Vennec A peine arrivé devant son étal, les yeux encore embrumés par la soirée de la veille, UNE REVELATION !
Par les dessous de la duchesse de Brienne !
Les taxes ont baissé depuis quelques jours, il faut que je modifie mes prix
Gros soupir, boulier et parchemin :
Les taxes étaient désormais de 1% pour les produits ordinaires, et de 5% pour les produits de luxe.
C'est une révolution, faut tout changer.
Les nouveaux prix étaient de fait bien plus bas...
Si un vieux marchand comme lui s'était fait piéger, il ne devait être le seul :
Monsieur le maire repris sa plume, et écrit à ses villageois
Citation:Rémoises, Rémois, fiers Champenois,
Le Conseil Ducal de Champagne a décidé de baissé les taxes sur les produits en vente au marché.
Désormais, le barême est le suivant :
Produits ordinaires : 1% de taxes (nourriture, matières premières, vêtements, outils...)
Produits de luxe : 5% de taxes
Celà entraine donc une baisse des prix pour tous.
Attention, vérifiez vos ordres de vente au marché : si vous avez des vieux trucs qui trainent en vente, ils sont taxés selon l'ancien barème.
Annulez la vente, récupérez la marchandise, et remettez la en vente : le nouveau barème de taxe s'appliquera alors, et vous vendrez moins cher, donc plus vite...
Par contre, le duché ayant toujours besoin d'or, désormais, les villles doivent verser un tribu mensuel.
Reims doit payer 630 écus pour septembre (ce qui représente 6 écus par champs et par échoppe) nous avions les fonds, c'est quasi payé.
Par contre, il est évident que je devrais probablement lever un petit impôt pour financer la levée d'octobre... je préfère prévenir !
Nous resterons sur une base de 5 écus par champs, ce sera modéré, l'argent rentre bien.
Bien bonne semaine à tous,
Vennec de Barzy
Maire de Reims
_________________
Marchand de tapisseries
Crysis Crysis etait de passage dans sa ville natale, elle avais beaucoup changer depuis toutes ces années.
il etait devenu un fin commerçants, enfin il l'espérai, a vrai dire il commençai seulement ce dur métier, mais qui dit commerçant di aller voir les jolies choses qui ce trouve au marcher de Reims.
il déambulait dans les différentes rues du marché et il était sidéré
Citation:Miches de pain 999,00 129 sur l'étale
Morceaux de viande 999,00 40 sur l'étale
Sacs de farine 999,00 12 sur l'etale
Quintaux de pierre 999,00 300 sur l'étale
Stères de bois 999,00 8 sur l'étale
Vin de Champagne 999,00 20 sur l'étale
Vin d'Anjou 1049,95 2 sur l'étale
mais c'est quoi ces prix de fou?
son experience de maire lui avais appris que seul un maire peux mettre de tels prix sur un marché, il ce mis donc a calculer ce que cela représente a peux prêt au vrai coup
Citation:129 miches a 6 ecus = 774 écus
40 viandes a 17écus = 680 écus
12 farine a 13 ecus = 156 écus
8 bois a 4 écus = 32 écus
20 champagnes a 95 écus = 1900 écus
2 anjou a 80 écus = 160 écus
300 pierres a 14 écus = 4200écus
ce qui représente déjà un total de 7902 écus
mais ce maire est complétement malade, il affiche 7200 écus de richesse de la mairie a la vue de tous, faut etre vraiment inconscient ou vouloir attirer les brigands et le pire il n'a même pas rencontrer de défenseurs en arrivant au village du vrai n'importe quoi.
_________________
Emardeche Il faisait très chaud aujourd 'hui Ema arriva a la place du marché, elle vit une fontaine a son centre , elle s en approcha , plongea son mouchoir dedans , l essora et se tamponna le front et le cou.
Elle reprit son chemin , la tête dans les nuages, un chat lui traversa devant les jambes , elle se rattrapa de justesse a l angle d un étal.
Rhooooooo!!
De délicieuses Odeurs d' épices et de viandes roties venait lui chatouiller les narines.
Sourire aux lévres, elle se fraya un chemin parmi la foule grouillante et bruyante. Sur sa petite liste de commande, des légumes, des épices et du pain elle devait rapporter
Elle s approcha d un marchand de légume et leva la main pour attirer son attention.
Excusez moi, je desirerais ce chou s il vous plait!!!
Elle en avait besoin pour guerir sa petite plaie d hier soir qu elle c etait faite en taverne apres une chute mémorable.
Elle tendit au maraicher un petite bourse, mit son achat dans son panier et continua ses emplettes.
Tout e saluant les passants , elle se fraya un chemin jusqu'au boulanger.
La brunette stoppa et fit mine de choisir une miche de pain.
Une lui donna l eau a la bouche , elle sourit et demanda a la personne de lui enveloppé dans un linge un peu humide.
Je vous remercie combien je vous doit??
6 ecus madame
Ema chercha ses écus pour faire la point , les tendit au vendeur, prit son pain, lui trouva une petite place dans le panier rempli
Merci bonne journée.
Elle continua son excursion dans les allées d un pas tranquille,
Se demandant si elle allait faire une rencontre?
Elyabel Courte vêtue, elle déambulait toute en légèreté dans les rues de Reims, la démarche souple, presque hypnotique.
Sa chevelure semblait avoir été brossée avec soin, et ses poulaines ne portaient plus aucunes traces de la poussière du chemin. Quelques mèches, même, gouttaient encore de la toilette soigneuse effectuée à la fontaine. Elle semblait sereine et détendue, un brin joviale, bien qu'attentive à tout ce qui l'entourait sans rien laisser au hasard.
Après avoir détaillé un moment les arbres qui trônaient devant la place du Marché, la brunette s'avança prudemment entre les étals, cherchant à comprendre comment les vendeurs étaient organisés. Le gris de ses prunelles sembla s'éclaircir lorsqu'elle examina les simples à vendre ce matin là. Elles étaient la plupart fanées et faisaient triste mine. Elle n'aurait donc pas trop de mal à vendre les siennes, qui elles avaient été cueillies du matin même.
« Il faut toujours mettre tout ton cur dans ce que tu fais » lui répétait son Père. Elle s'astreint donc à disposer de façon harmonieuse les feuilles de céleri et du sureau noir qu'elle sapprêtait à vendre.
Elle se campa ensuite derrière son étal, la mine souriante, légèrement dressée sur la pointe des pieds pour paraître un peu plus que sa taille. Elle n'osa point cependant vanter sa marchandise, ni héler les badauds curieux comme le faisait l'homme d'en face. Sa besace n'était pas tout à fait vide, il lui restait encore de quoi à manger à midi. Peut être même, en faisant attention, il en resterait pour demain.
"Souris, Elyabel, les gens verront les contours de ton âme, et c'est là tout ton charme !"
Elyabel Le vendeur d'en face ne l'intéressait plus du tout. Tout son être s'était figé, les yeux fixés sur l'individu qui arrivait, perplexe. Pourquoi diable s'était-il peinturluré de la sorte ? Aux regards que lui jetaient les passants alentours, elle ne semblait pas être la seule à trouver l'homme insolite.
Après avoir bien regardé tout autour de lui, voire même s'être hissée un peu plus pour observer jusqu'au sol, il lui fallut bien se faire une raison. Il était seul.
Seul ? Vraiment ?
Pas le temps de se poser plus de questions, voila qu'il lui parlait ! Sourire énigmatique, faute de mieux, tandis qu'elle tentait de comprendre qu'il avait besoin de
Euh.. vous cherchez... quoi ?
Déjà peu assurée, ses mots se perdirent dans le flot des paroles du sieur. La bouche encore ouverte, elle détaillait son interlocuteur qui semblait avoir changé d'avis soudainement. Ses mains filèrent se joindre sur son plexus, et ses doigts, qu'il suivait du regard, se contorsionnèrent nerveusement.
Les mots « qui est la fiotte ? » se firent dans son esprit mais ne passèrent pas ses lèvres, ni « qui est mordrain ?» ni tout un tas de choses qui auraient pu l'aider à comprendre ce qui se passait sous ses yeux. Mais voila qu'il semblait que la discussion revenait vers elle : La « tit' dame » ..
La tête malade, oh oui !
enfin, je veux dire
hm.
Crispée, ses yeux gris se posèrent sur la pierre, avant de revenir au visage blanchi, puis à la bourse remplie d'autres choses, puis la pierre à nouveau, fort jolie par ailleurs. Ses mains se détachèrent l'une de l'autre lentement, comme mues par une force invisible qui la poussait à tendre l'une d'elle. Ce qu'elle fit presque à regret, sentant qu'avec ce geste elle entrait probablement dans une histoire insensée.
Et bien peut être qu'on aurait de quoi tenter quelque chose ?
Encore qu'il faudrait savoir de quel mal il s'agit. Les maux de tête sont fréquents ?
Les yeux fixés sur sa dextre, elle n'osait plus le regarder franchement. Qu'aurait fait Père à sa place ? Probablement qu'il aurait ri, et entamer un conte dans lequel un médecin avait un rôle éblouissant. Oui, quelque chose comme ça.
Elyabel Au bruit de succion, elle retira sa main nerveusement et vint la plaquer contre sa gorge plissant les yeux. Quoi lui manger les doigts ?!! Non mais
Quoi
les coilles ?
Une vilaine grimace se dessina sur son visage, alors qu'il lui proposait pire encore. Elle n'avait pas marché toutes ses lieues pour se faire culbuter par un cinglé.
Dites donc, vous ! Faudr..
Mais de suite, la voix avait changé et elle resta interdite, ne sachant plus quoi dire, le dévisageant sans trop y croire. Il se moquait, non ? On lui jouait une farce ?
Son regard fila vers le reste du marché, cherchant à se rassurer. Il y avait un peu de monde, elle pourrait, dans le pire, sûrement trouver une âme charitable qui l'aiderait... ou pas ! Personne ne la connaissait véritablement, dans le fond.
Écoutant toujours son monologue qui n'en était pas vraiment un, son regard revint vers l'émeraude au creux de sa main sale, envisageant déjà quelques achats vestimentaires plus que bienvenus. Un léger soupir s'échappa malgré elle.
Si votre partie odieuse peut se taire un moment, je pense pouvoir vous aider !
Il doit m'en rester encore un peu qu'il vous faudra diluer dans de l'eau propre... Attendez !
D'un geste vif, elle attrapa sa besace, gardant un il sur l'homme en qui elle n'avait guère confiance. Elle engagea une main dans le sac, puis à regret, lâcha sa surveillance pour regarder dedans. Il semblait qu'il y avait un nombre incalculable de choses à pousser avant qu'elle ne finisse par extraire une poche de tissu arrondie et empesée qu'elle lui montra, sans pour autant lui donner encore.
C'est de la poudre d'écorce de saule blanc. Il ne faut pas en abuser, c'est certain.
Trois pincées le matin et pareillement le soir suffisent habituellement pour les maux dont vous parlez. Mais avant
Ses yeux gris se plissèrent à nouveau, cherchant à savoir lequel des deux l'écoutait. Comment savoir ? Le visage semblait plus doux quand le gentil parlait, mais que faisait l'autre pendant ce temps ? Il devait écouter, et attendre le bon moment pour lancer ses saletés.
Je voudrais bien savoir qui est l'autre qui parle dans votre bouche.
Avez vous des noms différents ? Mordrain, c'est vous deux ? ou
La question resta en suspend. La senestre toujours posée sur sa besace, son pied droit, lui, se posa légèrement en arrière, attendant la suite avec attention. On sentait bien qu'elle n'en menait pas bien large, et qu'elle fuirait séance tenante en cas de pépin.
Elyabel Des amis ? Vraiment ?
Ses yeux recherchèrent les siens pour savoir s'il était sincère. Naïve ? Peut être bien. Peut être se leurrait-elle en pensant qu'elle devinait à tous les coups. Et pourtant, rarement elle avait eu à se plaindre des décisions qu'elle avait prises. Elle aurait juré qu'il irradiait la gentillesse à cet instant. Ce qui était probablement le cas d'ailleurs.
Hagneric ! Très bien !
Vous ai-je mentionné le fait qu'il fallait faire bouillir le mélange une fois fait ? Quelques minutes tout au plus.
Le petit sac de toile dans sa dextre semblait l'encombrer à présent. Il fallait se décider à lui donner enfin. Un dernier regard à la pierre qu'il évoquait pour l'échange, et aussitôt d'autres questions affluèrent. L'odieux n'avait-il pas laisser entendre qu'elle était fausse ? Ou qu'elle n'avait pas intéressé d'autres vendeurs ? Que se passerait-il si elle tentait de la vendre à son tour ?
Elle se ravisa soudainement.
Faisons autre chose
si cela vous convient !
Je garde ma poudre, mais je vous donne matin et soir le produit préparé, disons pendant trois ou quatre jours, peut être une semaine
le temps que vous trouviez un vendeur pour la pierre.
Je préfère de loin de bons écus sonnants et trébuchants que je pourrais échanger contre ce dont j'ai besoin.
Elle souleva légèrement le sac, lui indiquant en même temps la grande quantité de poudre qu'il recelait.
Ainsi, vous pourrez juger de son efficacité !
Je vous montrerai même comment préparer le remède.
Moi, de mon coté, je ne risque que quelques pincées en moins... plutôt que de tout perdre contre un caillou vert invendable.
Un franc sourire s'afficha sur le visage de la damoiselle, convaincue déjà, que c'était là fort judicieux de sa part.
Elyabel A son grand étonnement, le blanchi ne sembla pas trouver son idée si géniale, et sembla même prêt à renoncer complètement. Étrangement, le sournois, lui, y voyait quelques avantages, mais pas du tout du goût d'Elyabel.
Et voilààà
c'était reparti !
La discussion s'engagea à nouveau, reléguant Elyabel dans son rôle de spectatrice, fronçant parfois quand le Mordrain gueulait ses idées plus que douteuses, attentive quand Hagneric répondait d'une voix douce. Il était visiblement patient et tendre comme avec un enfant dont on aurait la charge.
Son regard se porta sur le remède qu'elle tenait, pinçant légèrement les lèvres. Pour un peu, elle lui en aurait donné. Il avait l'air d'être à bout, presque apitoyant, et cela était fort compréhensible, vu les conditions.
Le « écoutez » la fit relever le menton. Quelques écus lui furent proposés... moins que prévu
adieu les braies et la cape ! A moins que
Elle n'avait pas trop parlé d'elle, rien ne l'avait engagée à ça. Cependant, elle n'avait aucunement prévu de rester sur Reims, ni même ce qu'elle ferait dans les jours à venir. Maintenant qu'elle y pensait, elle aurait tout aussi bien pu marcher avec « eux », mais le Mordrain ne l'inspirait pas pour un sou.
Alors qu'Hagneric lui posait finalement la question, elle fit une petite moue embarrassée, lâchant comme à regret
Et bien quelque part, il n'a pas tort
J'ai bien envie de savoir si ma poudre aurait l'effet escompté. Une sorte d'accomplissement de mon savoir faire.
Cependant
Mais comment lui dire ça ? Lui qui devait subir au jour le jour les assauts de son supposé « ami » ? Un ami bien odieux dont il ne pouvait se défaire
Elle reposa son regard clair dans celui de son interlocuteur, tentant le tout pour le tout.
Mordrain ? Si je dis « oui », tu me laisseras tranquille, n'est ce pas ?
Il se trouve que je mène ma propre quête et que
ici, n'a pas l'air d'être l'endroit que j'entrevoyais. Je peux donc fort bien vous accompagner quelques lieues, liant ainsi nos deux projets. Peut être trouverais-je, où vous allez, ce que je n'ai pas trouvé ice-lieu.
Mais il faut me promettre, Mordrain !
Au fond d'elle, tout lui criait qu'elle était folle de faire ça.
Passer un pacte avec une « moitié » qu'on lui avait suggéré fortement d'ignorer. Ne faisait-elle pas tout le contraire de ce qu'Hagneric attendait ?
D'un autre coté, elle n'avait parlé qu'à Hagneric, jamais à l'autre directement. Elle saurait peut être par ce biais, si elle pouvait lui faire confiance ?
Elyabel Au final, elle fut un peu déçue que ce soit la voix d'Hagneric qui reprit la parole. Elle ne saurait donc pas à quoi s'en tenir avec l'autre casse-pied. Mais soit !
S'il maîtrisait les choses, elle n'aurait donc pas de souci à les suivre.
Elle allait donc conclure positivement, lorsque la douleur le fit taire soudainement, bloquant ses mots dans sa gorge. L'odieux avait repris le dessus, l'envahissant à présent de son regard de dément. Les doigts de sa senestre se crispèrent sur sa besace, mais elle n'eut pas le temps d'amorcer son recul. Son autre main, tenant toujours le remède, se retrouva prisonnière de sa poigne, empêchant toute fuite.
Elle retint un cri de surprise et d'horreur alors que ses doigts sales vinrent caresser les siens, groupant déjà ses pieds pour pouvoir tirer d'un coup sec en arrière pour lui faire lâcher prise.
Stratagème inutile. D'une légère courbette, il prit congé, sûrement satisfait de la trouille qu'il lui avait infligée, et s'en retourna dans les allées du marché, semant la terreur tout au long de son passage.
Son cur battait encore la chamade alors qu'il tournait au coin de la rue, dédaignant le brouhaha énervé qui montait de l'étal du vendeur de fruits. Nerveusement, elle frotta ses mains dans sa chainse, puis croisa les bras sur sa poitrine, le temps de se remettre de ses émotions.
Que faire à présent ?
L'un semblait fiable, mais aurait-il le pouvoir tout le temps ? Ce qui venait de se passer tendait à prouver le contraire. Pourquoi semblait-il penser qu'il en avait le contrôle ? Certes, ce n'était que des mots, mais
tout de même des menaces !
Un léger soupir accompagna ses réflexions intérieures complètement désordonnées.
Fébrilement, elle se mit à ranger le reste de ses plantes invendues dans sa besace, se calmant peu à peu, repassant la scène avec un peu plus de recul, et elle put enfin entrevoir les choses différemment. Oui, des menaces, mais seulement si elle lui faisait du mal.. et ça n'était aucunement son intention !
« Cochon qui s'en dédit ! » disait toujours son Père.