Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP]Les petites entreprises connaissent aussi la crise

Eudoxie_
"On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prend pour l'éviter" (Jean de la Fontaine]

Trajet ? Papotte ? Méliane...

Et voilà ambiance plombée, gêne clairement établie, y'avait en même temps pas de quoi se sentir con, la brigande pouvait franchement pas deviner et pourtant Eudoxie sentait bien le mode "oops I did it again"(*) de la brunette.
Fallait zapper ça et fissa sinon l'ambiance du voyage serait pourrie et là bah pas trop envie la béarnaise d'une marche en mode tronche à l'envers à deux, ça elle saurait le faire toute seule en fait.

Suis pas arrivée pour la voir de son vivant, je pense pas que ça lui importe vraiment maintenant que j'arrive à temps ou pas tu sais, alors on va avancer pépère et on arrivera quand on arrivera.
Et non pas brutal mais son âge et la maladie l'ont emportés plus vite que le temps que je revienne c'est comme ça.


Comment ça "c'est comme ça" ? Ouaip en soi effectivement y'avait pu grand chose à y faire, mais trois presque quatre ans sans l'avoir revu, pas depuis sa fuite du château pour éviter le mariage, fuite de sa vie d'antan pour se construire la nouvelle, oui finalement c'était ça, c'est comme ça la la la la la.
Y'avait rien à y faire de façon, alors à quoi bon se presser, la précipitation n'avait jamais rien de bon, alors molo pomme chips et cool raoul, mode baba cool, zénitude annoncée pour poursuivre son avancée.

Inspiration, Expiration, à quoi bon s'attarder sur ce qu'on ne peut changer, vivre pour demain c'était bien mieux que pour le "et si" dont on ne saura finalement jamais rien alors bon.
La pointe d'humour sur leur exercice physique fit gentiment sourire la jeune femme, il était vrai que ça l'avait distrait un temps mais bon à réitérer chaque jour, hum... peut-être pas non.

Ah mais si j'ai adoré mais bon... tous les jours hummm je sais pas si j'apprécierais autant en fait, je prefère qu'on se fasse une bonne bouffe à la prochaine étape tu vois.

Eclats de rire francs en direction de sa comparse capillaire et la besace fut à nouveau jetée sur son épaule avant de se redresser en rendant le restant de vin chaud à Méliane.
Epoussetage de sa tenue et réajustage des différents éléments, le regard sombre se posa vers celui des plus vert de la demoiselle.

On se met en route où on continue à jacasser ?


(*) oups je l'ai encore fait

_________________
Meliane26
Eudoxie n’est pas pressée et c’est tant mieux, mais les paroles surprennent quelque peu Méliane. C’est comme ça ! Certes, mais elle la trouve étonnamment fataliste, dans ces circonstances assez pénibles. Une philosophie de vie que Méliane n’a pas acquise.

Tout en rassemblant ses affaires, afin de se remettre en route, le mot jacasser réveille son côté joueur, elle se compose alors un air plus qu’hautain, essaye de prendre un accent noble à deux balles et s’exclame:


Partons fouler la terre de nos pas insouciants. Mais pour votre gouverne, sachez jeune péronnelle, que je ne jacasse pas mooooa, je piaille, ce qui est autrement plus distingué …

En disant cela, elle est obligée de légèrement lever la tête pour lui parler. Elle se demande si d’elles deux, c’est pas Doxie la plus vieille. Elle ponctue sa phrase d’un tirage de langue parfaitement enfantin avant de doucement rigoler.

Elle reprend sur un ton normal


En plus comme tu connais la route ça va m’arranger ….euh, tu la connais au moins ?

Car avec le crépuscule qui est maintenant bien entamé, pas la peine de se casser à déchiffrer la carte ; puis toutes façons, elle va devoir l'améliorer puisqu’elle s’est perdue.

La dernière phrase prononcée par celle dont les yeux sont plus noirs que la nuit qui les enveloppe, traine encore dans son esprit et titille sa curiosité toujours en éveil, alors elle voudrait lui demander plus d’éclaircissements sur ses relations familiales … mais se dit que ce n’est pas le moment, on verra plus tard ; autant faire le trajet en parlant de choses anodines et pas casse gueule.


Sinon tu fais quoi dans la vie ?
_________________

Merci JD Samaele
Eudoxie_
“Les erreurs sont les portes de la découverte.” (James Joyce)

Route ? Marcher ? Découvrir...

Déjà prête à prendre la route sous ses petons, le regard sombre de la béarnaise se porta rieur sur sa comparse capillaire, franchement amusée de l'entendre parler façon nobliote exagérée.
Non de... Retour en Béarn et on lui ressortait même pour rire des manières de la bourgeoisie, comme quoi certaines choses devaient aller de paire avec l'endroit, l'espace d'un moment Eudoxie se posa la question de savoir ce qu'était devenu son jeune ami de l'époque.

Haussant sourcils et épaules, la pensée fut vite chassée de son esprit malgré la missive laissée, aucune nouvelle n'avait été donné, l'apprentissage avait du être poursuivie et le fille de la nourrice oubliée malgré leur amitié.
Sortant de son passé, Eud revint à sa nouvelle compagne de voyage dans un sourire, raidissant son buste et sa nuque afin de retrouver un port de tête digne d'une dame, le menton légèrement relevé pour être à l'horizontal mais pas pointé vers les cieux.

Voyez-vous très chère, les jacassements ou les piailleries sont toutes deux non acceptables pour des damoiselles de notre condition, nous n'orchestrons ni l'un ni l'autre, nous conversons en toute discrétion et avec une parole suave de ton comprenez-vous ?

Onyx posées sur Méliane qui devait surement se demander d'où lui sortait cette élocution non surfaite du langage nobliau car affublée de sa tenue de voyage et de son allure générale, rien ne présageait ce genre d'éducation.
Non de... Qu'il était aisé de passer d'une façon d'être à une autre, elle le faisait sans cesse de toute façon, se protégeant ainsi avant de se livrer une fois en confiance, mais pour le coup la brunette aux yeux verts n'avait pas eu le coté posé en lui sautant sur le râble d'emblée.

T'inquiète je sais où je vais oui

Petit sourire à la question et au tirage de langue, invitant Meli à avancer à sa suite en lui choppant le bras pour glisser le sien en dessous, se rendant compte qu'elle était un poil plus haute que Mel à moins que les talonnettes de ses bottines ne soient plus hautes.
Cheminant sur la terre battue, la béarnaise écoutait Méliane qui en définitive s'avérait curieuse de qui était donc celle qu'elle avait attaqué sans scrupules à peine quelques heures plus tôt.

C'que je fais dans la vie ???
Ouh la bonne question...
Je profite de la vie écoute, j'ai quitté le Béarn y'a deux paires d'années et depuis je vadrouille au gré des routes.
Bonnes et mauvaises rencontres, j'ai parcouru le royaume un peu par ci un peu par là, je fais rien en particulier en fait, je prends des embauches en mairie quand j'ai besoin d'argent pour manger et voilà.
Transcendant hein ???


Sourire entendu, la petite brune riva son regard sombre à la prairie verdoyante, sa vie n'avait rien d'extravagante, c'était la sienne, ponctuée de rencontres, d'opiacés et d'autres petits travers.
Inclinant la tête, Eudoxie s'intéressa de plus près à la brigande qui finalement n'était pas bien méchante à bien y réfléchir.

Et toi tu t'es retrouvée comment à sauter sur le dos des gens comme ça, on devient pas brigand de père en fils je suppose ?


_________________
Meliane26
Mel arque un sourcil et sourit largement, à l’entendre parler dans un langage châtié qu’elle n’aurait pas soupçonné venant d’une telle voyageuse. Elle était habillé simplement, voyageait toute seule, sa besace était vide…Elle se dit qu’elle aura bien des questions à lui poser, le dialogue rendra le voyage plus sympathique.

Étonnamment, Mel se laisse prendre le bras sans réagir ; ce n’est pas qu’elle est réfractaire à tout contact, pour preuve le petit échange musclé de tout à l’heure, mais tant qu’a toucher quelqu’un, elle préfère être à l’initiative du geste. Mais ce bras féminin autour du sien, lui fait du bien, même si elle n’en dit rien.


Bah tant que cette vie te plait et que tu fais ce que tu veux …pourquoi en changer ?


A la dernière question de Doxie, Méliane hésite. En fait, tout a commencé à la mort de sa mère. Elle aurait voulu éviter d’en parler, vu les évènements récents, mais si elle n’en dit rien, son récit sera bancal. Bon allez, elle se lance, de toutes façons ça ne changera rien à la réalité.

Ah mais justement !! telle que tu me vois là, je descends d’une grande lignée de brigands et détrousseurs en tous genres …


Rit doucement

Non plus sérieusement, ma mère est morte quand j’avais 8 ou 9 ans, je ne sais pas exactement. Mon père s’est révélé incapable de s’occuper de moi. Et puis, il a dû partir, à la guerre disait-il ….Il m’a donc laissé chez un couple d’amis à lui, les Ténardillet.
Au début, ça allait, j’aidais pour les tâches ménagères et je m’occupais des enfants. Et puis, au fur et à mesure, ils me donnaient de plus en plus de corvées à faire, et puis je recevais des corrections pour rien. Rien de ce que je faisais n’allait et jamais assez vite. Les journées n’étaient jamais assez longues.
Je me suis décidé à partir lorsque j’ai senti le regard du père de plus en plus souvent posé sur moi que sur sa femme.


A ce moment de son récit, Mel marque une courte pause. Elle respire profondément pour ne pas se laisser submerger par la colère.

J’ai du donc me débrouiller par moi-même, pas toujours très bien. C’est là que j’ai commencé à voler. Et je n’ai pas vraiment arrêté depuis. Je viens de passer deux ans à brigander avec mon compagnon, la belle histoire est finie, et voilà.


Mel se force à sourire, sans y parvenir vraiment.

Je continue … même si l’envie n’est plus là. J’ai plus envie de rien d’ailleurs.

Méliane n’en a jamais autant dit à personne, sur sa vie. Elle en est la première étonnée, mais c'est signe que le courant passe, d'habitude elle n'est pas si prolixe.
Et pour éviter de s’apitoyer sur son sort, une nouvelle question :


Pourquoi t’es partie du Béarn ? c’est pourtant une belle région …..

Le sourire ironique mais pas méchant est de retour, elle se doute bien que la brune aux yeux couleur de nuit est partie pour une bonne raison, bien loin d’une considération touristique.
_________________

Merci JD Samaele
Eudoxie_
"J'ai trouvé des amis, je leur ai donné un peu de mon âme, un peu de ma vie oui'* (Tryo)

Papotage ? Confidence ? Découverte...

Avancer bras dessus bras dessous, bah oui, même entre filles hein, pis de façon on s'en fou mais plus ça allait et plus son agresseur, sseuse ? Tiens on fit comment en fait... Moh on s'en fou, bref plus ça allait et plus elle la trouvait sympa.
Chemin faisant la brunette écoutait sa comparse capillaire, découvrant un peu le pourquoi du comment qui elle était et tout le toutim grimaçant à certains états de fait qu'était pas des plus jouasses fallait bien l'avouer quand même.

Lèvres pincées, Eud ne reviendrait clairement pas ni sur le décès de la mère, ni sur le père pas follichon, bénissant pour le coup les saints et tout ça que le sien ai préféré ignorer son existence purement et simplement.
Bon le chagrin d'amour clairement a évité, la béarnaise savait bien que ça faisait mal par où ça passait pour peu que ce soit une vraie grande histoire avec l'offrande de jeune fille qui va bien, elle comprenait on ne peut mieux mais euh... on n'allait pas chercher à savoir sur ce coup, non non !!!

Et Bim !!! Bah oui ce genre de confidence ça va à double sens donc fallait bien que l'orthézienne doivent à son tour jouer du déversement de sa vie et de tout ce joyeux bordel que ça pouvait être par moment.
Et là, la question qui tue !!!! Pourquoi elle était partie, bah oui hein pourquoi ? c'est sympa le Béarn et tout ça... Aller en avant la musique on se racle la gorge, on prend une grande inspiration et c'est parti pour l'histoire d'une gamine qu'avait pas envie de dire Oui.

OULAAA....
Pourquoi suis partie, et bien disons que je suis batarde de base, et ma mère bossait au château comme nourrice donc j'ai grandi avec le fils du noble, suivi les enseignements tout ça pour être une dame bien comme y faut.
Et le noble avait décidé qu'il allait me marier avec un de ses amis, vu que pas de père en gros ma mère avait moyen son mot à dire donc elle a accepté.
Sauf que j'avais quoi... genre douze, treize ans je me souviens pu bien et l'homme que je devais épouser avait bien une vingtaine d'années de plus que moi et j'avais pas du tout envie.
Genre vieux senteux tu vois...
Donc je me suis enfuie avec tout le bordel qui va bien, et je suis jamais revenue depuis...


Long soupir avant de tourner onyx vers émeraudes en haussant les sourcils.

Pas revu ma mère depuis ma fuite je lui ai écrit mais jamais revue, pas plus mal j'ai une belle image d'elle et inversement je suis restée sa petite fille.


Large sourire pour sortir un peu du coté mélancolique de son récit, coup de hanches sur la taille, Eudoxie ajoute.

Imagines tu devrais m'appeler Duchesse, Baronne ou Comtesse ou ch'ai pas quoi

Sourire aux lèvres, Eudoxie se mir à rire de bon coeur en imaginant se faire appeler Madame de truc truc, franchement...



_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)