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[RP] Domaine de Varesnes

---fromFRpatience
La porte de la chambre s'ouvrit. A l'intérieur, les draps tâchés de sueur et de sang avaient été dérobés aux regards et tout avait été remis en ordre pour accueillir l'heureux père, puis les éventuels visiteurs. Seuls les cernes sous les yeux de Patience témoignaient encore du long et douloureux combat qui avait eu lieu ici. Elle sourit faiblement à son époux.

Les rayons de soleil qui filtraient à travers les rideaux à moitié tirés, et la tiédeur de la cheminée, procuraient une douceur silencieuse à la pièce. L'enfant, repu de sa première tétée et épuisé de l'épreuve, s'était endormi dans les bras de sa mère. Elle souleva délicatement la couverture afin qu'Olivier puisse faire connaissance avec son fils. D'un léger mouvement vers lui, elle lui indiqua qu'il pouvait prendre dans ses bras le petit paquet emmailloté, puis, rassurée de savoir l'enfant en sécurité dans les bras de son père, elle ferma les yeux et laissa la fatigue l'envahir, trop épuisée pour partager une joie enfouie en son coeur.

A l'extérieur, Ariane rassura Aimé et l'invita à redescendre. Leur place n'était pas ici, lui dit-elle, et puis elle devait préparer à manger pour la baronne qui aurait besoin de récupérer ses forces, et pour cela elle avait besoin de l'aide d'Aimé. Elle aussi était épuisée par toutes ces émotions et avait faim.

Au même instant, Romarin passait les portes du Domaine.

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pnj
Olivier s'assit, l'enfant dans ses bras ... puis il y eut cet éclair tout blanc devant ses yeux.

Sa respiration fut coupée et il fut aveuglé.

Que se passait-il, il ne comprenait pas.

Il n'entendait plus rien, ne voyait plus rien, ne pouvait plus bouger.

Il était paralysé là, sur son siège, sidéré par quelque chose qui le dépassait.

Et l'homme se rappela ce qu'il avait dit tant de fois devant tant de gens.

"Vous ne saurez ni le jour, ni l'heure ... "

Son heure était-elle venue ?

Non pas maintenant, ce n'était pas possible, il venait d'être père, il avait encore tant de choses à faire.

Olivier résista de toutes ses forces. Non pas maintenant ... Son fils ... Il devait s'occuper de lui. Des larmes montèrent dans ses yeux aveuglés.
---fromFRaristochate
Sur les chemins menant au Domaine de Varesnes


Aristochate n'etait pas reputée bonne cavalière, helas elle etait bien plus souvent connue et apprecié pour ces pitres representations en taverne, de maladresse et rots. Ce soir, en revanche, elle maniait tres bien son cheval. Elle le fit galoper au plus vite, tentant meme des petits raccourcis pour acceder au domaine....

Patience... Patience... tiens bon....

Elle repoussa ses meches de cheveux et vu le chateau. Elle fut son entrée fracassante dans la cour du chateau et sauta du cheval

Desolée.... cria-t-elle a l'egard des servants, car elle leur laissait le pauvre cheval seul dans la cour, mais elle se pressa tant qu'elle pouvait aupres de la chambre de Patience. Ayant peur de se perdre dans les couloirs, elle attrapa une servante qui l'accompgna aupres de l'antichambre.. elle croisa Olivier mais ne pris soin de lui addresser la parole, elle se contenta de lui jeter un regard, de tenter de la rassurer et entra dans la chambre....


Le silence.....






Aristochate fut glacée par le silence omnipresent de la chambre.. elle vu Patience dans son lit et n'appreta pas d'attention aux cris de bébé qu'elle entendait...

elle posa sa main sur le front froid de Patience, et lui pris son pou...

Patience? m'entends-tu? lui murmura-t-elle...

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---fromFRpatience
Avait-elle seulement dormi ? Patience fut réveillée en sursaut par l'entrée d'Aristochate. Elle leva les yeux vers Olivier qui était assis auprès d'elle, l'enfant sur les genoux, et elle blêmit.

Non.

D'un bond, elle se leva. Il manquait d'air. Elle avait mal pour lui. Non Olivier. Non. Je ne veux pas.

Agenouillée devant lui, elle le retenait dans ses bras pour empêcher qu'il ne s'effondre, et lui parlait avec tendresse, tentant de capter son regard dans le sien. Il n'allait pas mourir. Elle était là. Et leur enfant.

Le tout petit, entre eux, pris dans cette étreinte douloureuse. Pleurait-il ? Elle ne savait pas. Elle n'entendait plus. Un temps, interminable, passa ... non ce n'était pas elle qui vivait cela. Impossible. Non, elle ne voulait pas vivre cela.

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---fromFRaristochate
Aristochate tomba la renverse.... Patience s'etait relevée, et serrait Olivier dans ses bras...

Aristo sentit sa tete tourner....

Patience, n'est pas malade... pas du tout.... Aristo se releva, un peu abasourdie, et se sentait bete... elle etait persuadée qu'on l'avait appellé pour s'occuper de Patience suite a son accouchement, mais elle regarda la scene qui se deroulait devant elle et elle ne comprenait plus rien... Patience serrait OLivier dans ses bras et le serrait fort....

Aristo etait a present debout et elle scruta le couple.... elle ne savait pas ou se placer...

Elle separa Patience de son mari et lui murmura gentillement


Patience, OLivier... que se passe-t-il?? olivier, allez vous bien? Olivier?
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---fromFRRomarin
Romarin ne savait que faire. Elle était là et son père mourait. Elle le savait mais elle n'y pouvait rien.
L'allégresse de recevoir dans cette demeure l'enfant tant attendu, petit frère ou petite soeur, les projets, les joies à venir, tout s'effondrait autour d'elle et laissait place à une tragédie inattendue.

Son père si doux et si assuré qui l'avait conseillée tant de fois, qui avait corrigé ses poèmes, guidé ses pas, sourit à ses contes les plus extravagants, l'élevant toujours vers ses plus hautes ambitions d'écrivain ... son roc, sa bouée, sa flamme, s'éteignait soudain devant elle, et ses mains étaient impuissantes.

Sa mère et Aristochate étaient déjà auprès de lui, alors qu'elle était restée clouée sur le pas de la porte.
Ses yeux se remplirent de larmes douloureuses. Douloureuses comme la réalité qui s'insinuait en elle et qui commençait à avoir raison de son refus d'accepter l'inacceptable, et de ses espoirs.

Un temps indéterminable passa.

Elle réalisa qu'elle n'était pas la seule observatrice : le tout petit, réveillé, gesticulait sur les genoux de son père. Sans regarder personne, discrètement, le visage baigné de larmes, elle alla prendre l'enfant qui, par miracle, n'était pas tombé, et le protégea de ses bras.
Pauvre petit, ta naissance, qui s'était annoncée sous les meilleurs auspices avec la fin de la guerre et le retour joyeux des soldats artésiens, serait à jamais associée à la mort du plus doux des êtres, du plus pur des hommes, du plus merveilleux des poètes. Romarin gémit doucement, envahie par ses sanglots. De grosses gouttes tombèrent sur la couverture de l'enfant ainsi baptisé de la plus funeste des tragédies.

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---fromFRpatience
Au fond d'elle-même elle espérait, ne pouvait se résoudre à l'évidence trop cruelle.

Il était dans ses bras, inanimé. Inanimé et lourd, si lourd. Elle ravala ses larmes et en un ultime effort pour rassembler ses forces déjà si faibles, elle le redressa, se releva et avec l'aide d'Aristo, l'étendit sur le lit heureusement tout proche. Elle dégagea son col et posa ses doigts sur la carotide.

Regard inquiet vers Aristo qui disait ... aide-moi. Ramène-le à la vie ! Je veux qu'il vive ! Mais aucun son ne sortit de ses lèvres serrées. Aucune larme encore de ses yeux si plein d'espoir. Elle reposa son regard sur le visage d'Olivier. Sous ses doigts, peut-être sentait-elle un léger battement, peut-être ... n'était-ce ... que les vibrations de son coeur à elle. Seul ...

seul

seul.

Chaque battement hurlait la solitude de ce coeur tant aimé autrefois. Tant aimant. Hurlait, brûlait en son sein, arrachait sa poitrine dont aucune larme encore ne pouvait atténuer l'indicible effroi. Hurlait son désarroi silencieux, coeur déchiré par le milieu, amputé. Comment battait-il encore quand le sien était muet ?

Lentement, elle s'avachit, s'agenouilla. Son corps, épuisé, se courba. Se recroquevilla contre lui. Elle posa sa tête sur sa poitrine et se perdit dans le vide, à attendre le plus léger battement, le plus léger espoir. Perdue dans les abîmes les plus profonds, elle se laissa absorber par le vertige de sa déraison ... aux confins de l'absurde.

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---fromFRaristochate
Aristochate avait aidé Patience à allonger Olivier, et ne voulant l'inquieter, elle ne dit rien pendant ses longues silencieuses minutes... elle ne savait que faire... que faire pour Olivier, que faire pour Patience...

Livide, et vidée de tout sentiment, Aristochate s'occupa du bébé et au bout de quelques secondes, elle le confia à une servante elle aussi consternée par la situation... Aristochate parta en cuisine pour boire de l'eau, sa gorge etait seche... elle fut bouillir de l'eau et preparer une tisane a base de plantes reputées pour redonner de la force au coeur...

Olivier.
.. murmura-t-elle...

elle remonta la tisane aupres d'olivier, a ses cotes, Patience s'etait allongée. Aristochate s'asseya syur un petit tabouret pres du lit et a la petite cuillere , elle donna goutte à goutte le breuvage à la bouche d'olivier.....

elle ferma les yeux et supplia Aristote de refaire jaillir ce coeur.....

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---fromFRRomarin
Romarin avait réalisé ce que sa mère et Aristochate ne voulaient entrevoir. Son père était mort, à jamais. Elle le sentait ... Sans un mot, elle regarda tristement Aristo qui tentait d'ultimes soins avec espoir, vint s'agenouiller auprès de Patience et prit la froide main d'Olivier, dans sa petite main potelée et chaude. Elle ferma les yeux et se recueillit, longuement. Et pria.

Elle pria pour l'âme de cet homme si généreux qui l'avait, sans hésité, adoptée et recueillie. Elle pria pour que, au paradis des poètes, parmi les anges, il repose paisiblement. Elle pria, longuement ...

L'aube s'était levée sur une naissance et avec la mort, le soir tombait sur cette étrange journée. Romarin essuya ses larmes. Patience, prostrée, n'avait pas bougé. La petiote se leva. Il fallait prévenir les bertincourtois qui aimaient tant leur diacre. Il fallait trouver une nourrice aussi ... une nourrice et un prêtre.

Elle prit donc la plume.


Citation:
A Monseigneur JackMor,
Domaine de Varesnes, le 11 janvier 1456


Mon Père,

C'est avec une immense douleur que je vous appelle au chevet de mon père, Olivier de Richebourg. Si nous ne pouvons plus rien pour son corps, au moins pourrez-vous soulager son âme.

Romarin


Citation:
A Messire Ericp
Domaine de Varesnes, le 11 janvier 1456


Messire le Maire,

C'est avec le plus profond regret que je me résouds à prendre ma plume pour vous écrire et vous demander de prévenir les habitants de Bertincourt du décès de mon père, Olivier de Richebourg.
Le Château de Varesnes sera ouvert à qui veut veiller son corps auprès de sa famille.
Je vous demande aussi de me dire si vous connaissez une nourrice qui puisse prendre soin de l'enfant qui vient de naître à Varesnes.

Romarin


D'énormes gouttes avaient tâché les feuillets. Romarin les roula, les mains tremblantes, et descendit. Mécaniquement, enfila un manteau, et alla trouver un des gardes du château pour lui confier les missives, précisant que c'était urgent.

Le garde, livide, avait appris la triste nouvelle par Aimé.
Il fit un signe de tête et prit un cheval pour rejoindre Bertincourt.

Romarin le regarda partir. Seule au milieu de la cour du château. Les grilles se refermèrent comme par enchantement. Unique bruit au domaine que ce grincement.

Même les oiseaux ne chantaient plus.



[HRP : Olivier a encore la possibilité de revenir d'entre les morts : sa fiche est toujours valide]
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---fromFRJackMor
Aussitôt que l'évêque de Beauvais avait reçu la lettre de Romarin, celui-ci se précipita vers le domaine de Varesnes. Il n'était pas forcément des mieux vêtus, mais il avait pris sa cape hospitalière pour le couvrir du froid et enfourché son cheval le plus rapide. Alors que la nuit était déjà tombée et qu'il drachait un sacré grain, la course de Mgr JackMor était devenue folle, la route était aussi obscure que ses pensées étaient en pleine ébullition... et les pensées se secouaient, s'entrechoquaient avec une violence inouïe.

Que s'était-il donc passé? Quel sort s'acharnait alors sur les gens de bien autour de lui? Le temps passe mais ne trépasse, la mort poursuit sa danse avec les hommes sans remord ni pitié: fallait-il donc que son ballet durât jusqu'à la fin des temps? Sombres pensées pour sombre nuit, triste sort pour triste saison... Les pensées sévères se bousculaient et n'aboutissaient à rien... L'intelligence n'avait plus rien, le coeur recevait tout et c'était déjà trop. La vie ressemble trop aux friches picardes quand elles sont baignées par le soleil, l'herbe a beau vivre elle ne rayonne pas et semble toujours plus pâle que la neige ; il n'y avait pas d'autre endroit plus beau au monde, mais le soleil s'était couché et il ne restait plus que la bise glacée et toujours cette drache qui gelait les os de l'évêque.

Ses pensées s'orientaient sur des souvenirs à présent, et un soleil en larme habitait son coeur. Lorsqu'il était arrivé à Beauvais il n'avait été mieux accueilli que par Olivier, qui avait eu la grâce de devenir diacre de par ses propres mains... ces mêmes mains qui probablement lui donneraient les derniers sacrements... funeste destinée. La torche des noces d'Orphée sifflait et grésillait comme le disait Ovide, et celle d'Olivier prenait maintenant le même chemin, nul ne pouvait dire maintenant ce qu'il trouverait en arrivant. Cet homme avait mis tant de force et d'énergie pour la vie de Bertincourt, joie, amour et espérances. Puis l'évêque pensa à la fille d'Olivier... si jeune... et déjà perdre son père, ce serait trop moche. Dans la nuit il était impossible de dire maintenant si l'Hospitalier versait des larmes ou si le passage violent de la pluie avait buriné son visage au point de n'être plus qu'une allégorie de la peine. Mgr JackMor était alors en train de traverser Molliens où dormait feu son père, et quelques minutes plus tard fut de nouveau en pleine campagne.

Seigneur, quel est donc ton dessein? Quel exemple veux-tu faire d'Olivier? Sa prière était muette et lors nul ne lui répondit. Même le Sans-Nom était devenu Sans-Parole. Les pensées de l'évêque s'attardaient encore sur les enfants... lui savait bien qu'il n'y avait jamais rien de plus important que le souci des enfants, repensant à Onaël la fille de Siva et à Alek et Leïla les enfants de Hook qui traversaient régulièrement des épreuves eux aussi... JackMor n'avait jamais eu d'enfants mais il avait toujours considéré ceux qu'il rencontrait comme s'ils étaient les siens. Seigneur, tu ne peux laisser abandonnés ces enfants, ils ont besoin de leur père. Et dans ses pensées toujours troublées il finit par arriver au domaine de Varesnes et descendant de cheval attendit qu'on vînt lui ouvrir.

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Evêque émérite de Beauvais
Sénéchal de l'Ordre des Chevaliers Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem
---fromFRpatience
La nuit était venue, noire, épaisse et pluvieuse, et avait enveloppé Varesnes. Le garde en faction laissa entrer l'Evêque qu'il reconnut à son habit. Ils traversèrent la cour où la neige s'était transformée en boue, et pénétrèrent dans le château.

Tous les volets intérieurs avaient été fermés, les rideaux tirés. Dans la grand salle, le feu se mourrait dans âtre et il faisait à peine chaud. Le garde indiqua les étroits escaliers puis en haut, la porte close. Il frappa.

Ariane ouvrit et le garde s'effaça, laissant entrer JackMor. A l'intérieur, Romarin sécha ses larmes et accueillit l'Evêque avec soulagement. Elle lui murmura quelques mots que Patience n'entendit pas.

La Baronne, effondrée, agenouillée auprès de son époux, la tête sur sa poitrine, n'avait pas bougé de toute la journée et avait refusé tout repas. Elle n'avait plus la force de se relever, d'envisager la suite, de parler ni même de pleurer. Encore moins d'allaiter le tout petit qui venait de naître. Ariane avait trouvé un peu de lait de chèvre en attendant la nourrice, et l'avait nourrit, patiemment à la petite cuillère. Il dormait dans ses bras, près de la cheminée.

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---fromFRAlix_nourrice
Au couvent de Sainte Marie

La mere supérieure lui avait annoncé ce matin qu'une calèche l'attendait, pour l'accompagner vers son nouveau domicile. Alix ne fut pas plus informer, elle n'osait pas regarder la Mere Superieur dans les yeux lors de l'annonce dans la matinée. Le couvent etait vide, apart quelques soeurs un peu apeurées qui traversaient sa cour grise à petits pas pour se depecher à leurs occupations.

Alix fut raccompagné a sa chambre ou elle pris soin de prendre ses quelques linges lui appartenant, le reste pour ne pas dire la majorité apartenait au couvent. Elle fut priée de les laisser sur son matelas.

Alix monta dans la caleche, avec un simple hochement de tete de la part de la mere supérieur qui supervisa le depart de la caleche

Qu'Aristote la protége, murmura-t-elle, soulagée de voir partir la petite Alix....

Le chemin etait long avant Varesnes, mais plus elle regarda la paysage qui se deroulait devant ses yeux tristes, Alix fut neanmoins pris d'un sentiment de soulagement... malgres ses douloureux souvenirs, elle irait peut etre faire quelque chose de bien de sa vie... enfin...

la caleche continua son chemin....

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---fromFRniria
un messager arriva au domaine de Varesne, il frappa et donna une missive au garde à l'entrée.

Citation:
Madame, le destin fort cruel ce jour vous a joué un bien mauvais tour, je vous présente mes plus sincères condoléances pour la perte de votre époux, sachez que mes prières vous accompagne.
Le fils auquel vous venez de donner le jour saura j'en suis sûr combler petit à petit le vide.
Si vous avez besoin de quoi que se soit, vous pouvez compter sur moi.

Niria

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félonne devant le parjure
---fromFR>Thelvynotep
Citation:
Ma Cousine adorée,

J'apprends à l'instant l'horreur qui s'abat sur vous et votre famille.

Les mots me manquent face à l'adversité qui se joue de votre sort en ce jour magnifique et funeste à la fois.

J'accoure à votre chevet au plus vite Victorine, car je ne puis vous laisser sans défense face à ce coup du sort.

Olivier est dans notre coeur pour toujours, Cousine.

Puisse votre enfant avoir un destin radieux et prospère, en mémoire de son valeureux père.

A très vite.

Théobald


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Disciple Elleurcien et Vandussien
---fromFRRomarin
A l'entrée du château, se présentaient déjà des messagers, et bientôt arriverait la nourrice qui s'occuperait de ce petit. "Le petit" ... ainsi l'appelait Romarin, mentalement, car il n'avait pas encore de prénom. Une nouvelle aube se levait. Le temps poursuivait sa course, imperturbablement.

La jeune fille remonta avec les missives de la Comtesse d'Artois et de Theobald d'Ailhaud, et les présenta à la Baronne qui ne réagit pas.
Elle les posa alors sur sa table, et prit l'initiative d'annoncer officiellement le décès de son père, scellant l'annonce du scel familial.


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