Ybi_de_dibi
[Nuit de tempête, quand le sommeil fuit ....]
Il se tournait et se retournait dans ce lit trop petit. Ybi, si habitué à dormir le jour, et cette tempête qui mugit au dehors, ne pouvait fermer l'oeil.
Il ne tint plus. Il se leva et autant se vêtir et aller se frotter aux éléments de pareille nuit que de rester là à gamberger.
La pluie tambourinait aux carreaux, il se couvrit chaudement et mit sa pèlerine. Il veut bien se fatiguer mais point mourir.
Il descendit doucement, traversa lentement la grand salle de l'auberge où quelques voyageurs de passage dormaient, se retrouva dans le couloir et ouvrit la porte qui lui échappa, qu'il rattrapa et qu'il ferma d'un coup sec de l'épaule, le laissant dans la nuit déchainée.
Il ne voit pas grand chose la pluie faisant comme un rideau de fils, pourtant il aperçoit un mouvement. Sa curiosité en éveil et cela lui donnant un but, il suit l'ombre, qu'il perd un instant, mais qu'il entend crier, ne comprenant pas les mots, il continue d'avancer, le vent le contrant, la terre trempée, boueuse le piège, il glisse sans gravité, il se redresse. La nuit semble vouloir garder pour elle cette ombre.... d'ailleurs y-avait-il quelqu'un ?
Il essuie la pluie de son visage, la silhouette est petite mais il la distingue à nouveau, elle passe une grille, celle du cimetière.
Il s'arrête, mais une rafale plus forte le pousse et le voilà passant à son tour les grilles et aperçoit à nouveau l'ombre voilée de pluie, environnée de feuilles tourbillonnantes. Il la quitte un instant du regard, voit les tombes, marche plus lentement, luttant contre le vent qui le pousse encore. Il n'a jamais aimé les cimetières, les fuyant plus que les fréquentant.
Libertad ! *
Ce mot, cette voix, cette femme, celle qui hante ses nuits. Est-ce elle, la petite silhouette qu'il suit sous cette pluie battante ? Elle s'est confiée à lui il y a de cela quelques soirs, il sera toujours là pour l'aider, il le lui a promis, sans rien attendre en retour, sans jamais rien demander, parce qu'il l'aime simplement.
Il regarde autour de lui, comme perdu, puis il la voit, les bras en croix sur une tombe. Il court, manque de se casser les reins en glissant sur le dos. Il se relève et se penche sur elle, il la retourne, s'assoit dans le même tend sur la pierre tombale et la prend dans ses bras.
Aphy, ma Belle, vous tremblez.
Il passe une de ses mains sur son visage, pousse les mèches de cheveux qui le recouvre. Il caresse doucement ce visage qu'il aime pour essuyer la pluie. Dans la nuit, il ne peut distinguer les larmes, les yeux rougis. Il lui sourit ce qu'elle ne peut voir et assis sur cette pierre tombale, il la serre tendrement contre lui, la berce dans ses bras comme l'on fait d'un enfant malheureux. Du réconfort, il peut le lui donner sans compter.
_________________
Il ne saurait être question de conditionner l'exercice d'une charge In Game à la participation à un forum annexe.
Cordialement,
Brennos
Il se tournait et se retournait dans ce lit trop petit. Ybi, si habitué à dormir le jour, et cette tempête qui mugit au dehors, ne pouvait fermer l'oeil.
Il ne tint plus. Il se leva et autant se vêtir et aller se frotter aux éléments de pareille nuit que de rester là à gamberger.
La pluie tambourinait aux carreaux, il se couvrit chaudement et mit sa pèlerine. Il veut bien se fatiguer mais point mourir.
Il descendit doucement, traversa lentement la grand salle de l'auberge où quelques voyageurs de passage dormaient, se retrouva dans le couloir et ouvrit la porte qui lui échappa, qu'il rattrapa et qu'il ferma d'un coup sec de l'épaule, le laissant dans la nuit déchainée.
Il ne voit pas grand chose la pluie faisant comme un rideau de fils, pourtant il aperçoit un mouvement. Sa curiosité en éveil et cela lui donnant un but, il suit l'ombre, qu'il perd un instant, mais qu'il entend crier, ne comprenant pas les mots, il continue d'avancer, le vent le contrant, la terre trempée, boueuse le piège, il glisse sans gravité, il se redresse. La nuit semble vouloir garder pour elle cette ombre.... d'ailleurs y-avait-il quelqu'un ?
Il essuie la pluie de son visage, la silhouette est petite mais il la distingue à nouveau, elle passe une grille, celle du cimetière.
Il s'arrête, mais une rafale plus forte le pousse et le voilà passant à son tour les grilles et aperçoit à nouveau l'ombre voilée de pluie, environnée de feuilles tourbillonnantes. Il la quitte un instant du regard, voit les tombes, marche plus lentement, luttant contre le vent qui le pousse encore. Il n'a jamais aimé les cimetières, les fuyant plus que les fréquentant.
Libertad ! *
Ce mot, cette voix, cette femme, celle qui hante ses nuits. Est-ce elle, la petite silhouette qu'il suit sous cette pluie battante ? Elle s'est confiée à lui il y a de cela quelques soirs, il sera toujours là pour l'aider, il le lui a promis, sans rien attendre en retour, sans jamais rien demander, parce qu'il l'aime simplement.
Il regarde autour de lui, comme perdu, puis il la voit, les bras en croix sur une tombe. Il court, manque de se casser les reins en glissant sur le dos. Il se relève et se penche sur elle, il la retourne, s'assoit dans le même tend sur la pierre tombale et la prend dans ses bras.
Aphy, ma Belle, vous tremblez.
Il passe une de ses mains sur son visage, pousse les mèches de cheveux qui le recouvre. Il caresse doucement ce visage qu'il aime pour essuyer la pluie. Dans la nuit, il ne peut distinguer les larmes, les yeux rougis. Il lui sourit ce qu'elle ne peut voir et assis sur cette pierre tombale, il la serre tendrement contre lui, la berce dans ses bras comme l'on fait d'un enfant malheureux. Du réconfort, il peut le lui donner sans compter.
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Cordialement,
Brennos