Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 40, 41, 42, ..., 47, 48, 49   >   >>

Ivresse d'océan

Sylvine
La brunette prenait son temps sur la plage. Elle avait le moral en zig zag.
Certaines décisions étaient plus dures à prendre que d'autres.
Combien de fois avait-elle eu envie de tout fuir, de goûter une paix? Mais elle savait que la fuite ne menait à rien voire à pire.

Elle s'assit sur un rocher et fixa un morceau de tronc qui était ballotté par les vagues. Il s'échouait quelques instants sur la plage et en repartait.

Elle se sentait similaire à ce tronçon. Mais contrairement à d'habitude, elle avait perdu une partie de sa force intérieure. Elle avait laissé son instinct prendre sa raison. Le sentiment qu'elle le paierait cher l'envahissait petit à petit.

Qu'était-elle pour donner des conseils? Certains lui avaient déjà persiflé ce genre de propos. Pas grand chose en fait.. Une simple goutte dans un océan attendant un jour de repartir dans les nuages.

Ses doigts décrochèrent un coquillage et le lancèrent dans la grande masse noire.

Si la grande silhouette à la faux revenait la voir, peut-être la suivrait-elle cette fois-ci.

Ce jour, elle avait du mal à absorber les inquiétudes et les humeurs des autres. Elle avait mis les siennes dans les replis de sa jupe et essayé de faire bonne figure.

Demain, demain sera un autre jour..enfin si elle le voit se lever.


Le lendemain, elle revint s'y promener. La vague de mélancolie était passée.
_________________
Adelais
Elle était assisse sur le sable devant cette immense étendu d’eau. Sa grand-mère était de retour en ville mais elle n’avait pas encore eu le plaisir de la croiser. Elle était là songeuse quand un pigeons arriva se poser près d’elle.
Oh un courrier pour moi !
Mais qui pouvais lui écrire. Elle ne connaissait pas l’écriture, ce n’était pas celle de sa mère, si celle de la dernière fois qui lui demande de se rendre au domaine. Elle ouvrir le courrier, qu’elle surprise, il lui avait écrit. Elle lut et relut sa lettre. Elle était contente. Elle cacha sa lettre pour que personne ne la trouve.

_________________
Amandine
Cette journée s'annonce si belle...le ciel est bien bleu avec juste quelques nuages blancs qui gambadent dans le ciel..

La brunette a besoin d'air...de revivre...elle quitte la ville polluée par toutes ces mauvaises odeurs..et se dirige vers la plage...


A peine arrivée...elle respire à pleins poumons cet air iodé...regarde son petit ange dans ses bras et lui donne un doux baiser sur son front...en lui murmurant..je te promets que je ferai tout pour ton bonheur...même si tu n'as pas de papa..

Amandine enlève ses chausses rapidement...les laisse sur le sable...et là..elle apprécie le sable sous ses pieds..les doigts de pied en éventail..agréable sensation que celle là..

La voilà qui avance vers cette belle étendue d'eau...les vagues doucement prennent ses pieds..elle continue d'avancer jusqu'à hauteur de ses braies..et là une vague...l'emporte jusqu'à sa taille...encore enveloppée par sa grossesse..

Elle sourit à son ange


Tu vois mon ange..c'est la mer...c'est la première fois que tu la vois..je ferai ton baptême ici...si on l'autorise..

Il lui répond par un joli sourire d'ange...la jeune maman sort de l'eau...pour s'asseoir sur un rocher et sécher..

D'être assise là comme ça devant cette étendue d'eau..lui fait penser à ce qu'elle vient de vivre....seule ...personne pour la soutenir tout le long de cette grossesse...ne vivant qu'avec le souvenir de celui qu'elle aimait si fort...heureusement qu'elle a été chez les nonnes..
Sylvine
Sylvine avait cherché à occuper la jeune enfant qui lui était restée sur les bras.

Bien qu'inconnue aux yeux de la petite, celle-ci lui avait fait confiance . La brunette lui avait parlé de son père et lui avait promis de lui montrer la plage de Bertincourt. La nuit s'était bien passée.

Ce fut au matin, qu'elles foulèrent la grève. La blondinette était effrayée par tout ce qu'elle y voyait. Ses mouvements de recul finirent par faire éclater de rire la jeune femme.

Elle ne cessait de répéter
" ce n'est rien".
Ce sont des oiseaux de mer... Oui ils ont le bec crochu. Il faut faire attention à ses doigts. Non vous ne craignez rien.


Elle se pencha..
Ah pourquoi ils ont le bec crochu? Pour casser les coquillages et la carapace des crabes...

La meunière l'amena vers les rochers et réussit à décocher avec sa miséricorde quelques palourdes cachées dans le varech.

Elle les donna à l'enfant.
Vous demanderez à votre oncle de les faire cuire si nous le trouvons avant. Sinon on les mangera ensemble.

Elle se pencha de nouveau.

Non, non ce ne sont pas des huîtres... Il faudra revenir à un autre moment dans l'année pour en trouver.


Elle rangea sa lame.

On va marcher un peu dans la mer, juste de quoi mouiller nos orteils.
Elle se déchaussa et fit de même à sa petite compagne de balade. Elle attacha leurs chausses par paire et les mit sur son épaule.

Toutes les deux commencèrent à revenir vers les toits de Bertincourt en laissant les vagues leur lécher les mollets.
Quelques rires fusaient lorsque la vaguelette était un peu plus forte.

_________________
Sylvine
Sylvine remonta ses cotillons en les coinçant dans sa ceinture laissant à apparaître de moitié ses mollets.
Panier sous le bras, elle grimpa sur le récif et s'assit près des flots.

Elle sortit de sa nasse, les quatre petites écuelles de suif et alluma la mèche de chacune d'elle avec le briquet d'amadou.

S'agenouillant, elle se pencha près des flots et les posa chacune à leur tour en les poussant pour qu'elles prennent le large.


Très-Haut accueille chacune des personnes représentées par une flamme.
Yosil, il fut champion de joute et Comte d'Artois; Baptiste Bourgeois qui fut un ami qui partit bien loin vivre; Pallanen le chevalier blanc au grand coeur et la frêle Louki à qui je n'ai su redonner goût à la vie.


La jeune femme joignit ses mains, chanta le credo et resta à genoux sur le rocher jusqu'à ce que la dernière petite embarcation eût disparu à l'horizon.
_________________
Vicky
Il était tard. La blondinette revenait juste de retraite et elle n'avait qu'une envie: revoir la mer. Le sable fin chatouillait ses pieds nus. Elle affichait un sourire aux lèvres, heureuse d'être de nouveau ici. Tout cela lui avait tellement manqué! Elle commençait à apprecier de plus en plus la ville et ses habitants. Sortant de ses réflexions, elle s'assit sur une rocher et contempla les yeux pleins de gaieté les remous de la mer.
_________________
~Refuser d'aimer par peur de souffrir , c'est comme refuser de vivre par peur de mourir .~
Adelais
Elle avait besoin d’air, l’endroit le plus approprié était le bord de la plage. Elle aimait se rendre au bord de l’eau, elle se promena les pieds dans un l’eau pendant un certain moment. Combien de temps elle ne savait pas, sa journée avait été particulière et elle avait besoin de réfléchir. C’était dimanche et elle n’avait pas reçu le courrier de sa mère. Cela ne lui ressemblait pas, avait-elle un souci ou avait-elle trop de travail ou tout simplement elle était peut-être en retrait. C’était une période particulière. Elle écrirait au compagnon de sa mère pour avoir de c’est nouvelle.

Le soleil était bien descendu depuis son arrivé il était temps de rentrée.

_________________
Sylvine
A peine sa monture descendue et ramenée au relais, la jeune femme ne se rendit pas chez elle mais sur la plage. Elle défit ses chausses et marcha sur le sable mouillé respirant à grandes goulées l'air iodé.
Elle avança les yeux fermés jusqu'à ce que les vagues lui léchassent les orteils.

_________________
Polianna
Poli frottait ses yeux, tenant ses chausses du bout des doigts, et marchant sur le sable froid de la plage.
Une fine pluie dégringolait du ciel et voilait les lumières de étoiles en pointillé éparpillées le long du dôme de la nuit.

La jeune châtaine n'arrivait pas se rendormir. Sans savoir pourquoi ses pas l'avait menée sur la plage. La pluie glissait le long de son visage et collait sa chemise à sa peau. Poli aimait la pluie, et ce n'était pas la première fois qu'elle marchait sous les gouttes à en greloter.

Elle s'arrêta lorsqu'elle sentit ses pieds nus entrer dans l'eau qui se retirait puis qui débordait de nouveau sur le sable qu'elle lissait.
La jeune femme se pencha et trempa son doigt dans l'eau mouvante avant de le porter entre ses lèvres.
Après de longues secondes, sans ciller, alors que la pluie cliquetait sur les vaguelettes et sur les minuscules dunes de sable, Poli finit par rendre son verdict.


- Salé.

Elle ne savait pas pourquoi, mais elle s'imaginait que la nuit, l'eau de mer devenait sucrée, comme si le sel du jour était pour cacher sa véritable nature gourmande, comme un secret qu'elle ne dévoilait qu'à la tombée du soir.
La châtaine soupira et leva le nez au ciel, sentant la légère brise et les gouttelettes glisser le long de son visage.
Elle ouvrit de nouveau ses yeux clairs pour regarder droit devant elle, et laissa ses pupilles s'habituer à l'obscurité totale de la plage et de cette immense étendue sombre qui s'étendait à l'infini devant elle.

Elle se rappela soudainement de ses jours sur Le Sant C'hireg, le navire du capitaine Alix de Kerenoc, de ses nuits sur le pont à regarder les innombrables étoiles au-dessus d'elle, plus nombreuses qu'elle n'en avait jamais vu, sous le grincement des cordes et le claquement des voiles, et l'incessant bruit des vagues qui s'écrasait sur la coque qui fendait l'eau.
Elle était née loin de la mer, elle en avait si souvent rêvée en regardant les tableaux à l'orphelinat ou dans les récits des livres.
Cela faisait si peu de temps qu'elle ait vu la mer pour la première fois. Et pourtant, elle lui était si familière à présent, comme une connaissance de toujours.

Poli sortit de ses pensées lorsqu'une plus grande vague s'engouffra soudainement sur la plage, manquant de lui faire perdre l'équilibre.
Elle finit par faire quelques pas en arrière afin de sortir ses jambes prises jusqu'aux genoux hors de l'eau.

Son regard fut attiré par un faisceau lumineux, large, éclairant et transformant les gouttelettes de pluie qui tournoyaient en fête sur elle-même en de petites étincelles dansantes. La native de Bourgogne sourit en observant cet étrange spectacle merveilleux pendant un long moment. Elle regardait le long faisceau de lumière venant du phare.

Elle avait toujours pensé les phares comme des gardiens. Petite, en regardant le tableau perdu dans un couloir, elle imaginait que dans les profondeurs et l'obscurité de l'Océan grouillaient des monstres marins et des démons de toutes formes par milliers et milliers, et que la ligne que le phare traçait sur la mer de sa lumière était une barrière magique qui empêchait les affreux de rejoindre le rivage à la nuit tombée pour causer la destruction sur la terre ferme.

Poli détacha ses cheveux négligemment attachés en chignon et marcha le long de la plage en direction du phare, à la faveur de la nuit et de la lumière du phare.

_________________
--L.armagnacais


[L'homme qui rencontra la mer]

L'armagnacais arriva devant l'océan.
Il n'avait jamais vu autant d'eau.
Comment cela était-il donc possible ?
Le bruit était assourdissant.
Le va et viens des vagues attirait son regard.
L'odeur forte du sel le transportait dans un autre monde.
Il ne pensait plus à rien.
Il resta là des heures à contempler le lointain.
A l'horizon, le ciel rejoignait la mer.
Il contempla le coucher du soleil et resta encore là, les yeux dans le vague à écouter, sentir et observer.
LA rencontre de l'homme avec l'océan fut magique.
Sylvine
Pourquoi était-ce toujours là qu'elle finissait lorsque le vague à l'âme la prenait?

Et dire, qu'elle avait commencé si bien la journée. Après une grande nuit, elle avait trouvé une grosse bourse en creusant un des champs aux alentours.
Puis tout s'était brouillé au fur et à mesure de la soirée. A croire qu'une tempête allait ravager sa misérable vie.

Ses chausses clapotaient sur le sable mouillé. L'océan venait reprendre les terres qu'il avait délaissées.

Les paroles en taverne résonnaient encore dans sa tête et pourtant elle n'avait rien bu.
Certains mots peuvent être lame effilée et Sylvine en recevait les coups sans mots dire et même quelquefois avec le sourire. Mais là peut être était-elle arrivée au bout de sa résistance.....

Fatiguée oui elle était de plus en plus fatiguée de lutter.

Elle avait raté ses rendez vous et n'avait pas réussi à trouver un deuxième journalier. Elle devrait elle-même ramasser les épis.

Une vilaine soirée en somme.

Le sentiment de solitude était venu l'envelopper d'un drap bien froid.
Elle frissonna. Elle détourna ses pas vers son âtre.

_________________
Ewylan
Cela faisait déjà des mois que ses pas n'avaient foulés le sable fin, spécialité du nord du royaume.
Qu'il était bon de faire une pause dans la vie, et quoi de mieux qu'un retour aux sources...

Ses pensées voguaient au-delà du réel. Mais cela ne lui faisait plus autant de peine qu'avant. La blessure se refermait petit à petit... même si une petite pointe de nostalgie revenait la hantée de temps en temps. Mais elle n'y pouvait rien y faire, et devrait apprendre à vivre avec.

En cet instant, elle se sentait bien. Et regardait au-delà du réel. Une petite pensée vers Lui, avant d'avancer vers l'autre bout de la plage, sifflotant un air mi-mélancolique, mi-enjoué.

Qu'il était bon de pleinement se retrouver...

_________________
Angyx
Il y a avait des mois que le jeune homme attendait cet instant, il profita donc de ce voyage destiné à revoir son Amie Vicky pour faire la rencontre avec cette immensité bleue qu’un grand nombre de personnes lui avait recommandé. Nombreuses ont été les soirées d’été, posé sous une pluie d’étoiles à rêver de cet endroit, si précisément qu’il en devint un souvenir imaginaire.

Il s’approchait guidé par l’horizon de cette merveille, délimitée à ses yeux par une ligne droite parfaite séparant ciel & mer puis, par le bruit que la mer provoquait de façon périodique. Le jeune homme s’interrogeait de tant de questions, allait-il trouver quelques réponses ?!

Encore quelques pas et voilà qu’un lit de sable se dessina devant lui, plat et humide a certains endroits puis, ondulé et sec a d’autres. Il fit quelques pas sur le sable, découvrant un sol étrangement malléable sous ses pieds, agréable, encore mieux que dans son souvenir imaginaire. Il voyait des personnes ci et là, bien trop éloignées pour discerner leurs frimousses mais, elles se promenaient a un rythme très lent, main dans la main pour la plupart et d’autres seules, assises sur le sable. Il s’approcha de la mer, sans la quitter des yeux, admirant le balai des vagues se former et s’écraser sur le sable, puis latéralement, a la vitesse d’un cheval au galop.

Angyx rêvassait, remodelant son souvenir jusqu'à ce qu’une légère brise linéaire, douce et parfumée vint à câliner son visage, l’air était bon. Admiratif, la mer s’approchait de lui doucement ne comprenant pas comment cela était possible, des théories il en avait, mais bien loin de penser que la lune en était responsable. Le temps passait, le soleil se présentait au dessus de l’eau, le ciel était teinté d’un orange pâle, plus loin, violacé et bleu. « C’est un spectacle magnifique qui s’offre a moi », tel aurait été ses mots, et bien plus présent dans ses pensées, l’absence de son Amie Bonnie_Parker a ses cotés. Son Amie oui, c’était le moins qu’il puisse dire aux yeux de toutes & tous et ce, non sans raisons.

Il regardait tout autour de lui, découvrant le paysage avec l’espoir de voir ses Amies, Bonnie et Vicky, pour profiter du spectacle avec lui. Le soleil tombait, encore une heure à ce rythme, et il aurait disparu. Il se cala adossé a un rocher, les yeux posés sur l’eau, immobile, a méditer..
Bonnie_parker
Arrivée d'un long voyage accompagné de son compagnon de route Angyx.
Quelques jours passés ici, que la brunette ne put s'empêcher de courir voir la mer.
Bien sûr on lui en avait parlé, elle avait même lu des tas de choses sur le sujet, mais se retrouver enfin en face de ce qu'elle avait si souvent imaginé n'était pas comparable.
Bien emmitouflée, elle se rendit sur la plage, cette grande étendu de sable où les empreintes de pas restaient ancrées là où la mer n'était pas encore repassée ...
On ne lui avait pas mentit tout ses sens étaient titillés par ce paysage marin.
La magnifique étendue d'eau à perte de vue qui s'offrait devant elle déjà, était une pure merveille.
Elle ferma les yeux un instant ... seul le roulement des vagues et l'écrasement de celles-ci sur les falaises se faisaient entendre. Malgré ce grondement incessant elle se sentait en paix reposée.
Le cri des quelques mouettes qui passaient au dessus d'elle se rajouta à cette quasi-mélodie.
Ce fut ensuite au tour de ses sens olfactifs de se mettre en éveil. L'odeur de l'iode jamais connue encore arrivait ses narines ...
Tant de nouvelles sensations qu'elle découvrait en un même lieu...

Ravie de pouvoir enfin admirer ce spectacle, que l’Arrageoise ne put que mettre ses pieds dans l’eau s’amusant même de cette sensation.
Puis s’avança le long de l’eau qu’elle remarqua au loin la silhouette de son bien et tendre ami, elle l’aurait reconnu entre mille.
Ni une ni deux, elle fit demi-tour à pas de loup pour ne pas se faire découvrir.
Elle s’avança près de lui, souriante, et déposa ses mains devant les yeux d’Angyx et lui chuchota au creux de l’oreille.


Bonjour beau brun, contente de vous en ces lieux, je savais au fond de moi que je te retrouverais ici…Un rêve de gosse n'est ce pas ?

Puis enleva ses mains les mit sur son épaule et lui déposa un bisou sur sa joue et vient s'assoir à ses côtés.

_________________
Angyx
Deux mains se posèrent sur son visage, couvrant principalement ses yeux, ses yeux qui eux, gardaient encore l’image de la mer et du soleil qu’il avait eut devant lui. S’il avait eut un doute aux contacts de ses mains, il ne le pouvait après avoir écouté ses trois premiers mots.

Ce début de soirée commençais très bien, il était heureux de partager ce moment avec Bonnie, et d’autant spirituellement. Les lèvres de son Amie se posèrent sur sa joue, un instant bien souvent banal me direz-vous ou, très parlant a qui sait le ressentir.

D’une voix posée et calme il répondit :


Bonsoir ma douce Amie, tu n’imagines pas comme ta présence m’est importante, regarde comme c’est magnifique, romantique, je tenais à vivre cet instant avec toi !

D’un sourire tendre il approcha doucement ses lèvres vers sa joue pour la lui effleurer le temps d’un souffle puis, les appliqua tendrement avant de s’éloigner tout en suivant des yeux l’endroit où il avait déposé ses lèvres… S’agissait-il d’une bise, un bisou, un baiser ?...Le terme n’avait pas d’importance, mais le ressenti lui oui ! Il se redressa et glissa son bras derrière son dos et déposa sa main sur son épaule opposée et continua :

Un rêve d’enfant comme tu le dis, et c’est avec toi ma jolie que je le partage !

Le soleil commençait à se noyer dans l’eau, la fraîcheur elle, s’installait, et la mer s’éloignait, lentement. Il aurait pu passer des heures assis là, à s’évader dans ses pensées les plus profondes, bercé par le bruit de la mer, les yeux émerveillés. Il ne manquait qu’un petit feu pour prolonger cette belle soirée, hélas, ils devaient reprendre la route après le coucher du soleil.

Que faisait-il là tous les deux, si ce n’est que de contempler ce que la nature avait fait ?
Angyx savait ce dont il avait envie, il en frissonnait à l’idée, mais cette fois, il laissait une chance à son cœur d’être plus fort que sa timidité, c'est-à-dire, oser ! Un risque oui, celui de perdre ce qu’il avait de plus cher, son Amitié !

Il tourna son visage vers Bonnie tout en laissant la main posée sur son épaule venir se placer au creux de son dos, l’autre main elle, semblait hésitante a vouloir se poser sur la joue de son Amie, comme si c’était la première fois, contrairement a son intention qui elle l’était.
La voilà posée, vivante, nourrissante de caresses, un échange de regard puis…, il déposa un fin baiser aux coins de ses lèvres, à cet instant, le temps s’avérait très long pour le jeune homme, le temps, de sa réaction…
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 40, 41, 42, ..., 47, 48, 49   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)