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[Rp] Chez Black de Wurmstein

Black07
Black n'a pas encore franchi les portes de son domaine qu'un pigeon l'avait rejoint entre Limoges et Ventadour.



De Seya Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 18h11
Objet nouvelle

Expire le 25 Septembre 2016

Sire,

je vou è chereché den tou le vilage é je ne vou ai pa trouvé
on ma di ke vou étié parti
è je si peu de valeure a vo zieu poure ke vou parerié sen mème me dire o revoire
toute inosente ke je sui, toute ignorente ke je suis, je ne sui pa bète é jè biin conpri le mésage soyé zen sur
je vou souhète bon voyage
ke le trè o vou garde

Seya ki ne vou cosera plu de souci je vou le promè


L'brun sortait de la rivière, l'corps encore ruisselant quand le pigeon se posa sur la berge, s'emparant d'un grand linge il s'essuya sommairement et détacha le pli de la patte de l'emplumé.
Froncement de sourcils à la lecture du pli.
Enfilage de braies et chemise avant de chausser ses bottes et retourner au campement.
Le temps de trouver un parchemin dans sa besace et une plume, le voila déjà en train de la plonger dans l'encre et de faire réponse.



Seya,

Je ne comprends pas la teneur de tes nouvelles. Je me souviens t'avoir averti et ce devant Victoire même de mon départ pour plusieurs jours de Limoges. Tu voulais même me suivre te souviens tu ? Je t'ai fait savoir que Jean était arrivé à l'écurie et qu'il te donnerait les premières leçons d'équitation ! Et tu es en train de me dire que je ne t'ai pas averti ? J'ai ajouté également que Valérie et Ernest repondraient à tes demandes éventuelles !
Navré de ne pas avoir l'envie de justifier plus en avant mes faits et gestes. Tes reproches me contrarient.

Le trés haut me gardera je l'espère en effet.
Black


Le pigeon reprit la direction de Limoges aussitôt le pli fermé.

Encore sous l'agacement, il s'empara d'un nouveau vélin pour donner des nouvelles de sa route à Victoire comme prévu.


À Victoire_ Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 20h02
Objet Nouvelles

Expire le 25 Septembre 2016


Ma Comtesse,

Je suis pour l'instant en bon état sur un noeud entre limoges et ventadour. Je devrais si tout va bien m'retrouver à Ventadour demain matin.

Par contre je viens de recevoir un pigeon de Seya que je vous joins !
Je vous joins également ma réponse. C'est vraiment agaçant et j'ai répondu agacé.


Je pense très sincèrement Victoire que mon éloignement sera salutaire. Je ne supporte pas de me sentir traqué vous le savez ! Et encore moins devoir rendre des comptes à Seya sur mes déplacements.

Ceci dit, je vous embrasse tendrement Ma Comtesse.
Votre dévoué Vassal,
Black


Sourire aux lèvres certain qu'elle ronchonnerait en voyant le MA Comtesse volontairement posé sur le parchemin.

Et revint quelques heures plus tard, non pas le pigeon de Victoire mais celui de Seya.


De Seya Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 20h40
Objet Re: Re: nouvelle

Expire le 25 Septembre 2016

Sire,

Comen pouvé vou pensé ke je puise vouloire savoire ou vou alé et pourkoi je ne vou è riin demendé ke je sache.
Je ne veu pa savoire vou ète en droi de fère ce ke vou voulé loin de moua lidé de vou ataché a un arbre
juste un au revoire cè tou, juste un au revoire
je mexkuse den avoire tro demendé

porté vou biin je sorè mocupé come promi en votre domène.

Je sui désolé de vou avoire contrarié se nétè pa mon bute

Seya


Agacé il le renvoie avec rapidité.



À Seya Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 21h45
Objet Re: Re: Re: nouvelle

Expire le 25 Septembre 2016

Seya,

Je crois que l'on ne se comprend pas.
Je réponds à ton pigeon qui m'dit que tu m'as cherché partout ce jour.
Auquel je réponds tu savais que je partais ......

Je suis parti trés tot hier de Limoges et je n'ai pu en effet te dire au revoir avant de grimper sur mon cheval.

Black


Et juste avant de grimper sur son destrier, celui qui ne demandait pas de réponse.



De Seya Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 22h04
Objet nouvelle

Expire le 25 Septembre 2016

Sire,

Je conpren mieu, pa grave, prené soin de vou sè tou se ke je vou demen

Seya


Dès son arrivée au Domaine, un autre encore !



De Seya Date d'envoi Le 08 Septembre 1464 à 13h16
Objet nouvèle

Expire le 25 Septembre 2016

Sire,

Jè pa fermé loeil de la nui jè boco réfléchi
je me sui demendé pourekoi vou ète pareti sen moua alor ke la première foi vou mavé enmené é jè conpri
sa na pa été dificile
vou ète pareti voire alizea reseté a vendatoure
la voila seule et vou osi vou la conésé depui lonten é moua ki me meure poure vou, vou ne me voyé pa
me dite pa ke lè sentimen ne peuve pa se resentire a nimporke kel momen sa ne se controle pa
pa sur ke je soi la a votre retoure mè je sè déja se ke vou alé dire "fè se ke tu veu tu es libre" se ke je ne veu pa entendre.
poure leure je ne voi plu pèresone mème pa la contèse ki vou sachen pa la ne sor plu
je me meure sen vou é kome je ne peu riin espéré de riin je men irè in poi en moin poure vou
vou voila débarasé de moua
je vè aprendre a monté aven de men alé

meresi enkore poure tou ne vou inkiété plu poure moua

vou seré eureu avèke alizea sè une fame trè biin


Seya



Black lu le pigeon en provenance de Limoges et soupira.
Cette blondinette n'avait pas encore compris que l'amitié qui liait Ali et lui n'avait rien à voir avec une histoire d'amour ou de fesses.
Il tiqua quand il lu qu'elle se mourait sans lui. Il n'avait pas besoin de ça en effet. Il n'était pas prêt pour sa part à céder au chantage affectif. Si elle ne comprenait pas libre à elle de trouver sa voie et de faire de sa vie ce qui lui semblait bon. Sans le savoir il avait bien fait de s'éloigner pour le coup quelques jours.
Il commença à rendre visite à plusieurs de ses fermiers et quand il revint un pli de Valérie, sa gouvernante sur limoges l'attendait.



Date d'envoi Le 08 Septembre 1464 à 17h02
Objet Courrier de Valérie pour le Seigneur Black

Expire le 25 Septembre 2016


Seigneur Black,


Je me permets de vous écrire pour vous donner des nouvelles de Seya.
Elle vous réserve une belle surprise mais que je tairais bien entendu.
Tout votre domaine a pu assisté aux hurlements de détesse de cette jeune fille.
Voilà deux jours qu'elle ne dormait pas, qu'elle ne mange que de la viande et s'épuise au travail tant au village que parmi nous.Elle est d'un grand courage mais ravagée par un trop plein qu'elle n'arrivait plus à gérer seule.
Je l'ai laissé hurler son chagrin et elle m'a parlé, énormément parlé.
J'en suis contente car sa prouve sa confiance en moi.
De part mon expérience n'étant plus de première fraîcheur j'ai pu lui parler et je crois qu'elle s'est enfin apaisée.
Je l'ai couchée il y a peu et j'ai vérifié elle dort.
Elle m'a parlé de son dernier courrier, je vous en conjure n'en tenez pas compte. Elle l'a écrit sous l'emprise de l'épuisement rien de plus.
On s'occupe d'elle

Portez vous bien Seigneur Black


Valérie





Enfin une bonne nouvelle à laquelle il répondit.



À Seya Date d'envoi Le 08 Septembre 1464 à 23h46
Objet Re: Courrier de Valérie pour le Seigneur Black

Expire le 25 Septembre 2016

Valérie,

Je viens de rentrer au domaine. J'ai pu voir après mon retour de courrier vers vous, Ali.
J'ai passé une trés agréable soirée.
Je suis ravi de voir que Seya est plus sereine. Mon désir n'est pas de lui faire du mal. Mais je ne peux lui offrir ce qu'elle attend d'un homme. Un jour elle croisera la route d'un homme qui partagera son amour.
Elle doit faire la part entre le désir et l'amour.

Je vais me coucher, la journée fut longue.

Black de Wurmstein.


Et un nouveau retour.



Date d'envoi Le 09 Septembre 1464 à 07h45
Objet Courrier de Valérie pour le Seigneur Black

Expire le 25 Septembre 2016

Seigneur Black,

Je suis ravie de vous savoir au domaine souhaitez le bonjour à Gertrude de ma part.
Je suis bien contente que vous ayez passé une bonne soirée, vous le méritez au combien.
Pour Seya il faut du temps pour se remettre de tout ce qui lui est arrivé et ce qui lui ai arrivé dernièrement.
Même si elle parait ne pas y penser ce qui s'est passé avec Gustave, ne l'a pas arrangé et je pense qu'elle a pris peur en vous voyant partir si vite.
Je sais bien que vous ne voulez que son bien, comme nous tous.
Elle va y arriver, elle est assez forte pour ça.

Bien à vous, que le Très Haut vous garde

Valérie

_________________
Black07
Quiétude retrouvée, de bonnes soirées passées en compagnie d'Ali et de quelques Ventadours. Des bonnes nouvelles aussi.



De Lemardine Date d'envoi Le 09 Septembre 1464 à 11h20
Objet Alexandrie le 09 septembre 1464

Expire le 25 Septembre 2016

Black,

J'ai mis un peu de temps à répondre à ta missive car il était dur pour moi de savoir sur quel pied danser après sa lecture et nous avons eu un bateau en vue qui nous a tous fait peur. J'ai passé une nuit a regarder au loin, épée à la main à esperer que nous le sèmerions. C'est pourquoi je t'ai envoyé cette mèche de cheveux...j'ai été terrifiée de quitter cette existence sans te faire comprendre que tu fais partie de moi. Une tignasse brune en souvenir...! Chance à toi...mes cheveux n'étaient pas sales !^^

C'est ce fait, qui a reporté ma missive et qui m'a fait m'a fait me poser des questions sur la réponse à t'apporter. Quel ton choisir à ma missive? Que te dire? Te conter mes mes aventures? Refaire le passé?

J'opte pour te dire où je suis et comment je vais. Aborder d'autres sujets à distance n'a jamais été notre fort, bien tu aies été très clair. On est sanguin et nous avons une grande capacité à déformer un rien en fonction de l'état d'esprit dans lequel on se trouve.

Je suis arrivée en Alexandrie voilà deux jours. Il fait chaud et beau. La ville est magnifiques et bercée d'odeurs d'orient. J'ai pu m'acheter une tenue immétable en Limousin et qui semblerait aide à faire gigoter son petit bidou comme personne ! j'ai également gouté au fameux barracuda mais comme je le disais dans ma dernière lettre à l'attention de Vic c'est d'un bon bout de viande dont j'ai envie!!

Nous repartons à mon avis demain d'aller sauter du haut du promontoire des Taureaux de Séleucos. Un truc fou il semblerait où tu as la sensation de voler. Bon...il parait que bien souvent on met 3 jours en s'en remettre. Pour ma part je souhaite simplement garder l'intégralité de ma dentition.

Ensuite nous rentrerons. Avec un peu de chance nous mettrons que 15 jours comme pour l'aller.

et toi comment vas tu? Que deviens tu ? où te trouves tu?

Je t'embrasse

Diny


Poser la missive et y répondre quand le temps lui permettrait. Savoir que l'Argentat n'avait pas sombré dans les eaux pour nourrir les poissons était une de celles ci.

La suivante également.



De Sirilac96 Date d'envoi Le 10 Septembre 1464 à 17h29
Objet Coucou !

Expire le 02 Octobre 2016

Coucou toi,

Je t'écris pour prendre de tes nouvelles,
Sa fait tellement longtemps que je ne t'ai pas revu..
Comment es ce que tu vas ?
Ou es tu en faite ?

Tu me manque tellement..

Je t'embrasse,
Ta fille,
Siri


Et la réponse au plus tôt pour lui donner de ses nouvelles.



À Sirilac96 Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 08h08
Objet Re: Coucou !

Expire le 02 Octobre 2016

Ma Ptite Princesse,

Je suis sur Ventadour quelques jours encore et toi ?
Ensuite je vais repartir à Limoges car Victoire a besoin de moi pour sa prochaine liste.
J'ai la chance de voir Ali depuis mon arrivée ici.
Ta mère est partie sur Montpellier pendant ma retraite, pour se rendre en alexandrie, nous vivons chacun notre vie ainsi. Je n'allais pas l'attendre comme un idiot alors que nous etions rentrés ensemble sur Limoges de Montpellier. Et toi alors ta mère est avec toi ?
Je t'embrasse tendrement
Ton père
Black


Limoges à nouveau.



De Seya Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 12h37
Objet nouvelle

Expire le 02 Octobre 2016


Sire Black,


Je m’en viens vous écrire ces quelques lignes pour vous dire que je m’en vais dès ce soir.


En effet, je vais accompagner messire Nevgevel qui a un rendez vous à honorer.


J’ai trouvé là une occasion de vous prouver que je peux aussi voler de mes propres ailes.


Je reviendrais sur Limoges.


Que le Très Haut vous garde





Seya


Et réponse dès qu'il le peut.



À Seya Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 20h31
Objet Ventadour au 11 septembre 1464

Expire le 02 Octobre 2016


Seya,

Ravi de voir que tu profites de ta nouvelle vie de femme libre et que tu en profites pour voyager.
Sieur Nevgerel que j'ai pu revoir avec toi me semble l'homme idéal.
J'espère que ce voyage te donnera toutes satisfactions.
Jean m'a envoyé un pli en me disant que tu avais été trés assidue dans tes leçons d'équitation. Une très bonne chose également que voila.
Ce pigeon arrivera sans doute avant ton départ, et m'évitera un nouveau pli. Peux tu demander à Valérie de bien vouloir nettoyer et préparer pour mon retour la chambre que tu quittes ce soir, et de passer commande à un menuisier pour lui passer commande d'un berceau. Ma fille sera sans doute du voyage il serait bien de lui préparer sa chambre également.
Je t'en remercie par avance.
Black


La réponse de Black n'a pas due lui plaire, vu le retour express de la blonde Seya.



De Seya Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 20h53
Objet Re: Ventadour au 11 septembre 1464

Expire le 02 Octobre 2016



Black,

Faites vos commissions vous même

adieu

Seya


Ce qu'il fit par ailleurs d'écrire à Valérie de préparer la maison pour vendredi au matin.
Le départ de ventadour étant fixé mercredi soir.

Nouveau pigeon cette fois de Vic.



De Victoire_ de Kerry Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 18h23
Objet Re: Nouvelles

Expire le 02 Octobre 2016

*Plisse légèrement le nez en lisant le début de la lettre*

Mon Vassal, *et toc se dit-elle*

A la lecture du courrier de Seya je comprend tout à fait votre agacement. Votre réponse est juste et je pense qu'elle a fait mouche.

J'ai croisé Seya tout à l'heure, elle me dit partir à Bordeaux dès ce soir pour une quinzaine de jours, peut-être reviendra t'elle avec de tout autres idées que celles qui la taraudent depuis qu'elle vous connaît.

J'espère que votre séjour à Venta se déroule comme vous le souhaitez,

Amicalement,

Votre Comtesse
.

Suivi de peu par celui de Siri.



De Sirilac96 Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 13h24
Objet Re: Re: Coucou !

Expire le 02 Octobre 2016


Et bien je suis a Venta aussi, je suis rentrée seule de Limoges, je m'ennuyais du coup je suis revenue a la maison.
J'ai ouvert mon echoppe, je suis meunière maintenant j'aime bien ce métier. .
Mais je m'ennuie encore, du coup.. Je sais pas quoi faire, je pèche quand je le peu.
Je pense même me présenter aux futur élection de maire, je vais me lancer et je verrait bien.

Je n'ai aucune nouvelle de maman, et j'ai pas envie d'écrire, elle ne pas prévenue qu'elle partait,
Je pensais qu'on partirais tout les trois... Mais je vois que non. Ce qui est bien dommage..

Quand es ce que tu repars du coup ?
Et quelle liste ? Liste comtale ?

Je t'embrasse,
Ta fille,
Siri


Un verre de prune et le temps de répondre aux courriers arrivés et ceux en attente.



À Sirilac96 Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 20h34
Objet Re: Re: Re: Coucou !

Expire le 16 Octobre 2016

Ma Princesse,

Si tu es sur Ventadour nous allons donc nous revoir trés vite.
Viendrais tu à mon retour prochain sur Limoges avec moi ?
Peut être qu'Alizea viendra y passer quelques jours avant de partir en voyage.
Oui je vais m'engager à suivre Victoire dans les prochaines elections.
Concernant la mairie de Ventadour tu auras donc le temps de t'y pencher. Les elections ne sont que dans 16 jours si je ne me trompe pas.

Je t'embrasse tendrement,
Ton père
Black


Et le brun de sourire en répondant à Vic. Il avait fait mouche et elle lui retournait la pique. Loin de s'en offusquer car la blonde et le brun aimer se chiner il commença son pigeon de retour.



À Victoire_ Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 20h47
Objet Re: Re: Nouvelles

Expire le 02 Octobre 2016

Ma Comtesse,

Seya m'a écrit en effet m'annonçant son départ avec Sieur Nevgerel. Je pense qu'il est sain pour elle de voir du monde et de voyager. Je ne suis ni son amant, ni son époux et je lui ai dit plusieurs fois qu'elle était libre de sa vie.

Ses intentions envers moi n'étaient pas en symbiose avec les miennes. Je lui souhaite de trouver ce qu'elle cherche trés sincérement. Elle est encore jeune, passe d'un jour à l'autre de ses rencontres par des émotions multiples,. Elle a besoin d'être aimée et entourrée. L'homme qui lui parle en dernier a tout son intérêt. Pour ma part, je n'ai rien de plus à lui offrir que mon aide matérielle et mon expérience d'hommes d'armes. Elle a pu apprendre à nager avec moi, monter à cheval grâce à Jean mon palefrenier. Elle a pu avoir un toit et votre protection sur Limoges.

Mes amitiés à Erabal,
Tendres calins à vos enfants,
Et toute mon affection à vous,

Votre Vassal
*Tu veux jouer blondinette ...? sourire amusé en refermant le pli

Gorgée de prune et nouveau vélin qui sera lui accroché à la patte de son épervier Icare. Le voyage est long pour y faire porter réponse par un simple pigeon.



À Lemardine Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 21h03
Objet Re: Alexandrie le 09 septembre 1464

Expire le 02 Octobre 2016

Diny,

Ravi d'avoir des nouvelles positives concernant votre bonne arrivée, même si je sais depuis quelques jours par Victoire que tu vas trés bien. Victoire m'avait fait savoir que tu lui avais transmis ton testament, quand je lui ai fait savoir que tu m'avais retourné une méche de tes cheveux. Même si nous connaissons les risques des voyages par terre et mer, quand on est pas dans le voyage le soucis, et l'inquiétude sont réels.
Tout est donc bien qui fini bien. Ravi de voir que ce voyage te comble et que tu puisses en profiter pleinement et faire des frais de vêtements. Tout se porte, il te suffira de choisir l'endroit approprié. Je te souhaite un bon retour sur Montpellier.
Je suis sur Ventadour où se trouve également notre fille qui m'a écrit. Je n'ai pu encore la voir, mais ça ne devrait tarder.
Je suis en forme, égal à moi-même.
Portes toi bien.
Black

_________________
Black07
*De longs mois plus tard*

Un retour sur les terres limousine et surtout un besoin pour le Wurmstein de mettre à jour par sa présence ses affaires.
Des ordres avaient été donnés pour aérer sa maison du lac pour leur arrivée à Eudoxie, Lucie et lui.
Il éprouvait le besoin de partager sa maison avec elles, avec le lac comme paysage de fond.
De retour de l'écurie et d'un rapide passage sur le marché pour récupérer de quoi requinquer la troupe il était passé chercher Eud a demi assoupie dans une taverne.


Lucie avait envie de faire le tour de la ville, elle a dormi tout le voyage. Toi tu me sembles épuisée.
Mais j'ai porté de quoi te faire retrouver de l'énergie.
Hors de question de rester ici plus longtemps ma maison nous attend. Viens.


C'est une main dans celle de la brune, l'autre maintenant le panier de victuailles qu'ils se rendirent à la maison du Pommier.

Il lui laissa tout loisir d'admirer la vue avant de pousser la porte de sa demeure.

Ici point de luxe mais la tranquilité et un pied à terre que j'apprécie.

Visite rapide de la maison, un arrêt plus prolongé dans la chambre du maître des lieu.
Divin partage des agapes du petit déjeuner avant qu'une faim plus violente que la précédente les emporte sur les cimes du plaisir. Corps entrelacés et souffle plus court, sourire aux lèvres libère à son oreille.


Bienvenue chez moi Chaton.
_________________
Eudoxie_
"Bienvenu chez moi, sans or et sans promesse" (Erick Benzi)

Wurmstein? Univers ? Limousin...

La soirée en taverne de la veille avait été riche en émotions, et la petite brune l'avait fait perdurer jusqu'au moment où le départ ne pouvait plus être reporté, étreignant avec intensité ses amis célestes, prenant une dose pour les semaines de séparation à venir.
Forcément on ne pouvait chevaucher de nuit pour rejoindre l'étape suivante, sans avoir pris le temps de se poser la veille, et être fraîche comme un gardon au matin, résultat des courses : une Eudoxie qui sombrait tout doucement dans le fauteuil moelleux de l'auberge quand le Wurmstein se pointa les bras chargés de victuailles.

Lui et son appétit... Gourmand, fin gourmet, aux divers appétits féroces, mais la tête dans le cul, la béarnaise se contenta de sourire à la vue de cet étalage de brioche, pain, fromage et dieu sait quoi encore.
Invitation en la demeure du sorcier fut tacitement accepté, confort d'un foyer qui, pour une fois, ne serait pas anonyme depuis de longs mois, découvrir un peu plus son monde et se reposer... Trio gagnant validé !!!

Je te suis.

Besace et cape attrapées, le grand brun fut suivi de près au travers des rues de Ventadour, découvrant l'endroit pour la première fois, son regard sombre allant et venant pour tout détailler, toujours curieuse de tout.
Black avait évoqué une vue "romantique" sur le lac, depuis son pied à terre, le terme était on ne peut plus approprié, c'était surtout juste magnifique, la laissant coïte un moment devant le panorama qui s'étalait devant ses onyx, avant de hausser sourcil sentant l'entrain de son hôte à faire visiter l'endroit.

Arrachée à la terrasse de bois, et la vision de cette étendue d'eau enivrante, la brunette se promit de se faire un p'tit déj au lever du soleil ici même, si pas une prune au coucher d'ailleurs, calée au creux des bras du propriétaire de l'endroit sous une bonne couverture. Ah oui l'idée lui plaisait franchement !!!
Suivant de bonne grâce l'ancien mercenaire, l'inénarrable découvrit les différentes pièces de la maison, rien d'ostentatoire, même si bien plus grande que sa petite chaumine d'Orthez, c'était confortable, accueillant, chaleureux, elle qui craignait un peu trop de "faste" fut rassurée.

Panier posé , repas entamé, première faim assouvie au creux de l'alcôve nocturne du gourmand, accueillant deux bruns à l'appétit vorace l'un de l'autre, se délectant des délices de chacun avant de cesser le repas repus et épuisés.
Lovée au creux des bras du Wurmstein, un fin sourire s'étira sur les carmines eudoxiennes en l'entendant lui souhaiter la bienvenue chez lui, choppant tendrement les lippes masculines dans un baiser suave.

Merci Messire de Wurmstein

Reposer la tête sur le torse musculeux et fermer les yeux, quelques heures de sommeil, juste un chouille, sinon visiter la ville ne serait juste pas possible.
Réveil en solo, Black surement parti déjà gérer ses affaires, profiter encore un peu de cette vue et filer en taverne après s'être habillée avec une tenue propre.

Première taverne, rencontre de plusieurs personnes, une femme blonde Victoire avec qui la discussion s'engagea cordiale, suivit de l'arrivée d'une belle femme brune, Eud l'accueillant d'un sourire et bonjour jovial, jusqu'à ce qu'elle se présente en retour... Un raidissement automatique, et fort heureusement invisible, de la nuque la saisissant.
Diny... Autant Victoire, l'éclair ne s'était pas fait de lui même, autant Diny, le flash fut instantané, la mère de la fille de Black, l'ex, même "The Ex", et Eudoxie qui venait d'annoncer à la vicomtesse que le brun était en ville, bon sang mais il était où le put*** de trou de souris là....

Arrivée du Wurmstein.
Soulagement ? Hum... possible... Crispation supplémentaire à l'absence d'un baiser ? Hum... devinez !!! La petite brune ne voulait pas non plus s'étaler sur ce qui existait jusqu'à ce qu'un soupir sourd ne s'échappe pas de sa gorge en le sentant se caler vers elle une main dans son dos.
Plus sereine, la jeune femme appris donc à découvrir les amis de Black, espérant voir Siri du coup peut-être, il lui en avait tellement parlé, qu'elle aurait déjà aimé être à Rodez pour la rencontrer, seconde chance lui était possiblement offerte.

Au fil des aller-retour en taverne de chacun Eud découvrait chacun se détendant doucement en orchestrant une chasse au silence avec le seul homme de cette troupe, un dénommé Grégory, ou Griffes, la petite brune optant pour la seconde option, mâle qui avait au demeurant attiré fortement l'attention de la blonde d'enfer qui lui sortait le grand jeu d'emblée.
Milieu d'après-midi et lassitude encore présente aidant, la brunette avait suivi de nouveau le grand brun vers son chez lui, comptant bien cette fois se reposer, fort heureusement pour elle des affaires l'attendaient en ville et le confort du lit put accueillir le nuage sombre de sa chevelure éparse sur le linge blanc dans un sommeil salvateur.




_________________
Eudoxie_
"La gourmandise, source inépuisable de bonheur" (Pierre Hermé)

Pâtisser ? Câliner ? Gourmandise...

Chaleur du soleil caressant sa peau et regard gris l'observant en dessinant des arabesques sur son dos, Eudoxie prennait pied dans la réalité de son premier réveil dans la demeure de Black.
Sourire en guise de bonjour et s'extirper du lit rapidement pour aller petit déjeuner avant que la faim récurrente qui les animaient ne s'éveille trop vite, laissant Lucie qui avait couru la ville tout le jour précédent profiter d'un sommeil réparateur dans sa chambre.

Taverne et retrouver ceux rencontrés la veille, la suzeraine de Black entre autre, avec laquelle une grande discussion, entre découverte sur le sorcier et confidences entre femmes, Eudoxie se livrant autant qu'elle en appris sur celui qui partageait son quotidien depuis quelques semaines maintenant.
Echange enrichissant à bien des égards, interrompu par un mercenaire avide de macarons et d'une impatience exacerbée quand à la réalisation des dites gourmandises, s'excusant auprès de Victoire avant d'embarquer ni plus ni moins la petite brune à la limite de l'homme de caverne "moi faim veut macaron".

La gourmandise... S'il en était un qui pouvait se targuer d'y céder pour sure c'était bien le Wurmstein, et sous toutes ses formes, sans même laisser le temps à Eud de commencer à préparer les ingrédients il la stoppait pour lui tendre la tenue de combat annoncée la veille en taverne.
Lippes étirées et main tendue, la chemise noire récupérée est embarquée et enfilée sur le corps nu qui découvrit la caresse de cette étoffe de soie venue d'ailleurs, savourant la douceur du tissu.

Retour dans un défilé amusé et direction l'atelier petits gâteaux, ponctué d'un oeil gourmand du brun sur la silhouette féminine dans ce vêtement dix fois trop large pour elle, faim masculine s'éveillant et demandant à être assouvie.
Jeux de compote, étreinte sucrée-salée, mélange habile de saveurs et de piquants, souffle court du cuisinier et de la pâtissière au terme de la dégustation charnelle.

Mhmm.....tu peux comprendre désormais que je suis le pire assistant pour les macarons ?
Tu es de mauvaise foi, t'as même pas essayer de résister
Tu me demandes l'impossible Chaton ! Tu es un poison dont je n'ai qu'une envie c'est me gorger
Flatteur


Nouvelle tentative de détournement du but initial de la venue dans la cuisine par le Wurmstein, sourire, rire, de toute évidence si la béarnaise voulait pouvoir tenir promesse et pâtisser elle devait accepter qu'il quitte l'endroit et travailler seule.
Le laissant filer en taverne, non sans lui avoir arraché un baiser, la jeune femme s'attela donc à la tâche consciencieusement, nus pieds en songeant à la mine gourmande qu'arborerait le brun et ses amis, pensant qu'Ambre aurait surement réservé un sort funeste à ces gourmandises.

Dévorer !!!!! Oui dévorer, bataille de limousins pour des macarons, la bestiole en riait dans son coin, car si elle aimait les faire elle ne prenait que peu de plaisir à les déguster contrairement à tout ceux qui avaient poser le regard sur l'assiette garnie.
Seule Victoire s'était montré "calme", se contentant de ceux qu'Eudoxie avait réussi à préserver de Black pour les jumeaux, avant que les amis ne doivent reprendre la route pour leur si long voyage, la brunette ne s'impliquant que peu dans les au revoir ne les appréciant pas le moins du monde, même si connaissant que peu les amis du Wurmstein.

S'attarder un petit moment encore en taverne pour finalement s'en retourner à la maison du lac, découvrant que le beau brun s'était souvenu de son envie de la veille, un pile de couverture et un feu contenu dans une sorte de brasero les attendaient sur la terrasse, onyx croisant aciers, un large sourire inonda le visage d'Eud avant qu'elle ne l'embrasse tendrement pour le remercier de cette attention.
Un certain temps qu'Eudoxie n'avait dormi en extérieur et le temps plus doux revenant, l'occasion était trop belle, après avoir récupéré un grand lainage informe, dans lequel ils auraient pu se glisser à deux, les lattes de bois encore chaudes du soleil de la journée furent rejointes.

S'enfouir sous les pelisses et se caler au creux des bras de cet homme qui la faisait vibrer de bien des façons, doigts entremêlés aux siens, la petite brune enroula leurs bras unis autour d'elle, observant le ciel étoilé le souffle chaud masculin venant mourir sur sa gorge.
Un jour après l'autre... Demain en est un autre... Pour sure demain débuterait par le doux réveil d'un lever de soleil sur ce lac dans les bras du seul avec qui elle souhaitait partagé cet instant de grâce au moment... Vivement demain.



Dialogue en accord avec JD Black


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Eudoxie_
"Le plus beau spectacle est celui que nous offre la nature" (Anonyme)

Levé de soleil ? Lac ? Nature...

Aujourd'hui avait débuté comme elle avait imaginé hier ce demain, un doux réveil du sorcier, du bout des lèvres lui faisant ouvrir les yeux avant de lui indiquer dans un murmure de regarder ce qui valait plus que tous les châteaux du royaume selon lui.
Sous le regard sombre de la petite brune lovée au creux des bras du Wurmstein, l'astre solaire déversait son aurore flamboyante sur une onde laissant s'envoler des volutes de vapeurs, contraste entre chaud et froid, ciel et lac.

Partagé ce moment suspendu... cet instant de grâce... contre toi ça vaut même tout l'or du monde.
C'est magnifique... magique...


Les mots lui manquaient pour décrire ce que provoquait en elle la magnificence de ce spectacle que leur offrait mère nature, les onyx se perdant dans les rayons de lumière alors qu'elle se pelotonnait encore davantage la tête posée sur le torse de Black.
Discussion s'en suivit sur l'existence de cette bâtisse sur les raisons de son emplacement, sur sa construction, sur son histoire, pour finalement s'achever par une proposition du propriétaire des lieux.

Un bain ?
Chiche
Vite avant que je change d'avis

Tu coures et tu ne t'arrêtes pas......
D'accord si je meurs tant pis pour toi
Fais moi confiance


Main de la petite brune saisie et course jusqu'à la rive du lac, la béarnaise était déjà prête dans sa tête à freiner telle une mule pour refuser d'aller plus loin, seulement le corps en avait décidé autrement et la jeune femme cru mourir en sentant l'eau froide lui mordre la peau au fur et à mesure que le Wurmstein l'entrainait plus avant pour finalement l'entrainer vers le fond l'immergeant totalement.
Remontée à la surface, happant une grande goulée d'air en rabattant sa chevelure de jais vers l'arrière portant ses onyx vers l'homme qui venait de tenter de la noyer, si, si !!!

Joli baptême !!
oui t'as essayé de me noyer plutôt depuis le temps que tu le dis
Surprenant mais avoues vivifiant !!


Tête secouée dans un rire et sorcier éclaboussé, jeux d'eau... Taquins... Mutins... Badins... Coquins... Innovation et découverte de l'attrait d'un lac sous un jour nouveau, l'échauffement des corps contrastant la froideur aquatique, la jeune femme prenant un malin plaisir à profiter et faire durer cette nouvelle offrande de la nature.
Filer hors de l'eau portée par l'ancien mercenaire et se faufiler sous les pelisses pour se réchauffer et discuter de tout, de rien, de réitérer cette baignade à l'été, de nuit de l'avis du grand brun, posés tendrement l'un contre l'autre jambes entremêlées.

Repos, taverne et croiser le célestien venu les rejoindre avec la nymphette, savourer un tendre câlin avec son ami, heureuse de le retrouver là à ses côtés, la raison en étant moins agréable sachant qu'elle avait peiné la future maman.
Solution, le super pouvoir !!!! Refaire une fournée, sauf qu'à la maison du Lac une autre blonde l'attendait, et la mine réjouie des derniers jours avaient cédés placé à une tristesse et un désespoir évident.

L'explication vint rapidement, des nouvelles déplaisantes de Montpellier, les personnes et Sub censés s'occuper de la tombe du fils de Lucie ne faisait plus leur office et le père de l'enfant, ne pensant pas à mal avait expliqué que celle-ci se couvrait de hautes herbes, ne parvenant pas à se rendre sous le saule où était désormais le petit.
Savoir son enfant à "l'abandon" rendait aussi triste qu'enragée la blondinette à la manucure parfaite, et l'inénarrable avait fait son possible pour l'aider en ne sachant pas encore tout de ce passé douloureux, assurément le grand frère Black eu été plus à même de répondre, quoique l'objectivité d'Eud quand aux protagonistes avait aussi ses avantages.

Lu semblant un peu calmée, la brunette retourna à ses gâteaux avant qu'il crame pour les amener en taverne trouvant le Wurmstein et la Montmouth en grand discussion sur le super pouvoir justement, quelle aubaine.
Retrouvaille avec une nymphette pas en top forme et éclipse d'un brun préférant les laisser seules, heure des confidences et câlins réconfortants était venue, jusqu'à ce que le portier ne les virent comme des malpropres prétextant un grand ménage, naméo !!!!

Haussement d'épaules, Eudoxie décida d'embarquer la nymphette découvrir la magie dont elle lui avait parlé en l'amenant sur la terrasse de la maison du lac, moment de quiétude et d'apaisement dans un câlin confidence, consoler d'un côté et s'ouvrir de l'autre.
Et ultime choppe avant le départ en compagnie du célestien s'essayer à l'art du conte dont il la gratifiait depuis de longs mois maintenant, ayant entendu un troubadour et cette histoire, la bestiole se lança narrant l'histoire de Julie la petite olive.

Et oui que conter d'autres à un provençal olivophile qu'une histoire sur le fruit du soleil de Provence, Eudoxie était on ne peut plus flippée mais en avait envie depuis un moment et vu la réaction du célestien heureux, la petite brune en fut ravie.
Mais pour l'heure il lui fallait finir de sceller sa monture afin de mener à bon port tout le groupe vers la capitale limousine, même si quitter ce petit bout de paradis l'ennuyait grandement même si elle savait qu'ils y repasseraient surement au retour vers Clermont, mais là tout de suite grimpée sur le dos de son sombre étalon, la route était prise avec le reste de la troupe vers Limoges.




Dialogue en accord avec JD Black

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Black07
Pousser la porte de la maison à l'aube, et inviter ses amis Lucie et Sub à partager son havre de paix face au merveilleux lac de ventadour le temps cette fois de leur court séjour ici.
Demain ils rejoindraient la capitale. Mais demain était demain, et pour l'heure un repos mérité dans une maison préparée à la demande du Wurmstein les attendait. Juste une courte halte depuis leur départ de Montpellier sur Tulle pour attendre Siri et Gaby.
Sa fille et petite fille pourraient elles aussi se reposer ici. Leurs chambres avaient également été aérées par la gouvernante de Black.

Les aciers du brun se posèrent sur Lucie.


Vous êtes ici chez vous votre chambre se trouve au fond de ce couloir. Je vous ai isolés pour ne pas subir vos cris et protéger nos oreilles sensibles à Eud et moi.

Rien n'était vrai bien entendu pour l'isolement, la maison bien que spacieuse n'avait rien d'un château. Mais le sourire amusé de son amie le fit rire aux éclats en voyant la mine déconfite du Maquereau.



Cependant il ne leur fallut que peu de temps pour les voir rejoindre leur chambrée, imité par le maitre de maison et sa compagne. Porte refermée sur la vaste chambre du Wurmstein, le Chaton du brun était tout à lui. Ce qui se passa dans l'alcôve y restera.

Plusieurs heures plus tard, fraichement baignés ils se retrouvèrent tous ensemble autour d'une bonne chope, sous l'œil bienveillant de Lobe l'éternel hibou de Ventadour.
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Eudoxie_
“La maison d'un homme est son château.” (Edward Coke)

Ventadour ? Maison ? Chez lui...

Deux mois à quelques jours près que la petite brune avait découvert le village avant d'en repartir, petit coin de paradis à son sens, lui manquait juste un peu d'animation, mais pour l'heure les seuls mouvements qu'elle voulait voir c'était les chevaux aux écuries et rejoindre la maison du lac.
Havre de paix découvert lors de leur précédent passage en mars, la béarnaise était tombée en amour pour cette maison, le propriétaire avait-il un quelconque rapport avec cet état de fait ? Pas impossible, mais pas que.

Bagages largués, Eudoxie avait laissé Black faire l'attribution des chambres ne s'attardant pas pour aller rejoindre celle du maître des lieux, lasse et éreintée du voyage depuis Montpellier, ne souhaitant qu'une chose profiter du moelleux de la couche.
Déjà alanguie sur le cotonneux, le grand brun ne fut guère long à rejoindre son antre et à boucler l'endroit de moments privilégiés, sourire malicieux aux lèvres.

Repos salvateur, bain rafraichissant, tout ceci fit un bien fou à l'inénarrable qui ne put qu'être en joie de constater que la ville trouvait tout de même quelques âmes vivantes au sein des tavernes.
Le doute était permis les villes précédentes n'étant que peu fréquentées, et de fait l'idée de repartir le soir même la chagrina un moment, mais c'était là pour mieux revenir.

Le Wurmstein était on ne peut plus désireux de voir son village revivre, comme probablement antan et ce projet fou de redonner vie à ce village germait encore davantage depuis la rencontre d'une jeune femme et son groupe pleine d'envie.
Un retour en Béarn était nécessaire pour vider la maison de la défunte mère de la jeune brune, mais déjà la première pierre de cette envie prenait forme, Lucie ouvrant une seconde Anguille sous roche à Ventadour.



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Black07
Le Brun est en train de porter le vin à ses lèvres quand son regard porté vers l'extérieur croise les jais de l'Argentat. Signe de coquetterie cette dernière vient de remettre une touche à son chignon légèrement de guingois. Sourire amusé en la voyant sursauter.

Pose le verre sur la table après s'être levé du confortable fauteuil pour se diriger vers l'entrée. Porte qui s'ouvre et regards qui se soudent, main qui attire et fait entrer, porte qui se referme et lèvres qui se joignent.

Front contre front et souffles mêlés, étreinte qu'il fait durer avant de caresser sa joue sous ses doigts.

J'ose espérer que tu es habitée de la même faim que celle qui me tenaille ...Je suis fin prêt à satisfaire nos appétits....

Léger sourire en coin, l'invite est multiple. Le fumet du rôti à la hauteur du désir qui les ceint.

Un verre de vin ?
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Lemardine
N'a pas le temps de minauder que son Brun l'étreint avec force. Ses mains, sont souffle la brûle, des mois et des mois à se cacher du regard de la majeur partie de leur entourage. Ici, ils étaient libres d'être eux et de laisser leur Amour s'exprimer. La réserve était de mise, il ne devait être que son garde du corps aux yeux des autres mais voilà belle lurette qu'il avait dérobé son coeur. Chaque instant à ses côtés était précieux et fort. Une évidence, une complicité qui ne cessait de s'amplifier. A son contact, la Brune avait changé. Elle était devenue plus sure d'elle, moins encline aux dires les gens, sereine mais surtout elle se sentait libre de vivre comme elle le désirait.

Naturellement ses lèvres s'étirèrent sur les siennes pour répondre à son sourire et ses propos, sa main glissant le long de son dos.


Avec Plaisir.

En profite pour laisser danser son regard sur la demeure du mercenaire. L'endroit était peu meublé et....mmh....cette odeur...


Qu'as tu donc pu préparé qui sente aussi bon?

Un ventre sur pattes la Brune.?..la réponse est OUI !
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Seya
Il est des vies simples, des vies complexes et des vies sordides, la mienne l'est, sordide. La faute à qui ? La mienne sans aucun doute. Ma jeunesse, le fait d'avoir grandie toute seule dans les rues sans personne pour me dire ce qui est bien ou non, les mauvaises rencontres que j''ai faites aussi.

Pour faire court j'ai longtemps bourlingué de village en village, seule, sans but, sans envie puis je me suis lassée et j'ai fini chez les nonnes, bien souvent, bien trop souvent. Ce n'est pas dans cet endroit qu'on s'affirme bien au contraire, on se replie, on prie, on s'oublie...

Je suis sortie de ma retraite et je me suis dit que j'avais besoin d'être épaulée, dirigée, aiguillée et j'ai rencontré une jeune femme qui était soumise à la loi de son Maître et je me suis dit que c'était ça dont j'avais besoin. Elle m' a donné un nom et je lui ai écrit comme j'ai pu. Je ne sais pas bien écrire et pas bien lire non plus. Je me débrouille comme je peux. Donc j'ai eu la réponse de ce messire qui accepta volontiers d'être mon Maître dont il était prévu que je sois son élève. Un apprentissage pour faire de moi une femme accomplie, solide et surtout sûre d'elle. Il dépêcha un ami à lui pour venir me chercher et m'amener à lui. Je devais lui obéir en tout point. Ce ne fut pas si désagréable que ça........ au début, puis de fil en aiguille je me suis rendue compte que ce n'était pas ça du tout que je recherchais et j'ai été présentée à l'autre Maître. Ce fut la douche froide. D'élève, je suis passée à esclave. Plus souvent à ses pieds, couchée et à ramasser des coups de ceinture et des gifles monumentales. Je perdais pieds, trop apeurée pour m'en échapper.

L'ami de mon Maître est resté auprès de nous, cela me faisait donc deux sur le dos. Trop pour une jeune fille en fleur d'à peine vingt ans. On s'est retrouvé à Limoges ou j'ai fait la connaissance de deux hommes. L'un était en couple et attendait sa dulcinée et l'autre un homme étrange mais d'une dévotion sans égale. J'ai sympathisé avec les deux et je suis tombée amoureuse de celui qu'il ne fallait pas. Mes Maîtres ont fini par m'emmener avec eux, sentant sans doute que je pouvais leur échapper d'une façon ou d'une autre. Ce que je ne savais pas c'est que l'homme étrange, le mercenaire m'avait suivi. Grand bien lui en a pris.

Alors que mes Maîtres voulaient me prendre ensemble et de façon non consenti, le mercenaire s'est interposé. Il a blessé l'un d'entre eux et l'autre préférant me voir mourir que de me perdre m'a poignardée sauvagement me laissant inanimée. Je fus emmenée au dispensaire ou Soeur Bénédicte a pris soin de moi. J'ai mis du temps à m'en remettre. Je commence seulement à aller mieux.

Une fois sortie du dispensaire j'ai suivi le mercenaire qui me ramena à Limoges où j'ai revu celui que j'aimais, ces courriers débordant d'attention et d'amour m'ont fait tenir et me battre pour survivre et c'est toute amoureuse que je l'ai rejoins. Mais voilà, lorsqu'il m'a avoué qu'il m'aimait et qu'il aimait aussi sa dulcinée mon sang n'a fait qu'un tour. Je ne suis pas pour le partage et j'ai décidé d'y mettre un terme. Un terme à une relation platonique mais chargée de caresses et de tendresse. Le coup fut brutal mais j'en ai l'habitude maintenant. Comme si ça ne suffisait pas le mercenaire m'avoua avoir des sentiments pour moi, des sentiments d'amour et moi je n'avais que des sentiments d'amitié. Incapable de courir plusieurs lièvres à la fois. Je lui ai dit que nous serions qu'amis mais il est difficile de contrôler ses sentiments. Cependant il a été très correct et on est resté l'un près de l'autre, il prenait soin de moi, trop sans doute, car j'ai eu l'impression d'étouffer.

C'est donc dans un esprit embrumé, paumée, vidée, que j'ai fait la connaissance du Seigneur Black. Un homme charismatique. Il m'a tout de suite impressionnée. Déjà par son visage aux traits profonds qui soulignent une vie bien remplie et nombres d'expériences vécues puis surtout par ses yeux qui vous transpercent aussi surement qu'une lame. Incapable de soutenir son regard, je me suis vue baisser la tête de nombreuses fois. On a beaucoup parlé, il m'a beaucoup questionné et je lui ai répondu sans détour. J'avais besoin de me confier, de vider mon sac et il a été une oreille attentive. Au vue du fait qu'un de mes Maître était sur Limoges le Seigneur demanda à la Comtesse Victoire de m'octroyer une chambre à son auberge et deux hommes armés pour ma sécurité. Je fus touchée par tant de gentillesse mais par le même temps folle de rage de l'entendre dire que j'étais une écervelée et j'en passe et des meilleurs. Il est des vérités qui font mal. Notre relation fut assez mouvementé mais je n'ai jamais eu gain de cause bien au contraire. Au fil du temps je me suis rendue compte qu'il avait raison en de nombreux point. Il savait me donner des explications, des directives aussi et j'ai beaucoup appris en peu de temps.

La Comtesse quand à elle est une femme fantastique, très charismatique aussi. Quand je me trouve entre les deux, je me sens si petite, si ....... ridicule, face à deux lions. Elle est aussi incisive que le Seigneur Black mais aussi prête à tout donner pour aider son prochain. Je l'apprécie énormément et j'ai un profond respect pour les deux.

Même si les débuts entre le Seigneur Black et moi étaient des plus houleux je finis par me rendre du compte que le problème venait de moi. Il me fallait quitter Limoges au plus vite, prendre l'air, faire le point, me retrouver. Ca tombait bien car le Seigneur Black devait se rendre à Ventadour l'occasion était trop belle. Alors rendez vous fut pris pour voyager ensemble. Le mercenaire voulut me suivre mais j'ai refusé. Je ne voulais pas qu'il s'accroche à moi sachant les sentiments qu'il me portait et que je ne lui portais pas. Je l'ai fait pour lui déjà et pour moi. Il n'a pas apprécié et n'a pas compris, mais j'espère qu'un jour il saura me pardonner.

Au vue de mon ventre pas encore soigné, je fus transportée en charrette par le Seigneur Black. J'ai appris beaucoup de chose et je me suis sentie bien, plus sereine, plus..... moi tout simplement. Le Seigneur Black me fascine. Son expérience m'aide à y voir plus clair dans ma vie et j'en ai cruellement besoin. Je lui ai demandé d'être mon mentor et il a accepté.

Tout se passait au mieux, je me sentais près à franchir des montagnes, à repartir du bon pied, jusqu'à la missive que j'ai reçu du mercenaire. Là, je suis retombée de très haut, à nouveau, à croire que je suis maudite. Il m'a quasiment accusé de vouloir mettre tous les hommes dans ma couche alors que je suis encore toute fraîche et pire à la fin de la missive il me menace carrément de mort. Mais pour quelles raisons ? Parce que je l'ai laissé tomber ? Parce que je connais des secrets sur lui ? Moi qui le considérait comme un ami je suis restée livide. Je n'avais plus envie de cette vie qui me martyrisait sans cesse. J'ai perdu pied et je me suis jetée à la rivière, ne sachant pas nager, j'allais coulé à pique mais le Seigneur ne l'a pas entendu de cette oreille. On a à nouveau beaucoup discuter et au final j'ai décidé de me battre à nouveau. Je dois apprendre à être forte, plus combattante, plus sure de moi et le Seigneur a accepté de m'y aider. Du coup je me suis proposée pour être sa dame de compagnie, sa future écuyère, son palefrenier. Et qui sait un jour son vassal peut être. Je veux juste pour l'heure me sentir vivante et me sentir utile pour quelqu'un. Faire quelque chose de mes dix doigts. Avoir une raison de vivre tout simplement...

Le Seigneur Black et la Comtesse Victoire vont m'aider à grandir, j'ai confiance en eux...

Donc après un arrêt au feu de camp nous voilà à Vendatour. J'ai bien dormi dans la charrette. Un sommeil réparateur. J'étais épuisée...


En arrivant à Vendatour il nous conduis à son domaine.


Ohhhhhh que c'est beau on est arrivé ?
Black07
Le voyage depuis Limoges s'est passé sans mauvaises rencontres. La journée d'hier fut des plus agréables sur la mi route. Du lièvre, des fraises et des perdrix avaient ponctués le repas des deux comparses de voyage.

Mise en bouche qui permettait au brun depuis sa sortie de retraite et du courrier trouvé, de ne plus regarder derrière lui, mais devant lui. Aucune envie de plier l'échine, et encore moins d'afficher une mine triste. Un pan de sa vie s'était refermé, un livre terminé mais il restait sans doute quelques volumes à écrire.

Le premier de revenir sur Ventadour pour y récupérer ses récoltes et voir avec son intendant les soucis éventuels à régler sur son Domaine.

Le second de rentrer sur Limoges ensuite pour se mettre au service de Vic qui semblait avoir besoin de lui rapidement.

Le grand brun était accompagné d'une jeune blondinette qui lui était presque tombée dessus à sa sortie du monastère. Pourtant peu enclin aux bonnes manières il ne put rester de marbre devant l'imbroglio de la vie de Seya. Aide fut offerte à la jeune demoiselle ainsi que soins. Un besoin de faire le vide et d'y voir plus clair lui avait été offert par Black en venant sur Ventadour avec lui.

Elle lui avait demandé de devenir son mentor. De l'aider à affronter la vie et veiller à ses choix, puis plus finement de rentrer à son service. Accord fut conclu. Black pouvait se permettre d'avoir à ses côtés, une cuisinière, une lavandière ou une écuyère. Elle avait tout à apprendre. Même le fait d'apprendre à nager. Il se souvenait de l'après midi avec un sourire amusé aux lèvres.

En effet nous sommes arrivés ...

Descente de la charrette et l'arrivée de Gertrude la gouvernante de la maison.


Gertrude vous pouvez mener Seya dans la chambre que je vous ai demandé de préparer.
Demain matin faites lui porter un bain chaud.


Son invitée conviée aux bons soins de la gouvernante le brun se rendit à l'écurie où un jeune palefrenier pris en charge son destrier.

Demain il serait temps de voir son intendant pour consulter les registres du domaine. Le moment était venu de prendre un repos bien mérité.
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Seya
Je descends de la charrette ravie de cette escapade avec son Seigneur qui lui a laissé des moments impérissables en mémoire. Des moments intenses qui m’ont laissé épuisée en début de nuit. Malgré la charrette chaotique j’ai dormi comme un loir, le corps lessivé, le sourire aux lèvres et l’esprit empli de moments délicieux.

Je lui souris et je le suis auprès de la gouvernante.


Bonjour Gertrude !

Pas la peine d’essayer de le contredire, de refuser ou quoi que ce soit du genre. Le contrarier est une chose à éviter sous peine de déclencher la tempête et je n’y tiens pas trop.

Je la suis donc dans la magnifique propriété, tout est beau avec un goût certain. Je m’attendais à une chambre toute simple avec juste un lit mais non. Il y avait un bureau, un lit une grande fenêtre et une commode. Pour moi qui dors souvent sur une paillasse, c’est une chambre digne d’une Reine. Je m’approche et je souris à la gouvernante.


Merci de m’y avoir conduit, où est la chambre du Seigneur !

Elle me dit qu’elle face de la mienne. Je souris en coin j’ai déjà mon idée, mais je garde pour moi pour l’heure.
S’il pense me garder dans la chambre jusqu’au lendemain matin pour le bain, il se fourre le doigt dans l’œil et profond. Je sors immédiatement de la chambre et je visite pièce après pièce. Je dois dire qui je suis à tout le monde car on s’y déplace pas sans montrer pattes blanches. Ce qui est un bien. Une fois tout visité sauf sa chambre bien sur, je file à l’écurie. Je rencontre le palefrenier avec qui je discute et il m’apprend les rudiments du travail qu’il fait. C’est loin d’être une sinécure mais j’apprends vite et je lui donne un coup de main. Première rencontre avec ses chevaux, je suis impressionnée, ils sont si grands. Bien sur j’en avais déjà vu mais jamais de si près. Je lui ai donné la main pour nettoyer les écuries, les brosser et les mettre dans la prairie. Ca m’a bien plu. Je suis allée en cuisine ensuite pour faire connaissance avec tout le monde. Il est vraiment bien entouré et le domaine est magnifiquement agencé et entretenu. J’aide à la cuisine et à dresser la table. Je n’ai pas vu le Seigneur depuis un moment et on me dit qu’il se trouve dans son bureau avec son intendant.

J’en profite donc pour aller me laver au point d’eau près de la demeure. Je ne sais pas si je suis vue ou pas de la propriété mais peu importe, il fait chaud et je me mets à nue au bord. Pas question d’aller trop loin. J’ai bien trop peur. Je prends le temps de me frotter et je m’enveloppe d’un drap que m’a donné la gouvernante elle m’a prêté une robe. Je ne sais pas à qui elle appartient et je m’en fous. Je veux lui plaire. Je prends le temps de soigner ma tenue. Mes cheveux soigneusement coiffés. Ca change tout, une belle robe, les cheveux bien coiffés, un maquillage léger, même un peu de parfum et un collier de perles assorties à la tenue. Je me sens belle. J’espère grandement qu’il en sera sensible.



Je me dirige vers le bureau et tend l’oreille. Je n’entends pas parler donc l’intendant est parti il doit être seul. Je frappe à la porte.


TOC TOC TOC

Mon Seigneur ? C’est Seya !
Je peux entrer ?

J’ai le cœur qui bat fort. Comment il va réagir en me voyant si différente sans mes vêtements de gueuse, sans pour autant être habillée comme une noble ?
Black07
Le grand brun relève la tête de ses registres quand la blonde se fait entendre derrière la porte. Passe d'un geste nonchalant sa main sur sa nuque raide du travail au bureau qu'il vient d'accomplir.

Ca me semble parfait Augustin, vous avez fait un travail remarquable pendant mon absence. Je ne regrette pas de vous avoir embauché comme intendant soyez en certain.

Puis de répondre de sa voix puissante à l'autre côté de la porte.

Tu peux entrer Seya !

Et de se tourner vers Augustin.

Vous pouvez disposer pour le moment. Nous reprendrons plus tard ce qui reste encore en souffrance. Passez par les cuisines et demandez donc à Gertrude de vous faire un panier de douceurs pour votre famille.

L'un sort et l'autre passe la porte, le regard gris du Seigneur de Pommiers reste longuement sur Seya la détaillant sans vergogne, la robe qu'elle a revêtue accentuant plus encore son corps de femme.

Eh bien, quelle surprise que voila ! Quand l'adage dit que l'habit de fait pas le moine il est trompeur !

Installe toi dans ce canapé je termine ce courrier et je suis à toi.

Le temps de terminer la missive et laisser son invitée du jour prendre ses aises, revient à elle en se redressant de derrière son bureau.

J'ai appris que tu t'étais montrée fort experte dans le soin de mes chevaux ? Est ce donc vrai que tu as aidé un de mes palefrenier au matin ?

Avise la desserte où se trouve plusieurs bouteilles dont une de prune. En verse deux verres en lui en tendant un.

Que penses tu de mon humble demeure et de la chambre qui t'a été allouée ?
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Seya
Mon cœur bat fort. J’ai vraiment envie de lui plaire. J’entends me dire d’entrer et je claque un peu ma robe plus par nervosité que de désir de la voir se défroisser. J’inspire un grand coup, un dernier geste dans mes cheveux et main sur la poignée de la tourne doucement pour l’ouvrir et finis par entrer. Je m’avance avec mes nouvelles chausses assorties dont je ne suis pas habituée mais qui me font un joli pied et parfaire ma tenue.

Je lui souris en grand et le voir me détailler sans gêne me fait plaisir encore plus ses dires. Ca ne dure pas longtemps mais assez pour voir qu’il apprécie et cela me suffit. Il me demande de m’installer et de l’attendre.


Je vous en prie mon Seigneur, faites donc.

C’est sans bruit que je me dirige vers le canapé et que je m’installe en croisant mes jambes. Je l’observe à écrire et je suppose qu’il avertit la Comtesse Victoire de notre séjour prolongé à Vendatour. Je ne lui pose aucune question, cela ne me regarde en rien. Le principal pour moi est d’être à ses côtés et de le servir au mieux. Je regarde partout, tout est si beau, je m’y sens vraiment bien, difficile d’en être autrement. Il se lève et mon regard se dirige immédiatement vers lui. Il est si imposant. Je lui souris doucement. Il se déplace lentement mais surement et je ne manque pas de le suivre des yeux. Il me parle de mon travail avec le palefrenier.

Les nouvelles vont vite ! Effectivement il n’était pas question de rester à ma chambre sans rien faire. J’ai été voir votre palefrenier qui m’a gentiment appris son travail et je l’ai aidé de mon mieux. Je suis loin d’être experte mais ça m’a bien plu. Ensuite je suis allée voir en cuisine et j’ai fait la connaissance de vos employés tous aussi compétents et gentils les uns que les autres. J’ai aidé à la cuisine et dresser la table qui vous attend.

Je fais une pause et je souris, décroisant et recroisant avec dextérité mes jambes. Il m’avait honoré du mot « diablesse » et il ne s’était pas trompé… Il l’apprendrait au fil du temps. Je mets mes deux mains aux doigts croisés sur mon genoux et me penche légèrement lui montrant mes attributs féminins mais sans exagération, juste une envie de le séduire. Verra-t-il ou pas ? Rien de certain. Il se déplace vers la desserte et sert deux verres de prune et m’en tend une.

Merci

Je ne le quitte pas des yeux et je trinque.

A notre rencontre !


Je trempe mes lèvres et en boit juste un peu, faire durer le plaisir. Il me parle de sa demeure et de la chambre.

Ecoutez en ce qui me concerne humble n’est pas le mot que j’emploierais, mais grandiose, assurément. C’est très beau, de très bon goût et tout est très bien entretenu. Il n’y a que le jardin que je n’ai pas encore vu. Je me suis même lavée non loin de là, près des noyers. Je trouve votre domaine superbe. En ce qui concerne la chambre je dirais qu’elle a été faite pour une Reine et non pour moi. J’ai l’habitude de dormir sur une paillasse pour la première fois je dormirais dans un lit. J’en suis ravie. Je n’ai pas encore osé l’essayer.

Je rougis bien malgré moi et je bois un nouveau une gorgée.


Votre prune est un délice, presque aussi bonne que celle que je vous avais chipé. Je lui souris espiègle.
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