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[RP] Domaine de Varesnes

---fromFRYvolo
Yvolo fut sorti de sa rêverie par la voix stridente de Neferae.

Hein? Moi, infirmier? Ah oui! Bien sûr!

Il n'eut pas le temps de réagir, le palefrenier lui enjoint de l'aider à transporter la baronne. Il prit les jambes mais rougit légèrement, se concentrant sur la gravité de la situation plutôt que sur ses idées vagabondes. Il ajouta à l'attention du palefrenier, avec le plus de sérieux possible, tentant d'éffacer le rouge de ses joues.

Maintenez lui la tête sur le côté sinon elle pourrait s'étouffer avec sa langue!

Ce qu'il fit avec empressement. Une fois dans le carosse Yvolo n'eut pas le loisir de s'intéresser à sa décoration intérieure. Il tenta tant bien que mal d'allonger la Baronne sur la banquette, sur le coté. Il lui écarta légèrement la mâchoire de manière à faciliter sa respiration. Il déposa la tête de la baronne sur ses genoux, s'assurant de son immobilité en plaçant ses mains autour. Puis il considéra la robe majestueuse de la baronne, majestueuse mais serrée. Avec tout le professionalisme qu'il put, le jeune garçon dessera les noeuds au niveau de la taille et de la poitrine. Il n'attendait plus que le carosse se dirige vers Varesnes, surveillant régulièrement sa respiration, la baronnes inconsciente y serait bien plus confortablement installée.
La proximité avec la baronne, sa tête sur ses genoux, tout cela le mettait mal à l'aise. Il choisit de se distraire en observant les parures qui ornaient l'intérieur du carosse. Qu'il était beau ce carosse!

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Yvolo, jeune homme d'environ 17 printemps, simple gueux, curieux et paresseux.
Et éventuellement, ambassadeur artésien en Guyenne...
- Mort -
---fromFRLokmar
Assuré que la Baronne était entre de bonnes mains, Lokmar s'écarta et s'eclipsa discrètement. En sortant il adressa une prière discrète à dieu pour qu'il protège cette femme...puis il quitta les lieux...
---fromFRAnonymous
Neferae avait bien du mal et de plus en plus à contenir la foule ainsi pressante... Elle ne comprenait pas en quoi l'inconscience d'une personne, fut-elle de noble lignée, pouvait être intéressante à ce point... Venant de demander assistance à ses freres d'armes, les deux gardiens de la cours de Justice c'étaient enfin réveillés, ainsi qu'un soldat d'Amiens... Déjà cela l'aiderait beuacoup.

"Merci messieurs, aidez moi à contenir cette foule le temps que la baronne soit installée dans sa voiture... Ensuite je tacherai de l'accompagner en lieu sur avec son servirteur... Soldat d'Amiens, voulez vous venir avec nous pour en assurer la sécurité avec moi jusqu'au château?"

Tentant de retenir le flot d'âmes artésiennes, elle regarda l'amiennois non sans un teinte de prière... Seule pas sure que tombant sur des brigands elle est la possibilté de les repousser... C'est alors que le palefrenier des Richebourg lui tapota sur l'épaule pour lui faire signe qu'ils étaient préts à partir... Il ne fallait pas attendre plus longtemps. Elle laissa ses freres d'armes s'occuper d'écarter les badots afin que le carosse puisse partir vers sa destination. Assise en face d'Yvolo, et de la baronne toujours inconsciente, elle tendit la main hors de la cabine vers l'amiennois, ou la jeune femme soignante qu'elle avait du mal à distinguer maintenant dans la foule serrée... Ils allaient partir...
---fromFRhyihyil
Voyant que sa proposition d'aide est acceptée, il acquiesce et s'empresse de diriger les pas des badaux, les poussant et les hoouspillant de la voix.

Bientot la foule fut suffisemment contenue pour permettre à Aimé d'emmener sa maîtresse inconsciente en sécurité.

Lorsque l'autre soldate lui propose de se joindre à eux, il tâte rapidement sa ceinture, vérifiant la présence de son épée et répond avec un sourire.


"C'est avec plaisir camarade ! Filons aussi vite que le vent faire soigner la Baronne et gâre à ceux qui voudraient nous arrêter dans cette course contre le temps."

Il monte prestement et se glisse souplement à l'intérieur du carosse.
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Visitez La "Tannière de l'Ork Bourré", la seule, la vraie !
Alazaïs
Alazaïs remercia d'un signe de tête l'homme qui avait apporté de l'eau.
Elle trempa un de ses petits mouchoirs brodés dans le seau et humidifia le visage et les lèvres de la Baronne...

La tête calée par le manteau du soldat et recouverte de la pèlerine de la servante de Varesnes, pendant que la soldate tenait à distance les badauds et curieux, Patience et l'ensemble des personnes qui s'occupaient d'elle n'attendirent pas longtemps l'arrivée d'un véhicule au couleurs de Varesnes...

Elle fut rapidement transportée dans la carriole, pendant qu'Alazaïs ramassait qqs effets personnels échus à même le sol. Elle les remit à la soldate qui avait décidé d'accompagner la Baronne à Varesnes et rendit le manteau au soldat amienois...

Fort inquiète, elle aurait bien voulu elle-même s'y rendre, mais de nombreuses taches l'attendaient encore au Conseil....

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En cours
---fromFRAnonymous
Ils avaient tous ensemble été forts efficaces... Neferae en fut heureuse mais le travail n'était pas fini, loin de là... Son frere d'arme d'Amiens accepta de les accompagner, elle en fut tres heureuse. Mais l'autre jeune femme ne le pouvaient, aussi elle s'empara des effets qu'elle lui tendit la remerciant encore de ses efforts. Elle lui sourit puis la porte du carrosse se referma sur elle. Le serviteur de la baronne sauta sur son siege et fouetta ses montures pour partir promptement. Le carosse s'ébranla et fit route à toute allure vers le chateau.

A peine sorti de la place, Neferae pensa que deux soldats dans le carosse c'était de trop, elle sortit par la fenetre et escalada le carosse pour aller se poster a coté du cocher... cette fois ce serait elle la premiere ligne de fense en cas de souci... Le plus fort restait aupres de dame Patience... Il y avait ainsi moins de risque.
---fromFRpatience
[Varesnes]

Pendant qu'à Arras, le juge rendait son verdict, l'équipage de la Baronne de Richebourg arrivait enfin en vue de Varesnes. Varesnes, son domaine préféré ... celui qu'elle tenait de son époux et qu'elle ne quittait qu'à regret pour visiter parfois Richebourg quand son frère n'y était pas, ou son domaine de Tatingheim près de Sainct-Omer, les terres de son cousin adoré. Le village et le petit château se découpaient dans le clair-obscur. A l'est, naissaient les premiers scintillements d'étoiles. L'air était doux, étrangement doux. Le temps n'a pas d'égard pour le tourment des âmes.

Aimé tira sur les rènes avant de franchir le pont-levis, et de pénétrer, au pas, dans la cour déserte. La lune imprimait sa lueur bleutée aux fenêtres et aux toits ardoisés.

Patience s'était vaguement réveillée, sa robe délassée lui permettant de trouver un air salvateur ... malgré sa volonté. Elle avait pris conscience que sa tête reposait sur les genoux d'un inconnu. Sa pudeur lui dictait de se relever, de s'éloigner de ce jeune homme qui n'était pas son époux. Elle le pressentait, ce n'était pas lui ... où était Olivier ? Son coeur s'emballa et elle gémit légèrement avant de perdre connaissance à nouveau. Son corps ne lui obéissait plus. A peine avait-elle eu conscience que son menton était affreusement douloureux. A peine avait-elle pu murmurer imperceptiblement ... "Faites mander Claudicus."

Elle ne le savait pas mais, de son côté, la grande guérisseuse approchait de Varesnes pour déjouer le sort et forcer la vie.

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Ombeline
à la sortie de la salle du Tribunal

Ombeline écouta sans ciller la sentence. Elle n'eut aucun regard pour le futur exilé. Partir d'Artois ou être pendu, quelle sentence était au final la plus douce ? Elle resta là assise, contemplant la place laissée libre par le Juge. Songeuse....
Au bout de quelques temps, elle sursauta. Un jeune stagiaire greffier venait de la rappeler à l'ordre lui signifiant la fermeture de la salle et l'invita à suivre les autres à l'extérieur.
Elle chercha du regard ses voisins de siège mais ils semblaient avoir déjà tous disparu. Elle se hâta donc de sortir, mais dehors, elle fut surprise de voir encore autant de monde. La jeune femme aperçut de dos, Albanus qui arrivait en même temps qu'elle, et d'un pas vif, elle allait se diriger vers lui. A peine arrivée à sa hauteur, elle fut abordée par un soldat.


Mon Cap 'taine ! Ouf ! On ne vous trouvait plus...
Etonnée, Ombeline arrêta sa marche et le regarda. Ce dernier avait les traits bien pâles et le souffle court.

Mais je viens tout juste de quitter la salle du procès. Que se passe-t'il donc soldat ? Vous semblez bien agité ???

Ah vous n'étiez pas là ? Pourtant, la soldate Neferae pensait vous avoir vue... "
.. Elle vous a même appelée à la rescousse


Enfin sergent... Vous voyez bien que je sors seulement. Neferae a du être sujette à une hallucination, elle est très émotive en ce moment, avec tout cette histoire autour de son mmm (cherche ses mots.) ... mentor. Mais bon, ce n'est que passager, vous verrez, elle fera certainement un très bon élément quand tout reviendra en ordre.
Pour quelle raison me cherchiez-vous, au fait ???

C'est la Dame, enfin la Baronne de Richebourg, elle a fait un malaise. Elle vient de quitter le parvis dans son carosse, là. Deux soldats dont Nefe sont en route pour l'escorter à son domaine. Elle est en sécurité, j' crois bien, c'est ce procès, ça du trop la tournicoter, pas bon de voir son frère mêlé à ce genre d'histoires, elle, une femme si droite, si honnête. Vous pensez pas, Cap'taine ?? affff, sale histoire, tout ça.

Bon, et bien merci de m'avoir informer, soldat, rejoignez votre poste.

Toujours sur le coup de cette nouvelle, elle rejoignit le Procureur et l'aborda d'une voix d'où l'on pouvait entendre une certaine inquiètude.


Alba !!! Es-tu au courant ? Patience aurait fait un malaise. Vas-tu la rejoindre au domaine de Varesne ?


(Je rectifie le "disait vous avoir vu' par "pensait vous avoir vu" )
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---fromFRAlbanus
Ainsi c'était un malaise... Alba était arrivé trop tard pour voir son amieà qui il souhaitait annoncer le verdict dont; il le savait, la relative clémence la soulagerait. Au moins, son frère vivrait... Il pesta intérieurement contre l'erreur qui l'avit amené à la chercher à l'intérieur. Le groupe vers lequel il s'était dirigé, au sortir de la grande salle, n'était pas réuni autour de Patience, mais d'un grand panier de victuailles - apparemment, ils entendaient pique-niquer dans la galerie 'dentrée du château... Albanus haussa les épaules - des gardes allaient certainement d'ici peu, et sans doute sans ménagements, les faire déguerpir. A-t-on idée, aussi ? Il leur jeta un dernier cup d'oeil en se dépêchant de sortir. Apparemment, oui, leurs mines réjouies le lui confirmaient.

Dehors, il chercha d'un regard circulaire le carrosse frappé aux armoiries de Varesnes - peine perdue. On n'en distingait même plus le roulement. Il fut alors rejoint par le Capitaine, qui l'aborda avec une mine inquiète et l'informa du malaise de Pat... allait-il la rejoindre à Varesnes ? Excellente idée ; il pourrait ainsi, si elle n'en connaissait pas la teneur, l'informer de la sentence rendue. Son visage s'adoucit, et c'est avec un sourire qu'il répondit à Ombeline :


Certainement, et de ce pas, même. Veux-tu m'accompagner ?
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Albanus de Cambrai
Coordinateur des Bourgmestres d'Artois
ancien maire de Cambrai
ex-Procureur d'Artois, ancien Porte-Parole du Conseil d'Artois, ancien (bref) Connétable d'Artois
L'histoire passe, demeure la géographie
---fromFRhyihyil
Dans le carosse cahotant, le regard inquiet de Hyi Hyil va de la route à la Baronne. Bien qu'elle ait repris quelques couleurs, il la trouve toujours bien trop pâle à son goût.

Réprimant son envie de faire presser l'allure à l'attelage, il se tourne vers la fenêtre, à l'affut.

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Visitez La "Tannière de l'Ork Bourré", la seule, la vraie !
Ombeline
A la sortie de la salle du Tribunal

Certainement, et de ce pas, même. Veux-tu m'accompagner ?

Ombeline écouta la réponse d'Albanus et hocha la tête. Au vu de ses traits, il avait l'air tout aussi inquiet qu'elle. Ils ne devaient guère s'attarder s'ils voulaient rattraper le carosse de Patience. Tout en sondant la foule compacte, qu'elle allait devoir traverser, elle reprit la parole.

Oui, avec plaisir, je dois avant tout récuper ma jument, elle n'est pas loin. Où désires-tu que nous nous retrouvions ?
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---fromFRAlbanus
Où désires-tu que nous nous retrouvions ?

Jetant un coup d'oeil à la Grand'Place, Alba posa le regard sur la Cathédrale qui faisait face au Château, et la lui désigna:

Retrouvons-nous devant le parvis ? Tu as besoin de combien de temps pour y arriver ?
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Albanus de Cambrai
Coordinateur des Bourgmestres d'Artois
ancien maire de Cambrai
ex-Procureur d'Artois, ancien Porte-Parole du Conseil d'Artois, ancien (bref) Connétable d'Artois
L'histoire passe, demeure la géographie
Ombeline
A la sortie de la salle du Tribunal / sur le parvis

Retrouvons-nous devant le parvis ? Tu as besoin de combien de temps pour y arriver ?

Oh, peu de temps, t'inquiète, je ne me balade pas avec tout un tas de bagages et chiffons. J'ai juste ma jument à aller quérir et ma sacoche, je l'ai déjà sur moi. Disons quinze minutes au maximun, le temps de traverser cette foule et de revenir. Je file de suite, pas la peine de perdre de précieuses minutes en palabres inutiles, nous en aurons bien le temps plus tard.

La Capitaine se retourna et se faufila parmi les badauds.
Elle revint à pied quelques temps après, tenant sa jument par la lanière et se postant là sur le parvis de l'église. Du regard, elle chercha le Procureur.

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---fromFRAlbanus
Quinze minutes tapant après le départ de la Capitaine, Albanus se présenta devant le parvis, tenant sa jument par le licou ; il avait démonté à quinze pas de la Cathédrale. La Capitaine, qui avait fait de même, était déjà là.

Tu es en avance.. On y va ?

Allons-y...

Contournant l'édifice, ils y allèrent...
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Albanus de Cambrai
Coordinateur des Bourgmestres d'Artois
ancien maire de Cambrai
ex-Procureur d'Artois, ancien Porte-Parole du Conseil d'Artois, ancien (bref) Connétable d'Artois
L'histoire passe, demeure la géographie
---fromFRpatience
Ariane était allée voir Olivier pour l'informer des récents évènements et le prévenir que Claudicus allait arriver. Son regard inquiet croisa celui de son maître. Il semblait si fatigué. Avait-il bien saisi tout ce qu'elle lui disait ? Descendrait-il pour accueillir la guérisseuse ? Depuis son accident, il semblait ailleurs et mélancolique ... ou bien était-ce autre chose ? Elle tritura son tablier timidement et, n'osant pas s'attarder, quitta la chambre pour aller préparer le lit de la minuscule chambre du rez-de-chaussée, attenante à la grand salle de réception. Ainsi, on n'aurait pas à porter la baronne si elle n'avait la force de monter seule les dangereux escaliers en colimaçon.

Des draps de lin propres, de soyeuses couvertures et fourrures, du feu dans la minuscule cheminée ... elle jeta un coup d'oeil circulaire à la petite chambre : tout était en place. Elle se dépêcha d'aller en cuisine.

Une délicieuse soupe embaumait le château quand le martèlement des sabots des chevaux résonna dans la cour.

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