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[ RP ] (pour tous) la jolie forêt de Murat

Eudoxie_
"Un point c'est tout. Un point c'est toi" (Zazie)

Discussion ? Interrogation ? Confiance...

Un baiser et un départ pour aller se sustenter, éventuellement retrouver la blondinette, Eudoxie avait l'intention d'aller se reposer comme annoncé mais le sommeil semblait ne pas vouloir lui rendre visite.
Bottes usées et capuche de sa cape violine rivée sur la tignasse sombre, la béarnaise était donc ressortie pour aller vagabonder au gré des rues de Murat, ses pas la menant jusqu'en forêt.

La nature avait toujours été de ce qui l'apaisait et les différentes discussions de la matinée l'avait laissée dans une confusion déroutante à bien des égards, les attentions du Wurmstein se contredisant par certains propos, l'inénarrable arrivait à ne plus savoir sur quel pied danser.
Avouer qu'elle s'attachait un peu plus chaque jour à cet homme aurait été comme dire à ceux qui la connaissait "t'as vu t'as un nez au milieu du visage ?", elle se sentait bien, bien comme jamais depuis fort longtemps.

Parfois il lui semblait que la réciprocité était évidente, et d'autres elle se disait que peut-être pas, les "signaux" du Wurmstein étaient limpides et en même temps... si difficiles à cerner.
Ce matin en avait été un exemple parfait, vouloir faire plaisir à la jeune femme par une envie de la gater plus qu'elle ne l'aurait jamais été dans sa vie assurément, et ne donner aucun retour aux aveux à demi-mots de la petite brune sur les sentiments s'éveillant assurément au creux de ses entrailles.

Ambivalence, confusion... Mutisme d'un jumeau diabolique à qui elle aurait tant besoin de parler... Les yeux clos, une longue inspiration fut prise de cet air boisé aux senteurs de terre et mucus, bottes abimées écrasant les reliquats de neige et écrasant les feuilles mortes emprisonnées de glace.
Un jour après l'autre, oui... Mode de vie incontournable, profiter du moment présent, garder cette optique qui était la sienne en tête, facile sans le palpitant qui se met à jouer un solo de guitare électrique made in Sepultura.

Mains qui frottèrent le visage, caressant la bague à son index gauche puis le bracelet fermé plus haut sur le poignet, qu'en dirait-il ces deux là, ils seraient amusés surement de la voir dans de telles interrogations, elle...
Comme quoi tout arrive, pour le moment, rentrer à l'auberge et tenter de se reposer vraiment, sinon le voyage serait rude, très rude... Dormir un peu lui ferait le plus grand bien.

Pas retournant vers le bourg rejoindre l'écurie, envie de dormir auprès de son cheval comme lorsqu'elle arpentait les routes seule il y'a plusieurs mois maintenant.
Fermer les yeux et sombrer...


Un point c'est tout, un point c'est toi (Zazie)

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Indolilie10
Même si pour le moment elle n'était que de passage, elle était toujours attirée par les forets qui étaient sur son passage.

Elle descendit de son cheval noir et le laissa aller ou bon lui semblait comme a son habitude.

elle s'installa au pied d'un énorme arbres et s'installa dans ses pensées en admirant le paysage qui l'entourait
Zantet
Réveil en douceur après s'être décarcassé pour offrir un cadeau d'anniversaire digne de ce nom. Et comme le rouquin se fait un devoir d'assurer au mieux ses services, et aussi ses cadeaux, le service après-vente est assuré et sans rechigner, bon, ou presque ! C'est ainsi que Zantet s'était vu promettre une balade en forêt en vue d'une baignade mais pour cette fois-ci, aucune envie de rechigner, c'était donc avec le sourire qu'il suivait l'écureuil sur les chemins. Enfin, suivre, c'était vite dit. Entre les virages et les accélérations inattendus, il valait mieux être réveillé et réactif !

Ils arrivèrent enfin à la rivière et le rouquin laissa Marrion se ruer vers le cours d'eau pour entamer un bain de pied tout en gardant les yeux clos. Il resta en retrait et se déshabilla en silence avant de prendre un peu d'élan pour plonger dans l'eau, s'arrangeant pour éclabousser un peu l'écureuil au passage. Il nagea un peu pour se dégourdir les jambes et finir son réveil. Il s'approcha ensuite de Marrion en quelques brasses.

Bon bah je confirme, elle n'est pas chaude du tout... Ça a le mérite de réveiller au moins !

Il lui sourit en lui attrapant un pied pour la chatouiller un peu.

Bon, à toi de sauter dans l'eau ! Je te rappelle qu'il y a du boulot comme tu me l'as dit tout à l'heure !
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Marrion
Et splash! Pour une surprise, c'est une surprise! L'écureuil rouvre les yeux, essuie quelques gouttes sur son visage, regarde sa robe...

Mais!

Le rouquin s'approche d'elle, ça elle s'y attendait pas, mais pas du tout du tout. Elle l'imaginait bien ronchonner parce que l'eau est trop fraiche, bien loin de la chaleur d'un baquet. Mais nan, il s'avance vers elle, tout sourire et lui attrape un pied. Elle se laisse faire, imagine déjà un petit massage de mollet mais encore perdu! Ses chatouilles la font sursauter, elle manque de glisser dans la rivière, mouillant encore un peu plus sa robe.

Vi bah là, je crois que j'ai plus le choix hein!

Et malgré tout ça, elle rit, récupère son pied, se relève pour délacer sa robe qu'elle laisse glisser jusqu'à ses chevilles. Elle la laisse en vrac, se baisse à nouveau pour s'immerger dans l'eau, frissonnante.

Brrrr... Pour réveiller, ça réveille...

La châtaigne s'accroche au cou de Zantet, l'embrasse tendrement, cherchant un peu de chaleur, sourire en coin tout de même. Agile comme le petit rongeur qu'elle est, bondit les deux mains sur la chevelure de feu pour essayer de le faire couler. Petite vengeance de rigueur! Elle appuie de toute ses forces en riant, pas certaine de parvenir à ses fins mais qui ne tente rien n'a rien!

Attends un peu toi! Tu vas voir! Je vais te l'enlever la cire des oreilles!
Nickye
Haurabelle était de retour à Murat, elle avait été cherché son ami, Minsk sur Châteauroux, Minsk, enfin ami....qu'elle croyait la pauvre ! Tout en marchant seule, à l'aller, elle se rendit compte qu'elle en était follement amoureuse et cela s'avéra être encore plus vrai sur la route du retour.

Elle avait proposé à Minsk de venir chez elle, le temps de vendre son champ et régler quelques affaires avant de le suivre... même jusqu'au bout du monde. Mais en attendant, elle l'invita à le suivre visiter la ville et faire une balade en forêt, surtout que la journée s’annonçait douce.

Prends ta cape lui dit-elle en souriant je vais t'emmener voir mon coin préféré.

Ils traversèrent la ville, les grandes étendues de champs et arrivèrent, cahin-caha, à l'orée du bois.
Ils longèrent le chemin qui serpentait à travers de grands arbres aux ramures éteintes, l'hiver venait à peine de se terminer.

Les voilà arrivés dans une immense clairière ou la clarté du soleil les aveugla tant le chemin qui les avait menés jusque là était sombre. Minsk en prit plein la vue.
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En cours de réfection
Minsk
Minsk était légèrement réticent au début à l'idée de tout laisser derrière lui pour partir à Murat. Non pas qu'il trouvait la ville animée ou qu'il y portait un quelconque attachement, mais il avait travaillé dur pour acquérir son champ et sa demeure, et il en était fier !
Il savait également qu'il allait y trouver la personne qu'Haura aimait plus que lui, et ça, il n'était pas sûr de pouvoir le supporter.
Et pourtant, le sourire étincelant de la belle blonde eût vite fait d'effacer toute question ou doute. Il l'avait donc suivi jusqu'à Murat, le sourire aux lèvres, léger comme l'air, et surtout sans encombres.
Au cours de leur voyage, ils s'étaient également rapprochés l'un l'autre, et s'étaient jurés de faire route ensemble jusqu'à ce que la mort les sépare.

A peine arrivés, l'avait-elle emmené dans un coin retranché de la ville, qui semblait extrêment paisible. Relaxant, même.
On pouvait entendre les oiseaux chanter timidement, annonçant la venue du printemps. Une certaine fraîcheur était tout de même présente, sans doute à cause de l'humidité ambiante de la forêt, et il comprenait maintenant pourquoi elle lui avait conseillé de prendre sa cape.

Arrivés à la clairière, le soleil rayonnait, et après quelques longues secondes, ses yeux finirent par s'habituer à la clareté soudaine, pour laisser place à un endroit merveilleux.
Une cascade dessinait le paysage, laissant s'échapper une eau aussi claire et pure que cet endroit. Le sol était jonché de perce-neiges et fleurs en tout genre, rendant le tout très coloré.
Le ciel bleu azur ne faisait qu'embellir ce tableau, car oui, cela semblait presque irréel.

Waouh ! dit-il tout en écarquillant les yeux. C'est donc ici ton havre de paix ? C'est magnifique !

Il continua d'observer l'endroit, émerveillé.
Nickye
Haurabelle laissa Minsk profiter du paysage. Il faut dire que c'était réellement sublime.

La rivière, qui serpentait dans son lit, avant de venir se jeter quelques mètres plus bas, dans un léger bouillonnement en poursuivant sa route. Le soleil, qui se miroitait dans chaques gouttes d'eau en faisait comme des petits diamants. L'étendue d'herbe, plus ou moins verte, qui faisait comme un tapis ou Haura aimait venir s'y coucher, certain soir, pour admirer les étoiles. Le gros rocher ou elle aimait s’asseoir et rêvasser... et les perce-neiges qui pointaient leur bout de leur nez.

Haurabelle regardait, souriante, Minsk émerveillé par tout cela. Elle adorait sa façon de vivre et de voir les choses, toujours joyeux, posant des questions sur tout.

Elle s'en voulait, de l'avoir fait souffrir quelque temps, avant de se rendre compte de l'évidence qui illuminait son cœur aujourd'hui. Oui, elle aimait cet homme. Si simple, si doux, si attentif à elle. Elle ne regrettait nullement d'avoir fait marche arrière.

Viens là, lui dit-elle en sautant sur le rocher comme une gazelle, regarde on voit mieux la cascade en étant assis ici puis tapota la place en s'asseyant.

Elle le regarda grimper et venir près d'elle, passant son bras derrière son cou. Elle se sentait bien... pourtant Minsk n'avait pas une large stature, plutôt longiligne et grand, un visage d'ange, des yeux d'un bleu magnifique où elle adorait se noyer, une bouche à faire damner un saint, des cheveux châtains et une légère barbiche ou quelques poils roux se reflétaient avec le soleil. Elle le trouvait... énormément beau !

Tu sais, je voudrais que nous voyageons de par le monde, puis nous installer à quelque part, dans un coin tranquille... mais pas trop. Histoire que nous soyons seuls, souvent... mais que quelquefois, nous rencontrions des gens.

Elle releva un peu sa tête pour l'embrasser amoureusement...
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En cours de réfection
Minsk
Minsk reprit ses esprits lorsqu'Haurabelle l'invita à venir s'asseoir sur le gros rocher en face d'eux. Malgré son côté massif et sa taille relativement imposante, on aurait dit qu'il était taillé spécialement pour y accueillir une personne. Voire deux, en s'y serrant un peu.
Pendant qu'ils s'y dirigèrent, Minsk se laissa aller à ses pensées. "C'est tout Haurabelle" se disait-il. "Beau, coloré, étincelant, plein de vie... Bref, magique, tout comme elle".

La voir gambader ainsi, heureuse et rayonnante, l'avait fait oublier ce qu'il avait abandonné à Châteauroux. Car ce qu'il voyait en elle, ce qu'il ressentait pour elle, était inestimable. Il n'aurait échangé sa place pour rien au monde.
Ils se contentaient d'amour et d'eau fraîche, et ils étaient heureux.



Tu sais, je voudrais que nous voyagions de par le monde, puis nous installer à quelque part, dans un coin tranquille... mais pas trop.

Il lui rendit son baiser, passionnément, puis la regarda quelques longues secondes, pour finalement lui sourire amoureusement. Il connaissait cette expression, ou du moins, cette tournure de phrase, si habilement détournée par la belle blonde.
S'il aimait aller dans des tavernes animées, s'il aimait passer ses jours dans une ville dynamique, tous ces moments passés avec sa douce lui faisaient prendre conscience qu'il aimait également autre chose.
Il aimait passer du temps, en tête à tête, avec elle. Bien plus qu'il ne l'imaginait au départ, et il s'en rendait compte à présent. Ayant toujours voulu voyager et découvrir le monde, tout comme elle, il redoutait le moment où il aurait fallu choisir un pied à terre. Mais plus maintenant, car il savait qu'elle et lui étaient finalement sur la même longueur d'onde.

Je me disais la même chose, figure-toi ! Je me suis rendu compte que ce que je cherchais, c'était aussi passer du temps avec toi, et uniquement avec toi, lui dit-il en souriant. Le reste m'importe peu.

Il prit un petit caillou plat, et le lança en ricochet sur le ruisseau juste à côté d'eux, puis l'observa finir sa course, engloutit par cette étendue d'eau miroitant le ciel azur.

Mais avant que nous ne voyagions, j'aimerais t'apprendre à nager, surtout si nous décidons de passer par Alexandrie.

Minsk la regarda, le sourire aux lèvres, se remémorant cette soirée où ils avaient abordé le sujet pour la première fois.
Nickye
Elle l'écoutait, sa voix était comme une musique dans sa tête et son rire franc et fort, la faisait sourire.

Aaaaanh m'apprendre à nager ! Yeack... mais tu ne me lâcheras pas hein !
Et ou ira t-on faire cela ? Près d'un lac, en bord de mer ? J'aimerais apprendre à la mer, en fait... non, je voudrais apprendre en bord de mer !
Je veux voir cette étendue d'eau dont tout le monde me parle mais... mh! il parait qu'il y a de drôles de créatures dedans ? Et si on se faisait avaler, manger vivants ? Haura en tremble du coup.

On partirait quand ? Jeudi soir, pourquoi pas ?

Haura' détourna la tête de son visage pour admirer encore une fois la clairière, elle n'y reviendrait pas de sitôt...
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En cours de réfection
Minsk
Il observa Haurabelle prendre cette dernière bouffée visuelle de cet endroit, avant de répondre à sa question.
Quand Haura' seretourna pour l'écouter à nouveau, il se mit à lui sourire. D'une part pour la rassurer, et de l'autre car il appréciait cette engouement. Elle n'avait pas perdu son âme d'enfant, et c'est ce qui l'avait fait craquer au tout début, en plus de ses inombrables qualités.

Oui, la mer me parait être une excellente idée ! L'eau est bien plus agréable que près des côtes océaniques.
Je me suis dit que nous pourrions aller à Montpellier, d'après les dires de certains voyageurs, la ville est assez animée.

Il marqua une pause, sans la lâcher du regard, feintant un regard légèrement inquiet, puis se leva pour se mettre en face d'elle.

En ce qui concerne les "créatures" dont tu parles, dit-il avec une légère grimace, j'ai entendu des choses... Il paraitraît qu'elles soient cachées dans le sable, et s'extraient parfois des profondeurs abysalles, errant autour de tes jambes, quand soudain... !
Il s'arrêta net, puis plongea sur les jambes d'Haura', s'accrochant telle une méduse, et la tirant doucement du rocher où elle était encore assise.

Elles t'attrapent ! Haura' laissa échapper un cri de surprise mélangée à de la peur

Minsk la regarda à nouveau. Elle était maintenant descendu du rocher, face à lui, les yeux trahissant une anxiété grandissante. Après quelques secondes, il ne pu s'empêcher d'éclater de rire.

Pardon mon ange, je... C'était trop tentant, rien de toute cela n'est vrai, dit-il en un sourire. Et quand bien même cela devait exister, je serai là pour te protéger, sois-en assurée ! Je ne laisserai rien ni personne te faire du mal !

Le regard d'Haura s'apaisa soudainement lorsque Minsk lui fit un baiser tendre et langoureux pour se faire pardonner.

Jeudi ? Ca me va !

Il était impatient de vivre cette nouvelle aventure, avec elle ! Et puis, Montpellier n'était plus si loin, finalement.
Anne_sophie
Voilà la fin du séjour qui approche . Et face à cette ville déserte elle a l'idée d'une balade, après un tour dans les tavernes abandonnées, dans les ruelles vides la voila qui prend un chemin rocailleux ...

Sa besace est prête depuis le matin ,hier elle a eu la confirmation que le départ est pour ce jour et l'impatiente la gagne plus que jamais quoiqu'elle ait trouvé son séjour des plus agréables enfin jusqu’à ces derniers jours .

Elle sait qu'il est temps pour elle de reprendre la route car certains doutes se font dans son esprit, certaines questions reviennent de plus en plus insidieusement .Et elle ressent le besoin de réfléchir .

Dans ce cas quoi de mieux que de s'enfoncer dans les bois, respirer l'odeur de la terre, s’imprégner de celle des sapins qui l'entoure . Sa cape bien fermée, elle marche d'un pas sur .

la sauvageonne n'est jamais bien loin, elle se revoit à La Teste , ses pins, ses dunes, sa cabane tout cela lui manque . La solitude est redevenue sa compagne, la route sa confidente, l'ennui son ombre voila qu'elle rumine et ce n'est jamais bon .Elle se demande pourquoi elle suit aveuglément, bêtement . Un coup de pied dans le sol, un cri qu'elle pousse sentant son pied buter contre quelque chose avant de découvrir qu'il s'agit d'un caillou, un vulgaire caillou caché sous un tas de feuilles mortes .Décidément ce n'est pas son jour , elle peste , lève les yeux aux ciel d'un air menaçant avant de ravaler les mots qu'elle s’apprête à dire .
Faudrait pas en plus qu'elle se parjure et que le très haut lui fasse payer plus que de raison ...Car malgré tout s'il en est un qu'elle craint c'est ....lui.

Ce soir elle prend la route , demain elle sera plus loin et le temps apaisera tout cela, les doutes disparaîtront d'eux-mêmes ...
Et après-demain...c'est si loin ....
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Nickye
La nuit à l'auberge avait été longue, elle n'avait pas fermé les yeux assez longtemps pour dire qu'elle était reposée. Sa matinée fut tout autant mortelle à attendre un pigeon qui n'arrivait pas et voilà que son après-midi était tout aussi merdique !

Elle en avait marre d'attendre...

De l'air... Il me faut de l'air !!

Elle mit sa cape, prit son bâton et se rendit en pleine forêt, là où le ruisseau traversait en serpentant, le milieu de la clairière et y retrouva son rocher. Elle grimpa dessus avec légèreté et s'assit dessus.
Levant les genoux, posant ses coudes dessus et plaçant sa tête dans le creux de ses mains, elle se mit à regarder cet endroit trop familier.

Dire qu'il y a, ne serait-ce que quelques heures en arrière, sa tête était, encore, pleine de projets. Et d'un coup, le néant. rien, que dalle !

Qu'allait-elle pouvoir faire ou refaire, sans se faire traiter de 'Conne' par les habitants. Se faire oublier quelques temps, pourquoi pas ? Elle avait quitté sa place de secrétaire, avant son départ, peut- être qu'ils la reprendraient ? Elle aimait la politique, à voir ?

Puis, croissant ses bras sur ses genoux, mit sa tête bien enfouis à l'intérieur et laissa couler ses larmes.

Ras le bol des mecs, laissa t-elle échapper...
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En cours de réfection
Anne_sophie
C'est un dimanche comme un autre , un dimanche ou l'ennui est plus présent que les autres jours et c'est ce qui la conduit à cette balade dans la foret , son moral plus bas que jamais .

Ce matin là était aussi un matin comme les autres; elle avait revêtu ses vieux habits ce qui était bien plus pratique pour passer la journée à la mine, puis elle avait quittée la chambre avec la ferme intention d'un petit déjeuner en sa compagnie .Le calme semblait régner dans la pièce et finalement elle se retrouva à déjeuner seule . Elle lui trouva même une excuse. Il avait été appelé au-dehors à l'improviste ou alors encore cette histoire de procès ! Elle quitta le domaine sans même se douter de quoi que ce soit, peut-être que si elle avait ouvert un peu plus les yeux elle aurait remarqué l'absence de serviteurs ou le domaine peut être un peu trop silencieux . En tout cas elle ne remarqua pas le changement qui s'était opéré. Et le soir venu elle était partie l'attendre sauf qu'elle ne le savait pas mais c'était le début de l'attente.

Elle avait patienté en taverne et finalement trop fatiguée pour refaire la route jusqu'au domaine elle avait dormi à l'auberge et au petit matin elle s'était empressée de rentrer, elle savait qu'il lui faudrait expliquer pourquoi elle avait découché mais elle ne doutait pas qu'il lui donne raison et c'est là que son monde s'écroula ...

Le domaine était fermé, la serrure avait été changé...

2 mois de ce qu'elle appelait il y a peu " le bonheur absolu " et tout d'un coup voila que tout s'effondrait . Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ?
Il y a peu encore ils parlaient autour d'un verre dans la taverne avant de rentrer au domaine !
Il y a peu ils attendaient le verdict du procès .
Il y a peu ils faisaient des projets sur sa prochaine installation.

Et ce matin c'est le vide, le néant!
Pas une dispute, pas une remise en question .
Si encore il y avait eu un signe avant-coureur ...

Les mains agrippées aux grilles du portail qui restent obstinément fermées, les yeux scrutant l'horizon elle a envie de hurler sa colère , sa détresse . Les jours défilent et bientôt cela va faire une semaine qu'elle est sans nouvelles, qu'elle arpente les rues désertes de Murat.
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Nickye
Autre temps, autres lieux. Eaurore se sentait nouvelle, un peu comme une enfant qui vient de se réveiller après une longue sieste.
Aujourd'hui, elle était bien... heureuse ! Et c'est d'un pas assuré qu'elle prit la direction de la forêt.
Pendant qu'elle cheminait sur la sente entre les vieux arbres qui lui faisaient de l'ombre fraîche, elle repensait à ces trois derniers jours.

Sa rencontre avec trois charmantes Dames : Magdelaine, là plus euphorique; Isaline, la plus sérieuse et Siliana, la plus étrange mais marrante. A elles trois, elles avaient mis le souk dans la taverne surtout grâce à la liqueur de framboise que Death avait eu l'idiotie de lui faire montrer l'endroit ou il la rangeait.
Eaurore riait de toutes ses idioties faites depuis quelques jours... Jamais, enfin d'après ce qu'elle se rappelait, elle n'avait autant ri. Et cela faisait du bien !

La tristesse la gagnerait sûrement quand ces trois là partiraient, on n'y était pas encore, alors Profite se dit-elle.

Et puis cette après midi, alors que rien ne le laissait supposer, elle fit la rencontre d'un nouveau venu au village : Ackbar.
Apparemment, il avait perdu la mémoire lui aussi, ce qui fit sourire Eaurore, surtout que pour lui cela était dû aux vapeurs d'alcool. Eaurore pensa, sur le coup, qu'elle ferait pas mal d'arrêter la liqueur sinon elle risquait bien de perdre le peu de la sienne.
En tous les cas, il est sympathique et il aime la conversation. ce qui ne gâte rien.

C'est en étant dans ses pensées qu'elle arriva dans cette magnifique clairière, qu'une rivière traversait et, un peu sur la gauche, reposait un énorme rocher sur lequel Eaurore s'empressa de grimper. Il y avait comme un creux dans le rocher et Eaurore s'y assit.

Étrange, cet endroit me dit quelque chose, l'aurais-je déjà vu ? Elle réfléchit avant de se dire qu'elle l'avait rêvé sans doute. Elle ne se souvenait pas être venue en cette forêt, elle s'allongea légèrement, passa ses bras sous sa tête... c'est comme cela qu'elle finit par s'endormir, sourire aux lèvres.
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En cours de réfection
Minah
De passage à Murat, la manchote s'arrêta à l'orée du bois, profitant de l'ombre et de la fraîcheur de l'épais feuillage des arbres. Un oiseau piaillait quelque part dans les branchages, et la tignasse minahesque vint s'emmêler de toile d'araignée. La voyageuse bâilla.

C'coin en vaut ben un aut' pour une 'tite sieste avant l'départ...

Aussitôt dit qu'elle se cala confortablement contre le tronc d'un arbre et mis menace à exécution. Très vite, la quiétude de l'endroit fut troublé par ses ronflements sonores.
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Modo au Challenge RP !
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