Oeildelynx
Vous disiez donc que le soleil n'est plus un paradis !
Mais, mais... vous ne respectez donc pas votre dogme par la pestilentielle bestia !
maintenant, je sais pourquoi je suis ici.
Le père sourit malgré lui.
Il est vrai que situer votre paradis sur une boule de feu hautement brulante m'a toujours laissé perplexe...
En revanche, j'aime beaucoup le symbole.
Mais, hélas, certains des votres ont la délirante tendance de confondre un symbole avec la réalité des faits.
Que veux-tu, je suis pragmatique, j'adhère beaucoup plus à une lecture plus poussée de ce passage du livre. J'y vois effectivement un symbole.
Mais je ne crois pas dans les propos de ton Démocrite, que nul n'a d'ailleurs corroborés à ce jour.
C'est bien joli de se passer sur l'expérience, mais là qu'as-tu ?
Le rocher devient des pierres, qui elles-mêmes donnent du sable, mais le sable reste là.
Notre corps devient poussière, mais nos os perdurent. Tout ce qui reste de notre enveloppe charnelle ne disparait pas.
Notre quête est celle de la vie par delà la mort, toi tu disparais et tu te mélanges dans un autre être, végétal, animal ou minéral. Et de toi, il ne reste rien.
J'aime bien l'image du voyage de Lysyan. Elle me paraît plus claire que ton idée de jouissance du moment, de la nécessité qu'il y a à manger ou ne pas manger une cerise d'ailleurs comme tu l'as dit, qui est bien futile en somme par rapport à d'autres choses.
Mais nous ne devons de faire attention, il y'a plaisir et attention où ce dernier peut nous entrainer. Le problème vois-tu c'est que tu ne vois pas le mal que peut engendrer de tels comportement. Tu es probe, sinon ma foi, tu ne serais point juge, mais imagine nombre de malandrins qui pourraient se réfugier dans le Spinozisme pour justifier leurs actions délictueuses.
Il prit une cerise à son tour, effectivement, elles étaient délicieuses et il s'en délecta, cela ne changeait point son point de vue.
Puis toujours à l'attention de l'Admor, mais moins sérieux.
Un bordel, tu dis ? des fois j'aimerais que tu te rappelles de l'habit que je porte et que tu sois moins cru, vois-tu mais bon nous sommes entre hommes et ma foi, je n'ai pas toujours été ordonné non plus, n'est ce pas Dans le quartier spino bien sur
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Mais, mais... vous ne respectez donc pas votre dogme par la pestilentielle bestia !
maintenant, je sais pourquoi je suis ici.
Le père sourit malgré lui.
Il est vrai que situer votre paradis sur une boule de feu hautement brulante m'a toujours laissé perplexe...
En revanche, j'aime beaucoup le symbole.
Mais, hélas, certains des votres ont la délirante tendance de confondre un symbole avec la réalité des faits.
Que veux-tu, je suis pragmatique, j'adhère beaucoup plus à une lecture plus poussée de ce passage du livre. J'y vois effectivement un symbole.
Mais je ne crois pas dans les propos de ton Démocrite, que nul n'a d'ailleurs corroborés à ce jour.
C'est bien joli de se passer sur l'expérience, mais là qu'as-tu ?
Le rocher devient des pierres, qui elles-mêmes donnent du sable, mais le sable reste là.
Notre corps devient poussière, mais nos os perdurent. Tout ce qui reste de notre enveloppe charnelle ne disparait pas.
Notre quête est celle de la vie par delà la mort, toi tu disparais et tu te mélanges dans un autre être, végétal, animal ou minéral. Et de toi, il ne reste rien.
J'aime bien l'image du voyage de Lysyan. Elle me paraît plus claire que ton idée de jouissance du moment, de la nécessité qu'il y a à manger ou ne pas manger une cerise d'ailleurs comme tu l'as dit, qui est bien futile en somme par rapport à d'autres choses.
Mais nous ne devons de faire attention, il y'a plaisir et attention où ce dernier peut nous entrainer. Le problème vois-tu c'est que tu ne vois pas le mal que peut engendrer de tels comportement. Tu es probe, sinon ma foi, tu ne serais point juge, mais imagine nombre de malandrins qui pourraient se réfugier dans le Spinozisme pour justifier leurs actions délictueuses.
Il prit une cerise à son tour, effectivement, elles étaient délicieuses et il s'en délecta, cela ne changeait point son point de vue.
Puis toujours à l'attention de l'Admor, mais moins sérieux.
Un bordel, tu dis ? des fois j'aimerais que tu te rappelles de l'habit que je porte et que tu sois moins cru, vois-tu mais bon nous sommes entre hommes et ma foi, je n'ai pas toujours été ordonné non plus, n'est ce pas Dans le quartier spino bien sur
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