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Ivresse d'océan

Valerian
Vaaaaaaaaaaal c'est moi!

il se retourna et vit sa futur épouse lui crié son nom.
il courra vers elle tout deux se rapprochèrent heureux amoureux de sa douce et ouvrit le sbras.
cherieeeeeeeeee!!!!!!!! ma Caro!!!!!!!! il l'attrapa dans ses bras et l'embrassa avec fougue.
leur baisé était long et tendre puis il lui pris son visage dans ses mains et dit:
cherie je t'aime tant , content que tu soit enfin arrivé sur cette jolie plage, tu voit cœur
tu voulait tant voir la mer ben la voilà profite de cette plage .... profitons tout deux ...

il la souleva puis la prie dans ses bras et l'emmena vers la mer afin que tout deux puissent se baigner.
au faite mon cœur je t'avait promis de te metttre a l 'eau ben.... hihhii!!
Tayla
[A l'aube non loin des rocher...]

La voilà à nouveau sur les routes, le teint est bien pâle, les yeux sont rougis, la brunette a mal et se referme de plus en plus sur elle-même.
Son fils la suit sans rien dire cette fois, il voit sa souffrance, il est tout aussi triste qu’elle, il aurait aimé dire au revoir mais elle ne le lui avait pas laissé le temps. Il comprenait pas les histoires des grands et ne savait pas quoi faire pour refaire naitre le sourire sur les lèvres de sa mère.
Tayla ne s’arrêtera pas cette fois à Bertincourt, mais elle ne pouvait venir sans s’arrêter à la plage, ce lieu si beau qui ne peut avoir de mot pour le décrire…
Elle aurait dû revenir avec lui…la brunette s’assoit dans le sable, son fils endormie dans les bras, elle regarde devant elle, il fait encore sombre, elle verra le soleil se lever mais il n’arrivera pas à la réchauffer…
Surprise de sentir encore les larmes coulaient sur ses joues, elle en avait tant versé depuis deux jours…
La main se lève pour s’essuie le visage, sa cape recouvre son fils et l’entoure, elle fait descendre un peu lus la capuche sur son visage et le regard se perd au loin…


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Lady_eden
[Lendemain le soir...]

Tu sais ce qui est beau, ici ? Regarde : on marche, on laisse toutes ces traces sur le sable, et elles restent là, précises, bien en ligne. Mais demain tu te lèveras, tu regarderas cette grande plage et il n'y aura plus rien, plus une trace, plus aucun signe, rien. La mer efface, la nuit. La marée recouvre. Comme si personne n'était jamais passé. Comme si nous n'avions jamais existé. S'il y a, dans le monde, un endroit où tu peux penser que tu n'es rien, cet endroit, c'est ici. Ce n'est plus la terre, et ce n'est pas encore la mer. Ce n'est pas une vie fausse, et ce n'est pas une vie vraie. C'est du temps. Du temps qui passe. Rien d'autre.
[ Alessandro Baricco ]



Le soleil avait fini de mourir dans la mer, le phare en pale copie s'allumait en signaux réguliers, la plage déserte s'offrait, vierge de promeneurs, à peine voyait on encore les traces des pas laissées.

Solitaire, la brunette marchait à petits pas, se penchant pour ramasser un petit caillou poli ou un coquillage, les rangeant dans la poche de sa houppelande, trésors pour plus tard au gout de souvenirs.
Des petits rien, des morceaux de passé, de ceux qui vous transportent quand au coin du feu on s'assoit et on se souvient, il suffit de les prendre dans sa main, les faire rouler entre ses doigts, et se laisser porter jusqu’à la mer.

Sentimentale sans doute elle l'était, à l'extrême, sans vouloir jamais le montrer, son coté fleur bleue ça n'allait pas avec l'excentricité habituellement affichée.

Se remplir les yeux, encore de cette marine, de ce lieu, avant de partir.
Laisser son cœur battre un peu, mouiller ses doigts dans l'eau, imaginer que..


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Marine_la_chipie
La chipie connaissait bien la mer, vu qu'elle y vivait tout près à Fecamp.
Elle se hate car elle et Caro avait fait un promesse à Val, le mettre à l'eau, c'est donc dans la hate, qu'elle ce dirigea vers la plage et les chercha du regard.

Les voyant, ce sauté dans les bras l'un de l'autre, elle ce doutait que Val n'allait pas en rester la avec Caro vu qu'il la portait dans ses bras et qu'eil s'approchait lentement de l'eau salée.


Vallllllll , Carooooooo j'a suis yaaaaaaaa

Elle courrut en leur direction elle esperait qu'il repose Caro pour leur faire un bisous à chacun .

J'aaaaaaaaaaaaaa suis laaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
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Valerian
Val entendit un énorme cire poussé par une petiote il garda Caro dans ses bras et ne la lâcha pas de suite ils se retourna.

heyyyyyyy Mariiinneeeeeee!!!!! tu tombe bien!!! il s 'avança avec Caro qu'il déposa lentement sur le sable et alla bisouillé la petiote chipie qu'il adoré.
ha! tu as sauvé Caro d'une bonne baignade surprise! alors maintenant que tu es tlà vais pouvoir comme promis vous mettre à l'eau!

il rit et observa sa douce puis la chipie.
Willy_ii


[ Flashback en 1444 sur la vie de Monseigneur William II, Evêque de Beauvais ]

Depuis le jour où William II fut ordonné Prêtre de l'Eglise Aristotélicienne, sa vie avait complétement changé. Il avait trouvé la paix dans son fond intérieur, et vivait dans la vertu. Il fallait l'avouer, son ordination lui avait permis de sauver son esprit en le ramenant sur le Droit Chemin.

En effet, William II avait senti, dans sa jeunesse, naître en lui une certaine attirance pour les personnes du même sexe que le sien. Ses premières pulsions hormonales se déclenchant, il se refusa l'idée et se coupa du monde pendant un certain temps ; se distrayant en voyageant solitairement à travers le pays et s'efforçant au quotidien de chasser de son intérieur ce qui était pour lui des mauvaises pensées.

C'est ainsi qu'il rencontra par hasard sur son chemin le Couvent Lescurien, un Ordre Religieux par lequel il y découvrit la Religion Aristotélicienne et les valeurs associées. Traduisant ce hasard par un Appel du Très-Haut pour lui permettre de retrouver un esprit pur, il continua son parcours par des études de théologie puis demanda son ordination à sa sortie.

Etait-ce le fait de recevoir le pouvoir spirituel et la pureté des Ondes du Très-Haut ou le fait que son esprit soit occupé à comprendre les différents concepts de la Religion, qui l’aida à oublier ses désirs sexuels. Pour lui, sans aucun doute, le Seigneur l’avait appelé à revenir sur le Droit Chemin et l’avait aidé à purifier son corps grâce au flux Divin.

Cela faisait maintenant quelques années que William II était évêque de Beauvais. Le Très-Haut savait qu'il donnait beaucoup de lui pour le bien de son évêché. Il était devenu par là un homme très charismatique, aimé du peuple.

Il y avait bien des années qu’aucun désir sexuel ne s’était manifesté en lui. Il était sauvé… selon lui.

Pris d’ivresse, après une chaleureuse soirée en taverne avec ses amis à Bertincourt, une jeune gourgandine se présenta à lui sur la route du retour à son domicile. La femme, envoyée du Malin, profita de l’état pitoyable du Prêtre pour l’emmener vers la Tentation. Ce petit jeu sensuel qu’exerçait la femme ainsi que cette entrée en contact réciproque, fit imaginer à William II une situation similaire qu’il avait tant désirée durant sa jeunesse.
C’est une fois à son domicile, en compagnie de cette personne, que le plus grave survint. William II entièrement abandonné dans son imagination, fit le plus grand des péchés pour un prêtre, il s’adonna au plaisir de la chair. L’ecclésiastique ne s’était jamais retrouvé aussi faible que ce jour-là. Son imagination lui avait permis de changer la nature de cette femme et vivre ainsi ce qu’il avait pourtant toujours fuit.
Etait-ce une frappe du Malin ?

La jeune femme ayant obtenu ce qu’elle s’était fixé pour objectif disparut, laissant l’évêque dans son état ; fatigué et ivre il s’endormit.

Au réveil, William II estima la lourdeur des conséquences par rapport à ce que sa mémoire pouvait lui rappeler de la veille. Tout était flou pour lui, mais l’essentiel était là… il avait fauté.

Les mois s’enchainèrent les uns après les autres, sans qu’il s’en rende compte. Il passait ses journées à l’écart de tous, retiré complètement du monde.

Onze mois passèrent, jusqu’au jour où William II reçut un drôle de colis au pied de sa porte : un panier dans lequel se trouvait un bébé. Un petit bout de parchemin était accompagné, sur lequel était inscrit : « Tu as quitté le Chemin, tu n’es pas digne d’un prêtre ! Il est le fruit de ta semence. Il te revient. »

L’évêque, ne sachant que trop quoi faire, reçu secrètement l’enfant et s’en occupa.

Caché du monde, William II essaya de s’en sortir pour le mieux avec l’enfant. Pour un prêtre, s’occuper d’un bébé n’était pas une tâche facile.
Les jours s’enchaînèrent tandis que William II s’apitoyait sur ses actes. Il ne cessa de prier le Très-Haut pour demander le Pardon. Ses multiples prières ne lui changèrent rien… était-il perdu sur les voies du péché ? Ou est-ce que le Tout-Puissant avait décidé de l’abandonné ?

Il était temps d’agir ! S’occuper de l’enfant, jour et nuit, lui faisait rappeler sa faute. Cette situation allait le faire plonger dans un malaise inimaginable.

C’est ainsi qu’il se présenta au petit matin au couvent Lescurien pour y déposer l’enfant.

Une fois le but atteint, William II disparut définitivement sans donner de nouvelle.
Poum
AU MATIN

Allongée sur le sable, face contre terre, la rousse fini de cuver son vin.
Certes de loin on pourrait imagine là un corps dénué de toute vie, ce n'est pas le cas.

Un ronflement plus soutenu que les autres lui renvoi une volée de sable dans la gorge.
Un goût de vieux poisson dans la bouche, elle tente d'ouvrir les yeux, la lumière lui inflige une douleur aigüe dans le crâne.
Elle crache, tousse une boue immonde sur le sol, puis la regarde, dégoûtée.
Un crabe passe lui jetant un regard en biais.

S'asseyant elle se frotte la tête, gratte les grains de sable dans ses cheveux, elle regarde la mer, son lent va-et vient d'écumes roulant sur le sol mouvant.
Elle sent son estomac se nouer, remonter et envoie un jet de mousse bileuse sur un rocher à sa gauche, presque encore consommable ironise-t-elle.

Sur ce elle sort son outre, et se rince les gencives.
Immédiatement son organisme reconnait la douce sensation du feu qui entre dans ses veines, de l'eau-de-vie, de la vraie.
Elle soupire, s'étire, attrape une miche de pain et mord à pleine dents.

L'estomac remit sur ses pattes, elle tente d'en faire de même, tâche ardue, elle s'appuie à la paroi de la falaise au pied de laquelle est s'est écroulée la veille.
Elle sent une pression sur son dos, son cheval la pousse pour attirer son attention, elle lui flatte le flanc, brave et fidèle monture, elle enfouit sa tête dans sa crinière, le serrant fort.

Nous allons bientôt aller en ville ne soit pas impatient, allons voir de plus près cette fameuse mer.

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Willy_xv
Une douce journée d'automne s'achevait enfin sur le paisible village de Bertincourt. William venait de prendre son maigre repas qui se résumait par une seule miche de pain fraîche. Après un passage rapide en taverne où il avait papoté avec Virbule notamment, il prit ensuite le chemin vers la plage. La mer se trouvait peu agité, William resta les pieds dans le sable à contempler le doux paysage. C'était pour lui un petit moment de détente, de relaxation. Le phare s'alluma enfin, déployant une onde lumineuse et mystérieuse sur le large, de manière cadencée.

On lui avait dit que son père avait autrefois occupé le phare. A priori un certain William Zola, proche de son père, l'avait remplacé. William XV voulait bien rencontrer cette personne pour échanger quelques conversations.

Pouvait-il lui rendre visite à cette heure tardive ou était-ce plus raisonnable d'attendre de le croiser en taverne ?

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Sylvine
La petite n'arrêtait pas de pleurer, rien ne la calmait... Toutes les berceuses y étaient passées.
Il fallait pourtant qu'elle dormit avant que sa mère ne prît sa patrouille nocturne.

Sylvine descendit donc avec elle sur la plage, espérant que, l'air de la mer eut le même effet sur sa fille que sur elle.

Le phare faisait luire la surface de l'eau... Le vent était frais, le ressac des vagues un peu fort au gout de la jeune femme. Elle rabattit plus sa cape autour de l'enfant.
Le bruit étouffé des sanglots se fit moindre....

La côte de maille était certes plus froid que la cottardie mais utile en ces temps troublés... Cela lui posait d'ailleurs quelques difficultés pour l'allaiter... Elle devait complètement l'enlever.

Mais était-elle vraiment à plaindre alors que le père de son enfant était en plein champ de bataille? Elle scrutait chaque jour le ciel attendant de ses nouvelles...

Un jour encore s'était écoulé porteur de mauvaises nouvelles mais pas de celui dont elle se languissait...


Très-Haut protège mon homme et mes amis partis bien loin...souffla-t-elle à la lune qui derrière un nuage se dégageait.

Instinctivement elle berça le petit être qui poussait de gros soupirs. Elle chantonna au rythme des vagues mourant sur la grève, puis se mit en marche vers l'autre bout de la plage....

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Ewylan
Les pensées se bousculaient dans sa tête, tout comme des projets d'avenir... Et le goût amer des disputes...

Le temps s'était rafraîchi depuis quelques mois, mais peu importait: la Quasi Blonde se déchaussa et foula le sable, une profonde émotion dans son coeur.

Tout allait si vite... Aucun regret, juste des doutes quant à l'avenir. Et ce projet monstrueux dont il parlait à chaque fois...
Par moment, la pauvre femme se sentait dépasser par les événements... Mais jamais elle ne remettait en cause le fait qu'elle l'accompagnerait. Il était hors de question qu'il parte sans elle, de toute façon...

Elle s'allongea dans le sable et regarda les premières étoiles apparaître.

La jeune femme savoura ce petit temps rien qu'à elle... Bientôt, il lui faudrait regagner son poste...

Mais ce moment ne vint jamais.
Epuisée par cette semaine sans sommeil, elle n'avait plus la force de résister à l'appel de Morphée...

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Damesence
Sence qui effectuait son petit tour nocturne aperçu une ombre sur le sable au loin.
Elle s'avança, peut être était ce un soiffard qui cuvait ou qui n'avait pas pu faire un pas de plus, peut être un cadavre échoué, avec tous ces bateaux coulés... Elle secoua la tête, non non non! ça ne pouvait pas être ça, elle ne voulait surtout pas trouver ce genre de chose sur la plage de Berti, pas cet endroit si merveilleux gâcher par une telle découverte...

Elle s'approcha un peu plus et vit qu'il sagissait d'une femme.
Une fois plus près elle vit que s'était Ewy.
Qu'avait il bien pu l’amener ici?
Un trop grand nombre de chopines ingurgitées? Un besoin de solitude?
Peu importait, elle posa sa main délicatement sur l'épaule de son amie et la secoua doucement..


Ewy? Ewy? tu ne devrais pas être à ton poste à cet heure? Ca ne va pas? Ewy?


Elle la regarda, un peu inquiète de ne pas la voir réagir...
Ewylan
La jeune femme rêvait...
Mais si elle avait su ce dont elle aurait rêvé avant de s'endormir, elle aurait tout fait pour rester éveiller...

Du sang... Partout. Des cris... De douleur. De rage.
Et la peur intenable de voir ses amis perdre la vie au combat. De Le voir mourir au combat...
Ewy ne s'était jamais battue, mais les récits contés par ses amis permettaient à son imagination de faire le boulot et de la traumatiser.
Inconsciemment, dans son rêve, elle se mit à Le chercher. Espérant qu'elle Le trouverait encore debout... Car, que ferait-il s'il elle venait à Le voi à terre..?

Sa recherche était si prenante que son corps étendu sur la plage ne sentit pas les secousses de son amie Sence.


Désolée, je n'ai été inspiré par aucun autre chemin pour ce rp ^^'

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Polianna
[ Petit peu beaucoup plus tard ]


La nuit avait pris ses aises de nouveau et la pluie avait enfin cessé.
L'air du soir était humide, froid, et les nuages se suspendaient au-dessus de la ville et du large.

La jeune châtaine marchait sur le sable crissant sous ses chausses, s'approchant des vagues qui lissaient la plage avant de se retirer en emportant avec elles quelques larmes et autres secrets.
Poli s'arrêta un instant, observant ce qui se tenait devant elle, le regard fixe sur l'horizon infini, sombre, immobile. Puis elle se pencha et trempa son index dans l'eau glacée qui passait entre ses chevilles, avant de le porter à sa bouche.
Après un moment de silence, le verdict tomba.


- Toujours salé.

Sans savoir pourquoi, elle était toujours persuadée que d'une manière ou d'une autre, l'eau de mer devenait sucrée à un moment ou à un autre, que l'Océan gardait ce secret bien secret, et que cette gourmandise n'était révélée qu'à certains, à ceux qui auront goûté à cette eau par pur hasard, dans les conditions adéquates, comme certains personnages de contes à qui il arrive plein d'aventures par la suite.
Peut-être la nuit, où tout devient mystérieux, où l'imaginaire prend le dessus. Peut-être après la pluie, s'était-elle dit.
Et bien non.
Encore une fois, l'eau était salée.

C'était la raison qui l'avait poussée à sortir par ce froid, la curiosité, alors qu'elle n'avait pu trouver le sommeil. Comme souvent ces derniers temps, depuis qu'elle était revenue de sa trop longue retraite.

Elle revint sur ses pas, et planta son bâton tordu dans le sable, avant de s'y assoir, à l'abri de la marée montante et de tout danger de trempette.
Perdue dans ses pensées, elle ramena ses jambes contre elle et posa son menton sur ses genoux, regardant au loin, fixant un point imaginaire dans le noir, et s'emmitoufla dans sa cape de laine.

Poli se posait beaucoup de questions, tout en adoptant un air absent, et réfléchissait sans réfléchir, attendant simplement l'heure en suivant des yeux l'immense faisceau lumineux du phare qui traçait dans l'espace des symboles réguliers sans signification apparente.

Machinalement, elle dessina du bout des doigts dans le sable humide de pluie, et y écrivit un nom, resserrant sa cape autour d'elle.
Elle attendait l'heure, pour savoir si la nuit sera calme, ou si la nuit retentira du vacarme du métal et de la pierre, et si le sable se teintera de rouge.

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Alberade
Il fait nuit des ombres sinistres silhouettes se découpent sur la grève seulement éclairer par un rayon de lune une silhouette plus frèle se détache elle court s'enfuit une des ombre la rattrape un cri terrifié puis le silence.... un rire graveleux ....

Une forme se dessine sur sable une jeune femme est allongée inconsciente ... elle ouvre un oeil une grimace.... une douleur lanscinante lui vrille les tempes elle lève une main tremblante vers son front.... non d'une pipe que ça fait mal.... elle regarde autour d'elle... où est elle?... elle n'en sait rien....elle s'assoie sur le sable... la tête lui tourne ....elle attend un instant ... ouf ça passe... elle se lève lentement la douleur l'étourdie quelques peu....elle titube quelques mètres puis s'appuie à un rocher ...
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Sylvine
Cette plage, elle la connaissait par cœur que ce fut à basse ou haute marée.
La jeune femme se mouvait un peu mieux mais se fatiguait vite. Ses blessures cicatrisaient à peine mais le moindre geste brusque menaçait de les rouvrir.

Elle s'assit sur un tronc délaissé par la dernière grande marée, sa fille sur ses genoux et regarda la vaste étendue grise écrétée.....

La bise glissait ses doigts longs et froids dans ses cheveux et sur sa joue.

Sa main ramena contre elle, son enfançon et la brune rabattit vite les pans de sa cape dessus , ne laissant dépasser que la petite frimousse aux yeux clairs.

Des petits cris de joie ponctuaient le ressac de vagues faisant naître un sourire fatigué sur le visage de sa mère, qui elle récupérait les petits coups de petons sur ses cuisses.

Les vagues te plaisent ma toute belle....

Sylvine éleva sa voix claire et se mit à chantonner dans le rythme du ressac.
Ma fille,
Des vagues , écoute bien leur chant,
Elles parlent de contrées lointaines
où soufflent d'autres vents
Des rêves plus ou moins fous de maints capitaines
De trésors enfouis ou oubliés qui s'éparpillent....

Ma belle
Sens la caresse du vent
L'été c'est la douceur de brise
L'hiver, tu reconnais à ses forts accents
La mordante bise
Des autres vents tu en apprendras le langage ou la ritournelle

Et le sable,
N'oublions pas ce si frêle et puissant élément,
Il glisse entre les doigts
Et s'envole au vent
Mais le temps peut être sa proie
D'amputer une montagne, il est capable.

Vois ma jolie, de la nature, la suprématie....
L'homme et la femme ne sont rien devant tout ceci...

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