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[RP] Domaine de Varesnes

---fromFRChbod
Chbod, un peu commotionné, et surtout étourdi par cet assaut soudain, se releva doucement, se dégageant de l'entremêlement de membres. Il répondit aux interrogations de Cyann par un hochement de tête suivit d'un "tout va bien" un peu timide.
Devant la charge de Dame Patience, il s'était pétrifié, et son absence de réaction le laissait un peu honteux de lui-même...
Laissant son orgueil de côté un instant, il aida ses compagnons à se relever et s'informa à son tour de leur état...

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Rapporteur de la Grande Pistache à Bertincourt;)
Ecuyer de feu Patience, Baronne de Richebourg
Moine copiste à l'Académie Royale des Belles Lettres
pnj
Un disciple de la Créature sans Nom ... que la peste l'emporte lui et son engeance, se dit le diacre. Enfin dans son cas particulier, il n'était plus question de cela puisque le temps avait blanchi ses os. Olivier qui était en dessous se recula d'un pas car il venait d'apercevoir une sorte de masse sombre qui semblait pendue à sa cage thoracique. Celle-ci s'envola soudainement, secouant le cadavre qui n'en demandait pas plus pour s'abattre sur le baron. Mais l'homme s'écarta à temps, laissant le squelette s'effondrer sur le sol. Olivier s'attendait à voir celui-ci se relever pour tenter de l'attaquer à nouveau mais il n'en fut rien. Ses os s'éparpillèrent un peu partout, offrant à la salle de torture un macabre repas.

Tu m'as manqué Fils de Satan, va rejoindre l'enfer. l'invectiva le diacre.

Soudain, d'autres bruits et des cris assourdis par la distance parvinrent à ses oreilles. Quelle diablerie était-ce encore que cela ? On aurait dit que ça provenait du couloir aux cellules ... S'agissait-il des âmes damnées des prisonniers dont les plaintes résonnaient à jamais en ces murs ? Ou alors était-ce là tout autre chose ? Peut-être venait-on à son secours ? Cette pensée réjouit le brave homme. Mais sa joie fut de courte durée. Quand il avança pour revenir vers le couloir, son pied se posa sur un os du squelette qui roula sournoisement, lui faisant perdre l'équilibre. Olivier tomba en avant et heurta le sol avec violence.

Satané macabé, jusqu'au bout tu m'auras pourri la vie ... Maudit sois-tu jusqu'à la treizième génération !

En se relevant, l'homme ressentit une vive douleur à la jambe. Il prit sur lui et avança en claudiquant dans le sombre couloir des cellules, levant haut sa torche afin d'être éclairé. C'est qu'il ne voulait pas être pris pour un dragon borgne au cas où on l'apercevrait ...
Cyann
Cyann sentit la baronne se relever et Chbod s'impatienter si bien qu'elle se dégagea comme elle put aidé par uen main salvatrice laquelle ? elle n'en savait rien vu qu'il faisait noir comme ... comme dans un souterrain arf satanés souterrain les voilà bien ! non mais quelle idée d'avoir des caves pareil, pouvait pas en avoir une chtite comme elle ha ça pour sur non hein faillit toujours qu'ils fassent dans le grandiose ces deux là ^^ comme si ça agrandissait la taille des tonneaux pfff bon enfin ...Cyann prit quelques instant pour réfléchir. Elle tripota son tablier afin de s'assurer que son briquet à amadou y était toujours ainsi que l'amadou pardi^^ puis avança dasn l'obscurité sur quelques mètres, elle finit par se baisser et avancer en tâtonnant au sol. elle trouva ce qu'elle cherchait et bientôt la lumière fut.

Elle se rapprocha alors de ses deux compagnons et brandissant la torche bien haut constata leur état de saleté repoussante et partit d'un rire hilare en voyant la baronne ainsi.

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Rédactrice en chef de l'AAP FRANCE
Gardienne des Plumes Libres
Maitre Troubadour à la confrérie
Pro-fesseuse d'histoires à dormir debout
à Belrupt & en taverne qu'on se le dise !
---fromFRpatience
En effet, cela collait, cela suintait, cela était répugnant. Patience s'était rendue compte un peu tard qu'il s'agissait en fait de deux torches, et qu'elles étaient tenues par deux mains bien humaines. Elle eut le temps de lâcher le couteau mais entra de plein fouet dans Cyann puis dans Chbod qui amortit leur chute.

Puis ce fut l'obscurité.

Ils se relevèrent tant bien que mal une voix inquiète résonna dans le tunnel :


Olivier est avec vous ?

Cyann revint avec la torche, et la jeune Richebourg dû se rendre à l'évidence : il n'était pas là. Elle sourit à Cyann qui se marrait comme une baleine, et découvrit ses dents sales, ce qui la rendait encore plus crasseuse. Heureusement Llyr ne verrait jamais cette déchéance ! Patience la pouilleuse. Elle se retourna vers Chbod en riant :

Tout va bien ? Rien de cassé ?
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---fromFRChbod
Devant les éclats de rire de Cyann, Chbod se sentit un peu gêné d'être parmi ces dames dans un tel état, mais voyant que la baronne n'était guère mieux que lui, il se rassura et repris de l'assurance.

Eh bien baronne, même quand j'étais votre écuyer, je ne vous ai jamais vu aussi sale! Et je ne savais pas non plus que vous vous entrainiez à la joute dans vos souterrains, et que nous étions votre cible... J'avoue me sentir mieux dans mon rôle d'écuyer que dans celui-...

Chbod laissa sa phrase en suspens, car derrière Cyann, dans la pénombre grasse et odorante, quelque chose avait bougé, il l'aurait juré... Mais en même temps, qu'est-ce que ça pouvait être? La baronne et sa compagne, intriguées par la soudaine stupeur de Chbod, regardèrent dans la même direction que celui ci...

Non, excusez moi, rien ne semble plus bouger, cet endroit me va décidemment mal, et je commence à perdre le sens de la réalité...
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Rapporteur de la Grande Pistache à Bertincourt;)
Ecuyer de feu Patience, Baronne de Richebourg
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pnj
Olivier avançait malgré la douleur qui lui taraudait la jambe. Il fallait oublier celle-ci et continuer ... Tout ça pour une trappiste. Ah vraiment, il s'en souviendrait de la visite pas guidée du tout des souterrains.

Soudain il vit trois ombres devant lui. Il hésita. Ces êtres étaient tellement immondes ... On aurait dit des zombies. Si ça se trouvait, c'était des morts vivants qui hantaient ces lieux sordides. Diantre. Qu'allait-il faire ? Il les entendaient déjà ricaner ... Sans doute l'avaient-ils vu ? Contre eux il n'avait aucune chance ... A moins que ... Le diacre porta instinctivement sa main à la fiole d'eau bénite qu'il portait en permanence sur lui au cas où ... Par la barbe d'Aristote ! Peut-être que ça marcherait contre les zombies. On allait bien voir. De toute façon c'était son dernier espoir ... L'homme sortit sa fiole et s'avança encore. Mais ce fut le mouvement de trop ... Sa douleur à la jambe l'emporta et il s'écroula par terre ... Il eut encore le temps de se dire ... Tout ça pour une trappiste ... Puis il perdit connaissance.
Cyann
Cyann, les sens aux aguets et le corps tendu écoutait la respiration des souterrains ... oui il y avait bien un bruit de ... aspiration, sussion expiration, hhmm des bruits de pas dans la boue ... une lueur .. une torche ... Cyann espéra cette fois ne pas être chargée ^^ mais après une dernière hésitation l'ombre qui avançait choisi de s'écrouler au sol. Mazette ! Cyann se rapprocha d'un pas calculé et se mit à genou devant le corps, elle dégagea délicatement la têtepuis essya le plus gros de la boue qui maculait le visage avec sa manche de chemise .. non pas le bon jour pour les habits du dimanche .. Sieur Olivier le gentil ! Cyann chercha son souffle de vie et l"'entendit, elle le palpa aucune blessure apparente dans le haut du corps, elle le retourna lentement et se pencha sur sa poitrine et capta les battement de son coeur, rassurée ... elle entreprit d'inspecter le reste du corps. Elle ne détecta aucune plaie aucun membre fracturé .. mais bon, elle n'était que l'infirmière de l'équipe de soule du coin pas vraiment versé en médecine non plus^^. Elle regarda ses compagnons :

J'avio une bonne et une mauvaise nouvelle ...
la bonne cêto que nous v'nons de retrouver frère Olivier le gentil ..
la mauvaise cêto que s'il est par terre, c'êto qu'il n'est pas en garnde forme pour sur ... même si j'ne sens aucune plaie ou aucun membre à l'angle farfelu.
Bon quelqu'un a une idée pour le réveiller ?


Cyann trifouilla dans son tablier et y découvrit une petite gourde, elle la sortit et l'ouvrit avant de la metre sous le net de Frère Olivier. Une forte odeur d'alcool vint chatouiller le nez du diacre. Cyann attendit.
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---fromFRpatience
Patience fixa la torche de Cyann dans un anneau au mur et essuya rapidement ses mains sur sa robe. Puis elle s'agenouilla et souleva légèrement le buste d'Olivier pour le poser sur ses genoux, tandis que Cyann lui faisait respirer le contenu de sa petite gourde.

Elle baissa les yeux vers son visage, à la fois soulagée de l'avoir retrouvé et très inquiète. Elle passa la main sur son front pour dégager quelques mèches.

Brûlant ! Soit il a rencontré le diable, soit il a quelque chose de cassé.

La torche faiblissait.
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---fromFRChbod
Chbod se tenait légèrement à l'écart, laissant faire les deux femmes, visiblement plus habiles que lui. Du coup, il s'occupait d'entretenir la flamme, mais la lueur faiblissait, et il ne savait plus si souffler dessus la raviverait ou l'étendrait pour de bon...
Ne sachant que faire, il resta là à regarder la flamme diminuer puis disparaitre...
De nouveau, la petite troupe était plongée dans l'obscurité. Un noir si profond que Chbod ne distinguait même plus la Baronne et Cyann, pourtant à quelques centimètres de lui...

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pnj
Pestilence infernale.

Les ... les zombies ...

Me lever, vite.

Douleur qui me transperce ...

Ne ... ne plus bouger ...

Pourquoi ce noir ?

Ces mains et ce parfum ...


Patience ...

Patience ...
---fromFRpatience
La torche crépita doucement dans le silence puis s'éteignit. La baronne soupira ... réprimait-elle un gémissement ?

- Patience ... Patience ...

- Je suis là, ne craignez rien. Sa gorge se noua, mais elle ajouta d'une voix réconfortante et douce. Tout va bien se passer.

D'une main, elle attrapa le sac qu'elle savait posé auprès d'elle et le vida de son contenu avant de le déposer sous la tête d'Olivier. Puis, agenouillée, elle palpa précautionneusement son corps dans le noir. La jambe tressaillit soudain. Elle avait localisé la blessure. Mais dans le noir, impossible de faire quoi que ce soit ... Elle soupira à nouveau et faillit perdre espoir en regardant vers le bout de la galerie.

C'est alors que ses yeux habitués au noir distinguèrent une timide lueur bleutée. Elle se redressa. L'aube s'était levée et transperçait faiblement par un soupirail. Etait-il possible qu'ils aient passé toute la nuit à errer dans les souterrains ? Elle défit son surcot pour l'étendre sur Olivier ; elle caressa doucement ses cheveux. Puis elle courut vers la lueur, espérant en trouver d'autres à intervalles réguliers :


Je reviens !

Sous ses bottines les petites flaques jaillissaient, elle prit la première à gauche, là où elle avait percuté le dragon, puis faillit glisser une fois ou deux, mais tint le rythme de sa course tout en comptant les tunnels et les bifurcations ... à gauche ... deux fois à droite ... à gauche ... Le chemin inverse lui parut durer une éternité. Enfin, elle retrouva la galerie principale, et prit à droite puis, au bout, monta les escaliers quatre à quatre pour être accueillie par un cri strident :

Ah ! Aaaaaaaaaaaaah !!!!!!!!!!!!

Ariane était tombée de sa chaise et regardait la baronne avec effroi.


Vite Ariane, un drap !

La jeune servante reconnut la voix de sa maîtresse et poussa un soupire, puis se mit à rire bêtement. Elle courut chercher un drap sans demander pourquoi et, avec un grand sourire, le tendit à Patience, qui ne le prit pas.

Cette fois, vous venez avec moi !

Ariane cessa de rire bêtement. Patience lui donna la main et l'entraîna à travers les couloirs du grand labyrinthe qu'elle connaissait maintenant comme sa poche, pour en avoir visualisé mentalement le plan. Ariane ne courait pas fort vite et tressaillait souvent. Patience savait que c'était un calvaire pour la jeune fille, mais on aurait besoin d'elle.
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pnj
Patience ... Elle allait revenir. Il fallait rester là à attendre à cause de cette jambe qui le faisait horriblement souffrir.

Les yeux d'Olivier s'habituaient à l'obscurité que la faible lueur du jour passant par les rares soupiraux commençaient peu à peu à rendre moins opaque. Il vit alors d'autres personnes à côté de lui. Ce ne pouvait être des zombies ... Il serait déjà mort à l'heure qu'il est. Non, Patience n'était sûrement pas venue seule ...


Qui est là ? J'ai grand peine à vous reconnaître dans toute cette noirceur. Qui est là ?
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Voyant Olivier perdu dans sa turpitude, Chbod lui fournit quelques éclaircissements...

C'est Chbod, Sire Olivier, l'écuyer de votre dame. Ariane a demandé du secours au village, et Cyann et moi même sommes venus. N'essayez donc pas de gesticuler comme ça, je vous entends remuer sur le sol, restez tranquille, et vous souffrirez surement moins!

Patience allait surement revenir vite, et le plus vite serait le mieux, car bien que la noirceur se fasse moins profonde, les lieux faisaient toujours frissonner Chbod en secret, car personne encore n'avait pu expliquer les lugubres grognements qu'on semblait entendre dans le lointain à intervalles réguliers, et cela cachait certainement une réalité non moins terrifiante...
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Rapporteur de la Grande Pistache à Bertincourt;)
Ecuyer de feu Patience, Baronne de Richebourg
Moine copiste à l'Académie Royale des Belles Lettres
pnj
Merci à vous deux d'être venus me chercher.

Vous savez Chbod, si je me tortille, ce n'est pas tant par plaisir de souffrir que pour me préparer à ce qui pourrait venir jusqu'ici. Entendez-vous ces grognements ? Cela n'est point rassurant du tout. Mais si c'est ce que je pense, ça sera peut-être retardé parce que j'ai mis en morceaux dans la salle de tortures. Un bien sinistre endroit en vérité. Et à présent, couvert d'un joli tas d'os.

Si c'est un chien ou un loup qui arrive, tous ces os vont l'occuper un petit moment ... Mais il ne faudrait pas que Patience tarde trop à revenir parce que je ne me vois pas m'enfuir en courant avec ma jambe meurtrie. C'est pourquoi je m'apprête à résister et à couvrir votre retraite ... Si la chose se rapproche, laissez-moi ici et partez. Quoi que ce soit, je le retarderai le plus possible avec ce que je viens de trouver par terre.

Tout près de lui, en tâtonnant le diacre avait déniché une vieille planche avec un gros clou qui dépassait. Il en avait enduit la pointe qui était en encore bien vive avec l'eau bénite de sa petite fiole. Ce n'était pas idéal mais c'était suffisant pour se défendre s'il le fallait, même contre une créature diabolique ...
---fromFRpatience
Leurs yeux s'étaient habitués à la pénombre. Ariane distinguait ça et là le fil qu'elles suivaient, mais elle se laissait guider par la baronne. Elle avait abandonné toute initiative et ne s'effarait même plus des toiles d'araignées qui lui frôlaient les cheveux. Elle pleurait en silence, en essayant de suivre sans se faire arracher le bras.

Patience, concentrée sur le décompte des tunnels, traînait la jeune servante, telle un boulet. Elle l'entendait gémir de temps à autre et lui disait :
Nous y sommes presque.

Mais les galeries se succédaient et elle avait l'impression de n'arriver jamais. Si inquiète pour Olivier, elle tirait sans ménagement sur le bras de la pauvrette quand elle hésitait à sauter les flaques.

Elles arrivèrent, essoufflées, auprès du petit groupe. Ariane, en voyant en baron étendu, avait fini par comprendre à quoi servirait le drap. Elle en donna un coin à Patience, et elles l'étendirent au sol. La jeune Richebourg, inconsciente du danger imminent, s'agenouilla auprès de son époux et prit ses mains dans les siennes, se demandant toutefois ce qu'il faisait avec une planche pleine de clous :


Olivier, vous vous êtiez évanoui. Comment vous sentez-vous ? Pourrez-vous marcher ? Nous pouvons vous porter dans ce drap, je pense.

Elle leva les yeux vers les autres, pour avoir leur assentiment. C'est alors qu'elle découvrit leurs mines inquiètes.
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