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Ivresse d'océan

--_calyce_
Après avoir arpenté les ruelles de Bertincourt et déambulé parmis les etals du marché sans rencontrer à qui parler et encore moins echanger des idées , la blonde se dirige vers la plage !
On lui a dit qu'elle etait magnifique , enfin sa maitresse le lui a dit , donc elle vient s'en assurer par elle même !! hé hé !!!

En arrivant devant la vaste etendue de sable et d'eau elle en reste bouche bée la donzelle !
Di Diou !! C'est donc çà la mer ....
Et tout ce sable ....

Une envie irresistible de marcher pieds nus sur ce tapis et de sauter à pieds joints dans l'eau la prend !
Ni une , ni deux , la voilà qui enleve ses chausses et qui court comme une folle afin de réaliser son rêve !
Marcher sur l'eau !!
Euh !! Quoi c'est pas possible ?
Zut alors ... faudra qu'on m'explique pourquoi certains y arrivent et pas moi ! grrr

Bref , revenons à nos moutons ... hum!! enfin plutôt a la plage de sable fin et aux vagues qui viennent y mourir ....hi hi !!

La sensation est bizarre lorsque le sable penetre entre ses orteils !
Le plaisir et le désir d'experimenter plus avant cette decouverte la prend , aussi releve t'elle ses jupons et la voilà qui s'avance vers l'eau ....

Petit cri en se rendant compte que l'eau est froide !!! Pffff !!!
Pour sur c'est pas là dedans qu'elle prendra son bain la blonde !
Il lui faut une eau à bonne temperature et parfumée si possible !
Bin quoi , on peut être servante et coquête et egalement avoir des gouts de luxe !
Nan mais oh !!

Donc elle continue sa petite experience et entre dans l'eau jusqu'au genoux , s' amusant avec les vagues qui eclaboussent ses jupons bien au delà du genou !
Riant , elle s'amuse comme une petite folle et profite de ce moment de solitude , bien que depuis son arrivée la solitude elle connait !!
Bref ... Il va bien falloir dire à sa maitresse que Bertin a bien changé depuis son départ il y a quelques années .....

Un sourire de satisfaction vient s'afficher sur les lèvres de la blonde pendant quelle prend place sur un gros rocher !
Il est temps de se faire secher un peu et ensuite retourner à l'auberge où l'attend sa chambre ....
--_calyce_
Elle etait cette fois çi encore restée seule sur la plage , comme sur la place du marché ....
Personne ne s'etait préoccupé de sa petite personne , savoir ce qu'elle faisait là , pourquoi elle se promenait seule dans les rues ...
Si elle avait besoin de quelque chose , si tout allait bien ... etc ...etc ...

Bref être ignorée à ce point elle n'y etait pas habituée la blonde , aussi elle decida d'informer ses maitres de la situation .

Quelques jours plus tard la réponse arriva ! Scellant definitivement son avenir en Artois !
Finalement elle etait heureuse de repartir et d'aller rejoindre ses maitres qui avaient decidé de s'installer en Bretagne suite à son courrier !

Aussi c'est très tôt en cette matinée qu'elle régla sa chambre à l'auberge et qu'elle reprit la route avec son petit baluchon ....
Ewylan
La jeune femme revint en ce lieu, pendant cette saison si froide et paisible.
Ewy ne put s'empêcher d'enlever ces bottes, malgré les températures bien basses. Sentir la caresse du sable entre ses orteils la faisait toujours frissonner, et elle prenait plaisir à marcher des heures sur cette place. Sa Confidente, qu'elle l'appelait.

Souriante, la Quasi Blonde détacha son chignon, et s'élança dans le vent, courant du plus vite qu'elle pouvait sur de longues distances, sautant par moment. Portée par le vent. Une joie enfantine, peut-être, mais la jeune femme aimait se sentir Libre...

Le soleil déclinait déjà. La Ewy n'en fit cas et poursuivit sa course folle jusqu'à l'autre bout de la plage.
A présent que la nuit s'installait entièrement, il lui fallait tout de même rentrer... Elle ferait un tour par le cadastre, pis se poserait en taverne pour le reste de la soirée, rejointe par sa soeur pour ne pas que celle-ci reste seule...

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Tayla
A peine étaient ils arrivé que Clay avait été souffrant, la brunette était resté a son chevet. Refusant de le laisser seul et ce malgré son état, fort heureusement son fils se remit après trois jours de fièvres…

En ce matin du 5 février, mère et fils prirent la direction de la plage, elle savait que cela lui plairait. Le souvenir de sa partie de chasse avec Sylvine lui revint ainsi que ses recommandations.


Clay, tu ne touches pas aux animaux, tu me demandes avant. Tu as bien compris ?

Hochement de tête du petit bonhomme qui n’avait qu’une envie c’est que sa mère lâche sa main et courir. Ce qu’elle fit et dans un crie de joie, Clay du haut de ses deux ans se mit à courir dans le sable vers la mer.
Le sang de Tayla ne fit qu’un tour en voyant la direction qu’il prenait et se mit à courir à sa suite en crian
t.

Clay ! Ne va pas dans l’eau ! Clay !

Elle le voyait déjà dans l’eau emporté par les vagues, Tayla l’attrape et le soulève dans les airs manquant de tombé.

Canaille ! Tu vas m’écouter ! Pas dans l’eau, tu risques de t’y noyez ce n’est pas comme un lac !

Tayla le sermonne encore et se laisse aller dans le sable en le voyant pleurer. Elle le serre dans ses bras et le berce doucement.
Pardonne-moi, maman a eu très peur…
Elle le câline encore et essuie ses larmes avant de le laisser repartir jouer.

Tayla allait se relever quand une forte douleur la saisie, laissant échapper un crie de douleur. La main se porte sur son ventre, pendant que l’autre glisse dans sa besace à la recherche de sa fiole bleu et en bue une bonne gorgée. La main tremblait légèrement qu’en la fiole bleu fut rangé, le regard se porte autour d’elle a la recherche de son fils. Elle tente de se relever en vain à chaque tentative la douleur revenait…

Clay poursuivait son excursion de la plage, regardant vers sa mère par moment tout en poursuivant ses recherches.

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Duncan_mac_campbell
Duncan, sorti de l'Université de Belrupt plus tôt que d'habitude, revint vers Bertincourt où il séjournait depuis quelques jours afin de s'y promener. Il avait pour habitude de partir à la découverte des villes qu'il traversait et celle-ci était particulièrement jolie bien que vide, trop vide à son goût. Il marchait, s'arrêtant devant quelques échoppes, cherchant de petits cadeaux simples à offrir à sa famille, en souvenir quand instinctivement, son regard tourna vers la mer du Nord, sa mer...
L'appel du large. Oh oui, il connaissait ce cri muet qui emplissait vos oreilles jusqu'à ce qu'elles bourdonnent, pendant que votre coeur ne semblait s'arrêter que pour écouter le bruit du martellement des vagues déchaînées contre les falaises.
Le jeune homme s'approcha doucement du phare qui surplombait la ville faussement endormie et il se souvint d'un autre port, il y avait de cela des siècles ou peu s'en fallait, à Bayonne.

Une matinée, une tempête qui sévissait sans relâche... lui, encore et toujours, pensant, anxieux à l'avenir mais plus encore au passé. Le passé... source de conflits intérieurs terribles. Il s'était assis, se fichant des bourrasques qui le maculaient de sable, s'insinuant jusque dans ses yeux, avait plongé son regard vers l'océan, au-delà d'horizons qu'il ne connaitrait sans doute jamais...
Une femme qui était arrivée, Rozenn, gentille aimable, accueillante, elle l'avait grondé de rester ainsi là.

Dieu... la mer... la seule capable de le ramener dans les Highlands où il n'était pas le bienvenu. Pourquoi ? Parce qu'il avait eu l'incroyable lâcheté de fuir son père un jour au lieu de l'affronter. Aujourd'hui, c'était lui qui revenait le chercher et Duncan n'avait aucune idée d'où cela allait-il le mener. Il contempla sa fidèle alliée... l'amour d'une vie... le second amour d'une vie à présent.

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Sylvine
Sombre était la nuit tout comme ses pensées....
Ses pas l'avaient encore menée vers la grande étendue salée.

Le clapotis de l'eau n’arrivait plus à bercer son coeur. Le vent jouait dans sa chevelure mais le plaisir de sa caresse n'était pas au rendez-vous.

Elle avait froid, froid jusqu'au bout des os. Un froid qu'aucune pelisse ne pourrait chasser.

Elle marcha un peu dans l'eau, puis celle-ci lui atteignit les genoux, elle ne sut comment.

La jeune femme eut un demi sourire. Pourquoi jadis avait-elle eu peur de la mer? C'était si facile d'avancer dedans...

L'eau était-elle froide.... Possible......l'eau lui monta jusqu'à mi-cuisses.
Pourquoi? La question lui arrivait lancinante dans l'esprit.

Elle ferma les yeux et avança à nouveau. Le souffle lui manqua lorsqu'elle se trouva avec de l'eau jusqu'à la poitrine.
L'eau la repoussait...pourtant son étreinte était plus chaleureuse que sa tristesse.

Un autre pas?
Sylvie ferma les yeux.
Oublier....
Elle s'accroupit où elle se trouvait.

Ses cheveux s'éparpillèrent dans l'eau salée et de fines bulles montèrent de ses lèvres, son séant toucha le sol......
Tout était calme à part le son assourdi des bulles.

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Tayla
Elle a veillé tard n’arrivant à trouver le sommeil, la brunette laisse son fils endormir et sort. Naturellement ses pas l’emmenèrent vers la mer dans cette fraiche nuit de printemps. Tayla fut surprise de voir une silhouette, la nuit ne permettait pas bien de voir, elle s’approche. Les nuages se déplacent laissant un rayon de lune glisser sur la mer et le sable lui permettant de visualisé qui était là. Sylvine ?...

Le pas se presse…Sylvine ?!...Elle ne l’entend pas et entre dans l’eau, le sang de Tayla fait un tour, elle blêmi…Sylvine ?!...Alors qu’elle disparait dans l’eau la brunette avance, la peur au ventre, ses premier pas dans cette mer qu’elle ne connait pas. Le froid la saisie dans un léger crie, elle avance…A l’aide !...Quelqu’un !...

Regard qui se fait circulaire, personne bien évidement comment cela aurait pu être autrement. Elle plonge ne sachant vraiment ce qu’elle faisait mais Tayla ne pouvait pas la laisser.
Elle essaye de voir a travers le noir de l’eau, rien, ses mains chercher fébrilement, l’angoisse la ronge, le souffle lui manque, elle remonte a la surface. Une grande goulée d’air et prise, le froid l’engourdie mais elle replonge et recommence sa recherche. Quelques chose est finalement touché, un crie de peur sort de ses lèvres formant plusieurs bulle à la surface. La main se saisie d’une étoffe et tire autant qu’elle peut. L’instinct de survie prend le dessus, Tayla a froid, l’air lui manque, elle remonte enfin et prend une goulée d’air sortant le visage de Sylvine, "était-ce trop tard ?..."

Tant bien que mal, la brunette la tire jusqu’au bord avec peine, plus d’eau pour l’aider à porter le poids du corps. Elle tire encore dans un râle…
Sylvine…Tayla se laisse aller contre le sable tenant la jeune femme contre elle jusqu'à la perte de ses forces et elle sombre dans l’évanouissement…
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Sylvine
La jeune femme rouvrit les yeux et se retourna le temps de dégurgiter ce qui lui brûlait la gorge et le ventre.

Elle toussa en s'en décrocher les tripes.....
Elle s'assit, tremblante.

Sa main trouva une forme..Elle tâtonna...
Quelqu'un était allongé à coté d'elle....
Avec un regard vers la mer et puis sur son état, l'esprit d'abord embué s'éclaircit...
On l'avait enlevée à la mer...
Elle plissa les yeux tellement ceux-ci la picotaient.
Qui?
Elle posa ses doigts sur ce qui pouvait être une épaule et et bascula le corps vers elle.
Une fois la chevelure dégagée du visage, aux rayons de la lune, la bertincourtoise n'eut pas de peine à reconnaître celui d'une voyageuse, avec qui elle avait partagé de bons moments.
Elle colla son oreille vers ses lèvres faisant fi des gouttes qui pouvaient tomber sur le visage de Tayla.
La jeune femme respirait. Le souffle était court mais elle respirait...

La meunière n'avait pas la force encore de pouvoir la relever.
Elle regarda le rivage espérant voir quelques torches.. Qui sait le guet ou quelques noctambules viendraient peut être à passer.

Puis soudain son coeur s'étreignit. La dame était mère. Où était son petit garçon? Elle fouilla du regard les noirceurs du rivage.

Clay? Clay, tu es là bonhomme?
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Tayla
La brunette entend pas tout de suite la voix inquiète à ses cotés, le corps est engourdie par le froid. Elle met du temps à réaliser qu’elle est étendu sur le sable, trempé jusqu’au os, de l’eau goutte sur son visage. "Pleut-il ?"...
Tayla se sent poisseuse et les yeux s’ouvrent se rappelant les derniers événements.
Sylvine ! Le corps se redresse d’un coup, regard qui se porte à coté d’elle. Sylvine était bien là et vivante, un soupire sort de ses lèvres et petit a petit la phrase de la jeune femme lui revient à l’esprit.
Clay ?...Mais il dort pourquoi serait-il là ?
Vous allez bien ?

Tayla se relève lentement tout en claquant des dents…
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Sylvine
La forme allongée avait bougé.
Clay ?...Mais il dort pourquoi serait-il là ?
Vous allez bien ?

Sylvine soupira d'aise en oyant cela.

Me voilà rassurée. Rechercher un enfançon, en pleine nuit, sur une plage, me posait tourment.
Mon corps va bien. Pour ce qui est de mon esprit, le temps y pourvoira peut-être.

Et, pour vous?


Elle tendit un bras pour l'aider bien qu'elle-même n'était point sûre de ses jambes.

Elle baissa la tête.


Je suis navrée d'avoir obscurci votre séjour et de vous avoir fait courir le danger.
Je vous prie d'accepter de recevoir mes remerciements pour m'avoir sortie des eaux.


La jeune femme se sentait coupable d'avoir pu mettre autrui en danger.
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Tayla
Tant bien que mal les deux jeunes femmes réussirent à se relever et à tenir sur leurs jambes tout en se soutenant.
Grand dieu je n’aurais pu venir vous sortir de là s’il avait été avec moi.
Elle imagine Clay à ses cotés, elle entrant dans l’eau et lui la suivant, elle blêmi à l’idée. Le voyant essayer de la suivre et de se noyer à son tour, le sang fit à nouveau qu’un tour. Tayla failli crier le nom de son fils revenant d’un coup à la réalité.

Cela va, je crois mais il nous faut nous mettre au chaud avant d’attraper un mal…
Elle aurait été obscurci si vous vous y seriez noyer…Lui sourit… Promettez-moi que vous ne recommenceriez plus. Je ne suis pas revenu à Bertincourt pour vous y voir morte.
La brunette continu de claquer des dents et avance lentement soutenant elle aussi Sylvine laissant derrière elle la mer…
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Sylvine
Cela va, je crois mais il nous faut nous mettre au chaud avant d’attraper un mal…
Elle aurait été obscurci si vous vous y seriez noyer… Promettez-moi que vous ne recommenceriez plus. Je ne suis pas revenu à Bertincourt pour vous y voir morte.
Sylvine soupira

Il ne m'est pas coutume de faire ce genre de chose. J'ai avancé dans la mer, aveuglée par mon chagrin, sans bien réfléchir à ce que je faisais.

Il est des peines qui vous fragilisent au plus haut point, des nouvelles qui vous brisent le coeur en milliers de morceaux. Il est des trahisons qui vous laissent à terre.
Votre vue et le goût des choses s'en trouvent complètement changés.

C'était peut-être là, la goutte de trop, dans tous les événements de ces derniers mois, mais surtout une grande déception face à un espoir tant patienté.

J'ai l'impression d'être dans une impasse. Il existe sûrement une solution, il me suffit de la trouver.

Quoiqu'il en soit, cette expérience aura modifié mon regard sur autrui.

Vous avez raison, il est temps de se changer. Ne vous inquiétez pas, si nous croisons des Bertincourtois. Le fait d'être trempé est assez coutumier, par ici, bien que les traditions se perdent de nos jours.

Permettez-moi au moins de vous régaler de Tastevine, à l'auberge.

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Tayla
La brunette l’écoute tout en avançant d’un pas lent et encore un peu instable.
Il n’est guère facile dans ses cas d’avoir un jugement ou même un regard autre que celui que vous avez eu. Ne vous en voulez pas et bénissons le Très-Haut qui m’a mené à vous pour vous sortir de là. Et que nous nous en sommes sortie seine et sauf. Et je vous souhaite de trouver la solution car il peut être bien difficile a trouver j’en sais quelques chose…

Voile de tristesse qui passe dans le regard, soupire qui sort de ses lèvres qui continuent à claquer par ce froid humide.
Hoo vous savez, ma réputation et bien la dernière chose qui m’inquiète…Puis les traditions peuvent revenir vous savez.
Tayla avance et elles arrivent enfin en dehors du sable, son esprit et bien loin en Champagne à revivre les insultes et la méchanceté d’un homme qu’elle croyait être un ami et qui la comprendrait mieux que personne. Les yeux se ferment un instant pour chasser ses souvenirs et de sourire à Sylvine.
Je ne serais pas contre une bonne boisson pour réchauffer mes os, j’ai tellement froid que j’ai l’impression que mon corps va devenir une pierre.
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Sylvine
Douces étaient les paroles de la voyageuse. La plage prenait fin.

Un silence se fit. De la tristesse assombrit le visage de son accompagnatrice, perdue loin dans ses pensées. Puis un mouvement de cils plus tard, elle se tourna vers l'Artésienne.
Je ne serais pas contre une bonne boisson pour réchauffer mes os, j’ai tellement froid que j’ai l’impression que mon corps va devenir une pierre.

Tout ce que vous voudrez, je suis votre obligée.
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Tayla
Tout ce que vous voudrez, je suis votre obligée.
La regarde surprise et gêné à la fois…
Hooo vous n’êtes en rien mon obligée, vous me devez rien voyons. Je suis ravi d’avoir pu vous aider et vous rendre l’accueil lors de ma première venue ici et d’avoir déridé mes pensées de l’époque.
Plus elles avançaient dans les rues de Bertincourt et plus le froid se faisait sentir, l’angoisse au ventre d’être malade la quitte pas.
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