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[RP] Domaine de Varesnes

Llyr
Ne me regardez pas comme ça
Je ne suis qu'un témoin moi ici
C'est plutôt moi qui doit vous attendre *rire*

Messire Greg je suppose que vous savez faire les premiers pas ?
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Thegregterror
Sourit à la remarque de Llyr : ils devaient avoir l'air beau à le regarder comme cela.

Je pense... si besoin, il fauda me le dire.

Il se retourna vers Patience et même s'il avait du mal à trouver cela sérieux dans le sens que c'était déjà un peu le cas, il prit une voix plus solennel.

Nous, Grégoire d'Ailhaud, décidons en ce jour et en notre droict d'octroyer les terres de Tatinghem de notre comté de Sainct-Omer à la Baronne Patience pour sa confiance et sa présence en cas de besoin, nous sauvant jusque la vie, et en présent pour son magnifique et heureux mariage.

Nous jurons par la présente protection, justice et subsistance à celle-ci, autant qu'il nous est possible de le faire.


Il s'arrêta là, pensant qu'il avait fini ce qu'il n'aimait guère et se demandant s'il n'avait rien oublié. Il regardait toujours Patience et du coin de l'oeil pouvait voir Llyr et Olivier, un verre de la superbe trappiste en main ^^.
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---fromFRpatience
Patience, un peu décontenancée par la situation, se tourna vers Thegregterror, et tenta de garder un air grave malgré ses yeux qui souriaient malicieusement. Ils savaient tous deux qu'ils n'avaient pas besoin d'échanger des promesses pour consolider leur lien, mais elle se plia au protocole avec grâce.
Elle s'inclina légèrement, puis répondit d'une voix claire :


Moi, Patience, Baronne de Richebourg, Dame de Varesnes, te jure fidélité, Grégoire d'Ailhaud, Comte de Sainct-Omer. Par la plume, le verbe ou l'épée, jusqu'à ma mort te défendrai.

Puis elle s'avança d'un pas, prit ses mains dans les siennes, et le regardant dans les yeux ajouta d'une voix plus douce : Merci Greg. Elle voulait ajouter quelque chose de gai pour rompre la solennité, mais elle avait perdu la malice du premier instant et était émue plus qu'elle ne l'aurait pensé. Elle se tourna vers Llyr, espérant que cette fois elle faisait bien. (^^)
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Llyr
J'eusse aimer un rajout d'Aide, conseil et protection pour vous dame patience, et subsitance, justice et protection de vous messire Greg, mais ça me convient, je ne vais pas chippoter non plus.

Tirant de sous son bras un parchemin et relevant le linge de l'objet qui s'avere estre un blason, le Maréchald 'Armes continua

Dame Patience, maintenant Dame de Tatingheim, ainsi que son époux, veuillez recevoir ce jour mon témoignage héraldique devant les serments échangés ainsi que vostre contreseing et blasonnement.

Veuillez je vous prie le porter ostenciblement comme le veulent les lois royales héraldiques et pour l'honneur de vos terres et de la Noblesse en Général et de Messire TheGregterror vostre suzerain en particulier le vivre noblement.

Soyez sur que j'y veillerai personnellement

Avec Toutes mes félicitations.

Citation:

Par la présente, Nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, Maréchal d'Armes de France, Héraut de Touraine, d'Alençon et du Bourbonnais Auvergne et d'Artois par interim, Premier Maistre d'Hostel de leurs Majesté le Roy Levan le IIIe de Normandie et la Reyne Catherine-Victoire, Marquise de Valois, faisons acte de la demande de Messire Grégoire d’Ailhaud, dit Thegregterror, Comte de Sainct Omer, Baron d'Arques, quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur ses terres de Sainct Omer Sise au fief nommé Tatingheim, à DamePatience.

Apres recherches héraldiques dument enterinées, le Fief de Tatingheim est bien seigneurie du Comté de Sainct Omer.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est de d'or aux trois étoiles d'azur, au chef du même chargé de deux fleurs de lys au pied nourri du champ, soit, après dessin :



Pour complèter le présent dossier, voici un lettre manuscrite de Messire Grégoire d’Ailhaud, dit Thegregterror, Comte de Sainct Omer, Baron d'Arques, attestant de la volonté de cession d'une seigneurie à Dame Patience :

thegregterror a écrit:
Lettres patentes de seigneurie

Grégoire d’Ailhaud, dit Thegregterror, par la volonté Divine et des Hommes, Comte de Sainct-Omer, Baron d’Arques. A tous ceux qui ces présentes lettres verront, présent et advenir salut.

La tendresse que la nature Nous donne pour ladite "Patience", et beaucoup d’autres raisons qui augmentent considérablement ces sentiments, Nous obligeant à luy en donner les marques, et luy donner des marques publiques de cette reconnaissance pour assurer son état, Nous avons estimé nécessaire d’expédier à cet effet ces Lettres Patentes de seigneurie.

Par la présente nous demandons l’octroi en notre fief de Sainct-Omer en terre artésienne, de la seigneurie de Tatinghem à la Baronne Patience.

Notre décision fut motivée par la confiance et sa présence en cas de besoin, nous sauvant jusque la vie, et en présent pour son magnifique et heureux mariage.

A Arras, le 17ème de juin de l'an de grâce 1455.
Grégoire d’Ailhaud, dit Thegregterror, Comte de Sainct-Omer, Baron d’Arques


Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux reglements Héraldiques et nous engageons en l'absence du Héraut d'Artois, à estre le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict le 18eme jour du Mois de Juin 1455 sous le regne de nostre souverrain bien aimé le Roy Levan le troisieme de Normandie.








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Thegregterror
Sourit à Patience en voyant que les procédures héraldiques étaient enfin passées et que tout c'était bien passé. Il répondit doucement aussi un merci et voyant celle-ci se tourner vers Llyr, le Comte regarde à son tour le maréchal d'armes.

Et merci à vous aussi.
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Llyr
A votre service.
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pnj
Olivier remercia à son tour les deux hommes chaleureusement.

Quel merveilleux cadeau de mariage !

L'homme prit la main de son épouse et lui sourit avec amour. Ils iraient sur ces terres que le Comte leur avait offertes et penseraient avec gratitude à lui au moment où en descendant de cheval, ils poseraient le pied sur ce sol béni.
---fromFRpatience
Citation:
A Varesnes, Patience jouait avec sa plume, cherchant l'inspiration. Les jours avaient passé, puis les semaines, et la jeune Baronne était toujours sans nouvelle de son premier suzerain, le Comte de Béthunes. Ses missives et invitations restaient lettres mortes. Au début, le sachant affecté par l'absence d'Elisabeth et de leur fils, elle n'avait pas voulu le déranger et s'était contentée de ses lettres espacées. Mais peu à peu l'inquiétude s'installait en elle. Depuis son retour, son ami semblait vieilli et fragile, et ses brèves apparitions publiques avaient laissé une profonde tristesse dans le coeur de Patience. Sa joie de vivre et son goût pour l'art et les fêtes s'étaient évanouis. La rumeur disait qu'il avait été enlevé, torturé et qu'il était en sursis, et ses cicatrices en témoignaient. Le coeur de Patience se serra. Et s'il était encore en danger ?

Prenant sa décision, elle laissa tomber la plume sur le feuillet, se leva et prit son épée qui n'avait pas servi depuis qu'elle était mariée. Elle espérait que ce n'était qu'une intuition sans fondement, qu'une simple inquiétude, et qu'elle trouverait Nerevar simplement enfermé chez lui, loin de la vie trépidente de l'Artois, reclus et triste, et qu'avec quelques verres d'hypocras et quelques contes, elle lui remonterait le moral. Elle laissa rapidement un mot à Olivier, revêtit une légère cape noire, et sortit, non sans faire un détour par la cave !

Elle vérifia que dans les sacoches de Malta se trouvaient encore sa trousse de guérisseuse avec les herbes et potions que lui avait données Claudicus. Puis elle prit la route sous une fine pluie d'été. Elle arriva trempée au château du Comte, confia sa monture à un jeune garçon, et fut accueillie par une domestique à la mine soucieuse. (etc.)


Le pire était arrivé, son ami Nerevar, empoisonné, luttait contre la mort, et Patience se sentait inutile : les meilleurs médecins étaient à son chevet et n'y pouvaient rien ; le chateau était gardé et la famille de Bethune en relative sécurité. La jeune Richebourg rentra donc à Varesnes pour revêtir une robe simple, la plus modeste qui soit, et se rendre, pieds nus, jusqu'au cloître de Bertincourt pour y faire retraite.
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---fromFRRomarin
"Il était une auberge, serrée entre deux échoppes, dont la vitrine ne payait pas de mine. Mais une fois poussée la lourde porte, on découvrait une douillette pièce feutrée, décorée d’étranges sculptures d’animaux imaginaires et féeriques en bois clair … certainement le bois ramené par la mer, échoué sur les plages de Bertincourt et modelé par une sirène … (...)" *

Par un destin malheureux, ou quelque sorcellerie, la clé en fut perdue à tout jamais. Pourtant fréquentée, il y a peu encore, par de belles demoiselles et moult troubadours enchanteurs, elle affichait désormais porte close. Seules quelques lianes de lierre avaient réussi à s'immiscer entre les volets fermés. L'enseigne avait pâli jusqu'à l'effacement. Romarin en avait pris son parti : de toutes façons, elle n'était plus tavernière depuis longtemps. Elle pensait tout de même à Olivier et Patience, Reign, Cyann, Nohan, Ombeline, Eric et tant d'autres qui y avaient vécu de belles soirées et en gardaient tant de merveilleux souvenirs ... quelques chagrins aussi, quelques saines disputes, mais toujours une forte complicité.

Elle arriva au château de Varesnes avec un panier où dormaient trois boules de poils récupérées dans la ruelle : Mortimer, Tristan et Iseult roupillaient tranquillement, ballottés par la jeune fille. En débouchant par la grande allée bordée d'arbres, Romarin ouvrit de grands yeux illuminés ... Varesnes. Elle n'était encore jamais venue, la restauration du château ayant eu lieu pendant son long voyage en Espagne. Quelle beauté ...

A la porte, la jeune servante eut du mal à croire qu'une telle bohémienne soit la fille adoptive de ses maîtres. Ses cheveux en pagaille, son teint halé, sa robe élimée, n'en faisaient pas vraiment une princesse. Ce n'est qu'en apercevant la magnifique petite perle d'azur au cou de Romarin qu'elle se laissa convaincre. Elle introduisit la jeune demoiselle dans la grand salle du bas, calme et fraîche, et lui apporta le matériel qu'elle demandait : feuillets, encre et plumes aiguisées.

Romarin entreprit de recopier, de mémoire, les poèmes laissés sur la grande table du Parangon. Trois petites têtes sortirent du panier et vinrent jouer avec sa plume. Elle rit et chatouilla leur petit ventre velu. Ariane rit avec elle, ravie de voir un peu d'animation au château, puis elle s'empressa d'aller chercher du lait pour les affamés.



( * extrait de "l'Auberge du Parangon")
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---fromFRpatience
En passant dans la ruelle des tavernes, la jeune baronne avait rendu sa liberté à son escorte, et s'était dirigée lentement vers la porte sud. La nuit était douce et déjà quelques étoiles fleurissaient vers l'est. Le pas de Malta fit résonner le petit pont de pierres envahi de ronces et de mûres qu'elle venait cueillir, enfant. Patience sourit dans la pénombre à ce souvenir. Désormais sa vie n'était plus dans la grande demeure familiale de la Place du village, mais auprès de son époux, à Varesnes.

Les grenouilles chantaient gaiement le départ du jour. Puis elle s'enfonça dans la forêt, et les sons se firent plus lointains et plus sourds. Seules quelques brindilles ou feuilles craquaient sous les sabots de la jument. Patience serra sur ses épaules son léger manteau noir et fluide, dissimulant le scintillement du pommeau de Hauteclaire, pour ne pas attirer la convoitise d'éventuels brigands.

Bercée par le pas régulier, elle repensait aux journées délicieuses qui avaient suivi leur mariage. Mais ces derniers temps avaient été marqués par la mort. En rentrant, elle espérait retrouver un peu de sérennité et embrasser Olivier avant une nouvelle retraite spirituelle qui s'imposait. Soudain Malta s'arrêta net, tête relevée, oreilles en alerte et commença à reculer. Patience posa sa main sur son encolure, en signe d'apaisement, et se laissa doucement glisser à terre. Elle saisit son épée et du bout de la pointe, envoya la vipère qui se trouvait lovée au milieu du chemin, dans les fougères. Au bruit, Malta prit peur et s'enfuit au triple galop, à la fois effrayée, à la fois soulagée de pouvoir enfin se détendre les jambes. Marcher au pas ne lui réussissait pas.

Maintenant c'était Patience qui allait devoir marcher ....

Elle jeta un regard noir vers le chemin maintenant désert, et rengaina son épée. Foutue tête de mule ! Elle marcha environ une heure, avant de faire une pause : sa douleur aux côtes lui coupait le souffle. Foutues joutes !

La lune se leva.

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pnj
Avant de reprendre le chemin pour Varesnes, Olivier avait dû s'arrêter longuement pour écouter une personne âgée en confession qui ne savait plus se déplacer jusquà l'église tant ses articulations la faisaient souffrir. Il s'agissait d'une vieille baronne qui avait trop jouté par le passé et maintenant le payait par les nombreuses douleurs que réveillait son grand âge. Le diacre prit patience durant la longue litanie des péchés dont la baronne n'avait jusque là pu se soulager puis s'en alla après l'avoir absoute. La lune était déjà haute dans le ciel quand l'homme monta sur son cheval. Il s'enfonça dans la forêt sans hésitation. Si quelques brigands voulaient s'en prendre à lui, il leur donnerait volontiers tout ce qu'il avait ... c'est à dire pas grand chose. "Tout donner m'enrichit" songea-t-il en souriant.

Cela faisait un petit temps déjà qu'il cheminait vers son domaine quand soudain il aperçut sur le bord du chemin une ombre assise comme une âme en peine. Il ralentit l'allure se disant que peut-être, il pourrait être de quelques secours à un pauvre dans le besoin, lorsqu'il reconnut à sa grande surprise ... Patience !


"Mais que faites vous là toute seule sur le bord de la route à cette heure." dit Olivier tout en descendant de cheval pour s'approcher d'elle. "Avez-vous été attaquée par quelques marauds qui vous ont pris votre monture ? Vous êtes blessée ? Vous semblez souffrir. "
---fromFRpatience
Patience, le menton planté sur ses poings, scrutait le chemin ... en vain : Malta avait dû touver quelques fleurs à déguster dans le jardin du château, oubliant sa cavalière et l'amour du maître des lieux pour ses coquelicots bleus qu'elle prenait toujours pour de la luzerne, ... elle ne reviendrait certainement pas.
Soudain, la jeune baronne perdue dans ses pensées, entendit un bruit et posa machinalement sa main sur Hauteclaire, mais la voix d'Olivier la rassura. Elle se leva, retrouvant soudain fougue et vivacité.


Olivier ! Vous êtes mon sauveur : Malta m'a abandonnée, j'allais rentrer à pieds.

Elle lui sourit et, calant son pied dans l'étrier, vint s'installer devant lui en amazone, avant de lui donner un baiser d'une infinie douceur. Chemin faisant, blottie dans ses bras protecteurs, elle lui raconta la frayeur de la jument, le retour de Péronne, les joutes ... dont elle omit intentionnellement certains détails pour ne pas l'inquiéter. Toutefois, elle était bien pâle quand ils arrivèrent enfin en vue du château.
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pnj
Olivier ne dit rien. Mais il se doutait bien que ces joutes n'avaient pas été de tout repos et que Patience ne lui disait pas tout ... Elle semblait souffrir encore de quelques mauvais coups malgré ses efforts pour ne point le montrer. Une fois les douves traversées et le pont-levis franchi, l'homme descendit prestement de cheval et ne laissa pas le temps à Patience d'en faire autant. Il la prit dans ses bras et entra dans le château. Immédiatement, leur brave servante et Romarin les accueillirent, tellement heureux de les voir rentrer. Olivier installa Patience sur un siège bien confortable et s'assit en face d'elle tandis qu'un souper somptueux leur était préparé. Des fumets alléchants aiguisèrent leur appétit tandis qu'une bonne trappiste les rasséréna. Romarin, volubile, égaillait la maison de ses nombreux récits et ses milles questions, ses grands éclats de rires et ses belles chansons.
---fromFRSpirit Robber
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---fromFRRomarin
Absorbée par la nuit, absorbée par ses vers, derrière les murs épais, Romarin n'avait pas entendu le retour de Malta. Quand ses parents adoptifs entrèrent dans la grand salle, elle sauta de joie, laissant s'envoler derrière elle un tourbillon de feuillets. Elle traversa la pièce en courant ; dans son sillage, trois chatons et le parfum du jasmin et de l'insouciance.

Durant le repas, elle ne cessa de les abreuver de son babil, racontant l'Espagne, les routes, les rencontres. Omettant soigneusement de parler de l'élu de son coeur qui avait guidé sa plume et ses rêves. Elle leur dit plutôt qu'elle s'était découvert un don de conteuse et avait inventé tout un tas de petites histoires piquées de poèmes et entrecoupées de jongleries et de pitreries romarinesques. Elle leur avoua même qu'une vieille dame, du côté de Bourbon, lui avait appris à lire l'avenir dans les lignes de la main. Devant l'air dubitatif de Patience, elle changea de sujet :


J'me souviens d'un de vos poèmes, père, qui enchantait les coeurs, le soir à la veillée.

Elle regarda Olivier en souriant et dit ...

"Comme le ciel immense aime la mer, tristesse,
Sans pouvoir la toucher, sans pouvoir l'embrasser, "

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