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[RP] Domaine de Varesnes

pnj
Patience, je suis désolé. Je vous ai mise dans l'embarras. Je voulais chercher de la trappiste pour fêter votre retour et je me suis perdu.

Ecoutez ...

On entendait les grognements de plus en plus clairement dans les entrailles des souterrains ... Les os n'avaient pas intéressé ce qui venait là ... Peut-être que la viande fraîche le tentait beaucoup plus ... Ou quelques âmes à pervertir ... Ce n'était d'ailleurs pas des bruits de chien ou même de loup. C'était bien autre chose ...

Patience partez avec les autres. Vite. Courez sans vous retourner. Je ne viens pas, je ne ferais que vous retarder. Je vais tout faire pour arrêter ce qui approche dans le tunnel. Fuyez tant qu'il n'est pas trop tard. Et priez pour que je vienne à bout de cette chose.

Déjà les grognements se faisaient de plus en plus distincts ... Ca devenait de plus en plus aigu au fur et à mesure que ça approchait ... Quelle horreur allait donc surgir des ténèbres ? Il fallait qu'ils s'en aillent, il le fallait maintenant.

Pour l'amour de Dieu, partez, vite !
---fromFRChbod
Chbod, dans l'affolement palpable et montant, joignit son discours à celui d'Olivier...

Oui, Olivier a raison, mesdames, partez, je reste avec Messire Olivier, pour voir quelle est donc cette étrange créature qui nous en veut, et pour espérer défendre quelque peu notre malheureux blessé...

Dans l'obscure silence, Chbod ouvrit grand ses oreilles, guêtant une réaction de ces dames...
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Rapporteur de la Grande Pistache à Bertincourt;)
Ecuyer de feu Patience, Baronne de Richebourg
Moine copiste à l'Académie Royale des Belles Lettres
---fromFRpatience
Ne dites pas de sornettes tous les deux ! Nous n'allons pas vous laisser là. D'ailleurs, je n'entends rien. Aidez-moi, Chbod, voulez-vous !
Patience se redressa et prit Olivier sous les bras, avec précaution, pour tenter de le transporter sur le drap. Elle lui murmura en le maintenant contre elle :Mais à quoi pensiez-vous donc ... mmmh ... Allez, vous êtes prêt ?

En réalité, la jeune baronne qui se voulait rassurante, entendait bien des grognements, et espérait qu'ils viennent de l'extérieur, par les soupiraux. Cependant, elle se hâtait pour transporter son époux en lieu sûr. Son coeur battait la chamade ! On ne l'y reprendrait plus : la prochaine fois, elle descendrait avec son épée. Les bruits se rapprochaient.

Cyann et Ariane, vous allez passer devant, prenez chacune un coin du drap pour maintenir ses jambes, et ne vous perdez pas ^^ on aurait l'air malin. Olivier, passez un bras autour des épaules de Chbod, et l'autre autour des miennes ! Elle ne put s'empêcher d'ajouter : Vite ...

Elle sentait comme un souffle dans son dos.
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pnj
Mais qu'est-ce qui rendait donc Patience sourde à ce point ? Ce n'était plus des grognements qu'on entendait. C'était à présent une sorte de cri, un cri aigu, strident, immonde ... On aurait dit un porc qu'on égorgeait ... Il semblait avoir l'intensité étrange d'une jouissance animale ... Le cri d'un prédateur qui atteignait enfin sa proie ... Quel était donc cet être immonde tout droit sorti des enfers ? Curieusement la créature ne semblait plus se presser, comme si elle était sûre que sa proie ne lui échapperait plus. Comme si elle voulait faire durer le plaisir, laisser un peu d'espoir pour mieux savourer ensuite sa victoire.

Olivier regarda en arrière. Il ne la voyait pas vraiment mais il distinguait une forme qui s'approchait lentement dans la pénombre.


Arrêtez, c'est trop tard ... Elle est sur nous !

Le groupe s'arrêta alors. Olivier posa ses pieds à terre et se retourna tout en s'appuyant sur sa planche qu'il avait gardée dans sa main droite . Puis il leva celle-ci, prêt à frapper tout ce qui approcherait avec la pointe du clou. La douleur à nouveau envahit sa jambe qui portait à présent son poids. Mais cette fois elle n'eût pas raison de lui car l'homme ne bougeait plus. Au contraire elle aiguisa tous ses sens et offrit au baron une force inattendue. Il ne frapperait qu'une fois, il n'aurait sans doute pas une seconde chance. Mais il le ferait avec toute la puissance dont il était capable.

L'ombre approcha encore, elle était à présent tout prêt avançant lentement sur le groupe comme si elle était prête à bondir, son cri suraigu envahissant l'espace ... C'était bien plus gros qu'un chien ...

Le baron ne frappa qu'une fois mais il le fit de toutes ses forces avec une violence inouîe ... Le cri s'arrêta soudain, laissant un silence de mort inonder le tunnel ...

La créature gisait à terre, inerte. Le baron venait de tuer un sanglier blessé en lui transperçant le crâne. La bête était sans doute tombée dans les souterrains par une autre entrée et attirée par les bruits, avait suivi le groupe comme un animal malade s'en vient près de l'humain, sentant sa propre fin ... Olivier en la tuant avait abrégé les souffrances de la pauvre bête ...
---fromFRpatience
Patience baissa les yeux sur la pauvre bête avec un air de dégoût. Un mince filet de sang rejoignait le ruissellement au milieu du passage. Seul le cliqueti des gouttes résonnait dans la galerie. Quelqu'un soupira dans la pénombre. La baronne regarda Ariane qui tremblait un peu et s'asseyait pour reprendre ses esprits.
Ils étaient tous couverts de crasse, de sueur et leurs chausses étaient maintenant tachées de sang.

Ariane sortit de son corsage boueux une petite gourde ; elle but un peu et la fit passer à la baronne en haussant une épaule comme pour s'excuser. Patience but à son tour : c'était de l'eau de vie de framboise du Domaine de Richebourg. Elle la remercia d'un sourire et passa la gourde à son époux.

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pnj
Olivier prit la gourde après avoir remercié Patience et en avala une bonne rasade ! Un sanglier dans ses souterrains ! Vraiment on aurait tout vu ! Et c'est qu'il criait comme un porc le cochon ! Il les avait vraiment bien fait marché ... Même lui avec sa jambe abîmée ...

Immédiatement le diacre se reprit ... Pauvre bête. Elle n'en pouvait rien. Si elle avait hurlé ainsi, c'est sans doute parce qu'elle était déjà blessée. Par une chute dans les souterrains probablement.

A nouveau, ils entendirent d'autres bruits. Plus faibles, cette fois. Mais pas moins inquiétants. Qu'était-ce encore que cela ?

Olivier rendit la gourde à Patience et dégagea sa planche. Elle allait peut-être encore servir ...
---fromFRChbod
Que très brièvement rassuré, Chbod tendit encore et toujours l'oreille, guettant un des ces bruits angoissants qui devenaient familiers... Décidemment, ces labyrinthes oubliés des humains devaient à présents servir de refuge à bien des créatures...
Il regretta amèrement de n'avoir pas d'arme avec lui, même un bâton similaire à celui d'Olivier lui aurait suffi... Au lieu de ça, il tremblait légèrement, ses mains vides lui donnant l'impression d'être entièrement nu face à ces dangers invisibles...
Timidement, il proposa:

Et... Si on continuait?
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Rapporteur de la Grande Pistache à Bertincourt;)
Ecuyer de feu Patience, Baronne de Richebourg
Moine copiste à l'Académie Royale des Belles Lettres
pnj
Olivier se rendait compte maintenant. Il venait d'occire un sanglier en un coup de planche à clou. Et s'il l'avait raté, si l'animal avait chargé ... Olivier préféra chasser cette idée de sa tête. Ils n'auraient sans doute eu aucune chance, coincés qu'ils étaient entre les murs de ce labyrinthe. Il fallait en sortir. Ou tout au moins essayer. Et sinon, vendre chèrement sa peau, ce qu'il comptait bien faire. Car qui sait ce que cachaient encore ces ténèbres maléfiques. Le Malin attendait peut-être que leur méfiance soit endormie pour agir ... Et il en avait des comptes à régler avec tous ses adeptes qui étaient passés de vie à trépas dans ces souterrains ! Si ça se trouvait, c'était lui qui avait attiré ce sanglier blessé jusqu'à eux, histoire de voir un peu comment ils se défendaient ... Et maintenant, qu'allait-il se passer ?
Cyann
Les grognements entendus par frère Olivier étaient bien arrivés aux oreilles de Cyann. Son silence en disait long sur la frayeur quue luia vait inspiré ces boyaux baignés dans un noire d'encre, le côté labyrintique des lieux alors ajouter à cela de sinistres grognements ... Cyann s'était signée et avait regretté une fois de plus d'avoir été prise par cette histore au sortir de la messe ... car ses vêtements du dimanche n'inclauiat même pas son éternelle couteau ha voilà ce que c'était de vouloir faire la belle ... elle mourrait dans sa plus belle robe ... pleine de boue ! Les cros s'était fait plus aigus, plus proches plus vifs puisfrère Olivier avait fait un grand mouvement et un bruit mat s'était fait entendre suivi de l'affaissement de la bête ... un sanglier .... un sanglier blessé ! Cyann avait almors été prise d'un petit rire nerveux ... puis d'un rire plus fort qui menaçaout de se transformer en un fou rire : un sanglier, ils etaients transis de frousse pour un cochon sauvage même pas entier ! Quelque chose dans l'attitude de ses compagnons firent tairentb son envie de rire d'un seul coup. Elle se tut et dans le silence, elle ressentit l'urgence. Partir. Fuir ces nouveaux grognements. Soutenir le diacre blessé, le coin du drap... Elle s'éxécuta le visage fermé, un léger tic au coin des lèvres.
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Rédactrice en chef de l'AAP FRANCE
Gardienne des Plumes Libres
Maitre Troubadour à la confrérie
Pro-fesseuse d'histoires à dormir debout
à Belrupt & en taverne qu'on se le dise !
---fromFRpatience
Patience passa la gourde d'eau de vie de framboise à Cyann ; un petit remontant idéal pour décamper à vive allure.

Les bruits autour d'eux étaient fugaces tandis qu'ils suivaient à nouveau la galerie. Ils tournèrent une fois à gauche. Il faisait froid mais Patience avait terriblement chaud. Elle tourna la tête, croyant avoir entendu des sabots les suivre. Dans la pénombre, une tâche blanche pourvue d'une corne les regardait partir ... une licorne ? Patience ferma les yeux et les rouvrit. La lumière blafarde d'un soupirail s'étendait sur le mur. Elle soupira, se maudissant d'être hantée de telles visions. Les licornes n'existaient que dans les livres, allons, tentait-elle de se rassurer.
Olivier commençait à peser, son épaule commençait à chauffer, son coeur s'emballait. Elle se ressaisit et força l'allure, appuyant ses petits pieds avec assurance sur les pavés glissants.

Devant, Ariane suivait son fil ; elle tourna deux fois à droite. Tout à coup, une effrayante caresse vint toucher leurs cheveux : un vol de chauves-souris dérangées dans leur sommeil fuyait vers la salle de torture. La jeune servante lâcha un cri strident. Rien de mieux pour se faire repérer, pensa Patience.

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pnj
Les bruits ... Ils devenaient plus distincts ... Qu'est-ce qui se passait encore ... On aurait dit ... C'était étrange ... Et très différent des grognements du sanglier. Olivier n'avait jamais entendu cela.

Heureusement Cyann avait réussi à rallumer les torches avec l'amadou qu'elle avait enflammé avec son briquet. L'amadou était une merveilleuse matière extrêmement inflammable issue de l'amadouvier, champignon utilisé par les hommes pour faire du feu depuis la nuit des temps.

Mais ça recommençait ... Et ça ressemblait à une sorte de grouillement immonde ... Des milliers de petits pas et puis des cris aussi. Comme si des ordres étaient donnés à une multitude. Des ordres aigus prononcés dans une langue incompréhensible pour le diacre, une langue satanique ...

Sous la torche d'Ariane apparurent des yeux dans le noir ... une foule d'yeux brillants là-bas, au fond du tunnel. Et puis soudain devant leur regards effarés, ce fut comme si le sol tout entier se mettait à onduler ! C'est alors qu'ils les virent. Des centaines de rats. Ils arrivaient droit sur eux ... L'armée du diable !
---fromFRpatience
Ils n'eurent pas le temps de faire demi tour, à peine le temps de se plaquer sur les parois gluantes et ruisselantes, que déjà les rats étaient sur eux, galopant sur leurs pieds, tentant de monter aux jupes des dames pour sauter plus loin encore ... loin d'une chose qui devait les effrayer. Instinctivement, la baronne se protégea le visage avec les bras.

Les chauves-souris, puis les rats. Patience n'était pas victime d'hallucinations cette fois, et elle comprit bien vite ce qui les attendait certainement s'ils allaient plus avant dans cette direction. Les murs suintaient d'eau et le torrent de rats passait sans fin sur leur chausses. Quand la ruée se calma un peu, elle cria :


Demi-tour !

Patience donna à Olivier ce qu'il restait d'eau de vie de framboise. Il ne tiendrait pas longtemps avec ça, mais ils n'avaient pas le choix. S'ils ne voulaient pas nager, il fallait courir. Ils suivirent les rats, soutenant du mieux possible Olivier dans cette course folle. Au carrefour du dragon, les rats prirent la direction de la salle de torture. Mais des humains passeraient-ils par la sortie que les rats convoitaient ? Rien n'était moins sûr. Ils seraient piégés ! Patience dit :

A gauche, à gauche !

La galerie montait en pente douce vers le fond du puits qu'elle avait découvert peu avant. Cependant, ils se retrouvèrent rapidement les pieds dans l'eau. La progression était de plus en plus difficile. Chacun soutenait Olivier tour à tour. Quand ils arrivèrent au puis, ils avaient de l'eau jusqu'à la taille. A travers l'épaisse grille de grosses gouttes de pluie les aveuglaient.
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pnj
L'eau montait inexorablement dans cette partie des souterrains et eux étaient arrivés là, tout au fond du puits de la cour du château. Le baron avait eu beaucoup de mal pour y parvenir avec sa jambe meurtrie mais l'alcool de framboise avait anesthésié un peu la douleur, ce qui lui avait permis de tenir bon durant le trajet avec l'aide de ses amis. Il regarda au-dessus de lui un bref instant, le temps d'apercevoir la grille qui leur barrait le passage vers la liberté. C'était trop bête. Ils n'allaient quand même pas crever là comme des rats à cause de cette grille ... Même ces satanées bestioles allaient s'en tirer en trouvant une autre issue. Mais pour eux, il était trop tard. Ils ne pouvaient plus faire marche arrière. Un homme pourrait sûrement soulever cette ferraille, il fallait y croire. Mais lui était blessé. Il n'était déjà pas sûr de pouvoir remonter tout là-haut.


Chbod, à vous de grimper le premier. Vous êtes le plus fort, il n'y a que vous qui ayez une chance de faire bouger cette grille. Ariane, Cyann et Patience, vous irez après lui. Vite, l'eau monte.

Chbod commença l'escalade, suivi des trois femmes. Puis vint le tour du baron. Il agrippa les premiers barreaux et à la force des bras, s'aidant de la jambe qui était encore valide, il grimpa tant bien que mal. Il progressait bien moins vite que ses amis et essayait de choisir les prises les plus fermes. Soudain, il vit quelque chose d'étrange dans la muraille qui avait sans doute échappé aux autres, plus rapides que lui. On aurait dit comme une brique avec de la peau tout autour. L'homme lâcha d'une main le barreau qu'il tenait et descella l'objet. Il était emballé hermétiquement dans une protection en cuir. Olivier le glissa dans sa chemise. Qui avait caché cela ici et pourquoi ? Mais l'heure n'était pas aux questions métaphysiques ... L'eau continuait à monter.
---fromFRChbod
Chbod était le plus près de la grille, il pouvait voir, à travers les barreaux, le beau de soleil de ce début de jour, et les quelques nuages qui cherchaient à l'obscurcir.

Sous lui, Cyann, Ariane, Patience puis Olivier regardaient avec angoisse l'eau qui montait. Les doigts de pied de Sire Olivier étaient à présent caressés par l'onde maléfique...

Agrippant les barreaux à deux mains, Chbod souleva, de toutes ses forces. Les doigts crispés, les muscles bandés, il dut néanmoins admettre que rien ne bougeait, et que cette grille était plus forte que lui.

C'étaient les genoux de Sire Olivier qui buvaient la tasse maintenant...

Allez, encore un effort, Chbod réfléchissait à toute vitesse. Ces labyrinthes étaient si vieux... que la grille et les pierres de ce puits devaient l'être aussi!
Les yeux de Chbod cherchaient sur la grille de métal des signes d'usure, des barreaux particulièrement oxydés.
Sur sa droite, le mur était recouvert d'une épaisse mousse verte, qui s'était propagée jusque sur les barreaux adjacents, dont la couleur, sous les végétaux, virait au brun sombre.


Prions pour que le temps ait fait son devoir... Attention les amis, fermez les yeux!

Des deux poings, Chbod tapa, encore et encore, sur l'endroit fragilisé. Des miettes tombaient, qui parfois rebondissaient sur les paupières clauses de Cyann ou de Patience. La pierre s'effritait quelque peu, ainsi qu'une pellicule de fer qui disparaissait sous les coups.
A force de taper, il y eut du jeu entre le mur et la grille, et Chbod fut capable de faire riper celle ci le long de la pierre, vers le haut. Ses muscles le faisaient souffrir, mais il poussait, et, dans un léger crissement, la grille montait, centimètre par centimètre, de même que l'eau, à présent au bassin de Sire Olivier.
Encore 20 cm, 15... Dans un ultime effort, la grille monta d'un seul coup, et se retrouva au dessus du puits. Chbod l'écarta brutalement, puis se hissa rapidement à l'extérieur du puits, pressé de pouvoir tendre ses mains à ses compagnons encore à l'intérieur...

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Rapporteur de la Grande Pistache à Bertincourt;)
Ecuyer de feu Patience, Baronne de Richebourg
Moine copiste à l'Académie Royale des Belles Lettres
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Ariane, Cyann et Patience se hissèrent à l'extérieur aussi vite qu'elles purent. Olivier qui avait à présent de l'eau jusqu'au menton se dépêcha de grimper jusqu'au rebord du puits et de passer par dessus. Enfin, ils étaient libres! Et le soleil était revenu. Il remercia Chbod qui venait de leur sauver la vie ... Il s'en était fallu de peu !

Epuisés par cette folle nuit dans les souterrains de Varesnes, tous s'arrêtèrent un instant afin de reprendre leur souffle. Ils avaient vraiment cru leur dernière heure arrivée. Pour les remercier, le baron les invita au château à partager le repas qu'Ariane avait préparé juste avant leur départ. Ils s'installèrent à table dans un état pitoyable. Mais peu importait, ils étaient vivants et c'était ce qui comptait. Juste avant d'entamer le repas qu'Ariane avait réchauffé, Olivier prit la parole :


Merci mes amis, merci du fond du coeur d'être venus à mon secours. A vous tout spécialement, Chbod qui avez dégagé cette grille à la fin. Sans vous, nous étions perdus. Je vous serai à jamais reconnaissant pour l'aide que vous m'avez apportée cette nuit. Maintenant, il est temps de nous restaurer mais avant cela ...

L'homme se tourna vers Ariane et avec un petit sourire lui demanda :

Ariane, voudriez-vous nous chercher une trappiste à la cave ?
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