Eudoxie_
Le courrier, c'est un coup de téléphone qui part à pied. (Jean-Marie Gourio)
Temps ? Coule ? Ecrire...
Presque une semaine que la béarnaise n'avait eu de nouvelles mais vu ce qui se jouait à Rodez, la chose ne lui semblait pas plus étonnante que ça, et de fait elle avait laissée sa plume muette, mais le temps s'écoulant, la curiosité de la jeune femme s'éveillait tout autant que l'inquiétude.
Profitant de ce qu'elle devait reprendre la route dans la soirée et de ce qu'elle et le Wurmstein avait pris l'habitude de se tenir informé de leurs itinéraires respectifs, peut-être dans l'attente de se retrouver au détour d'une ville, nécessaire d'écriture fut pris.
Le vingt-deuxièmejour du deuxième mois de l'an de grâce mille quatre cent soixante-cinq
"Temps qui passe"
Bonjour Toi,
Comment te portes-tu ? Et Lucie ? Et son compagnon ? Et cette femme ?
Déjà presque une semaine que je n'ai pas eu de tes nouvelles, je me doute aisément que tu avais bien des choses à gérer avec la raison de votre venue à Rodez.
Je ne t'ai pas écrit te sachant occupé.
Pourquoi je reprends donc la plume, et bien... pour avoir de vos nouvelles, de ce qui se passe pour vous là-bas, de Lucie, de Toi, pour t'en donner aussi car ça bouge un peu ici après une période de calme.
Et puis j'avoue parce que toi et tes missives me manquez Messire de Wurmstein. *sourit*
Curieuse aussi de savoir quel accueil a reçu mon présent, je sais que ça ne se fait pas trop, mais je ne fais rien comme personne parait-il. Hi Hi.
Ici nous reprenons la route ce soir, nous descendons vers Clermont rejoindre la Kumpania, nous devrions y arriver en milieu de semaine prochaine, mais tu sais comme moi qu'on ne peut jamais prévoir avec certitude.
Dom et Ambre vont voir avec Sandino pour leur mariage car la demande officielle a été faite de chez faite par le célestien. Il a fait sa demande en l'écrivant avec des olives, tu le crois ça ? *rit* Mais ça lui ressemble tellement.
Donc ils doivent voir ça avec la Kumpania, c'est pour dans un mois, le jour du printemps, le jour du renouveau, belle symbolique je trouve, fin voilà quoi.
Ca m'arrange, je devais retrouver Kaghan et son compagnon sur Clermont début mars donc ainsi tout se goupille bien ma foi.
Et vous ? Quels projets ?
Je suppose que les choses doivent mieux se dessiner maintenant, dans ta dernière lettre tout était encore en hypothétique.
Tendres baisers
Eud
Lèvre mordue, un tu me manques eut été de trop probablement, et la béarnaise s'étonnait elle-même de s'avouer que même le temps passant cet homme singulier restait dans sa tête encore, ensorcellement diabolique et si agréable.
Rouler le parchemin et le lier d'un morceau de satin sombre avant de tirer un autre feuillet, plusieurs fois qu'elle repoussait d'écrire à Lu par peur de tomber mal, mais l'élan était là.
Le vingt-deuxièmejour du deuxième mois de l'an de grâce mille quatre cent soixante-cinq
"Ligne de mains"
Coucou Lu,
Bien longtemps que je n'ai pris la plume pour t'écrire, j'avoue que les révélations sur ce qui se joue pour toi dans les courriers de Black m'ont fait penser que tu avais sans doute besoin de respirer ou en tout cas pas que je vienne t'encombrer de courrier supplémentaire.
Comment vas-tu ? As-tu eu les réponses que tu souhaitais ?
Je ne te demanderais pas ce qu'il en est, bien que je l'ignore, je te laisse le choix de m'en parler ou non, tu sais que je suis une oreille si tu en as le besoin, enfin j'espère que tu le sais, ça me semblait "tacite".
Je souhaite que tout se soit passé comme tu l'entendais, l'espérais, ou au moins sans que tu n'en souffres trop.
J'aurais voulu être auprès de vous, mais le destin à ses détours qui font que ça n'a pas été le cas, comme le dirait le brun que nous affectionnant tant "un jour après l'autre, demain en est un autre".
Aller avoue parfois elle t'agace aussi cette phrase *sourit*.
J'espère que je pourrais vous revoir vite, vous me manquez tous les deux, moi je reprend la route ce soir avec le couple céleste, on va voir la Kumpania, comme c'était prévu avec vous à la base.
Je t'embrasse tout fort Lu.
Prend soin de toi.
Eud
Vélin roulé aussi et moue perplexe... Son pauvre pigeon ne suffirait pas à porter les deux missives, elle regrettait qu'Icare ne soit pas dans le coin et oui définitivement elle allait songer à acquérir un animal de ce genre pour sa correspondance.
Détour vers le coeur de la ville pour remettre à un coursier les missives en direction de Rodez pour autant qu'ils soient encore là-bas, quelques écus glissés au cavalier, ce soir route serait prise.
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Temps ? Coule ? Ecrire...
*Sainte Ménéhould 22 Février 1465*
Presque une semaine que la béarnaise n'avait eu de nouvelles mais vu ce qui se jouait à Rodez, la chose ne lui semblait pas plus étonnante que ça, et de fait elle avait laissée sa plume muette, mais le temps s'écoulant, la curiosité de la jeune femme s'éveillait tout autant que l'inquiétude.
Profitant de ce qu'elle devait reprendre la route dans la soirée et de ce qu'elle et le Wurmstein avait pris l'habitude de se tenir informé de leurs itinéraires respectifs, peut-être dans l'attente de se retrouver au détour d'une ville, nécessaire d'écriture fut pris.
Le vingt-deuxièmejour du deuxième mois de l'an de grâce mille quatre cent soixante-cinq
"Temps qui passe"
Bonjour Toi,
Comment te portes-tu ? Et Lucie ? Et son compagnon ? Et cette femme ?
Déjà presque une semaine que je n'ai pas eu de tes nouvelles, je me doute aisément que tu avais bien des choses à gérer avec la raison de votre venue à Rodez.
Je ne t'ai pas écrit te sachant occupé.
Pourquoi je reprends donc la plume, et bien... pour avoir de vos nouvelles, de ce qui se passe pour vous là-bas, de Lucie, de Toi, pour t'en donner aussi car ça bouge un peu ici après une période de calme.
Et puis j'avoue parce que toi et tes missives me manquez Messire de Wurmstein. *sourit*
Curieuse aussi de savoir quel accueil a reçu mon présent, je sais que ça ne se fait pas trop, mais je ne fais rien comme personne parait-il. Hi Hi.
Ici nous reprenons la route ce soir, nous descendons vers Clermont rejoindre la Kumpania, nous devrions y arriver en milieu de semaine prochaine, mais tu sais comme moi qu'on ne peut jamais prévoir avec certitude.
Dom et Ambre vont voir avec Sandino pour leur mariage car la demande officielle a été faite de chez faite par le célestien. Il a fait sa demande en l'écrivant avec des olives, tu le crois ça ? *rit* Mais ça lui ressemble tellement.
Donc ils doivent voir ça avec la Kumpania, c'est pour dans un mois, le jour du printemps, le jour du renouveau, belle symbolique je trouve, fin voilà quoi.
Ca m'arrange, je devais retrouver Kaghan et son compagnon sur Clermont début mars donc ainsi tout se goupille bien ma foi.
Et vous ? Quels projets ?
Je suppose que les choses doivent mieux se dessiner maintenant, dans ta dernière lettre tout était encore en hypothétique.
Tendres baisers
Eud
Lèvre mordue, un tu me manques eut été de trop probablement, et la béarnaise s'étonnait elle-même de s'avouer que même le temps passant cet homme singulier restait dans sa tête encore, ensorcellement diabolique et si agréable.
Rouler le parchemin et le lier d'un morceau de satin sombre avant de tirer un autre feuillet, plusieurs fois qu'elle repoussait d'écrire à Lu par peur de tomber mal, mais l'élan était là.
Le vingt-deuxièmejour du deuxième mois de l'an de grâce mille quatre cent soixante-cinq
"Ligne de mains"
Coucou Lu,
Bien longtemps que je n'ai pris la plume pour t'écrire, j'avoue que les révélations sur ce qui se joue pour toi dans les courriers de Black m'ont fait penser que tu avais sans doute besoin de respirer ou en tout cas pas que je vienne t'encombrer de courrier supplémentaire.
Comment vas-tu ? As-tu eu les réponses que tu souhaitais ?
Je ne te demanderais pas ce qu'il en est, bien que je l'ignore, je te laisse le choix de m'en parler ou non, tu sais que je suis une oreille si tu en as le besoin, enfin j'espère que tu le sais, ça me semblait "tacite".
Je souhaite que tout se soit passé comme tu l'entendais, l'espérais, ou au moins sans que tu n'en souffres trop.
J'aurais voulu être auprès de vous, mais le destin à ses détours qui font que ça n'a pas été le cas, comme le dirait le brun que nous affectionnant tant "un jour après l'autre, demain en est un autre".
Aller avoue parfois elle t'agace aussi cette phrase *sourit*.
J'espère que je pourrais vous revoir vite, vous me manquez tous les deux, moi je reprend la route ce soir avec le couple céleste, on va voir la Kumpania, comme c'était prévu avec vous à la base.
Je t'embrasse tout fort Lu.
Prend soin de toi.
Eud
Vélin roulé aussi et moue perplexe... Son pauvre pigeon ne suffirait pas à porter les deux missives, elle regrettait qu'Icare ne soit pas dans le coin et oui définitivement elle allait songer à acquérir un animal de ce genre pour sa correspondance.
Détour vers le coeur de la ville pour remettre à un coursier les missives en direction de Rodez pour autant qu'ils soient encore là-bas, quelques écus glissés au cavalier, ce soir route serait prise.
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