arrêta, le monde devint invisible. L'effort fourni était par trop intense pour si peu de convalescence. Et ce jeune homme sans sourcils gisait là, inconscient, inanimé, sur le sable d'une plage artésienne.

Muscari

Le vide, plus de pensées, plus de sensations, le néant. Le temps ne se mesurait plus, l'espace était infini.

Muscari

Skorwatchkha restait inconscient, à la lueur d'une lune se reflétant dans l'eau froide de la mer.
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