Eudoxie_
L'opium dégage l'esprit. Jamais il ne rend spirituel. (Jean Cocteau)
Chercher ? Trouver ? Surprise...
Ombre furtive au fil des artères de la cité, linénarrable, comme il avait été pris habitude de la nommée, filait et se faufilait, fouinant discrètement en quête dun de ses vices, somme toute rien de méchant mais un de ceux quelle névoquait pas forcément, un goût prononcé pour une fleur, oui une jolie petite plante : le pavot, mais surtout pour la façon dont certains médicastres, alchimistes et autres bons samaritains la préparait .
Voilà ce quelle répondait quand en voyage de groupe, ses compagnons lui demandaient ce quelle allait faire : chercher des fleurs, sans préciser la nature exacte de la cueillette dont elle revenait toujours bredouille, pas folle la guêpe, la béarnaise était une compagne de voyage agréable mais comme chacun elle avait ses zones dombre et ses petits secrets nan mais.
Lopium, dérivé fort intéressant de cette jolie petite fleur blanche, voilà ce que la béarnaise cherchait dans les boyaux de la cité, en senfonçant dans le ventre impie de la bourgade où elle se trouvait, le visage enfouie dans sa capuche violine ne laissant échapper que de rares longues mèches de cheveux noirs.
Il nétait pas aisé den trouver à tout coin de rue, et la jeune femme avait su quici lieu elle pourrait se procurer ce petit moment, cette errance des sens dans lenivrant engourdissement de sa conscience, longtemps quelle ne sétait offert ce plaisir, le regard sombre se mettant à pétiller en apercevant lenseigne de lendroit quelle cherchait.
Sapprochant de plus en plus en évitant de bousculer puterelles et clients en plein échanges commerciaux, limpétueuse brunette atteignit enfin létablissement, une carrure en pleine « négociation » sur sa gauche attirant son attention en éveillant une étrange sensation de déjà-vu.
Se détournant un instant de son but premier, Eudoxie fit un pas en arrière pour détailler, discrètement mais surement, le gaillard qui lui tournait dos, la silhouette collait, la tignasse blonde aussi, mais plus dun âne sappelait Martin, en revanche bien peu avait ce détail doré qui lui fit étirer les carmines.
Sans sourciller, la jolie brune savança en direction du quidam, ne soccupant guère de ce quil pouvait bien trafiquer, avoir une demoiselle agenouillée à saffairer pour son plaisir, être en court de marchandage ou quoi dautres peu lui importait dailleurs, outre le plaisir de le revoir si elle pouvait en prime le déranger ce serait la cerise sur le gâteau.
Sourire en coin, le buste généreux vint se plaquer dans le dos du gaillard alors que les mains aux longs doigts fins dEud se posaient sur les yeux du blondinet se hissant sur la pointe des pieds pour venir susurrer à loreille ornée.
On cherche un peu de compagnie ou à senivrer les sens ce soir ?
Eudoxie repensa à la dernière fois quils sétaient vus, ça faisait plusieurs mois maintenant, quand elle avait su pour sa mère mourante, elle lavait laissé à regret pour retourner en Béarn, mais certaine obligation ne souffre un refus, et le voyage avait été long pour finalement reprendre la route juste après. En fait elle se demandait si depuis tout ce temps si ça nallait pas faire bientôt un an finalement
Une chose était sure elle avait changé, ses formes sétaient affirmées, son caractère et son assurance tout autant, après lui avoir laissé un petit temps de latence suffisant elle ajouta un sourire jusquaux oreilles lui illuminant le visage .
Quelle agréable surprise de te voir ici "Chou"...
Les mains lui obstruant toujours la vue, elle navait aucun doute quil savait déjà qui pouvait bien se tenir dans son dos, il eut été étonnant que beaucoup de voix féminine lui ait attribué ce sobriquet, quoi quavec lui elle arriverait sans doute à en découvrir encore et être étonnée.
Elle était venue chercher de quoi sévader, se faire plaisir, pimenter son quotidien Opium ou pas, lui ici, cétait déjà chose faite.
_________________
Chercher ? Trouver ? Surprise...
*Fin de l'an de grâce 1464*
Ombre furtive au fil des artères de la cité, linénarrable, comme il avait été pris habitude de la nommée, filait et se faufilait, fouinant discrètement en quête dun de ses vices, somme toute rien de méchant mais un de ceux quelle névoquait pas forcément, un goût prononcé pour une fleur, oui une jolie petite plante : le pavot, mais surtout pour la façon dont certains médicastres, alchimistes et autres bons samaritains la préparait .
Voilà ce quelle répondait quand en voyage de groupe, ses compagnons lui demandaient ce quelle allait faire : chercher des fleurs, sans préciser la nature exacte de la cueillette dont elle revenait toujours bredouille, pas folle la guêpe, la béarnaise était une compagne de voyage agréable mais comme chacun elle avait ses zones dombre et ses petits secrets nan mais.
Lopium, dérivé fort intéressant de cette jolie petite fleur blanche, voilà ce que la béarnaise cherchait dans les boyaux de la cité, en senfonçant dans le ventre impie de la bourgade où elle se trouvait, le visage enfouie dans sa capuche violine ne laissant échapper que de rares longues mèches de cheveux noirs.
Il nétait pas aisé den trouver à tout coin de rue, et la jeune femme avait su quici lieu elle pourrait se procurer ce petit moment, cette errance des sens dans lenivrant engourdissement de sa conscience, longtemps quelle ne sétait offert ce plaisir, le regard sombre se mettant à pétiller en apercevant lenseigne de lendroit quelle cherchait.
Sapprochant de plus en plus en évitant de bousculer puterelles et clients en plein échanges commerciaux, limpétueuse brunette atteignit enfin létablissement, une carrure en pleine « négociation » sur sa gauche attirant son attention en éveillant une étrange sensation de déjà-vu.
Se détournant un instant de son but premier, Eudoxie fit un pas en arrière pour détailler, discrètement mais surement, le gaillard qui lui tournait dos, la silhouette collait, la tignasse blonde aussi, mais plus dun âne sappelait Martin, en revanche bien peu avait ce détail doré qui lui fit étirer les carmines.
Sans sourciller, la jolie brune savança en direction du quidam, ne soccupant guère de ce quil pouvait bien trafiquer, avoir une demoiselle agenouillée à saffairer pour son plaisir, être en court de marchandage ou quoi dautres peu lui importait dailleurs, outre le plaisir de le revoir si elle pouvait en prime le déranger ce serait la cerise sur le gâteau.
Sourire en coin, le buste généreux vint se plaquer dans le dos du gaillard alors que les mains aux longs doigts fins dEud se posaient sur les yeux du blondinet se hissant sur la pointe des pieds pour venir susurrer à loreille ornée.
On cherche un peu de compagnie ou à senivrer les sens ce soir ?
Eudoxie repensa à la dernière fois quils sétaient vus, ça faisait plusieurs mois maintenant, quand elle avait su pour sa mère mourante, elle lavait laissé à regret pour retourner en Béarn, mais certaine obligation ne souffre un refus, et le voyage avait été long pour finalement reprendre la route juste après. En fait elle se demandait si depuis tout ce temps si ça nallait pas faire bientôt un an finalement
Une chose était sure elle avait changé, ses formes sétaient affirmées, son caractère et son assurance tout autant, après lui avoir laissé un petit temps de latence suffisant elle ajouta un sourire jusquaux oreilles lui illuminant le visage .
Quelle agréable surprise de te voir ici "Chou"...
Les mains lui obstruant toujours la vue, elle navait aucun doute quil savait déjà qui pouvait bien se tenir dans son dos, il eut été étonnant que beaucoup de voix féminine lui ait attribué ce sobriquet, quoi quavec lui elle arriverait sans doute à en découvrir encore et être étonnée.
Elle était venue chercher de quoi sévader, se faire plaisir, pimenter son quotidien Opium ou pas, lui ici, cétait déjà chose faite.
_________________