Eudoxie_
Aimer, c'est l'innocence éternelle, et l'unique innocence est de ne pas penser. (Fernando Pessoa)
Route ? Rencontre ? Premier amour
Le Languedoc et sa chaleur estivale, étouffante, assommante, à fuir au possible, faisant sortir les robes aux étoffes plus fluides, laissant la part belle à la flanelle, lin et autres cotons légers, au placard lainage, brocards et velours matelassés.
A labri dun bosquet religieux, buissons hauts dissimulant les secrets, un jeune couple alangui profitait de ce que lombre du feuillage offrait de fraicheur pour senlacer, avec tendresse et passion, couple brun en pleine déraison à proximité de la cathédrale de Narbonne.
Quelques semaines que la jeune fille avait rencontré celui qui avait ravi son cur en quelques jours, le suivant au gré des routes quelle avait décidé darpenter à laube de sa treizième année un peu plus d'un an auparavant pour pour une raison qui la regardait, à quoi bon lévoquer, la gamine lavait de toute façon laisser derrière elle en Béarn.
Toujours était-il quaprès avoir posé quelques temps en Guyenne, sa route avait croisé la sienne, et comme une évidence leurs chemins sétaient entremêlés, la jeunette tombant en amour de ce soldat un peu plus âgé quelle, mais tellement fait pour elle.
Chemin faisant, leurs pas les avaient menés ici à Narbonne où ils résidaient depuis quelques jours, profitant dun accueil chaleureux des habitants, de la plage et son sable chaud, mais en cet après-midi le fin doré était à bruler les pieds de lorthézienne, et les bosquets de la cathédrale surplombés de la silhouette ombrée de lédifice religieux avaient trouvés leurs préférences pour sisoler du monde en profitant de mère nature.
Mains vagabondes et lèvres gourmandes ne cessaient de se frôler, les jeunes gens se découvrant lentement au fil des jours, température montant jusquà une sensation détouffement, qui provoqua chez Eudoxie un mouvement de recul aux attentions de son compagnon, sallongeant à plat dos sur lherbe fraiche dans un long soupir daise.
On va mourir de chaud je crois bien
Tête tournée dans un sourire amusée et le regard rieur, Eud picora un baiser à celui qui faisait chavirer tout son être, effleurant tout juste ses lippes des siennes avant de jouer létoile de mer échouée dans les vertes allées.
_________________
Route ? Rencontre ? Premier amour
Narbonne, Eté 1461
Le Languedoc et sa chaleur estivale, étouffante, assommante, à fuir au possible, faisant sortir les robes aux étoffes plus fluides, laissant la part belle à la flanelle, lin et autres cotons légers, au placard lainage, brocards et velours matelassés.
A labri dun bosquet religieux, buissons hauts dissimulant les secrets, un jeune couple alangui profitait de ce que lombre du feuillage offrait de fraicheur pour senlacer, avec tendresse et passion, couple brun en pleine déraison à proximité de la cathédrale de Narbonne.
Quelques semaines que la jeune fille avait rencontré celui qui avait ravi son cur en quelques jours, le suivant au gré des routes quelle avait décidé darpenter à laube de sa treizième année un peu plus d'un an auparavant pour pour une raison qui la regardait, à quoi bon lévoquer, la gamine lavait de toute façon laisser derrière elle en Béarn.
Toujours était-il quaprès avoir posé quelques temps en Guyenne, sa route avait croisé la sienne, et comme une évidence leurs chemins sétaient entremêlés, la jeunette tombant en amour de ce soldat un peu plus âgé quelle, mais tellement fait pour elle.
Chemin faisant, leurs pas les avaient menés ici à Narbonne où ils résidaient depuis quelques jours, profitant dun accueil chaleureux des habitants, de la plage et son sable chaud, mais en cet après-midi le fin doré était à bruler les pieds de lorthézienne, et les bosquets de la cathédrale surplombés de la silhouette ombrée de lédifice religieux avaient trouvés leurs préférences pour sisoler du monde en profitant de mère nature.
Mains vagabondes et lèvres gourmandes ne cessaient de se frôler, les jeunes gens se découvrant lentement au fil des jours, température montant jusquà une sensation détouffement, qui provoqua chez Eudoxie un mouvement de recul aux attentions de son compagnon, sallongeant à plat dos sur lherbe fraiche dans un long soupir daise.
On va mourir de chaud je crois bien
Tête tournée dans un sourire amusée et le regard rieur, Eud picora un baiser à celui qui faisait chavirer tout son être, effleurant tout juste ses lippes des siennes avant de jouer létoile de mer échouée dans les vertes allées.
_________________