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[RP] Domaine de Varesnes

Claudicus
Un ciel bas, des nuages menaçants et gris, une atmosphère lourde, pesante, orageuse avaient accompagné Claudicus et son cheval Tagadatsointsoin durant tout ce long voyage.
La faim la tenaillait et elle était à peine relevée de couches mais elle n'avait pas reculé devant le désir de se porter au chevet de sa soeur Patience.
Elle était inquiète, celle-ci était pourtant de santé robuste et ne souffrait jamais, à sa connaissance, d'aucun maux, aussi se demandait-elle pourquoi on l'avait fait mander!
Elle s'approcha enfin des remparts de la ville de Varesnes et aperçut au loin le domaine, but de son long périple.
Dans un dernier effort, elle talonna son cheval épuisé afin d'arriver enfin à bon port.

Elle alla tout de suite mener Tagadatsointsoin aux écuries pour un fourrage et un repos bien mérité par le brave compagnon équestre, puis elle entreprit de manifester sa présence aux gardes de faction devant la lourde porte.


---Ohé, messire du guêt , pourriez vous m'annoncer à vos maistres, je suis Claudicus guérisseuse de l'ordre des Dames Blanches et j'ai été mandée au chevet de la baronne.
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Dame de Fargues st hilaire
---fromFRpatience
Les deux gardes en faction la laissèrent entrer et la jeune servante, Ariane, vint au devant de Claudicus pour l'accueillir et lui demander si elle avait fait bon voyage. Entre temps, on avait couché Patience toujours inconsciente, et ceux qui avaient eu la bonté de l'accompagner depuis Arras se restauraient dans la grand salle ... sans grand appétit. L'atmosphère était tendue quand Ariane fit entrer la guérisseuse dans le château tout en lui expliquant d'une voix nouée :

Dame Patience m'a toujours dit : "s'il devait m'arriver quelque chose, faites mander Dame Claudicus" ... aussi je me suis permise. Je ne comprends pas, elle n'était pas malade, juste un peu étrange ces derniers temps ... pourquoi ne se réveille-t-elle pas ? A-t-elle été empoisonnée ? Est-elle hantée par un démon ? Lui a-t-on jeté un sort ? Misère de misère, Dame Claudicus, sauvez-la !

La baronne s'était fait quelques ennemis ces derniers temps et Ariane extrapolait. En son fort intérieur, elle se demandait si l'archidiacre aux pratiques étranges n'aurait pas envoûté sa maîtresse pour se venger du complot. Ariane se disait que les agissements de son frère pouvaient rejaillir sur Patience et les siens. Elle savait que la baronne n'avait cure de tout cela et se croyait protégée par sa loyauté sans faille ... mais les gens parfois ... peuvent penser ... Ariane chassa ses idées noires et présenta Claudicus à l'assemblée. Puis, pointant du doigt la porte laissée ouverte :

Elle est à côté.


Patience, étendue dans la pénombre, avait vaguement conscience des bruits qui l'entouraient ... le crépitement de l'âtre, des voix ... Olivier ... où était Olivier ? ... Son esprit se raccrochait à cette idée : voir son époux et occulter tout le reste. Et ce mal de tête épouvantable. Echapper à son destin ... échapper à la douleur. Fuir cette vie ... Le doux visage d'Henri-Baptiste revint à sa mémoire, il était tout jeune et venait de rentrer de Savoie pour redécouvrir son Artois natale. Il se faisait houspiller par la vieille Trognon de Pomme et l'attendrissait avec un jus de tomates ... ou de sang .... Un océan rouge sang brouilla sa vue. Ses yeux étaient-ils ouverts ? Divaguait-elle ?
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---fromFRAnonymous
Neferae fut impressionnée de Varesne, qu'elle ne connaissit pas... Mais le temps n'était pas venu de s'amouracher de l'architecture de cet endroit! Elle était là pour faire son devoir. Tout le long du voyage elle était restée sur le qui-vive, la main sur son manche... Elle avait d'ailleurs pensé durant le périple qu'il était sans doute temps pour elle de quérir une épée, ou une arme plus concéquente... Lorsque le carosse s'immobilisa à peine dans la cours du chateau, elle sauta à terre pour ouvrir la porte et permettre aux serviteurs des Richebourg d'aider le soldat d'Amiens et Yvolo à en descendre la Baronne pour la mener en des lieux plus tranquilles et surtout plus chauds.

Pourtant elle ne pouvait s'empecher de penser à Henri Baptiste... Quel avait été le verdict? Etait-ce terminé? Où était-il? Avait-il besoin d'elle, ou de quelque chose? Savait-il ce qu'il advenait de sa soeur, où elle était et avec qui?
Claudicus
Claudicus entra dans la chambre de Patience, elle était ma foi de fort méchante humeur car la jeune servante, tout à son affolement, n'avait point pensé à lui proposer de se substanter après un aussi long voyage.
Elle voulait en référer à Patience mais quand elle vit la pâleur du visage de cette dernière, elle changea d'avis et décida pour une fois de réprimer sa légendaire gourmandise.
Elle se pencha vers la jeune baronne et haussa les sourcils en voyant la large coupure infectée que celle-ci affichait au menton.
Elle demanda :


-- Et bien ma soeur, Es- tu tombée pour t'être blessée au menton de cette si affreuse façon ?
T'en souviens tu au moins ?


Patience toute étonnée, n'avait pas l'air de réaliser et ne savait quoi répondre et soudain la guérisseuse se souvint que celle-ci était déjà venue la voir en consultation à la commanderie, lui parlant d'une blessure de son époux qui tardait à guérir et Claudicus avait trouvé que sa soeur Patience avait bien changé, elle avait des cernes bleuâtres et bistres autour des yeux et semblait très fatiguée.
Quand Patience lui avait fait part de son regain d'appétit, Claudi avait eu un sourire en coin, et avait demandé à Patience si elle n'avait pas été bénie des dieux et si elle avait compté ses lunes, ces temps derniers.
Comment avait elle pu oublier ces détails ?
Bien sur Patience allait probablement pouponner dans les années à venir mais elle ne l'avait pas auscultée jugeant que c'était trop tôt.



-- Nous allons commencer par soigner ta blessure au menton et puis je t'ausculterai.
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Dame de Fargues st hilaire
Ombeline
Sur la route

Cela faisait un petit bout de temps que le duo chevauchait côte à côte, silencieux, sur la route. Le carrosse n'était point en vue, il avait dû prendre une certaine avance. Ils arriveraient sans doute bien plus tard. Devant une bifurcation, ils hésitèrent sur la direction à prendre, le panneau avait été retiré et jonchait le sol. Ils scrutèrent la route mais les traces des roues étaient indistinctes, trop confuses, trop de charrettes et carrioles avaient du passer par là. Ils prirent sur la droite et passèrent devant un bosquet touffu. Au bout d'une bonne demi-heure, ils furent étonnés de ne point trouver la silhouette du château. Soudain, la bonne étoile fut là, une vieille femme assise sur une souche, l'air bien las. Dans un même mouvement, ils ralentirent l'allure. Ombeline descendit de sa monture, et s'approcha d'elle afin de lui demander sa route. Ils s'étaient trompés et devaient retourner sur leur pas. La capitaine bougonna, puis demanda à la vieille femme, si cette dernière avait besoin de quelque chose. La jeune femme fut heureuse de pouvoir répondre en partie à sa demande. Elle désirait se rendre à la Capitale et bien ils l'emmeneraient au moins jusqu'à l'intersection, de là elle aurait plus de chance de trouver une carriole de marchands pour l'y conduire.

Ombeline aida la vieille femme à grimper sur sa selle et se positionna ensuite. Elle ne pourrait plus talonner sa jument, mais tâcha de garder une allure rapide. Au carrefour, ils laissèrent la femme et battirent à bride abattue en direction du château de Varesne.Le velours de la nuit prenait place, et une brise fraîche se levait. Enfin, le domaine de Varesne fut en vue et ils arrivèrent devant l'entrée. Les chevaux ralentirent. Ombeline caressa l'encolure du sien, qui hennit. Une fois le pont levis franchit, ils arrivèrent dans la cour où le carrosse était encore là.

La monture d'Ombeline suivit docilement la jument noire à reflets violets d'Albanus qui semblait connaître un peu les lieux et se dirigeait vers les écuries. Ils cherchèrent les palefreniers afin qu'ils en prennent le plus grand soin. Ces derniers étaient déjà affairés à bouchonner les chevaux sans doute ceux qui avaient tiré le carrosse. Leur robe était en sueur. Ils attendirent là avec leur bête.

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---fromFRAlbanus
Varesnes

Dans la cour du château de Varesnes, les torchères et les flambeaux trouaient l'obscurité diffuse ; au premier étage, quelques fenêtres éclairées contribuaient à gommer l'ombre. Cela suffisait manifestement au personnel du château - il n'était que de voir leurs pas décidés.

Violette, la jument d'Alba, s'ébroua. D'une caresse sur le chanfrein, Alba !a calma :

Là, ma belle, ça va bientôt être à nous... Une stalle chaude et un bon picotin t'attendent....

Il se tourna vers sa voisine : Normalement, Pat aurait dû être prévenue de notre arrivée, déjà... Je suis tout de même un peu inquiet. Ah... On dirait qu'on vient nous chercher ?

Une silhouette féminine, apparemment en tablier, se dirigeait vers eux.
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Albanus de Cambrai
Coordinateur des Bourgmestres d'Artois
ancien maire de Cambrai
ex-Procureur d'Artois, ancien Porte-Parole du Conseil d'Artois, ancien (bref) Connétable d'Artois
L'histoire passe, demeure la géographie
---fromFRpatience
Une voix familière ... Patience ouvrit les yeux. Tout flottait dans la pièce éclairée par les lueurs dansantes du feu. Où était-elle ? Qui était cette dame ? Il lui fallut de longues minutes pour réaliser. Mon menton ... pourquoi me parle-t-elle de mon menton. Elle esquissa un geste de la main vers son visage et entrouvrit la bouche pour dire ... "mais non, je vais bien ma soeur" ... mais aucun son ne franchit ses lèvres. Seul un léger souffle ... et une douleur vive dans la mâchoire. Du nerf, Victorine, c'est indécent d'être dans un tel état ! Mais que s'est-il passé ? Elle avait beau se repasser les derniers évènements dans sa mémoire ... Nohan à l'auberge, sa dispute avec Henri-Baptiste ... ah oui, son frère était parti escorter la reine, une sorte de punition pour avoir été insultant. Il n'avait même pas eu la permission de venir à son mariage*. Quel sale gosse ... un jour il aura de vrais soucis pensa-t-elle. Mais pourquoi était-elle là ?



Pendant ce temps, Ariane sortait du four de délicieux biscuits au miel et aux amandes. Elle les disposait sur un plat en se brûlant les doigts quand elle entendit du bruit dans la cour. Des cavaliers ! Elle courut prévenir les soldats restés dans la grand salle avant d'attraper un tisonnier et de le brandir devant elle :

Vite ! Des brigands ! Là dans la cour.

Le tisonnier tremblait dangereusement. La pauvrette, blanche de peur, s'aventura courageusement au dehors.

[*évènements de juin]
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---fromFRAlbanus
En s'approchant, la silhouete acquit en relief et densité, au point de se matérialiser bientôt en Ariane, la jeune et vive servante de Patience. Albanus regarda, intrigué, le tisonnier qu'elle portait, un peu à la façon d'une épée, et par son expression déterminée.

Expression à la métamortphose de laquelle il assista lorsque, ayant fait lui-même un pas en avant, son visage traversa une flaque de lumière et que la jeune fille l'eut reconnu... Les traits mobiles d'Ariane indiquèrent d'abord l'étonnement, puis le soulagement - l'embarras ensuite : de jour, il en était sûr, il l'aurait vue rougir - avant qu'elle ne se rassérène et se reprenne.

C'est avec un grand sourire et une petite révérence qu'elle finit d'approcher, le tisonnier à présent nonchalamment vertical au bout de sa main...


Messire Albanus ! Et Dame... Ombeline, je crois ? Lorsqu'elle ira mieux, Madame sera ravie de votre visite. Elle se pencha vers Ombeline et Albanus, à qui le palefrenier était doucement venu prendre les licous de leurs juments : Madame s'est sentie mal au Tribunal, vous savez ? Elle a perdu connaisance et s'est blessée au menton... Elle se fait tellement de souci pour son frère, la pauvre ! Et Monsieur qui n'est pas encore rentré !

Albanus inclina gravement la tête avant de lui répondre :

Je sais; Ariane, nous étions au Tribunal. Je l'ai vue sortir, et ai appris qu'elle s'était blessée. C'est la raison de notre visite inopinée ; nous nous inquiétions pour elle... Ah ! Non, ce n'est pas tout - j'ai aussi une bonne nouvelle à lui annoncer, heureusement...
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Albanus de Cambrai
Coordinateur des Bourgmestres d'Artois
ancien maire de Cambrai
ex-Procureur d'Artois, ancien Porte-Parole du Conseil d'Artois, ancien (bref) Connétable d'Artois
L'histoire passe, demeure la géographie
---fromFRAnonymous
Neferae n'avait pu rester à l'intèrieur, pas de faim, trop d'inquiétude que ce soit pour la douce Patience ou pour son fougueux frêre. Elle errait du coté des stalles des chevaux, lorsque les abots de deux autres montures se firent entendre. Elle jeta rapidement un coup d'oeil dans la cours restant dans l'ombre... Elle soupira... Le capitaine et ce.... Bref. Elle n'avait plus rien à faire ici. Elle quitta les écuries lorsque la servante qui lui avait servi une soupe, restée sur la table, chargea les nouveaux arrivants.

Neferae n'en eut cure. Elle continua son chemin dans la pénombre et sortit de la cours pour rejoindre la route qui la ménerait à Bertincourt. Le mùanche à la ceinture elle quitta Varesne sans se retourner... Bientot elle ferait de même avec Bertincourt et l'Artois. Elle le savait.
Ombeline
Domaine de Varesne.

Ombeline observa Albanus calmer sa jument, d'une voix douce qui la fit sourire. L'homme qui sommeillait en lui n'était pas toujours le rustre des tavernes prônant des horreurs sur les us et coutumes des bains de Cambrai. Elle se mordit la lèvre pour avoir pensé cela de lui car, pour l'avoir vu à l'oeuvre avec la gente féminine, il pouvait être un homme fort galant même si parfois, il était déconcertant. La capitaine resta là, silencieuse à le dévisager quelques instants puis dans un froissement de jupe, lui tourna promtement le dos.
Dévisager ainsi autrui ... quelle conduite ! C'était bien impoli. Elle n'aurait point apprécié qu'il s'aperçut de ce péché de curiosité. En outre, elle aurait sans doute eu droit à tout un babillage là dessus, harraguant que c'était encore un penchant bien féminin et fort blâmable. Elle avait déjà assez à faire avec ceux du Recteur d'université, lors de ses passages en taverne. Elle porta alors son regard sur les palefreniers en plein office. Leur manière de faire auprès des équidés la rassura. La belle Manoire, tout comme son homologue seraient entre de bonnes mains. Comme elle l'aimait cette jument, pourtant elle avait eu bien des soucis avec. L'équitation était loin d'être sa passion mais à force de tenacité, et d'endurance face aux chutes de débutant, elle s'était accoutumée et les deux s'entendaient depuis à meveille. Ses pensées divaguèrent à ses souvenirs. Affairée à sa songerie équestre, elle mit quelques secondes à réaliser qu'une voix grave s'adressait à elle et la rappellait à la triste réalité. Leur venue au domaine de varesne, n'était pas des plus gaies.


Normalement, Pat aurait dû être prévenue de notre arrivée, déjà... Je suis tout de même un peu inquiet. Ah... On dirait qu'on vient nous chercher ?

Tout en l'écoutant, elle défit une de ses broches retenant son mantel et secoua légèrement les plis de ce dernier pour oter le plus de poussière. Elle eut un sourire amusée en entendant le surnom prononcé. Pat, tiens, il devait bien la connaître pour l'appeler ainsi familièrment. Mais tout comme lui, elle souhaitait que rien de grave ne lui soit arrivé. Sa tête pivota sur la gauche afin d'apercevoir une silhouette à leur approche. Cette dernière tenait un objet entre ses mains. Front plissé, tarin retroussé,et sourcils arqués, Ombeline scruta l'ustensile afin d'en déduire la nature qui dans l'obscurité n'était point une évidence.

Plus la silhouette s'avançait, plus les contours de l'objet prirent forme et substance.
Un tisonnier ??? Ombeline se retourna en hâte afin de voir si cet accueil était pour eux ou un maraud caché dans leur dos, près des écuries. D'ailleurs sa nuque la picotait comme s'ils étaient observés mais rien en apparence, ne semblait se tapir dans l'ombre. Elle se rapprocha d'Albanus mettant une de ses mains au pommeau de son épée et la seconde sur l'épaule de son voisin, sans quitter la silhouette féminine, des yeux mais fut rapidement rassérénée en découvrant l'identité du potentiel assaillant sous un brai de lumière. La mine déterminée aux premiers abords de la jeune servante se mua vite en un sourire chaleureux, et cette dernière se courba légèrement afin d'exécuter une petite révérence suivi d'un flot de paroles auquel Albanus répondit gravement.


Je sais, Ariane, nous étions au Tribunal. Je l'ai vue sortir, et ai appris qu'elle s'était blessée. C'est la raison de notre visite inopinée ; nous nous inquiétions pour elle... Ah ! Non, ce n'est pas tout - j'ai aussi une bonne nouvelle à lui annoncer, heureusement...

La Capitaine confirma les dires de son voisin, et le trio se mirent en route vers la porte d'entrée du château. Avant d'y fouler le sol dallé, Ombeline crut apercevoir un mouvement furtif dans l'ombre de la cour, puis plus rien. Elle haussa les épaules, perplexe, et mit cela sur le compte de la fatigue du trajet et des émois de ces derniers jours. Ils entrèrent dans l'immense bâtiment et suivirent docilement dans les couloirs Ariane.
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Barahir_de_malemort
[Richebourg]

Son verdicte était tombé, et lourd qui plus est... L'exil lui avait été preferé à la mort...Il lui avait été donné sept jours pour rassembler ses affaires et partir, quitté le comté qu'il aimait pour ne plus jamais avoir droit d'y revenir, et c'est naturellement vers Richebourg que ses pas l'avait mener. La terre qui l'avait vu naïtre et où, avant cette comdamnation, il aurait aimé y être enseveli dans les honneurs d'un fidels de l'Artois. La volonté du Trés-Haut et celle des pousse crayon en avait decidé autrement.

Il entra dans le manoir de sa soeur, terre qu'il avait allegrement user au titre autoproclamé de veneur de donneur de bout de viande à des chien et aussi un peu de frére. Faisant le tri dans ses affaires et ses souvenirs, il ne pouvait descement pas user d'une carriole, et son choix se rapporta donc au stricte necessaire, une besace, du pain, une petite gourde d'eau-de-vie, de la viande secher et son couteau. sa dague, a sa ceinture lui avait été remise a la sortis du proces...

Penetrant dans la salle de vie, piéce entretenu malgré le peu d'usage fait, il s'installa sur un coffre et y redigea une lettre.



Citation:
Richebourg, le 21 octobre mil quatre cent cinquante cinq,

Ma tres cher soeur,

Comme tu doit t'en douter le verdict est tombé, et c'est dans la honte que je souille une derniere fois ta demeure, mes affaires sont préte et mon lieu d'exil decidé. Me reconnaissant seulement dans l'Artois et dans la communauté des fidele Aristotelicien, et au vu que je suis devenu indesirable dans l'une d'entre elle, j'irai me refugier et expier mes fautes dans la seul terre que l'Eglise posséde à ce jour, la principauté de Cologne.

J'aurai tant aimé de dire adieu de visu, mais la honte et le degout que je t'inspire depuis que cette affaire a été porté en place public sont trop grande. Je te souhaite donc une longue vie, des plus agreables. Avec la connaissance que ton frére, aussi traître soit il t'aimera toujours, où qu'il soit, et que la punition de pouvoir connaître tes tourment sans jamais ne pouvoirs t'aider d'aucune sorte est là pire des peine que je puisse avoir.

Avec toutes mes excuses, même si jamais elles se suffiront a rattraper ma faute

Reign


Il posa la lettre en evidence et sortit, des trefond de son manteau, son sceau qu'il avait eu lorsqu'il fut integré à la herauderie, ainsi que ses caducées, et les posa sur la lettre, puis il en ecrivit une seconde

Citation:
Richebourg, le 21 octobre mil quatre cent cinquante cinq

Votre Grandeur,

Mon verdict est tombé, et c'est le coeur lourd que je m'apprete a quitté votre comté que j'ai toujours servi au mieux. Je tiens tout d'abord, et principalement, à m'excuser pour votre honneur entaché. J'ai eu plaisir a vous servir, selon quelques fonctions que vous occupiez, et j'ai toujours vu, comme beaucoup le grand homme que vous êtes. Puisse le Trés-Haut vous proteger durant cette durs epreuve que j'ai causer.

Ensuite, je voulait vous dires adieu, et surtout merci, car tout ce que j'ai fait de bon m'a été insprié par vous principalement, et j'éspere que les quelques aides que j'ai pu vous dispenser vous on été benefique. Même si l'artois travers une mauvaise passe, votre présence l'aidera, et avec maintes regret, je ne pourrai qu'en être le temoin, et non vous seconder. Gregoire, du font du coeur, acceptez mes excuses, mais aussi et surtout, car c'est bien plus important, veillez sur ma soeur comme vous avez veillez sur moi.

Avec maintes regrets et excuses, mais fort de l'espoir que le Trés-Haut vous aidera

Reign


Deposa la plume sur la derniere lettre apres l'avoir signer il se leva, l'âme en peine. Patience lorsqu'elle lirait la lettre ne manquerait pas de donner celle qui reviens à Greg, et enfilant sa besace, il descendit les escaliers du castel, en poussa les portes, et parti a travers les framboisiers qui poussait sur le domaine
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Seigneur d'Aubiat & de Ligney, en terre Limousine.
Pleure sa Dauphine et ce qu'elle l'a poussé à faire.


pnj
Il lui fallait descendre ... Patience ... Des jours qu'il l'attendait. Le baron avait refusé qu'Ariane soigne sa blessure à la jambe. Elle n'était pas médecin de toute façon. Mais la fièvre avait repris le baron et à présent faisait son oeuvre. L'homme repoussa néanmoins ses couvertures et en braie et chemise, grelottant et hagard, il entreprit de descendre les marches de pierres qui couraient en colimaçon pour mener à sa chambre. S'accrochant aux aspérités du mur, manquant à chaque pas de se rompre le cou tant sa jambe malade le faisait souffrir, il descendit tant bien que mal le dangereux escalier pour parvenir au rez-de-chaussée. Puis il pénétra en titubant dans la petite pièce qu'Ariane avait préparée pour sa maîtresse. Une Dame était là qu'il ne reconnut point mais dont Ariane lui avait annoncé l'arrivée. Claudicus ... Elle était venue pour soigner son épouse. Dieu merci, elle était là.

Excusez mon état Madame ... Soyez la bienvenue.

Enfin il la vit ... Patience ... Son visage meurtri ... La coupure au menton ...

Alors, tremblant de froid, l'homme s'agenouilla sur les dalles glacées et prit sa main. Puis malgré la douleur que lui causait sa jambe, il se mit à prier de tout son coeur pour elle.
Claudicus
Claudicus leva les yeux vers l 'entrant et salua celui-ci.

-- Bonjour Messire, mais vous voilà bien amoindri par cette vilaine blessure, vous aussi, Patience m'en a parlé à la commanderie me disant que cela fait déjà un bon bout de temps qu'elle tarde à guérir.
Quand j'en aurai terminé avec votre épouse, j'y jetterai un coup d'oeil si vous le permettez
.

Puis se penchant à nouveau vers Patience, alitée, elle entreprit d'étaler ses ustensiles sur un linge blanc puis après s'être lavée les mains désinfecta la plaie en débordant.
Elle sortit ensuite sa bolline et entreprit de nettoyer et retirer les chairs déjà mortifiées afin de faire suppurer largement la plaie ce qui accélérait l'apparition de nouvelles peaux saines.
Ensuite elle prit du fil très fin et à l'aide d'une large aiguille recousit les deux bords de la plaie à très petits points.
Une dernière désinfection à l'aide d'un baume de tilleul blanc et de bourgeon de saule et elle se penchât vers l'oreille de patience :


-- Ma soeur, te souviens tu de ta visite dans mon bureau de l'école de médecine à la commanderie des Dames Blanches ?
Te rappelles tu des propos échangés au sujet de ton appétit féroce, de tes lunes retardées et du fait que tu te sentes si lasse ?
Je vais t'ausculter et si c'est bien ce que je pense, fini les joutes pendant un bon bout de temps.

--Messire voulez vous attendre derrière la porte une minute, je vous prie ?

_________________

Dame de Fargues st hilaire
pnj
Bien sûr.

Le baron se leva avec peine puis quitta la pièce en boitant. Une fois passée la porte, il referma celle-ci, s'adossa au mur puis s'assit. Pourquoi Claudicus l'avait-elle fait sortir ? Elle avait déjà recousu son épouse devant lui. Que pouvait-il voir de pire que cela ?

Le baron ne chercha pas à comprendre, il n'était pas en état de réfléchir. La fièvre obscurcissait déjà ses pensées et la douleur qui taraudait sa jambe n'arrangeait rien. Il fit confiance à Claudicus dont la réputation était immense et attendit qu'elle réapparaisse.
Claudicus
L'auscultation fut de courte durée car claudicus avait déjà tous les éléments en sa possession, éléments qui lui faisaient penser que ........
Après ce court examen, elle plongea son regard dans celui de Patience et lui dit :


-- Hé oui ma soeur, c'est bien ce dont nous avions discuté à la commanderie, ta soudaine pâleur, tes fringales et ta grande fatigue, tu vas être maman bientôt.
Je sors me substanter un peu et je fais rentrer ton époux afin que tu lui annonces la grande nouvelle, ensuite tu as qu'à m'appeler et je viendrais examiner cette jambe qui lui donne tant de fièvre.

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Dame de Fargues st hilaire
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