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Olivier écoutait sa fille sans se lasser. Losqu'elle dit les deux premiers vers de ce sonnet qu'il avait composé pour Patience, l'homme fut prit d'une violente émotion. Il regarda ses mains, puis ses yeux se brouillèrent. Alors il les ferma avant de les rouvrir pour regarder sa bien-aimée. Et les yeux perdus dans les siens, il récita ce poème qu'il croyait oublié de tous, comme le Parangon où il l'avait écrit lors d'un concours de poésie.
Sonnet pour Patience.
Comme le ciel immense aime la mer, tristesse,
Sans pouvoir la toucher, sans pouvoir l'embrasser,
Séparé jusque là par les vents du passé,
Et qui chaque soir donne un soleil de tendresse,
Comme un poète adore un oiseau en liesse,
Sans vouloir l'enfermer, sans vouloir le chasser,
Amoureux de ses chants qu'il ne veut effacer
Et qui rêve la nuit de bien douces caresses,
Comme un Frère égaré dans les cieux si divins
De ces yeux dessinés par le Grand Ecrivain,
Touché par l'angelot que celui-ci acclame,
Sans savoir si l'espoir que j'ai en moi est vain,
Mais croyant en ce Dieu qui est notre levain,
Pour toujours, à jamais, je vous aime ma Dame.
Sonnet pour Patience.
Comme le ciel immense aime la mer, tristesse,
Sans pouvoir la toucher, sans pouvoir l'embrasser,
Séparé jusque là par les vents du passé,
Et qui chaque soir donne un soleil de tendresse,
Comme un poète adore un oiseau en liesse,
Sans vouloir l'enfermer, sans vouloir le chasser,
Amoureux de ses chants qu'il ne veut effacer
Et qui rêve la nuit de bien douces caresses,
Comme un Frère égaré dans les cieux si divins
De ces yeux dessinés par le Grand Ecrivain,
Touché par l'angelot que celui-ci acclame,
Sans savoir si l'espoir que j'ai en moi est vain,
Mais croyant en ce Dieu qui est notre levain,
Pour toujours, à jamais, je vous aime ma Dame.