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[RP] Domaine de Varesnes

Cyann
Cyann qui avait d'abord cru sa dernière heure arrivée en sentant l'eau envahir les souterrains et avait soudain repensé à tous les êtres chers à son coeur, avait attendu, les mains accrochés fermement aux barreaux et l'âme en prière .. elle ne voulait pas mourir maintenant, elle avait tant de choses à faire, de personnes à aimer, profiter de sa soeur enfin revenue, et lui dire à lui ... enfin .... et puis tant qu'à mourir, quand sa dernière heure sera venue elle espérait que ce ne serait pas aussi bêtement ... dans de vieux souterrains, noyés comme des rats, même si bien sur c'était pour secourir Frère Olivier, ce qui valait tous les châtiments du monde car cet homme était un saint.
Enfin ,elle aurait quand même bien voulu déguster encore un ptit gros de Klostope ...

Elle avait fermé les yeux pour éviter les débris de pierre et de végétaux qui tombait sous les secousses provoquées par les coups de Chbod ... puis, la grille avait cédé, ils étaient sortis ... de l'air, de la lumière ...

Ses yeux avaient papillonné, des larmes avaient ruisselé sur ses joues, elle s'était redressée et avait enfin pu ouvrir les yeux pour contempler ses compagnons. Ils avaient tous l'air crasseux et s'ils étaient allé aux villages comme ça nul doute qu'on les aurait pris pour quelques mendiants et jeté des pierres en guise d'accueil ...

Elle s'était souvenu de la blessure du diacre et avait fixé l'homme afin d'évaluer son état ... C'est alors que celui-ci, tout vacillant qqu'il était avait repris ses prérogatives de baron et les avait invité à un dîner mondain ou presque s'il en était !

Cyann avait ri de bon coeur en voyant la tête horrifiée d'Ariane à l'évocation de retourner dans la cave chercher une de ses fameuses bouteilles et avait proposé son bras au frère afin qu'ils se dirigeassent tous vers le chateau et le délicieux repas qu'ils avaient amplement mérité.

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Rédactrice en chef de l'AAP FRANCE
Gardienne des Plumes Libres
Maitre Troubadour à la confrérie
Pro-fesseuse d'histoires à dormir debout
à Belrupt & en taverne qu'on se le dise !
---fromFRChbod
Chbod rit à la phrase d'humour de Sire Olivier.

Ils en étaient sorti, enfin, après bien des frayeurs. Si il s'était attendu à tout ça, lorsque dame Ariane était venu querir de l'aide au village!!!
Mais tout était bien qui finissait bien, et Chbod accepta avec grand plaisir l'invitation d'Olivier, même s'il eut un peu honte de lui lorsqu'il se vit dans un miroir, à l'entrée du château. Pour un peu, on l'eut pris pour un gueux venant mendier en ces lieux.
Mais heureusement, ses compagnons ne s'en tiraient guère mieux, et cela dissipa en partie sa gêne.

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Rapporteur de la Grande Pistache à Bertincourt;)
Ecuyer de feu Patience, Baronne de Richebourg
Moine copiste à l'Académie Royale des Belles Lettres
---fromFRpatience
Patience sourit à Ariane qui finit par rire aussi de la proposition d'Olivier. Ils mangèrent avec grand appétit mais, après cette nuit blanche, la lassitude prit bientôt le dessus. Dans le silence, l'âtre crépitait doucement et l'on entendait encore au dehors les averses redoubler. Patience proposa à leurs hôtes deux chambres douillettes et sèches ! où ils pourraient se laver et se reposer.

Elle accompagna ensuite son époux dans ses appartements. De la suite, je ne vous parlerai guère ; je ne vous dirai pas avec quelle douceur elle lava son corps meurtri, avec quelle dextérité elle banda sa jambe cassée, ni avec quelle tendresse elle l'aida à se coucher dans son grand lit blanc. Je vous dirai juste qu'elle posa sa main sur son front chaud, en signe d'apaisement pour l'aider à trouver le sommeil ; que ses yeux d'azur croisèrent les siens et qu'il y lut tout l'amour qu'elle lui portait.

Elle le veilla longuement, et s'endormit dans un fauteuil à son chevet.

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pnj
Patience ... Quelle femme merveilleuse il avait épousée ... Dans la nuit, Olivier s'éveilla la main de sa belle sur son front.

Elle était là, dormant à côté de lui dans ce siège inconfortable après la nuit qu'elle avait passé à le chercher. L'homme prit cette main si douce et l'embrassa avec tendresse.

Puis il attira Patience à lui ... Elle méritait bien mieux que ce fauteuil après tout ce qu'elle avait fait pour lui ...
---fromFRpatience
Quand Patience se réveilla, le jour était déjà bien avancé. Elle sourit à son époux ; un pâle rayon de soleil jouait dans une mèche brune sur son épaule dévoilée. Elle regarda au dehors où de lourds nuages roulaient et menaçaient d'une averse prochaine. Elle se blottit contre lui en pensant qu'elle allait devoir partir bientôt pour les Flandres ... qu'elle écrirait à Romarin, leur fille adoptive, afin qu'Ariane ne soit pas seule à soigner Olivier pendant son absence ... qu'elle était attendue ensuite à la Commanderie pour une mission ... qu'en définitive il lui tardait surtout de faire ce voyage de noces qu'ils avaient projeté ... quand il serait guéri. Elle se releva sur un coude et demanda :

Qu'était donc ce paquet que vous avez retiré de votre chemise ce matin ?
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La fièvre ... Une nuit hantée par de terribles cauchemards ...

L'Iliade ... La belle Hélène enlevée par Pâris et cette guerre terrible qui s'ensuivit entre grecs et troyens. Tous ces morts par centaines. L'horreur.

La belle Hélène ... aux doux traits de Patience ...

Patience ... Le puits ... Quelqu'un lui tend la main. Elle arrive à en sortir. Et toute cette eau qui monte. Mais d'où vient donc cette eau ?

La douleur, cette douleur qui taraude sa jambe, elle empêche le diacre de grimper aussi vite qu'il le devrait. Et cette eau qui n'arrête pas de couler. C'est tout le ciel qui pleure ...

Enfin le ciel ... Il est tout prêt du bord du puits. Mais un homme vient refermer l'issue au moment où le diacre l'atteint. La grille ... Il la tient dans ses mains. Il voudrait la soulever mais l'homme s'appuie dessus, l'empêchant de sortir et l'eau monte toujours. Il va bientôt mourir noyé. Mais qui est donc cet homme ? C'est Pâris ... Il a les traits de Ricoh d'Apperault ... Et il lui dit avec un sourire :


Ne vous inquiétez pas, je m'occuperai bien d'elle ...

L'air ... Il va manquer d'air, l'eau est presque au-dessus de sa tête ... Une dernière bouffée d'air. Sa voix ...


Olivier s'éveilla tout en sueur. Sa douce était tout près de lui ... Elle venait de lui demander ce qu'était ce paquet qu'il avait retiré de sa chemise. Le diacre reprit ses esprits ... Péniblement, il s'adossa sur l'oreiller. Il prit le paquet qu'il avait posé à côté de lui. L'emballage de peau en avait protégé son contenu efficacement.

Je l'ai trouvé dans le puits, Patience. Quelqu'un l'a caché là. Je ne sais pas ce que c'est ...

Le diacre ouvrit avec précaution l'emballage et en sortit un petit livre.

Patience, c'est extraordinaire, ce livre traite des bases d'ontologie, la dernière connaissance qui manquait à l'Artois !
---fromFRpatience
C'est merveilleux Olivier ! Varesnes cache vraiment des secrets insoupç ... cette jambe vous fait souffrir n'est-ce pas ?

La mine soucieuse, la jeune femme caressa doucement les cheveux de son époux. Elle ne se doutait pas des rêves qui le hantait, ni même de ce qui pourrait advenir d'elle sur les chemins vers les Flandres. Seul le mal d'Oliver lui occupait l'esprit.

Elle se laissa glisser du lit ; ses cheveux tombèrent en cascade dans son dos et s'envolèrent légèrement quand elle quitta la chambre et descendit, pieds nus, jusque dans les cuisines. De la chambre, on entendit des bruits d'ustentsils et le tintement de pots et de fioles. Elle remonta peu après avec un plateau où fumait une tasse au contenu indéfinissable mais qu'il faudrait avaler, entourée de brioches et de biscuits croustillants enrobés d'amandes et de miel. Elle posa le tout sur une malle, au chevet du baron ; puis sortit de sa poche une gourde et sourit malicieusement.


Framboises de Richebourg ...

Elle lui tendit la fiole puis s'agenouilla sur le lit, suréleva précautionneusement sa jambe blessée avec des coussins et grignota un biscuit.

Je ne veux pas faire attendre Chbod : nous partons à Bruges pour les joutes en l'honneur du Dauphin. Elle sourit à Olivier et commença à se préparer, brosser et natter ses cheveux ... De nombreux duchés seront représentés. Notre Comte y sera. Ce sera un évènement important.

Elle serra sa fine taille dans une robe de voyage, conçue pour monter à cheval, taillée sur mesure pour ne pas gêner le mouvement lors des combats. Une de ces nombreuses robes qu'elle emmenait partout dans ses malles ... malles qui étaient déjà parties pour les Flandres depuis belle lurette.

Ils arriveraient juste à temps !


Je vais prévenir Romarin si vous voulez ? J'ai donné des directives à Ariane pour votre blessure. Vous ne devez surtout plus vous lever ... et bien manger. Je reviendrai vite ...

Elle s'assit auprès de lui et prit sa main avec douceur.
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Olivier regarda Patience sans rien dire. Elle savait bien qu'il ne resterait pas là à se reposer. Se souciait-elle elle-même de sa santé quand elle allait risquer sa vie aux joutes ? Et lui ne pouvait pas rester dans l'oisiveté alors qu'il avait tant à faire ... Entre ses responsabilités de diacre, ses recherches en ontologie et puis l'appel du théâtre que Chbod avait lancé, il n'allait sûrement pas rester cloîtré dans son lit ! Et qu'importait la fièvre, elle finirait bien par s'en aller.

L'homme but un peu de l'eau de vie tendue par Patience ... Il ne lui dirait rien, la laisserait partir sans l'inquiéter par ses multiples projets ... Elle avait tant à faire elle aussi. Il ne voulait pas embêter Romarin avec ses soucis de santé, c'est pourquoi il ne répondit pas lorsqu'elle lui proposa de l'avertir.

Il lui sourit tout simplement quand elle lui prit la main, sachant bien que bientôt, elle allait s'en aller.
---fromFRpatience
Le soir tombait et quelques feuilles déjà roussies frémissaient aux branches des ormes de la grande allée. Un fracas de sabots se fit entendre au loin, qui bientôt vinrent faire trembler le pont-levis. Une fine poussière tomba dans les douves ...

Les hommes n'échangèrent aucun mot. Ils avaient galopé tout le jour ; la baronne était en lieux sûrs. Soulagements ... fatigue. Ils s'arrêtèrent devant les écuries. L'un d'entre eux aida la jeune femme à descendre de cheval mais c'est elle-même qui attacha et bouchonna sa jument, bien que ses gestes ne furent pas aussi amples et aisés que d'ordinaire. Malta avait été courageuse lors de ces joutes, elle avait enduré l'armure, les éclats de la foule, la crainte de l'affrontement. Son caractère fougueux laissait peu à peu place à une docilité aveugle. Elle méritait et mériterait toujours un traitement particulier.

Il faisait presque nuit quand Patience entra dans le château et gravit quatre à quatre les escaliers en colimaçon qui menaient à la chambre du maître. Elle avait hâte de retrouver son époux. Devant la porte, elle prit le temps de reprendre son souffle avant de toquer doucement. Point de réponse ... elle entrebailla la porte pour apercevoir .... un lit vide !

Elle soupira et partit à la recherche d'Ariane.

La jeune servante épluchait des pommes dans la cuisine et sursauta en voyant la baronne. Patience sourit et demanda des nouvelles du baron, puis ordonna un repas, un bain, un feu dans la cheminée de la grand salle ... le tout le plus vite possible. Parfois, elle ne se rendait pas compte qu'elle en demandait trop ...

Elle remonta par les escaliers du côté opposé qui donnaient directement dans son bureau. Une multitude de missives l'attendaient ... mais point celle qu'elle attendait. Elle finissait de les lire quand Ariane vint dire que le bain était chaud ... repos, détente parfumée, avant de reprendre le tourbillon de la vie.

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Lorsqu'Olivier arriva au domaine après s'être rendu au baptême de Tenebrae dont il était à présent le parrain, tout le château dormait depuis longtemps.

Le baron gravit les marches du vieil escalier de pierres qui le menait à sa chambre. Sa blessure n'était pas encore guérie et le faisait souffrir mais cela était si peu important en comparaison de ce qu'il avait pu faire pour autrui ce jour-là ...

Silencieusement, il entra dans sa chambre. L'obscurité était complète. Il se déshabilla et se glissa dans les draps ... Le lit était chaud, Patience était là, elle était revenue. Le baron ne dit rien car il ne voulait pas la réveiller mais il était si content de son retour ... Il s'allongea et resta là sans bouger les yeux rivés vers les étoiles qui éclairaient la nuit, étincelles d'espoir dans l'infiniment noir, diamants de beauté dans ce néant d'oubli ...

Dans son sommeil, Patience se blottit contre lui et le baron heureux l'embrassa sans un bruit.
---fromFRpatience
Dans son sommeil, Patience avait eu conscience qu'Olivier était rentré, puis s'était rendormie, apaisée, dans la douce chaleur de ses bras ...
L'aube ... un chant d'oiseau dans le lointain, seul dans le ciel encore sombre. Elle tourna la tête silencieusement pour le regarder avec tendresse, puis son regard se perdit sur les détails des tentures du grand lit et elle resta là, sans bouger, attendant qu’il se réveille.

Tout. Il était tout pour elle. Lui seul la rattachait à la vie ; mais elle, courait inlassablement de châteaux en capitales, de gargotes en palais, ne pensant qu'au flamboiement de l'Artois, qu'au confort de son Comte, qu'au devenir du comté quand sa perle la plus précieuse était auprès d'elle et, l'idée faisait peu à peu son chemin que sa vie prenait là un tournant ...

Elle fit le tour des évènements à venir … le tournoi à l’épée devant le Dauphin … le mariage à Saint-Omer … un court séjour à Tatingheim … la lice normande … puis l’Université d’Alençon …Oui, assez d’évènements pour échapper à la tornade des élections comtales qui déjà se préparaient.

Machinalement, sa main avait glissé dans celle d'Olivier.

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---fromFRpatience
[Argentan (Alençon)]

Le voyage s'était merveilleusement bien déroulé. Olivier et Patience avaient chevauché tous deux à travers la Normandie. A Rouen, les joutes, à Alençon l'université qui recelait le fameux et précieux ouvrage d'onthologie, et la rencontre avec la Duchesse Letilaca ... ils avaient eu tant à faire, et à peine le temps de se retrouver pour profiter de leur lune de miel. Mais chaque moment partagé était précieux et leur amour demeurait comme au premier jour, porté par une myriades d'anges espiègles, et illuminé par l'admiration qu'ils se vouaient.

Par une belle après-midi ensoleillée, Patience s'installa auprès de la fenêtre de la chambre de l'auberge qui les accueillait, non loin de l'université. Chaque jour des nouvelles lui parvenaient d'Artois, du château d'Arras et du Palais Saint Vaast. Sachant d'expérience que les fins de mandats pouvaient être houleuses, elle avait demandé à être tenue au courant.

Comme chaque jour, elle décacheta ses lettres, mais ce jour-là allait être différent. Elle n'eut même pas le pressentiment de ce qui allait lui tomber dessus et la foudroyer : trois traîtres au conseil dont son propre frère et son seigneur qu'elle vénérait. Elle posa sa frêle main sur sa bouche et devint livide en achevant la lecture de la lettre. Sa gorge se noua, tentant de contenir les sanglots qui déjà embuaient ses yeux.

Enfin elle s'appuya à son dossier et laissa la pile de lettres glisser de ses genoux et s'éparpiller sur le sol, s'enroulant sur elles-même telles des feuilles mortes. Morte, elle aurait voulu être morte plutôt que de subir une telle trahison, une telle humiliation. Deux grosses larmes jaillirent. Elle se leva pour tenter de les faire disparaître et se tourna vers la fenêtre se perdant dans la contemplation de la rue et de son animation, fermant son coeur. Au bout d'un long moment, pâle mais déterminée, elle se retourna et s'installa à son bureau. Plusieurs lettres partirent dans l'heure.

Quand Olivier rentra de la bibliothèque, en fin de journée, il la trouva endormie, livide, le repas intact sur la petite table au bout du lit.

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Le baron n'osa pas réveiller son épouse. Si elle dormait c'est qu'elle avait besoin de sommeil. Elle n'avait pas touché à son repas ... Qui dort dîne mais enfin tout de même ! Cherchait-elle à éliminer quelques formes si charmantes pour le plaisir de ses yeux en s'abstenant de se nourrir ? Il lui avait pourtant déjà dit combien il l'aimait et cela telle qu'elle était.

Le baron ne dit rien et discrètement la rejoignit. Il était à cent lieux de se douter de ce qui se passait. Il resta là sans bouger à côté d'elle, de peur de la réveiller. Elle était si belle quand elle dormait ... Il l'aurait bien regardé ainsi des heures durant ... Un ange passa .... Puis deux, puis trois ... Et dehors doucement un hibou hulula ...
---fromFRpatience
Après une nuit de tourmente et de cauchemards, Patience se réveilla avant l'aube. Deux grands yeux ouverts dans la pénombre. Ouverts sur l'infinie noirceur du monde. Le brouillard dissipé laissait place au champ de bataille qu'était son coeur. Corps inertes, livides et ensanglantés. Corbeaux venant manger les yeux de l'innocence morte.

Ses orbites douloureuses s'enfonçaient dans la plainte de son crâne. Elle se tourna sur le côté, posant sa tête sur ses mains jointes. Olivier était là. Réconfort, repos ... elle sombra à nouveau dans le sommeil.

La fraction de seconde suivante s'avéra être de longues heures bénéfiques. Le soleil était haut quand elle rouvrit les yeux. Elle sourit à Olivier qui lisait non loin. Dieu qu'elle l'aimait ... Elle se laissa glisser du lit et vint, pieds nus, s'agenouiller auprès de lui. Ils s'embrassèrent chastement ... à pleine bouche. Puis se sourirent dans la lumière. Elle lui demanda comment allait sa jambe. Il lui demanda comment elle avait dormi. Aucun ne voulait inquiéter l'autre.

Patience expliqua que le conseil d'Artois était dans la tourmente et qu'ils devraient rentrer aussi vite que possible après son apprentissage de l'onthologie.

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Patience avait l'art de la chasteté ... surtout dans le baiser. Olivier y répondit avec tout l'amour qu'il avait pour elle, telle qu'elle était.

Puis Patience lui expliqua les dernières nouvelles artésiennes ... Il fallait rentrer au plus vite.


Le baron lui sourit.

J'aurai fini aujourd'hui. Nous partirons demain.

Du moins il espérait avoir fini ... parce qu'après un baiser pareil , il avait la tête un peu ailleurs. Il devait se reconcentrer pour terminer l'étude de l'ontologie, il le fallait pour ramener cette connaissance à l'Artois. Il le fallait car demain, dès l'aube, ils partiraient ...
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