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[Rp/ouvert]Près des vergers de Montluçon

Robin.de.castellane
C'est à Montluçon qu'il posa pied venant de sa Provence natale,il décida de parcourir les routes comme tout les hommes de la famille Castellane.

Malgré la peine de quitter sa famille et surtout sa mère qui aimait au plus profond de son âme,il laissa son jeune frère ainsi que c'est deux jeunes soeurs qui avaient sans doute encore à apprendre.Une pensée pour son père où il tenait de sa rigueur.

C'est à cheval que l'on parcourt les routes,d'escales en escales,d'auberges en auberges..Il arriva en Auvergne dans cette ville qu'on nomme Montluçon,il descendit de son cheval pour s'apercevoir que les tavernes étaient animées.Il chercha une chambre pour y passer la nuit et sans doute après il ira boire un coup à la rencontre de ses habitants ou des voyageurs de passage.

Le lendemain..le réveil fût agréable.Il avait envie de découvrir cette ville et à peine finit de s'habiller et de croquer quelque chose,il décida de se laisser guider par cette senteur sucrée qui arrivait jusqu'à ses narines.

Il fût surprit de découvrir un verger où les fruits rengorgeaient le soleil et sans doute devaient-ils être juteux à souhait.Il s'installa sur un tronc d'arbre coupé pour méditer sur son avenir.

Jason_ludgaresvissac
[27 août 1462 dans la chambre au Havre de Paix ]

Ce matin là il avait décidé d'aller se promener dans les vergers de son merveilleux village. Depuis un mois qu'il parcourait les routes sans avoir le temps de faire une seule halte, il avait besoin de se ressourcer.
Après un bain matinal il se vêtit sobrement, une chemise et des braies et une simple paire de bottes en peau de chevreau.

Ainsi vêtu il passa par les cuisines où dans une musette il mit une miche de pain et un morceau de fromage. Puis il emplit une gourde de clairette qu'il mit dans la besace aussi.

Georgette dis à Guillemette de venir me rejoindre au verger quand elle se lèvera.

Il embrassa sa tendre nounou-cuisinière qu'il connaissait depuis son enfance et sortit de la pièce. Il remonta l'allée principale de la propriété et après avoir descendu le chemin il se retrouva derrière l'église.
Nounours son danois bleu était sur ses talons trop heureux de retrouver son maître. Il sautait après les papillons en jappant.

Dans les rues de Montluçon

Jason déboucha derrière l'église Notre Dame du village. Il aimait cette bâtisse. Elle avait été construite il y avait des siècles, mais avait été remise en état sous le règne du duc Marlaauvergne. On pouvait voir les différentes parties de la construction telles que les deux murs du chœur, l'absidiole nord et les piles nord de la nef qui dataient du XII ème siècle. Marlaauvergne pour sa part avait fait refaire le chevet, la croisée du transept et la majeure partie du bas-côté sud. La grande porte posée sur la partie occidentale était ouvragée et en bois de chêne, elle était encadrée de deux niches creusées dans la pierre, mais vides hélas. Des bandits avaient subtilisés les statues de Maria et de Saint Trufandilni qui s'y trouvaient.
Il aimait ce saint édifice dans lequel il venait assister à la messe avec les autres villageois quand un prêtre ou un diacre était de passage au village. Il y avait bien longtemps que Montluçon n'avait plus de curé et personne n'était venu le remplacer.

Il continua son chemin en laissant la mairie sur sa droite. Bâtiment stratégique de la ville, avec son toit d'ardoises et ses murs de tuffeau. Une tour arrondie agrémente la façade côté est. De grandes croisée permettent au maire quand il est dans son bureau d'avoir dans la journée beaucoup de lumière. Au premier étage se trouve la salle des festivité avec son parquet en bois et ses tapisseries tissées par les artisans du village.

Il saluait les villageois qu'il croisait d'un signe de tête ou d'une parole aimable. Il aimait le contact humain et n'hésitait jamais à aller au devant des gens. Puis il arriva tranquillement au marché.
Le marché était la vie du village, les ménagèrent venaient y faire leurs courses et les fermiers vendaient leurs production. Parfois un marchand ambulant de passage montait son étal et proposait certains produits venant d'autres lieux et qui parfois donnait l'envie de rêver, de s'évader....

[Le Verger ]

Il arriva enfin au verger. Des fruits blets jonchaient le sol, il y avait aussi des échelles posées contre certains tronc. Montluçon pouvait être fier de son verger. Ils pouvaient y trouver des fruits en toutes saisons. On y cueillait des poires, des coings, des noix, des mûres et même des pèches.
Mais dans la forêt de Tronçais qui bordaient Montluçon on trouvait d'autres fruits comme des pommes,des cormes, des alises, des sorbes, des nèfles, des prunelles, des baies sauvages tel que des groseilles, des framboises et des fraises.
Rien que d'y penser il salivait en évoquant les toutes, confitures et autres boissons que pouvait préparer Georgette au domaine.

Des voix joyeuses fusaient des feuillages les plus hauts, les cueilleurs étaient déjà à l'oeuvre. La mairie rachetait le surplus des récoltes et pouvait ensuite les échanger avec d'autres villages contre du bois ou du poisson.
Il trouva un endroit tranquille sans échelles et au sol peu encombré de fruits. Il s'installa le dos contre un tronc à même l'herbe sans se soucier des taches qui apparaîtraient et qui feraient hurler Georgette, et ferma les yeux un instant, laissant son esprit vagabonder librement.
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Jean_quiquengrogne
[Au Havre de Paix, ce même jour...]

La jeune fille est abordée par Georgette qui lui transmet le message du Baron. Surprise, elle la remercie et se dirige donc vers le verger...

[Au verger...]

Elle parcoure le verger de long en large avant de le découvrir méditant sous un arbre. Elle s'approche doucement, afin de ne pas le déranger et le regarde un instant. Il est beau : un sourire à peine dessiné sur les lèvres, il est en voyage au fond de lui. Elle profite du fait qu'il ne l'a pas entendue pour détailler sa silhouette. Le soleil joue avec ses traits, au travers du feuillage de l'arbre fruitier sous lequel il se trouve. Le jeu d'ombre et de lumière faire ressortir le moindre muscle de son visage, elle aimerait le peindre, le dessiner, si elle savait le faire. Quelques notes jaillissent dans sa tête... ♫ ♫ ♫ ♫... Il faudra qu'elle les transcrive un de ces jours...

Comme il ne réagit toujours pas, elle s'agenouille près de lui et souffle doucement sur ses cheveux en s'en amusant beaucoup... Puis elle pose ses paumes sur les yeux de l'homme, et dit de sa voix douce...

- Qui est-ce ?...

Puis elle rit, sachant pertinemment qu'elle sera reconnue tout de suite, à sa voix... Son rire clair s'envole plus haut que les oiseaux. Elle s'assoit près de lui, après tout, ce verger est à tout le monde.

- Vous vouliez me voir, je suis ici... Que puis-je faire pour vous Baron ?

Elle attend qu'il lui réponde tout en le détaillant... C'est vraiment un bel homme ce Baron ! Son visage est marqué, toutefois, par une souffrance profonde, elle ne sait pas ce que c'est, mais elle en est certaine. La sienne à elle, a aussi laissé des traces... Ses souffrances passées remontent parfois à la surface.

Elle inspire un grand coup, ramassant ses genoux sous le menton, et regarde loin, si loin devant elle !
Jason_ludgaresvissac
Il attrapa ses deux mains en douceur et éclata de rire

- Qui est-ce ?...

Je ne sais pas..... Georgette voyons tu ne crois pas que tu as passé l'âge de jouer ainsi ? Je ne suis plus un enfant.

Il se retourna les yeux pétillant de malice, juste pour voir sa tête quand il avait dit qu'il la prenait pour Georgette.

- Vous vouliez me voir, je suis ici... Que puis-je faire pour vous Baron ?

Elle était là assise près de lui, ses yeux le fixant intensément. Il lui sourit tenant toujours ses mains dans les siennes. Il les porta à ses lèvres et déposa un baiser à l’intérieur du poignet.


Ferme les yeux

Alors qu'elle fermait les yeux il sortit de sa poche une chaîne en or à laquelle pendait un rubis taillé en forme de poire. Il la lui passa autours du cou.

Tu peux ouvrir les yeux maintenant joli coquelicot.
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Jean_quiquengrogne
- Ferme les yeux


Surprise, elle ferme les yeux ne cherchant même pas à comprendre ce qu'il se passe... Elle sent qu'il passe quelque chose autour de son cou et frémit au contact de ses mains d'homme, si douces, si chaudes...

- Tu peux ouvrir les yeux maintenant joli coquelicot.


Ce qu'elle fait... Elle le regarde, puis glisse son regard sur le bijou...

- Oh mais... mais... Baron ! Je... je ne mérite pas un tel cadeau voyons... C'est beaucoup trop beau pour l'humble petite personne que je suis !

Elle regarde encore le bijou et les yeux pleins de larmes, lui saute au cou, à lui, ce Baron qu'elle aime tant, et dépose un chaste et brûlant baiser sur les lèvres de Jason.
Jason_ludgaresvissac
Il a envie de rire devant sa réaction. Il aime sa fraîcheur et sa spontanéité. Il est prêt à lui répondre quand ses lèvres se posent sur les siennes

Et bien en voilà une façon originale de me remercier.

Pour moi je pense que ce présent ira très bien avec ta tenue lorsque Mathilde te donnera tes terres

Il aimait tant sa compagnie et sa présence avait quelque chose d'apaisant

Je ne vois pas du tout pourquoi tu ne le mériterait pas.
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Jean_quiquengrogne
- Et bien en voilà une façon originale de me remercier. Il aimait tant sa compagnie et sa présence avait quelque chose d'apaisant . Je ne vois pas du tout pourquoi tu ne le mériterait pas.


Elle le regarde, rouge d'avoir osé l'embrasser...

- Parce que je ne suis qu'une orpheline sans le sous, que dame Helena a presque recueillie telle quel. Je ne suis qu'une jeune fille qui a eu l'immense honneur de la rencontrer, de vous rencontrer et de rencontrer aussi la Duchesse de Vaucanson Joncheray...

Elle plisse le front et fronce le sourcil...

- C'est presque trop d'honneur et de chance d'un coup pour moi tout ça...Ça me fait parfois fort peur.
Eudoxie_
“La créativité est faite d'attention et de respect pour les petits faits de la vie.” (Francesco Alberoni)

Calme ? Quiétude ? Créativité...

18 Mars 1465


La route jusqu'à Montluçon c'était passé sans encombre, comme assez souvent depuis qu'il voyageait en lance, le nombre devait effrayé les brigands de grand chemin surement, en tout cas le convoi était arrivé à destination.
Après un repos en auberge où chacun avait pu dormir et se retrouver dans l'intimité d'une chambre, les différents éléments du groupe avaient envisagés une journée à sa façon, Lucie à se faire poupougner, le couple céleste à se retrouver.

Pour Black et Eudoxie ce serait pique-nique dans le verger, mais cette fois la besace de la brunette était un peu plus lestée que les fois précédentes, mariage approchant elle se devait d'activer la confection de sa surprise.
Son sorcier avait été d'une grande aide pour lui dégoter des composants dont elle n'aurait même pas rêver pour réaliser son projet, le remerciant d'un tendre baiser après avoir achever d'étancher leurs faims alimentaires et charnelles.

Ca va être magnifique avec tout ça Black

Profitant encore un moment de sa présence, la petite brune laissa le barbu partir explorer le verger, le côté professionnel reprenait le dessus, et pourquoi pas des négociations pour ses propres fruits.
Rangeant la nourriture, Eudoxie étala son matériel sur la couverture, sortant le croquis qui avait fusé de son esprit, pour commencer à disposer les différents éléments et avoir une idée du résultat.

Lentement la chose prenait forme et l'objet se dessinait lentement, la brunette modifiant quelques emplacements par rapport à son dessin initial, un petit bout de langue s'extirpant malgré elle entre ses lèvres.
Assise buste penché sur l'ouvrage, la béarnaise inclina la tête pour constater le résultat, se fut cet instant que le Wurmstein choisi pour venir se glisser dans son dos et s'assoir en calant ses jambes de chaque coté de la jeune femme enroulant sa taille d'un bras.

Tu tombes bien, t'en penses quoi avant que j'assemble et qu'on ne puisse plus changer ?

Observant la surprise qu'ils offriraient finalement tous les deux, Black valida le présent d'un "uhm" suivi d'un hochement de tête et d'un baiser dans le cou de la petite brune.
Eud était d'accord avec lui, sans attendre elle commença donc la confection, usant d'un art qu'elle aimait à pratiquer et dont peu la savait capable, deux peut-être trois personnes tout au plus.

Fin d'après-midi et pénombre tombant, la béarnaise rangea son fatras créatif ravie de l'avancement, encore une journée de travail et le présent serait fin prêt à rejoindre sa propriétaire finale.
Main dans la main, les deux bruns s'en retournèrent vers l'auberge, il était temps de préparer le départ, encore deux jours et ce serait le grand jour pour les futurs épousaillés.
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