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[RP] Domaine de Varesnes

---fromFRpatience
[ Alençon ]

Le lendemain, le précieux petit livre dans leurs bagages, une foule de souvenirs en tête, ils s'apprêtèrent à reprendre la route. Pour la première fois de sa vie, la jeune femme craignait de revenir sur ses terres. Une envie de fuir par delà les Royaumes, d'échapper à la réalité, l'oppressait à en pleurer. Elle tentait de se raisonner. Le Comte avait besoin d'elle ... vanité de le croire encore quand la famille qui lui restait, son cousin et son frère, allait être enfermée, executée peut-être par le comté pour lequel elle aurait donné sa vie. Paradoxe désespérant. Elle qui, de sa plume, avait appelé à la justice hésitait désormais à rentrer voir le résultat sur place. Etaient-ils déjà incarcérés ? Pourrait-elle rendre visite à son frère avant le procès ... assisterait-elle au jugement ? Et Greg ... serait-il ... ses yeux se remplirent de larmes. Comment avait-il pu ?!

Le vent sec des terres alençonnaises sécha une larme sur sa joue tandis qu'il traversaient la ville pour passer les remparts et s'enfoncer dans la forêt environnante.

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---fromFRpatience
[Retour vers l'Artois]

L'automne s'installait sur les plaines normandes et s'engouffrait dans les vallons, porteur des prémices d'un hiver rigoureux, ce froid nécessaire pour tout geler et tout recommencer à partir du néant ... Froid nécessaire.

Patience n'arrivait pas à chasser de son esprit leur rencontre avec cet homme, Jéhan Cotard, qui avait perdu sa soeur. Cet épisode la suivait, depuis Alençon, tel un signe. Le vent la fit frissonner malgré l'épais manteau ourlé de zibeline qui la camouflait et couvrait une partie du flanc de sa monture. Quelques flocons voltigèrent sous le ciel bas et gris ... il était temps de rentrer à Varesnes.

Le soir venu, ils firent halte dans une belle auberge, accueillante et chaleureuse. Montures soignées, repas pris, ils montèrent rejoindre leur petite chambre pour la nuit. Olivier boitait en montant les escaliers. Olivier l’unijambiste (^^) La jeune femme demanda de l'eau chaude à la patronne, une grosse blonde souriante, et prépara une tisane d’absinthe et de pissenlits. Une espèce de chose jaunâtre et amère qu’elle fit boire à son époux et partagea avec lui, par solidarité (surtout pour apaiser quelques souvenirs douloureux des joutes de Rouen, mais ça, elle se garderait bien de le lui dire !). Mal nécessaire.

Elle massa délicatement sa cheville avec un baume odorant,. Menthe et cassis se mélangèrent bientôt dans l’air tandis que ses mains, attentives, apaisantes, palpaient les points de tensions et de douleurs. L’unique chandelle rendit bientôt l’âme. Olivier embrassa son épouse sur le front, chassant ses tristes pensées … Ils s’endormirent loin de l’agitation du monde, baignés de la pureté des anges, à la lueur des étoiles.

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pnj
Au petit matin, ils repartirent. Déjà le vent volait aux arbustes leurs feuiiles d'or et aux futaies leurs robes rouges, les préparant au baiser glacé de l'hiver et à la parure blanche qu'il allait leur offrir. Blanche comme un mariage ... Olivier se souvint de l'hiver précédant sur ce lac gelé, Patience si près de lui et sa main dans la sienne ... Merveilleux souvenir ...

Mais déjà la plainte du vent les appelait plus loin et il fallait rentrer. Varesnes les attendaient ainsi que Bertincourt. Olivier revenait avec l'ontologie et bientôt l'Artois serait plus riche d'une nouvelle connaissance. Une connaissance dangereuse toutefois car elle pouvait engendrer des conflits d'idées pour celui qui n'y prenait garde ... Il faudrait qu'il explique cela aux érudits afin qu'ils sachent à quoi s'en tenir et ne lisent pas aveuglément.

Ils n'étaient plus très loin de la frontière du Comté à présent. Patience s'était bien occupée de sa jambe. Cette fois il prendrait du repos car bien qu'il ne le montrât pas, celle-ci le faisait beaucoup souffrir. Son cher Comté ... secoué par tant de problèmes ... Les jours qui arrivaient ne seraient pas aussi doux que ceux qu'ils venaient de passer. Douleur, âpre douleur qui taraudait sa chair ... Mais celle-là n'était rien face aux douleurs de l'âme et Olivier aurait bien donné ses deux jambes pour apaiser la tristesse de Patience.
---fromFRpatience
[frontière]

Un petit muret de pierre en haut d'une colline, une tour de guet. Rien de plus ne semblait séparer les deux provinces amies. Rien de plus que quelques constructions humaines, et pourtant, à leurs pieds, s'étendait l'Artois chère à son coeur. Patience la reconnaissait, les arbres y étaient plus dorés, l'odeur d'iode y était plus douce, les mouettes y avait un autre accent. C'était chez elle. La terre de son enfance résonnait d'autres bruits, s'emplissait d'autres lumières que toutes les autres. Chaque côte, chaque falaise, chaque arbre lui renvoyait les souvenirs de l'enfance ... et de la vie.

Le chemin continuait en contrebas, et se perdait dans un bois. Dans le lointain, au-delà de l'étendue d'arbres, se trouvait Bertincourt, dont on aurait presque put apercevoir les cheminées fumer. Et au-delà encore, dans le bleu des brumes sur l'horizon, la grande Arras, la prison ... son frère. Patience resta perdue dans ses pensées un moment, et ce fut Malta qui prit l'initiative de suivre la monture d'Olivier. La jeune Richebourg, se laissait porter vers son destin, incapable de lutter, épuisée, défaite. Elle avait abreuvé le conseil de missives, elle avait fait en sorte que les menteurs soient jugés, elle avait répondu à ce que son coeur d'artésienne lui dictait, contre .... contre tout. Maintenant, le sort de son frère était dans les mains de la justice. Elle n'était pas sûre d'avoir confiance ...

Elle se redressa dans sa selle et respira un grand coup pour chasser ses larmes. L'air frais brûla ses poumons oppressés. ... sa confiance trahie ... à qui ferait-elle confiance désormais. La politique était une arène de fauves habiles. Elle ne l'avait jamais ignoré. Mais elle ne l'avait jamais ressenti aussi puissamment qu'à cet instant.

Devant elle, le large dos de son époux, impassible, ignorant le vice, droit ... Elle éperonna légèrement sa monture pour venir à sa hauteur. Ils arrivaient à la lisière de la forêt où le chemin s'élargissait sous la voûte des branches roussies par l'automne. Elle s'étira vers la sacoche accrochée à sa selle et en sortit deux pommes, dont une qu'elle lui tendit.
Ils étaient presque arrivés à Varesnes.

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pnj
Olivier prit la pomme et sourit à Patience. Il croqua dedans joyeusement. L'air était froid et vif. Ils chevauchèrent encore quelques temps côte à côte, puis enfin arrivèrent au domaine de Varesnes. Là, Ariane les attendait et avait préparé un somptueux repas pour restaurer leur forces après ce long voyage. Ils lui firent honneur et puisèrent largenment dans les meilleures réserves de trappistes du baron. Après une bonne nuit d'un sommeil réparateur, Patience dut repartir vers de nouvelles joutes avant de se rendre au procès d'Arras où l'on allait juger son frère. Olivier, lui, devait se reposer car sa jambe ne tiendrait plus longtemps à ce rythme. Il embrassa tendrement son épouse puis la regarda partir aux confins de l'automne. L'hiver n'était plus loin mais dans son coeur il gardait cette chaleur à laquelle toujours sa douce épouse pourrait se réchauffer quand elle le désirerait.
---fromFRpatience
sujet "En marge du procès - Un fil" fusionné par ***souricette*** sur demande

Sa vie ne tenait plus qu'à un fil. Ariane ...

Ariane, la jeune servante de Varesnes avait reçu ordre de rejoindre la baronne ici, mais on semblait l'avoir oubliée. Elle se tenait discrètement sur un banc, à l'extérieur, les mains jointes sur son tablier immaculé, et regardait Yvolo passer le temps avec les gardes en attendant la fin du procès.

Soudain des bruits dans l'entrée du palais de justice l'arrachèrent à sa rêverie. Elle s'approcha timidement et vit une forme étendue sur le sol, déjà entourée de quelques personnes. Elle allait se retirer quand elle reconnut le manteau ourlé d'hermine de Victorine. La jeune fille se précipita alors.

Les personnes à son chevet semblaient nobles et Ariane n'osait s'adresser à eux. Mais sa maîtresse ne revenait pas à elle. Il fallait agir. Elle se défit de sa pèlerine pour en recouvrir Patience et se tourna vers la jeune femme qui lui tenait la main.


Dame, j'cours prévenir le baron de Richebourg, ainsi que la Grande Guérisseuse. Prenez soin d'elle !


Elle s'envola, dans un bruissement de robes, tenant entre ses mains la destinée de Patience.
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---fromFRhyihyil
Ayant pris la flasque tendue par Groland, Hyi Hyil s'approche de la pauvre Patience toujours étendue au sol.

"Il faudrait lui mettre quelque chose sous la tête, ne la laissons pas ainsi..."

Aussitot, il tend la flasque à Alazaïs et retire son manteau pour le rouler en boule qu'il glisse doucement sous la tête de la dame évanouie. Ce faisant, son ex-rôle de petit-chef ressort et il lui donne quelques ordres :

"Faites lui boire un peu de cela, doucement, afin qu'elle ne s'étouffe pas avec."

Il remarque soudain qu'une jeune fille est allé et venue pendant qu'il regardait ailleurs. N'ayant pas entendu ce qu'elle disait un instant plus tot, il la cherche du regard en murmurant...

"Fichtre ! Si aucun médecin ne reste auprès de nous, il va falloir que j'aille en quérir un dans l'assemblée..."

Il jette un oeil à l'homme d'église, qui semble attendre de son coté et au garde interpelé plus tot qui n'a pas bougé d'un pouce ! Qu'il regrette son role de Sous-Lieutenant ! Il l'aurait envoyé nettoyer des latrines avec les ongles !
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Visitez La "Tannière de l'Ork Bourré", la seule, la vraie !
Alazaïs
Alazaïs tenait toujours la main flasque de la Baronne... Elle n'avait ni ouvert les yeux, ni tenter un mouvement, même infime...

Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, la jeune servante de Varesnes avait retiré sa pèlerine pour en recouvrir Patience et était partie chercher son époux Olivier et sa guérisseuse...

Le soldat, qui s'était précipité aussi vite qu'elle, voulait lui faire ingurgiter un étrange liquide, un alcool puissant vu l'odeur qui se dégageait de la flasque... D'un geste, elle lui signifia son refus:


Elle est inconsciente! Je crains que lui faire boire quoi que se soit ne soit pas indiqué... Taisez-vous un instant!

Alazaïs se pencha au dessus du visage de Patience, son oreille au niveau de sa bouche, tout en observant le soulèvement de sa poitrine... Elle entendit un souffle... Il était très faible, mais indiquait qu'elle était encore en vie!...
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En cours
---fromFRLokmar
ahem.. Lokmar se racla la gorge. Un soucis qu'est ce que... disant cela il se rapprochait et reconnut la Baronne inerte sur le sol.

Vous avez besoin d'aide? Je peux aller chercher de l'eau si vous voulez doit y avoir un puit pas loin. Sans même attendre une réponse il était déjà sortit...

Quelques minutes plus tard il revint avec un seau d'eau.

Voilà je pense qu'en lui humectant un peu le visage vous devriez la faire reprendre connaissance. Il faudrai peut être quelque chose pour reposer sa tête. Lokmar cherchait du regard quelque chose qui aurait pu faire l'affaire...

Sinon faudrait peut être lui tenir les jambes levé afin de...Lokmar ne se souvenait plus de l'utilité de la chose, mais il ne doutait pas que c'était utile.

Lokmar continuait de chercher un éventuel coussin, il posa le seau près des personnes au chevet de la Baronne.
---fromFRhyihyil
Pour le Sieur Hyi Hyil, c'en est assez. Il lui faut agir à présent !

Subitement, il se lève et s'approche à grands pas de la salle où le procès suit son court interminable.


[suite dans le RP du Procès]
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---fromFRpatience
[Varesnes puis Arras]

Ariane avait envoyé un messager à la Commanderie des Dames Blanches, pour faire quérir la guérisseuse au plus vite. Puis elle avait demandé au palefrenier de Varesnes, Aimé, de se rendre au palais de justice d'Arras pendant qu'elle préparait la chambre de la baronne et prévenait le baron. Le bon vieux Aimé ronchonnait dans sa barbe ... c'est qu'il avait du travail, pi Arras, c'était pas la porte à côté ! Il attela une voiture et élança tout de même les chevaux sur les routes cahotantes de l'Artois. Qu'est-ce qu'elle faisait à Arras ?... il ne savait même pas qu'elle était là-bas ! Il la croyait encore en Normandie.

En arrivant aux portes de la capitale, il maugréait encore. Le jour déclinait déjà. Mais cette nuit-là, la lune serait pleine ... et si le temps était beau, il pourrait faire le retour.

Au palais, il reconnut la monture de Patience et alla la chercher pour l'attacher à la voiture et la rassurer. Le cheval avant l'homme ... telle était sa devise.

A l'intérieur, on avait pris soin de la jeune Richebourg et plusieurs de ses amis certainement l'entouraient. Il se fraya un passage et prit le poignet fin et blanc de sa maîtresse. Après tout, l'art de soigner les chevaux ne devait pas être bien différent de celui de soigner les hommes. Elle était faible en effet. Etrange tout de même qu'elle soit encore inconsciente. Il avisa la blessure au menton et hocha la tête. Rien de bon que tout cela ...


J'ai b'soin d'vous autres pour la porter jusqu'au carosse ! L'est pas ben lourde mais c'est qu'dans les pommes, elle doit peser une ânesse morte la baronne !

Pi j'aurai b'soin d'quelqu'zuns d'entre vous pour m'accompagner et décharger l'colis. L'baron est unijambiste en c'moment. Aaahhh quelle famille ! Pi ça lui f'ra plaisir d'voir des têtes connues autour d'elle au réveil ... 'fin, si elle s'réveille ! Crévindiou ! Si elle bouffait aussi, on n'en s'rait point là.


Le pauvre aimé n'était pas conscient des tourments de la jeune femme, ni ce qui se passait dans la salle voisine. Les histoires de politique qui se tramaient à la tête de l'Artois lui passaient bien au-dessus de la sienne, de tête. Tout était simple dans le monde d'Aimé. Le mal était là et un remède lui correspondait forcément. Sinon, fallait abattre la bête pour pas qu'elle souffre ! Mordiou !

"Tout était simple dans le monde de Martine ... " ^^

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---fromFRYvolo
Le calme désert de la place fut bientôt suivi d'une agitation surprenante. Yvolo parvint sans mal à échapper à la vigilance cette fois ci des gardes bien trop occupés pour entrer dans le hall, sa curiosité éveillée. Sous l'attroupement il put distinguer un pan de robe, puis un bras, puis une tête. Même évanouie, la baronne n'avait rien perdu de son élégance. Un autre homme, bien moins noble d'allure, de langage et surtout d'odeur, que ceux qui avaient formé un cercle autour du corps allongé, fit à son tour une entrée fracassante. Un carosse?? Où ça? Yvolo ne résista pas à la tentation. Il s'avança vers le palefrenier en jouant des coudes dans la foule.

Hep! Moi! J'vais vous filer un coup d'main! En plus j'suis infirmier dans l'équipe (exceptionnelle il faut le dire!) de soule de Bert', j'm'y connais un peu en malaise! Comment j'peux vous aider?

Yvolo arriva enfin à hauteur du palefrenier, attendant ses indications. Son habituel sourire aux lèvres contrastant avec la gravité de la situation, mais après tout, il allait voir un carosse, et peut-être même un château!
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Yvolo, jeune homme d'environ 17 printemps, simple gueux, curieux et paresseux.
Et éventuellement, ambassadeur artésien en Guyenne...
- Mort -
---fromFRAnonymous
Neferae qui avait couru derrière la baronne pour lui annoncer la nouvelle, était arrivée juste en son dos pour la voir perdre connaissance... S'étant ruée vers elle en meme temps qu'une autre jeune femme de belle prestance, elle l'aidait à maintenir la noble jeune femme au chaud. voyant un peu trop de monde autours d'elles, elle jeta un coup d'oeil à sa "camarade" de secours et hocha la tete. Elle laissait là Dame Patience aux bons soins de cette belle âme. Alors Neferae se redressa d'un coup et de sa voix forte de soldat commanda la foule malgré elle de peur de voir non plus une, mais deux victimes de perte de connaissance:

"TOUT LE MONDE S'ECARTE!! Poussez vous laissez-les respirer! Vous là! Oui vous le grand là! Ne vous occupez pas d'elle cette jeune femme s'en affairera tres bien en lui humectant les levres d'eau et de rien d'autre!! MAIS RECULEZ VOUS MANANTS!! Elles ont besoin de respirer! YVOLO!! AGITE-TI QUE DIABLE, TU ES INFIRMIER OUI OU NON?

Neferae tentait de faire reculer tout le monde le temps que des secours arrivent. Malgré un regard noir et froid adressé à la foule les entourant, Neferae était tres préoccupée... Son mentor jouait sa vie à l'intèrieur, elle aurait du etre à ses cotés pour lui insufler sa force... Mais là gisait sa soeur... Sa fidélité envers Henri-Baptiste lui commandait d'être auprès de sa soeur en cet instant de péril... Elle le lui avait promis... Le coeur du soldat de l'OST était tiraillé... et ses pensées toutes tournées vers Reignhinblood lui enserraient le coeur... Comment lui faire savoir...

Mais la foule se faisait plus compacte et pressante... Le proces avait du etre ajourné et la salle se vidait... Perdant de vue son objectif premier du pourquoi elle se trouvait ici, elle reprit ses reflexes de soldat de l'Artois. Et se mit à appeller ses frêres d'armes à la rescousse... Continuant ainsi la sécurité de la Baronne et de la jeune femme a ses soins était compromise.

"FILS D'ARTOIS? SOLDATS A NOUS!"

appercevant son capitaine dans la foule elle croisa son regard et lui demanda de l'aide;

"CAPITAINE OMBELINE!! UN COUP DE MAIN!"
---fromFRpatience
[départ d'Arras]

Aimé ôta son galurin et se gratta le crâne. Il commençait à y avoir du monde, et le monde, il n'aimait point ça. C'est qu'il était habitué au calme des écuries de Varesnes où il travaillait seul dans son coin, sans même écouter les directives de la baronne. Une tête de bois.

Il se tourna vers le jeune homme blond qui lui proposait de l'aide et lui fit signe de prendre les jambes de la dame, tandis que lui et un autre sauveteur la prenaient sous les bras.


Allez-y ! E' mort plus ^^


Puis s'adressant à la noble Dame et à la jolie soldatesse qui cherchait de l'aide, il demanda de ramasser les affaires de la baronne et de les suivre. La tête de Patience roula sur l'épaule d'Aimé et un filet de sang suivit la courbe de son cou. Ainsi ils la déposèrent dans la voiture qui attendait devant le tribunal. Aimé posa sa grosse patte sur le front de Patience et annonça :

E' va survivre ! Faut qu'e' bouffe, vla tout !


Puis il ordonna à Yvolo de soutenir la jeune femme pendant le voyage. Il tenait la portière ouverte, attendant de voir qui voudrait faire le voyage et échapper à la furie de la grande ville. Faut-y pas être fou pour vivre ici, pensa-t-il.



edit : [HRP : ceux qui viennent à Varesnes sont les bienvenus ! Plus on est de fous ...
Ils louperont la fin du procès, mais on le regardera à la tv devant la cheminée de la grand salle du chateau.]

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---fromFRhyihyil
De retour de la salle d'audience en train de se vider, Hyi Hyil assiste impuissant à l'intervention de Neferae et d'Aimé qui entraine rapidement Dame Patience bien loin de la cohue de la foule sortant tranquillement et sans hâte.

Il reste un moment, interdit, au milieu du passage, ne sachant trop que faire et indifférent aux jurons et aux bousculades.

Que peut-il faire à présent ? D'où il est, il voit que la Noble est toujours inconsciente mais bien prise en charge. Ce n'est plus de son ressort à présent.

Il réagit, à retardement, à l'appel du Capitaine et la cherche des yeux avant de s'avancer.


"Je suis de l'Ost. D'Amiens. Besoin d'aide, camarade ?"
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