Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[Rp]Recherche d’opiacés… Réminiscence du passé !!!

Edern


    Il était aisé de s'alanguir de tout son charme sur le corps féminin dont les formes se rappelaient comme si c'était hier à sa mémoire. Sans même chercher à amoindrir sa domination sur la jeune femme, Edern prit plaisir à reposer son poids sur ses courbes, préférant depuis toujours la hauteur. De cet outrage, un demi-sourire indique qu'il compte bien se glisser entre les cuisses encore protégées de tout parjure ne fut-ce que pour l'amusement ou simplement s'assurer que rien ne pourrait le déloger de son trône subtilement acquis à la volée. Le souvenir intact d'une piètre voleuse à la Cour des Miracles, d'un genou assénant un terrible coup à son service trois-pièces l'ont rendu beaucoup plus prudent envers la gent féminine à tel point que même avec une vieille amie, il est hors de question qu'un genou reste assagi sous son poids. Heureusement, il n'a guère besoin d'être plus explicite dans ses gestes car à son secours, l'esprit Eudoxien vole et entoure son bassin d'un étau de jambes.

    Un baiser posé sur la main qui le caresse au passage.

    La question ne peut que le faire sourire, bien que posée sous le glas d'un jeu sans sérieux. Edern ne s'était jamais vu père, ni même mari ou peut-être une fois, dans un passé qu'il avait refoulé dans les lointaines archives. L'interrogation d'une petite fille ou d'un garçon ainsi n'avait jamais pris forme dans son esprit. Ainsi, il avait répondu spontanément un frère comme il aurait pu répondre une pomme. Les gouts et les couleurs restaient un grand mystère que même lui ne pouvait comprendre. Cependant, les femmes dans leur grande majorité étaient des vipères, viles, et susceptibles au point de rendre violent même le plus délicat et le plus attentionné des hommes.



    « La Femme est un poison »

    Et par conséquent, seul un petit gars pouvait être envisagé. Lèvres contre les siennes, la langue se fait exploratrice d'un nouveau monde, conquérante des terres oubliées afin de venir présenter ses hommages à la Reine des lieux dans le plus stricte respect des traditions languissantes d'un baiser. Suite au rire franc, il vient mordre avec douceur le bord de sa lèvre pour le relâcher aussitôt. Le claquement provoque un rire amusé, ordonnant par conséquent l'impétuosité de son bassin à venir s'appuyer de plus belle contre elle. La simulation était parfaite, de l'ondulation d'un corps sur un autre pendant un échange charnel. Edern avait un grand sourire noyé dans les yeux de son amie. Provoquant, provocateur et demi.

_________________

Eudoxie_
“L’immoralité est un mythe inventé par les honnêtes gens pour expliquer la curieuse attirance qu’exercent les autres.” (Oscar Wilde)

Moral ? Immoral ? Connard...

Ivresse des sens, l'immoralité personnifiée savait y faire pour plonger n'importe qui dans l'antre des vices, d'une douce morsure à la pression d'un bassin contre un autre, tout était savant calcul, agréable équation n'ayant toujours qu'un but, s'amuser et prendre plaisir sous quelque forme que ce soit.
Plaisir charnel, plaisir de la taquinerie, plaisir du "qui cédera le premier"... Dans le cas présent probablement un peu tout ça, disons plaisir des retrouvailles de deux amis n'ayant que peu de secrets l'un pour l'autre dans une entente aussi complice qu'elle était pleine de vices.

Ce sourire, SON sourire, la pire de ses armes, Edern avait de ces charmes qui pouvait vous faire fondre en un clin d'oeil si il se voulait enjôleur, enfin... sans connaître un peu plus le personnage, parce que pour ceux qui le croisait dans ses "bons" jours, il était aussi un pur connard.
Mais attention là il ne fallait pas se méprendre hein, pas du connard de bas étage, pas de ceux qu'on trouve en batterie gavé dans des cages. Non, non, du connard de compétition élevé au grand air et nourri au grain avec toutes les options : fourberie, mensonge, manipulation, orgueil, verve acerbe, charme et tout ça tout ça, bref THE connard dans tout ce qu'il a de meilleur... ou de pire au choix.

Et là il était en mode THE connard ami, et cette option là bien peu la connaissait, Eudoxie avait ce privilège, connaissant certains aspects de l'énergumène que tous ignorait, comme le coeur d'or qu'il cachait très très loin enfouie quelque part.
Large sourire mutinement tendre aux carmines, la main caressante sur le visage masculin vint rejoindre celle apposé au sien pour entremêler leurs doigts y déposant un baiser.

Voilà donc pourquoi tu les aimes tant...
Tu as toujours adoré toute sorte de poison non ?


Avec lenteur la main libre de l'inénarrable, vint à caresser la gorge masculine, sinuant jusqu'au laçage de la chemise sombre, les onyx ancrés à leurs homologues ambrés, tandis que les doigts fins s'attardaient à défaire le lien pour s'insinuer sur la peau alors découverte du poitrail édernien.

Epouse et enfants, t'as rien trouvé de plus gros, Cho... beau blond ?

Sourcil haussé et sourire en coin, Eudoxie devait bien avouer qu'elle aussi avait fait fort dans l'improbable avec une grossesse, même si en soi la chose était concevable, l'idée la fit autant sourire que frémir intérieurement.
Machinalement la cuisse enserrant le bassin contre le sien allait et venait contre la hanche masculine, en une lascive et subtile caresse, somme toute badine au vu de la position dans laquelle se trouvait les deux amis et la relation qu'ils entretenaient.

Tu sais que tu m'as manqué vil tentateur ?

Léger baiser volé et pouce caressant son jumeau entremêlé, la béarnaise ne pouvait dire autrement, après tout presque deux années de son périple au fil des villes avaient été partagés avec ce démon au grand coeur qui l'avait pris sous son aile.
Edern était assurément un connard, pourtant il était improbable qu'Eudoxie le considère un jour comme tel, vu ce qu'il était pour à ses yeux... Ami, amant, mentor, protecteur, tout ça à la fois.

_________________
Edern



    L'épanouissement de son plaisir se mesure à la hauteur de l'inconscience acceptée. L'inconditionnel se tolère dans l'intimité d'une pièce, à l'abri des regards envieux qui mûrissent dans la rancœur et la jalousie. Nul n'est tenu au secret mais chacun est libre d'en assumer les conséquences qui découlent des langues bien trop pendues. Ainsi, le sol de la duplicité n'a jamais été aussi bien ciré qu'avec des envieux. Conscient de cette perspective, les effusions sont bien souvent évitées grâce à l'illusoire respect du territoire des autres. Parfois, un grain de sable se glisse dans l'engrenage, risquant ainsi à chaque ondulation le déraillement pur et simple de la machine. Le sentiment d'adrénaline à la prise de ces risques est au-delà de l'orgastique, devenant par la force des choses une dépendance comme une autre auquel un tentateur ne peut résister.

    Les doigts s'entrelacèrent dans la réponse enjouée de son amante. Le poison était un art et surtout une arme que seules les femmes maniaient à la perfection. Edern, par sa nature, les subissait en toute complaisance, même il retournerait que rarement s'abreuver à la fontaine de cigüe. La modération l'avait maintenu à flots contrairement à ses hommes passionnés qui se mourraient pour un bouton de mandragore. L'Arsenic était par excellente la destruction, il était l'équivalent de ces femmes sur lesquelles on se retourne tant qu'elles scintillent de mil feux. Mais, plus elles sont belles, plus elles sont cruelles et les hommes ne sont alors que de simples éphémères, perdant leurs ailes dans une lente déflagration. A ses yeux, Eudoxie n'était pourtant pas un poison et ne représentait pas un danger bien qu'elle soit jolie comme un cœur. Malgré l'assurance emparée, la jeunesse était encore un cadeau qu'elle vivait au quotidien. Ses formes languissantes feraient des ravages dans quelques années beaucoup plus que maintenant, quand la vingtaine l'aurait embellie de plus belle.

    « Seulement ceux qui me font bander »

    Cru. La vérité était à nu. Le venin possédant l'unique faculté de causer des douleurs ne serait jamais son oxygène contrairement à un bon nombre de masochistes parcourant les sentiers du Royaume. Sans tabou, Edern prit un plaisir évident à rappeler cette condition sine quo none à la jeune femme alors que sa gorge découvrait l'incroyable satisfaction de sentir une main douce à même la peau. La curiosité poussée jusqu'à découvrir un semblant de son poitrail, dans un demi-sourire affiché par cette audace. Alors, se séparant du corps qu'il tenait en joug quelques secondes, le trentenaire releva sa chemise pour la faire passer par-dessus ses épaules avant de se reprendre sa position initiale, vêtement largué sur le côté.

    « Si, il y a bien une chose de plus gros »

    La femme, la grossesse, les enfants étaient des mensonges trop énormes pour être gobés. Cependant, certains endroits de son anatomie ne pouvaient que le trahir quand à sa pensée du moment et surtout, accessoirement, par hasard, dans la position qui les tenaient l'un à l'autre. Alors que sa demoiselle commençait à accentuer chaque pression et sensation qu'elle causait. Et ce malgré le respect sincère qu'Edern lui avait accordé, il restait un homme.

      « Princesse, ne joue pas avec les allumettes»


    « J'ai une mauvaise nouvelle pour toi... »

    La voix était chuchotée à l'oreille, alors que sa propre main s'aventurait par dessous les vêtements féminins, relevant peu à peu le jupon afin d'apposer ses doigts sur sa cuisse dans une lente caresse. Délicate dans ses premiers élans, la pression s'intensifia au fur et à mesure que l'impudence se démarquait pour venir effleurer les contrées les plus reculées de ce continent. En bon conquérant, il n'avait qu'un but.


      «... Je ne suis pas qu'un tentateur »

_________________

Eudoxie_
“Je peux résister à tout, sauf à la tentation.” (Oscar Wilde)

Tentatrice ? Tentateur ? Tentation !!!

Une réponse sans détour, la vérité mise à nue, sans ombrage, sans faux semblant et surtout sans demi-mesure, le démon blond comme elle l’avait toujours connue, un plus un font deux et pas possiblement trois ou deux et demi, un cul est un cul, tout comme le temps ne fait rien à l’affaire quand on est con, on est con.
Sourire amusé aux lèvres de la répartie de son comparse de jeux, Eudoxie l’observait sans rien dire, deux options s’offraient à lui, garder sa place maitresse de mentor vil tentateur dans un faux prétexte orgueilleux de vouloir garder le contrôle de la situation ou… concédez à l’élève que le professeur avait effectué un travail d’orfèvre dans l’art et la manière de tenter le diable en personne par x ou y moyen, avec la petite touche eudoxienne non négligeable en prime.

Lorsqu’Edern prit l’initiative de se redresser, petit nez retroussé ne put s’empêcher de se plisser légèrement, songeant que prime alternative avait été choisie, déception probable mais rien de bien grave au demeurant, leur relation était au deçà de tout ceci, même si le charnel en ces temps d’abstinence forcée était un partage agréable également.
Voyant la chemise entravant l’exploration digitale de l’épiderme pectoral edernien savamment ôtée par son propriétaire, un sourire contenu se dessina lentement sur les carmines de l’inénarrable, poursuite du jeu ou seconde option ?

Large sourire à la lèvre inférieure torturée, le propos tenu ne laissant que peu de doute sur ce dont il parlait, promiscuité de deux corps alanguis s’échauffant aidant fortement la compréhension du « plus gros » évoqué. Orgueil ? Envie ? Luxure ? Il faisait fort l’immoral, trois pêches capitaux dans une même tirade.
Sourcils haussés, perplexe à l’annonce d’une mauvaise nouvelle, et oreille distendue, il n’allait quand même pas lui faire le plan de l’option numéro un en mode « désolé chérie, j’ai la migraine », un instant de doute qu’il laissait planer, avec certainement une satisfaction incommensurable, alors que ses empreintes se déposaient sur le satin de sa cuisse.

Il en était capable, par pure vanité, juste pour avoir le plaisir de dominer la situation et de rester maître de ce qui se passait, même si sa virilité en démontrait tout l’inverse au travers des étoffes, il était foutu de s’auto-flageller de frustration pour ça.
Doute estompé en un soupir lâché au murmure, savamment explicité d’une démonstration palpable en zone à l’accès VIP, le visage de la béarnaise se tourna légèrement pour souffler à l’oreille de l’explorateur.

Bonne nouvelle… J’étais déjà au courant…

Sourire carnassier venant se refermer brièvement sur le lobe à portée, englobant de ses lèvres l’anneau doré avec délicatesse, senestre caressant la joue du vil tentateur tenté pour lui faire tourner la tête et croiser brièvement ses marrons de ses onyx pétillants de malice, tandis que dextre serpentait l’épiderme d’un flanc dévoilé et offert à sa merci.
Tout était dit dans cet échange de regards… Qui tentait qui… La question était là… En fait quand deux tentateurs se retrouvaient, s’appréciaient, jouaient qui plus est, que se passait-il ??? En l’occurrence, à cet instant précis, un moment plaisant, ponctué délicatement par un effleurement de lippes ederniennes par une bouche eudoxienne.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)