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[RP] Domaine de Varesnes

Ombeline
Ombeline et Albanus suivaient docilement Ariane dans le couloir. Elle observa les portraits de famille sur les murs. Ce lieu la rendit nerveuse tout à coup. Les portraits sans doute, ses traits si familiers... Elle s'adressa alors à son voisin.

J'ai oublié quelque chose, je reviens.

Elle fit volte face et dans un froissement de tissu, sortit en hâte du château. Elle resta là, silencieuse dans le noir, un instant sur le perron. Elle avait besoin d'air. Le trajet, pourtant court l'avait fatigué plus qu'elle ne le pensait ou était-ce autre chose... Au bout de quelque temps, elle franchit à nouveau la porte, plus sereine. Ses pas furent guidés par les voix d'Albanus et de la jeune servante.


réédité
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---fromFRpatience
A l’intérieur de la chambrette silencieuse, Patience avait repris quelques couleurs et avait oublié sa volonté de mourir ... ainsi que tout un tas de détails récents. Mais la douce main qui prenait la sienne, elle la reconnaissait bien … Olivier. Elle ouvrit les yeux. Il semblait si pâle. De quel mal souffrait-il ? Elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que déjà elle vit Claudicus arriver avec son matériel de torture. Courageusement, elle serra les dents et la laissa la triturer et la recoudre, non sans étreindre fortement la main de son époux dans la sienne.

« Tu te souviens … ? »


Non Patience ne se souvenait pas de cette discussion pourtant récente. Elle ne se souvenait pas des remèdes ni des conseils que lui avait donnés la guérisseuse pour atténuer les douleurs d’Olivier. Et puis … quelles douleurs ? Elle fronça les sourcils et laissa sa sœur faire sortir Olivier et l’ausculter.


« … tu vas être maman bientôt. »


Patience tombait des nues. Comment ? si vite après son mariage ?! Elle se releva légèrement, et, les yeux dans ceux de son amie, réussit à articuler quelques mots …

Je ne me souviens pas de notre conversation, Claudi … mais c’est … une … excellente nouvelle !
Oui … va te reposer et manger un peu. Tu verras, Ariane est une très bonne cuisinière.

Elle réussit à sourire un peu en repensant à la gourmandise de Claudicus qui était légendaire ... Elle s’assit au bord du lit et arrangea un peu ses cheveux en attendant qu’Olivier revînt. Elle se sentait épuisée, vidée … et puis elle avait faim. Quand il entra, elle tendit les mains vers lui et l’invita à prendre place auprès d’elle, sur les douces fourrures blanches qui recouvraient le lit, avant de lui sourire tendrement et de murmurer :


Olivier, vous allez être père !

Patience le prit dans ses bras. Sa tête tournait épouvantablement. Quand elle le regarda à nouveau, ses yeux étaient humides d'émotion. Ils se regardèrent silencieusement ... seul le crépitement de l'âtre égrainait les secondes ...

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---fromFRYvolo
[ Dans la Grande Salle ]

Yvolo avait aidé du mieux qu'il avait pu. La baronne était à présent sur un lit, il avait entendu qu'une dame était venue s'occuper d'elle. Une dame probablement bien plus qualifiée que lui ! Il avait donc trouvé un siège confortable et s'était assis devant la cheminée. Il n'avait pas bien faim, les flammes dansantes captivaient son regard. Lisse ou hérissée? Le jeune garçon n'arrivait pas à se décider.
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Yvolo, jeune homme d'environ 17 printemps, simple gueux, curieux et paresseux.
Et éventuellement, ambassadeur artésien en Guyenne...
- Mort -
pnj
Olivier vit passer Ariane dans le couloir où il était assis près de l'entrée de la chambre de Patience. Il lui demanda de préparer de quoi manger et boire à ceux qui étaient venus et de les recevoir comme on l'avait toujours fait à Varesnes, avec une bière digne de ce nom ... de la trappiste ! L'homme en avait de grandes réserves dont la maturité et le velouté enchantaient le palais des amateurs les plus exigeants.

Mais l'heure n'était point pour lui à la dégustation. Claudicus venait de sortir et l'invitait à rejoindre Patience. Quelle terrible nouvelle allait-elle lui annoncer pour qu'on l'ait fait sortir de la chambre de son épouse. L'homme n'avait rien entendu des murmures des deux femmes, trop occupé à ses prières. Lorsqu'il entra en traînant sa jambe douloureuse, Patience ne semblait plus complètement décomposée et sur son visage abimé, on pouvait deviner un sourire. Il s'assit à côté d'elle et c'est alors qu'elle lui dit "Olivier, vous allez être père !", avant de le prendre dans ses bras. A cette nouvelle, Olivier fut empli d'une joie immense. Il étreignit Patience ... Il l'aurait bien embrassée mais comme elle avait la bouche abîmée, il ne voulut pas lui faire mal et lui donna un baiser dans le cou, comme elle les aimait. Il regarda son épouse, très ému et tout souriant.


C'est magnifique ! C'est extraordinaire ! Merci Patience ! Merci Aristote !
Il va falloir vous ménager à présent. Et puis vous nourrir. Mais comment faire avec cette bouche ? Des soupes, des brouets, des ragoûts, des pâtés, voilà ce qu'il vous faut ! Ariane ! Mais où est-elle encore passée ? Ariane !

Enfin la pauvre fille qui ne savait plus où donner de la tête passa celle-ci par la porte entrebaillée et le baron, transporté de joie et oubliant toute douleur lui apprit la nouvelle et lui ordonna d'amener tous ces mets au plus vite car la baronne avait faim !
---fromFRpatience
[La grand salle]

Le seul mot de "trappiste" donna à Ariane des frissons dans le dos. Heureusement, depuis l'épisode des souterrains, on avait entreposé dans l'arrière cuisine un stock de la bière préférée du baron. Ainsi, elle put servir les invités en quantité, sans craindre d'avoir à retrouner à la cave ...

Les chopes étaient pleines, le feu alimenté et la table mise pour ... Ariane avait compté sur ses doigts ... donc la soldate .. non (pourvu qu'il ne lui arrive rien ! quelle idée de partir dans la nuit ... brrr l'est folle elle !), le soldat, l'infirmier, le procureur, la capitaine de l'Ost, la guérisseuse, le baron, la baronne ... si elle mangeait ... sept convives. Et en son centre, elle déposa une énorme soupière fumante, entre le pain frais et les chandeliers, avant de se tourner vers l'assemblée et de dire dans une courbette :


Le dîner est servi.

Elle avait à peine eu le temps de mettre de l'ordre dans sa cuisine et de préparer le dessert et les petits gateaux, que déjà Olivier l'appelait. Retraversant la grand salle, elle passa la tête à la porte de la petite chambre et n'en crut pas ses oreilles ... enceinte ???

Quand elle repassa devant les convives, un énorme sourire fendait son visage enfantin. Enceinte ... ben ça alors ! On n'y croyait plus, pensa-t-la jeune servante ... Elle éplucha alors des pommes pour une compote. Son sourire ne la quittait plus. Puis elle revint avec un plateau de biscuits et de fruits et posa le tout sur la grande table. Se redressant, satisfaite de son ouvrage, elle se tapa le front et dit :


Ooooh Dame Claudicus, j'oubliais ! La baronne voulait vous voir !

Ariane leva les yeux vers la porte, et Patience était là, appuyée au bras du baron, mince comme un fil, blanche comme un linge ... revenue d'outre-tombe. Elle n'avait pas la force de parler fort, aussi elle attendit que Claudicus soit à sa hauteur pour dire, en prenant garde de ne pas trop ouvrir la bouche à cause de sa blessure :

Ma soeur, puis-je abuser ... de ton savoir-faire et ... te demander d'ausculter Olivier ?

Elle sourit doucement, lâcha le bras rassurant de son époux et les laissa entrer. Puis de son côté, elle se dirigea, seule, fragile vers la tablée et s'installa devant son assiette. Sa volonté avait repris le dessus. Il n'était pas dit qu'une Richebourg, même enceinte, resterait à traînasser au lit. Elle sourit à chacun tour à tour, heureuse de les voir tous là et murmura d'une voix émue :

Merci ...

Elle attendrait Olivier pour annoncer la bonne nouvelle. Elle dirigea plutôt la conversation sur les évènements récents ... pourquoi était-elle tombée ? Que se passait-il ? Ses yeux croisèrent ceux d'Albanus qui semblait plus sérieux encore que d'ordinaire ...
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Claudicus
Claudicus regardait de biais, d'époux de Patience venir vers elle au prix de grands efforts, il boitait terriblement et les yeux trop brillants, le teint rougeâtre annonçaient une forte fièvre sûrement provoquée par l'infection.
Elle le pria de s'asseoir tout en l'observant, il avait l'air costaud, il tiendrait le coup, il n'avait pas l'air d'un paltoquet qui s'évanouit lors des soins.
Elle le pria d'ôter ses braies, tout d'abord il la regarda incrédule devant tant de hardiesse puis quand il vit le regard de Claudicus planté avec aplomb dans le sien, il se dévêtit en rougissant.

Elle observa attentivement la jambe, une vilaine blessure mal soignée s'étendait sur une large surface, elle grimaça, pas étonnant que le baron ait si difficile à marcher, elle entreprit de désinfecter avec une lotion à base d'arnica, de fénugrec et de fragon puis sortit la bolline qu'elle avait passée dans la lotion et entreprit de retirer les chairs mortifiées.
Elle jeta un coup d'oeil sur le baron Olivier et fut rassurée elle pouvait continuer, il se mordait les lèvres de douleur mais se comportait courageusement.
Elle recousit la large plaie après avoir frictionné la plaie avec un baume cicatrisant et apaisant à la fois et essaya de mettre la jambe droite.
Ce qui lui fut impossible, les os du genoux semblaient disloqués alors elle prit dans sa grande besace, deux petites plaquettes de bois durs qu'elle fixa autour de la rotule afin de l'immobiliser.



-- Voilà, Messire, vous devrez désinfecter votre blessure à la jambe tous les jours à l'aide du baume que je vais vous laisser.
Par contre pour aider les os de votre genou à se ressouder il vous faudra rester immobile pendant TROIS semaines.
Ensuite on pourra ôter l'attelle et voir si celle-ci a été efficace.
Hé oui je sais, trois semaines c'est long mais un futur papa qui se fait gâter et dorloter, ce n'est pas négligeable pensez- y!

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Dame de Fargues st hilaire
---fromFRhyihyil
Au milieu de toute cette agitation, le soldat Amiénois allait et venait aussi discrètement qu'il savait le faire afin de ne déranger personne. Les circonstances l'ont amené ici et, toujours un peu inquiet pour la santé de son hôtesse, il essaye d'en savoir plus sur ce qui se passe exactement.

L'arrivée de la Capitaine Ombeline le trouble un peu : doit-il se présenter ou l'éviter, étant censé se trouver au fort d'Amiens.

Perdu dans ses pensées, il s'engage un peu vite au détour d'un couloir, ayant entendu servir le repas.

Le choc n'est pas violent mais suffisant pour faire tomber à la renverse la personne qui arrivait en face au même moment. Pour sa part, Hyi Hyil fait un bond en arrière, surpris avant de venir voir qui il a pu ainsi "rencontrer".

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Visitez La "Tannière de l'Ork Bourré", la seule, la vraie !
---fromFRAlbanus
La grand salle

Le feu craquait et fusait, lançant des escarbilles qui firent grommeler le cocher assis sur l'angle de la cheminée : Bouleau trop jeune... Pourtant, ça manque pas, le bois rassis... La grande soupière fumait sur la table ; un couvercle muni d'une encoche fut disposé dessus. Le manche de la louche en dépassait seul, et la vapeur s'échappant désormais de l'orifice étréci en veloutait le métal de buée.
A côté, dans la panière d'osier garnie d'un carré de linge frais dont les quatre coins retombants, évasés en corolle, suffisaient à la décoration du bord, de grosses tranches de pain de froment présentaient leur mie blanche, constellée de bulles.
Au bout de la table où il avait été convié avec Ombeline, Albanus observait Patience. Elle se détachait entre les sièges vides de son époux et de la guérissuese, partie examiner ce dernier. Un bandage de taffetas blanc couvrait son menton ; le tissu était déjà rose sur la blessure - pas le teint de leur hôtesse, d'une pâleur plus prononcée encore qu'à l'accoutumée. Mais son expression était sereine, et Alba s'en rasséréna.Il nota toutefois, et ce l'étonna, quelque chose dans le regard et l'expression de son amie, qu'il n'avat jamais vu.


Au fait, Pat - je passais aussi t'annoncer une bonne nouvelle - enfin, relativement bonne nouvelle. Ton frère sauve sa tête. Juju a prononcé l'exil...
Il jeta un coup d'oeil à Ombeline, surgie à ce moment de la porte, suivie par un soldat de grande taille, qui vint prendre place en face de lui.
Nous passions aussi nous rassurer sur ton état.... Nous sommes sortis trop tard du tribunal pour te voir avant le départ de ton carrosse.

Il eut l'impression que ses paroles se perdaient au haut plafond, comme les volutes de buée de la soupière.
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Albanus de Cambrai
Coordinateur des Bourgmestres d'Artois
ancien maire de Cambrai
ex-Procureur d'Artois, ancien Porte-Parole du Conseil d'Artois, ancien (bref) Connétable d'Artois
L'histoire passe, demeure la géographie
Ombeline
Dans le couloir, puis dans la grande salle.

Ombeline marchait dans le couloir, l’esprit ailleurs mais tendait assez l’oreille pour s’orienter vers le p’tit brouhaha et les ondulations de voix familières qu’elle percevait au loin. Elle ne vit pas l’autre marcheur et le percuta de plein fouet. C’est ainsi qu’elle se retrouva les quatre fers en l’air dans ce couloir, et sous un craquement d’étoffe. Elle se releva prestement prête à rendre la monnaie de la pièce à ce rustre qui venait de la renverser. En plus, elle s’était éraflé le coude.

Espèce de sauvage, vous pouvez pas voir où vous mettez les pieds, crénom de nom, espèce de maladroit !!! pas possible de voir ça, y a toute de même pas foule dans ce couloir. Je suis pas invisible nom d’une pipe en bois !!! pffffffffffffffffff

Elle ne regarda même pas cet escogriffe, trop occupée à tenter de remettre du mieux qu’elle pouvait son pan de jupe qui pendouillait. Fichu fichu, il l’était ce nouveau vêtement. Elle abandonna sa tentative de ravaudage de fortune et prit ce qu’il en restait pour s’enrubanner le coude, puis releva la tête en direction de l’échalas et écarquilla les yeux en reconnaissant le soldat Hyilhil.

Oh, b’jour soldat. Vous ici ? ah vous faisiez parti de l’escorte… Ah, cela est une bonne chose, la Baronne était donc entre bonnes mains.

Elle l’observa attentivement puis se redressa, et fit comme si de rien c’était passé, et retrouva son sourire.

Bon, je crois qu’on nous attend, restez donc pas planté là avant que vous ne blessiez quelqu’un à jouer les obstacles mouvants.

Ombeline replissa un peu jupe et jupons, et s’en retourna vers la grande salle d’où émanaient les voix, suivie d’Hyilhil. Elle pénétra dans la grande salle. Une douce chaleur émanait de la cheminée où des ne de grosses bûches projettant des escarbilles. Ariane était affairée tandis que Patience était là, pâle mais bien là, assise à la tablée. Elle s’étonna de l’absence d’Olivier. Albanus était lui aussi assis et s'adressait à elle.

Au fait, Pat - je passais aussi t'annoncer une bonne nouvelle - enfin, relativement bonne nouvelle. Ton frère sauve sa tête. Juju a prononcé l'exil..

Il regarda la capitaine qui venait d'entrer. La jeune femme acquiesça silencieusement, aux paroles du Procureur. Elle s’avança, tout en cachant son accroc et laissa Albanus terminer sa conversation pour saluer la Baronne et s'enquêrir de sa santé.

Nous passions aussi nous rassurer sur ton état.... Nous sommes sortis trop tard du tribunal pour te voir avant le départ de ton carrosse.

Une fois qu'il eut fini, Ombeline salua donc la Baronne et s’informa de son état, tout en prenant place en face du Procureur. Hyihyil, qui l'avait suivi, alla s'asseoir à l'autre extrémité de la table.

Vous avez l’air d’aller mieux. On nous a dit que vous aviez eu un malaise à la sortie du…

Une douce odeur titilla les narines d’Ombeline dont le ventre gargouillait légèrement mais heureusement assez discrètement.

Au fait, quelle délicieuse odeur sort de cette soupière..." ?
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---fromFRhyihyil
Rouge de confusion d'avoir ainsi malmené ainsi son supérieur, Hyi Hyil ne sait que dire et bafouille quelques excuses qui se perdent rapidement en un murmure indistinct.

Quel idiot il fait ! Alors qu'il s'inquiète pour l'une, il manque en blesser une autre ! Une chance qu'il ne soit rien arriver...

Sans oser dire un mot, il suit la Capitaine jusqu'à la grande salle et s'empresse de filer, aussi courtoisement que possible, à l'autre bout de la table. Y prenant place, il adresse un sourire poli à son vis-à-vis et observe, à la dérobée, le visage pâle de la Baronne. Il ne peut s'empêcher de grimacer brièvement en imaginant ce qu'il pourrait advenir si elle ne suivait pas les conseils de sa guérisseuse.

Il s'apprête alors à commenter la nouvelle apportée par Albanus lorsqu'il se rend compte qu'une faim, jusqu'alors discrète, se fait bruyamment entendre.

Affichant un air surpris, HyiHyil ferme la bouche et s'excuse tout penaud.


"Par le... Pardonnez l'intervention inopportune de mon estomac mais le fumet de ce potage est vraiment incroyablement apétissant. Sans même y goûter, je dirais que la personne qui a cuisiné ce chef-d'oeuvre mérite nos félicitations... Non ?"

Par un nouveau sourire, il tente de détendre l'atmosphère inquiète qui plane dans la pièce...
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pnj
[Chambre de Patience]

La douleur irradait tandis que Claudicus soignait le baron ... Tout ça à cause d'un satané disciple de la Créature sans nom qui même mort avait encore réussi à le faire chuter sur l'un de ces os. Il le maudit intérieurement et se promit de continuer à explorer ses souterrains quand l'occasion se représenterait. On parlait dans la région d'un trésor caché quelque part dans leurs entrailles par des templiers. N'était-ce là que légende ?

Puis tandis que la douleur augmentait à mesure que le médecin poursuivait sa tâche conscieusement, le baron pensa à Patience, à son enfant qui allait naître, ce qui lui donna le courage de mieux résister à ce qu'il endurait. Lorsque la gérisseuse eut terminé, le baron se rhabilla rapidement et remercia celle-ci. Trois semaines immobile, lui qui n'était pas habitué à se faire dorloter ... Il allait bien falloir se faire à cette idée.

Mais pour l'heure il était temps de rejoindre Patience. Il invita Claudicus à le suivre et avec précaution, après avoir salué tous leurs invités, il alla s'asseoir dans la grande salle près de son épouse à qui il expliqua ce que venait de lui dire la grande guérisseuse.
---fromFRYvolo
Lisse... ou hérissé? Lisse. Mais un peu hérissé non? Peut-être... Lorsque la servante annonça que le dîner était servi, il se leva de son siège pour venir s'asseoir à la tablée, comme les autres convives. Cependant il se retournait fréquemment pour jeter un regard indécis aux flammes. Lisse, non? Ses délibérations furent suspendues par l'arrivée silencieuse de la baronne. Yvolo la dévisageait dun air soucieux mais n'osait parler.
Puis trois autres personnes firent leur entrée. Il reconnut Ombeline et le soldat Amiénois avec qui il avait fait la route jusqu'à Varesnes. Cependant il n'arrivait pas à mettre un nom sur le troisième. Il pensait pourtant l'avoir déjà vu quelque part, mais il ne se souvenait plus où ni comment. Celui-ci annonça le verdict du procès, inconnu du jeune garçon jusque là. Ca c'est une bonne nouvelle où j'm'y connais pas! Et si la baronne semblait souffrir d'amnésie à propos des récents évènements, cette déclaration avait le mérite d'être franche et directe.

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Yvolo, jeune homme d'environ 17 printemps, simple gueux, curieux et paresseux.
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- Mort -
---fromFRpatience
[A table !!! ]

Ariane avait soulevé le couvercle et pris la louche. Elle rougit violemment sous les compliments de Hyihyil, tenta de contenir son sourire, et se contenta de servir silencieusement.

Patience porta délicatement une cuillerée à sa bouche. C'est vrai, cette soupe était délicieuse. Bonheur simple ... Elle sourit à Albanus qui prenait la parole.

Ton frère sauve sa tête. Juju a prononcé l'exil...

Elle fronça les sourcils et ne dit rien, reposa sa cuillère précautionneusement et attendit la suite. Mais entre temps, Olivier et Claudicus les rejoignirent et Patience écouta le verdict : 3 semaines d'immobilité ? Elle prit doucement sa main tandis qu'il s'asseyait avec difficulté.


Vous devriez être au lit alors ^^ Puis se tournant vers la guérisseuse, elle ajouta : Merci ma soeur, je ne sais comment te remercier. Tu as vraiment des doigts de fée.

Ses traits fins étaient reposés et étrangement doux. Parler la fatiguait aussi elle laissa quelques instants s'écouler avant de reprendre. Visiblement, elle avait oublié la moitié de ce que lui disait son ami précédemment.

Albanus et Ombeline étaient au tribunal ... au tribunal c'est bien cela ? C'est gentil de venir nous rendre visite ... Nous aussi nous avons une bonne nouvelle vous annoncer ... Par la grâce divine, nous allons avoir un enfant !

Elle sourit à son époux en cet instant, et leurs yeux se dirent tout leur amour. Pour la première fois depuis longtemps, ses joues se teintèrent d'un rose subtil et son coeur était en paix. Elle regarda les visages des personnes attablées autour d'elle et sourit doucement.

A propos de mon frère, où est-il ? J'ai hâte de lui annoncer cette nouvelle à son retour.

Elle but encore un peu de soupe, du bout des lèvres. Le souvenir des mots d'Albanus remontait peu à peu à sa mémoire ...

Mais qui est Juju ?!
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---fromFR~*souricette*~
les 4 dernières pages ont été fusionnées
le HRP a été nettoyé ; je supprimerai ce message aussi

bon jeu !

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---fromFRAlbanus
Nous aussi nous avons une bonne nouvelle vous annoncer ... Par la grâce divine, nous allons avoir un enfant !
... A propos de mon frère, où est-il ? J'ai hâte de lui annoncer cette nouvelle à son retour.
(un instant de silence, puis) Mais qui est Juju ?!

Alba la fixa, décontenancé, avant de reporter son regard sur la guérisseuse, Olivier puis sa vis-à-vis qu'il fixa un instant sans mot dire les yeux ronds, pris au dépourvu par l'atitude de son amie. Il reporta de nouveau sur elle son regard, classant dans son esprit tout ce qu'elle venait de dire... Enceinte.... Pat enceinte. Une partie du changement qu'il avait noté sur ses traits, et imputé à tort à l'accident lui devint perceptible. C'était... au-delà de l'éclosion, une pléitude de la chair - c'était la fructification, Il ne trouvait pas d'autre mot. Mais ce n'expliquait pas tout, et surtout pas ce qu'elle avait dit ensuite. Perplexe, il préféra le laisser de côté, et laissa un large sourire s'épanouir sur son visage :

Quelle bonne nouvelle, Pat ! Toi et Olivier devez être aux anges.... Ah ! Cela faisait longtemps que je n'avais entendu si bonne nouvelle ! Il embrassa du regard les futurs parents - en piètre état tout de même, et tous les deux, il le nota ; la présence de la guérisseuse n'était pas du luxe - et revint à Ombeline à qui il envoya un regard plus sérieux : avait-elle aussi entendu les derniers mots de Pat ?
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Albanus de Cambrai
Coordinateur des Bourgmestres d'Artois
ancien maire de Cambrai
ex-Procureur d'Artois, ancien Porte-Parole du Conseil d'Artois, ancien (bref) Connétable d'Artois
L'histoire passe, demeure la géographie
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