[RP] Des calanques aux routes

Sunburn

Versatile était devenue son humeur et elle-même semblait bien prendre cette fluctuation. Marseille devenait peu à peu un tombeau au sein duquel elle s'engouffrait, malgré les coups de pied au cul qu'elle tentait vainement de se mettre. Même la mer ne parvenait plus réellement à l'apaiser et cela avait un bon goût de finalité. Avait-elle encore l'envie d'encaisser et de s'user à surmonter l'insurmontable ? Elle-même ne possédait pas la réponse. Elle ternissait et se dorerait à coup d'illusions, en attendant le pire vu que le pire ne la quittait plus.

Citation:

Salut,

Cette envie d'hurler m'aura prise récemment et au lieu de cela, il aura fallu que je m'épanche. Je vais de fausse note en fausse note et je crains ne plus avoir le désir de faire autrement. Je n'ai pas hurlé mais j'aurais dû.
J'ai eut des nouvelles d'Aigue... dont je me serais bien passé. Athalia et Thomas m'ont écrit pour m'annoncer sa disparition et personne ne sait où elle se trouvait. Je crains le pire, n'étant plus trop en mesure de conserver un soupçon d'optimisme. Te souviens-tu de ce pressentiment que j'avais ? d'un malheur s'annonçant quand nous étions à la Teste ? Tout se confirme encore... Elle aura mis au monde Odin mais en retour... aura eut le prix fort, un prix qu'aucune mère ne devrait subir... la mort de Nathan et d'Aurore dû à un incendie dans la chapelle du couvent et à sa sortie, Thael n'était plus là. Je savais qu'elle était partie à sa recherche et j'aurais dû m'imposer alors. Un regret parmi tant d'autres.
J'ai passé la nuit dernière avec une bouteille de cognac suite à la confirmation de quelques soupçons que j'avais et que je te conterais de vive voix. Peut-être devrais-je faire une cure au chanvre et oublier, simplement oublier. J'en aurais été bonne pour avoir la nausée et un mal de tête lancinant au levé. Si jamais t'avais une mixture qui ôte ça, je serais preneuse, en patientant pour une qui a le pouvoir d'effacer toutes les saloperies dans ma tête. Je rêve ? Oui, je sais...
Mes pieds me démangent et j'ai un grand besoin d'échapper à l'étouffement qui me saisit. Un retour de bâton on dirait bien mais à force de prendre des coups, je vais finir par ramper sur mes seins et avoue que ce serait pas joli.
Zantet et Sandrine sont d'accord pour m'accompagner pour une virée et je n'ai plus qu'à croiser Gedeon et Alec pour voir si ça les tente.
En ce jour, le soleil est noir, profondément noir.

Sun

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Sofio.de.valmonte

Et l'envie se trouble comme les esprits embués... C'est déjà l'hiver , même avec les longues nuitées estivales. C'est déjà le froid pour des lèvres qui tremblent .
Nonchalance alcoolisée, point de chanvre, il serait déjà fini. Des vapeurs vapotés , elle s'oublie.
Les démons sont présents, il grignote chaque jour les restants de lucidité, c'est d'une main tremblante qu'elle trace les quelques mots.

A ceux...
Des calanques mornes plaines, des plateaux gelés , du démon sans visage.
J'ai vu!
Rien de plus simple, que de se laisser aller. Rien de plus compliqué que de s'abandonner.
J'ai vu la Bretagne d'un peu plus prés aussi.
Se réveiller en chambrée inconnue, ne pas savoir, ne plus vouloir , je m'en fous à présent.
J'entends!
Le passé, le présent , le futur est en option.
Je goute!
Oh la classe, une duchesse qui se vautre, s'éparpille et s'oublie dans des nuages de crasses , dans des forets immenses.
Je peux!
Lire dans les plantes, lire sur le silence, lire et hurler au vent.
Il faut!
Que je parle à ce démon, que j'entende mes tripes, que je réponde à la croix penchée.
Demain!
La terre sera brûlée, les loups hurleront, je vois les plaines des forgerons
Quand!
Il faudra bien un jour, que je récupère mes pensées qui s'éparpillent au vent , poussées par les fées.
Le soleil est mort!

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Des calanques aux routes

Sunburn

La Duchesse accumulait un peu ces derniers temps mais ne s'en portait pas plus mal. La veille, elle avait répondu à la missive du conseiller d'animation pour lui proposer une requête étrange mais non moins sérieuse et celui-ci avait évidemment accepté. Il ne restait plus qu'à voir s'il effectuerait tout cela, en sus d'une demande pour le prochain tournois ayant lieu à Marseille.
En parallèle, il lui avait fallu s'entraîner un peu en vue du combat en Lice qui se déroulerait peu après le repas et réflexion fut faite pour trouver un moyen de déstabiliser son adversaire et remporter haut la main le dit duel. La Blonde craignait surtout de perdre quelques dents bien que non dépourvue de ressources. Au petit matin, elle rédigea une annonce particulière, qu'elle fit afficher en échange de quelques écus.

Citation:

Salutations,

Il est des choses qui ont une importance capitale et celle-ci en est évidemment une.
Nous recherchons activement la perle rare pour une rousse volcanique. Il en va de la santé de la dite intéresée donc ne tardez point trop. Vous nous éviteriez ainsi de sombrer dans une déprime certaine.
Qui dit perle rare, dit forcément ajusté de quelques critères utiles, dont voici la petite liste.
Etre brun ou roux, voire possiblement les deux cumulé et ne me demandez pas comment cela serait possible.
Nulle barbe admise mais quelques poils au menton, pourquoi pas. Si vous piquez, c'est encore mieux !
Etre grand, fort, musclé et sentir le sable chaud. En Provence, l'odeur du sable étant là, vous avez déjà l'obtention d'un critère facile. Il est permis de se rouler dans le sable pour accroître vos chances.
Etre riche, très riche. Soit par le biais d'une fontaine d'écus, soit par le biais de quelques possessions.
Etre amateur ou féru aux prises de risques et aimer le goût du sang et de la guerre.
Et en dernier point, disposer d'un bateau mais non d'une barque ! Ceci est optionnel, soyez heureux.

Si vous trouvez correspondance avec votre profil, dans le sens large, écrivez à Sunburn. Chaque réponse sera traité avec le plus grand sérieux.

Sunburn

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Edern.

La Provence était une belle erreur quand de Limoges, il était parti pour Bordeaux. Les aléas des chemins l'avait conduit à parcourir les affiches de la région à la recherche d'une occupation d'un temps. Professeur à mi-temps, il se retrouvait surtout au chômage technique lors de ses voyages. Ennui mortel du matin au soir quand il ne rencontrait pas une personne à inonder de bavardages inutiles le trentenaire choisit alors de prendre la plume dans une auberge du coin. L'anneau d'or à son oreille faisait toujours son petit effet pour avoir la paix même dans les quartiers tumultueux. Bagarreur par nature, cette touche rajoutait une pointe de sérénité dans sa vie. Ainsi, il n'eut pas de mal à trouver une place à une table, saluant du coin de l'œil ceux déjà assis. Si aujourd'hui, il était sensé être mort, Edern était toujours vivant et il comptait bien le prouver à quiconque en douterait. Alea iacta est.

Citation:

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Sunburn

La Blonde croulait sous l'absence incroyable de lettres suite à son annonce. Tout y était parfaitement clair pourtant et peut-être qu'elle aurait dû rajouter une légère, très légère, description de la Rousse en question. Mais à l'impossible, nul n'est tenu.
Elle aurait pu, sans un harcèlement quotidien, oublier complètement l'affaire, d'autant que les occupations ne manquaient guère et qu'elle avait trouvé son rythme à Marseille.
Le pigeon porteur de la missive faillit se faire bouffer par une mouette et évidemment, la responsabilité d'une possible mort aurait été farouchement nié. Dégustant une brochette, elle manqua avaler de travers l'olive qu'elle s'apprêtait à croquer juteusement et de relire part trois fois, voyant ses espoirs, maigres, s'envoler comme le pigeon qui ne demanda pas son reste. Il manquait pas d'air celui-là et y allait proprement au culot.

Citation:

Salutations,

Le hasard fait bien les choses, parfois.
Je n'ai point eut l'honneur encore de rencontrer chacun des provençaux présents ici même mais je dispose déjà d'une belle liste afin de débuter un tri des plus équitables.
Cependant, je suis contrariée par le fait que vous ne soyez point intéressé et votre démarche est singulièrement culottée, je peux le dire.
Oseriez-vous me faire concurrence dans ma quête ? J'admets que vous ôtez certains critères pour votre propre recherche, mais... n'est-ce pas me plagier un peu, beaucoup ?
Puis, si je concédais à un échange de bons procédés, ou pas, qui me dit que vous tiendriez parole ? De plus, vous doublez là ma somme de travail ! Il faudra peut-être envisager une petite rémunération pour mes services exceptionnels.
Enfin, je pense que le plus judicieux serait que nous en parlions de vive voix. Evidemment, je ne prévois aucun déplacement futur, sauf pour me glorifier dans la belle bleue !

Cordialement,
Sunburn

De se relire et satisfaite, d'apposer sa signature.
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Edern.

L'olive était vraiment un fruit mystérieux. Jouant du bout de l'index avec une de ces espèces vertes, il hésitait grandement à mettre en bouche cette petite boule. Déjà, il était évidement que le noyau à l'intérieur ne se mangeait pas, et secondement, le gout que la dernière lui avait laissé pendant son enfance était d'une exécrabilité à toutes épreuves. Relevant la main pour interpeller l'aubergiste, Edern préféra ne prendre aucun risque et reprendre une rasade de vin. Prudence est mère de sûreté. Il serait un comble qu'il crève en Provence à cause d'une olive alors qu'il venait d'échapper à une mort certaine que sa cadette lui destinait. D'ailleurs, les rousses offraient à sa rancœur un petit goût de vengeance qui n'était pas mauvais du tout. Toujours meilleur qu'une olive en soi. Le vin posé sur la table, Edern en profita pour demander à l'homme Vous pourriez m'envoyer ce pli aussi? en échange d'un pourboire qui se valait aussi important que l'exercice que le trentenaire demandait. Parfois, il faut savoir déléguer surtout lorsqu'une blessure suinte encore.

Citation:

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Sofio.de.valmonte

Une folle entreprise que ce voyage allait peut être permettre ou pas...Quoi qu'il en soit elle avait eu vent d'échange de courrier dans la lutte royale de trouver au marché une perle rare pour une autre perle sacrée mais non côtière.

Loin du tumulte des tavernes , elle avait tenu à coucher ses pensées par écrit, comme un piqure de rappel pour Sunburn.

Sunblissisme? Sun ? (barrer la mention inutile)

Je me doutes que tu croules sous les multiples courriers reçus pour trouver chaussure à mon pied...pied que j'ai fort joli en passant.
Mais pour alléger ta tâche qui pourtant doit te paraitre comme un honneur, je tenais à préciser, ma grandeur d'esprit en concédant certains points sur les petits critères anodins.
Point de Bateau? qu'importe un canard flotteur fera l'affaire.
Blond, brun, auburn ? laissons et soyons magnanimes , nul ne peut choisir.
Irascible? pourquoi pas ! soyons fous
Un fou ? un poète ? un barde ! l'aventure sera plus belle.

Comme tu le vois, ma souplesse de caractère n'a pas d'égale . Je te souhaites bonne recherche mais je ne doute pas du résultat!

L'anisette m'attend , l’absinthe tu l'apporteras....

Soso

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Sunburn

Tranquillement installée sur le rebord de la fenêtre donnant vue à la mer chatoyante sous le soleil, elle vit arriver in-extrémis le pigeon, poursuivie par une mouette et s'éloigna prestement de là, sous peine de se prendre les deux volatiles sur la gueule. Le pigeon y laissa quelques plumes et se fracassa carrément sur le sol. Il vivait là ses derniers instants à priori et elle s'empressa de prendre le vélin puis dégoûtée, se saisit d'une patte et fit faire un dernier envol à la bête.
Après lecture et relecture, de tremper la plume pour répondre au postulant.

Citation:

Salutations,

Vous devriez éviter de vous servir de pigeons, le dernier n'aura pas survécu. La zone est dangereuse mais vous donnez distraction aux mouettes.

Nul marin mais si vous offrez vos services, cela peut éventuellement se négocier. Les compétences maritimes, nous les avons, de fait, voyez là un précieux gain de temps.
Il n'est plus question d'un bateau uniquement vu qu'un canard devrait faire l'affaire. Mort si possible, et mieux, en un bois ouvragé !
Oh, voila donc un point commun entre nous deux. Voyez là une chance inouïe de faire affaire avec moi-même. Entre blonds, nous devrions nous comprendre. Mais, encore une nouvelle réjouissante. Les blonds sont acceptés dans la compétition. Je vois déjà le bonheur fleurir sur votre visage quand vous me lirez. Le hasard fait bien les choses, n'est-il pas ? Pour votre physique, je le constaterais de visu, ni plus, ni moins.

Vous auriez pire qu'un contrat sur votre tête si vous deviez vous fourvoyer avec vos promesses.
Faire appel à de la main d'oeuvre est impossible car j'ai l'oeil acéré pour déceler les opportunistes. De fait, je dois m'assurer que nul n'est de cet acabit.

Enfin, rejoignez nous à Marseille et plus précisément à l'établissement La Volière. Je devrais normalement m'y trouver et sinon, ben vous patienterez que je daigne vous parler.

Bon voyage !
Sunburn

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Sunburn

Au tour de l'annonce avec quelques modifications utiles. Légère réflexion après une gorgée de vin et de noircir le vélin.

Citation:

Salutations,

Vous aurez été nombreux à me faire part de vos propres critères permettant la sélection et vous en remercie, à minima. Je n'ai point encore sombré dans la déprime, fort heureusement.
Qui dit perle rare, dit forcément ajusté de quelques critères utiles, dont voici la petite liste.
Toutes les couleurs de cheveux sont admises ! Oui, vous avez bien lu ! Le blond rentre dans la course ! Voyez là l'exquise tolérance de la rousse volcanique et il s'agit, pour être plus précise, d'un effort surhumain !
Les poilus, velus, sont également admis, dès lors que nous puissions distinguer tout de même votre peau. N'abusons pas hein.
Etre grand, fort, musclé et sentir le sable chaud. En Provence, l'odeur du sable étant là, vous avez déjà l'obtention d'un critère facile. Il est permis de se rouler dans le sable pour accroître vos chances.
Etre riche, très riche. Soit par le biais d'une fontaine d'écus, soit par le biais de quelques possessions.
Etre amateur ou féru aux prises de risques et aimer le goût du sang et de la guerre.
Au bateau, optionnel je le rappèle, s'ajoute le canard. Si, je suis absolument sérieuse. De préférence mort, empaillé donc. Mais il peut être confectionné en un bois pouvant flotter et d'une taille pemettant de s'y reposer dessus.

Si vous trouvez correspondance avec votre profil, dans le sens large, écrivez à Sunburn. Chaque réponse sera traité avec le plus grand sérieux.

Sunburn

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Sunburn

Tout était motif à chercher de la distraction pour du tout et du n'importe quoi et en ce jour, ce serait forcément du n'importe quoi. Un départ de la taverne de Gedeon et là, le mot plainte fusait déjà des lèvres de la Blonde et encouragée par Suzanne, y avait plus qu'à.
La Rousse étant sensible à la rime, elle s'appliquerait à en user bien que celles-ci étaient loin d'être son fort.

Citation:

De moi, Sublimissime Blonde,
A toi, Rousse Volcanique,

Hier, tu as osé m'abandonné
Et la nuit durant, je n'ai cessé de pleurer
Au matin, j'avais la gueule de biais
Mais heureusement, le soleil est mon allié !

Puis, un second coup droit au coeur
Gedeon, en vil farceur
Celui qui jubile d'être mon Souffre-douleur
S'est barré en mode courreur !

Mes jambes ont flagolées
J'en suis restée hébétée
Mes yeux se sont écarquillés
Puis j'ai encore pleuré

Ainsi je fais appel à toi, fière bourbonnaise-auvergnate
Afin que justice soit rendu, au sein de mes pénates
J'implore ce cher Robert, afin qu'il se hâte
Je connais ton énorme mansuétude pour qu'enfin tu m'épates !

Je souffre le martyr
Je ne veux pas décrépir
Et encore moins mourir
De toi, dépend ma danse autour du menhir !

Se relit, non sans avoir remercié Suzanne pour la rime sur ate et d'espérer atteindre la corde sensible. Tout y était, d'après elle.
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Sofio.de.valmonte

Enfin une halte dans ce pas forcé... Elle en a déjà parlé au Go du voyage, mais Calyce est impitoyable, la cadence est sévère . Juste le temps de croiser un messager et de lui confier un pli.En lui précisant bien qu'il sera payé de la course à l'arrivée...

courrier pouvant être lu à vous haute , pour Sun, Alec et Gédéon.
Je ne suis pas partie fièrement de Marseille, je l'avoue. Mon regard a longé la mer jusqu'a perte d'horizon. Je laissais derrière moi des amis précieux.

Je suis partie, car une voix en moi me susurrait de le faire, me disant "C'est lui , cela ne pouvait être que lui" c'est aussi une aventure que je tente, différente, mais importante. Puis je sais que nous allons nous revoir, ce n'est pas comme si je partais des mois en mer..

Nous sommes arrivés sur Aix, je venais d'apprendre que l'armée ennemie était détruite. Il est arrivé un truc cependant que je n'explique pas trop...ELiance a voulu mourir, je l'ai un peu aidé c'est vrai, en lui donnant des plantes. Elle a longuement agonisé, se tordant de douleurs, vomissant , puis a fini par enfin mourir. Sauf que le procureur et son épouse étaient présents tous deux .... Il a voulu monnayer son silence, je suis fauchée, vous le savez, bien? Je l'ai renvoyé vers vous sur Marseille...C'était le seul choix possible pour éviter un procès qui ferait tache ..Encore plus? À ma noblesse.

Je sais, j'entends, déjà Gédéon râler qu'à peine partie depuis un jour, j'ai déjà des histoires..Qu’est ce que j'en peux moi ? Je ne suis pas venue pour souffrir...
Parlant de souffrir Eliance m'avait clairement dit qu'elle ne m'aimait pas et d'autres mots fleuris.Le genre de mot qui nécessiterait bien plus que des bip... Je serre les dents parfois, je serre sa main aussi. À force je vais avoir une super mâchoire musclée et un avant-bras digne d'un lutteur.

Tout un monde nous sépare, quelques coutumes et légendes, je sais Gédéon vous l'aviez dit je sais... Malgré tout, je garde ce sourire niais et un air béa, car dans mes yeux, quelques étoiles sont revenues. Je pensais le ciel ombragé pour toujours,un peu comme quand un volcan se fâche et qu'il fait en sorte qu'autour de lui la terre brûle pour des siècles. Mais je sais à présent que le vent a dû souffler pour permettre aux ombrages de partir et de laisser briller d'autres feux.

Sun, sache que la discussion que nous avions eue se confirme, le temps passera toujours pour effacer les ravages, mais rien ne peut plus être.

Je ne connais pas la route , mais nous avançons , toute façon comme promis à Alec , j'écrirais le jour et la nuit!

À présent et pour répondre à l'hommage rimeux , je me dois à mon tour.
Sundrillon? Sunblissisme? Qu'importe le nom donné
aucun surnom ne pourra sublimer ni souligner
Le coeur en joyau que pourtant tu tentes de camoufler
Puis Gédéon, défaille et déconne, n'ayons pas peur des mots
Je suggère la torture dite de l'estomac au repos
Robert en aurait frémi d'impatience de pouvoir trancher
Mis au repos, il sursaute parfois comme pour se réveiller
Quant à la danse autour du menhir, je ne sais encore quand
Mais elle se fera ...et comme je ne trouve pas la rime, ce sera foi de mordant!

Je parle longuement avec Edern les soirs, j'ai parfois l'impression d'être maladroite et à coté de tout, je le vois à son regard interrogatif. Il semblait étonnée de ma vie assez rangée, c'est un comble non? Je vais bientôt passer pour une princesse aux pieds nus, alors que chez nous en Auvergne je suis rangée dans le coté infréquentable . Saluez Suzanne de ma part !

J'ai passé un moment hier soir avec la marquise, je l'ai prévenu de vous tenir à l’œil surtout Erandil, j'ai d'ailleurs dit à la marquise, qu'il avait tendance à se faire passer pour ambassadeur alors qu'il n'était que vil renard.. Du coup ils vont le recevoir sur Avignon et l'enfermer pour de longues heures de tortures..Je l’espère!

Portez vous bien !

Je finis ce courrier, en le confiant à un messager, voudriez bien lui filer paiement?

S

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Sunburn

La veille, elle s'était faite interpeller par un messager pour la remise d'un vélin et nullement surprise, avait dû concentir à à payer celui-ci. Fortement tentée de le renvoyer bouler de prime abord mais sa curiosité avait pis le pas pour disposer de la lecture des mots couchés, en devinant l'auteur sans mal. Qui d'autre aurait eut le culot de lui taxer encore des écus, peu importe la voie ?
La lecture serait faite au calme et la réponse tout autant, en compagnie d'une boisson désaltérante.

Citation:

Salut la Violette,

Tu as vu, je ne me fatigue guère en t'affublant d'un surnom qui m'évoque le pont entier garnie de multiples violettes de La Boussole.
Tu as bien fait de suivre cette voix, qu'elle soit raisonnable ou pas. Tu es bien placée pour savoir ce que j'en pense et comme tu le dis, tu ne pars pas en mer, genre te retrouver perdue au fin fond de la Russie hein... Tu me diras, ça m'avait valu une grosse réserve de vodka cette histoire !

Par contre... mais quelle idée tu as eut de perpétrer un meurtre en pleine taverne ? Puis je ne comprends pas. Ne pouvais-tu pas nier en faisant la parfaite oie blanche ? Et les témoins, tu pouvais pas leur promettre... un menhir ? Ca pullule en Bretagne ça et mieux, tu cédais celui que tu t'es rapporté ! D'ailleurs, le mien, si chèrement demandé avec insistance, où est-il ?
Bref, j'ai beau avoir de bonnes économies, je vais vraiment finir par être totalement ruinée ! Quoique... J'y pense. J'ai un pécule qui ne m'appartient pas, peut-être pourrais-je grapiller dedans et j'invoquerais un petit incendie ou mieux, un vol pendant mon absence... Mais mentir, j'ai un mal fou à le faire et je me prendrais de plus, un beau procès. Mon casier vierge, j'y tiens !
Je vais tenter d'user de ma persuasion pour entériner l'affaire, mais franchement, j'aspire à une totale tranquillité. Farniente et baignade ! Tu te fous dans la merde et c'est à nous de t'en extirper. Tu abuses, gravement ! Le point positif, c'est que y a pas l'odeur avec.
Peu importe les motifs. Tu aurais dû lui mettre ton poing dans sa gueule si elle dépassait des limites à ne pas atteindre. Subir, parfois le faut-il, mais quand c'est trop c'est trop. Justement, de cet avant-bras, sers-t-en ! Fin vu qu'elle est morte... mais gaffe ! Je me souviens qu'à Bourbon les curés morts et non enterrés revenaient hanter les campagnes et je vois encore Bap et Enguerrand filer droit sous la table car ils entendaient les boulets et chaînes. Ils tremblaient d'effroi ces deux là, vraiment. Assure toi qu'elle ne revienne pas d'entre les morts hein.

Le passé doit rester au passé et je continuerais à te mettre des baffes, même au sens figuré, afin que d'autres ravages ne viennent te terrasser. Je les prends également. Vois, la réciprocité a du bon parfois.

Belles rimes, même si la dernière fut... bâclée. J'espérais bien que tu ne rebrousserais pas chemin pour si peu et j'aurais gueulé si tu l'avais fait. Puis j'ai distillé assez d'indices pour que tu ne tombes pas dans le piège.

A Edern, conte lui une de tes histoires. Tu es pour moi la meilleure conteuse qui existe, fin tu es la seule que je connaisse qui ait ce don...

Sun

La plume venait de se briser et une grosse tâche d'encre maculait à présent la bordure du vélin. Peu importe, la Rousse devrait s'en contenter.
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Sofio.de.valmonte

Quand elle reçut la réponse, elle se trouvait encore en Provence, entre ciel et mer sur des chemins qui semblaient interminables. En l'ouvrant, elle remarqua une grosse tâche sur le vélin.

Encore des chemins quelque part, ils mènent tous au même endroit .
J'ai dû trouver devant la porte, un soir que je rentrais chez moi, la chance de carême . Je n'ai plus la mine du désespoir ni le gout du malheur. Même si je ne roule pas des hanches, je laisse le déhanché à Sun.
Je n'ai pas revu le lapin blanc, j'ai juste croisé un type qui se nommait "perdu grave" il se rendait sur Marseille, mais vu son sens de l'orientation, il vous remettra surement mon message au printemps prochain. Méfie toi de lui Sun, c'est le genre de type avec des petits yeux vicelards
Je me suis décidée pour adopter l'attitude "Menfoudetout" ni insultes, ni outrages ne peuvent m'atteindre. Je relativise, j'y pose de la légèreté je vais finir par m'envoler. Edern ne pourrait pas comprendre , si je racontais ma vie. Ce sont tout ses contraires qui m'ont construite. Les paradoxes et la folie qui se matérialise , j'ai hâte de revoir le menhir soit dit en passant...J'ai deux, trois trucs à lui raconter .Il faudra aussi qu'il m'explique des choses...

Je ne pense pas Edern enclin à écouter des contes , si je lui parle de légendes, il pensera que je parle des princes et du Louvre...Il était une fois ! tout ce que je déteste en fin de compte.
Et le soleil est noir...

Ne pouvant pas refaire le coup du coursier payé à l'arrivé, elle héla une mouette zélée, qui sans aucun doute reconnaitra la volière.
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Sunburn

La mouette s'était posée majestueusement sur le rebord de la fenêtre et la Duchesse l'avait observé, l'oeil morne, pendant que les ailes battaient élégamment l'air. Prudente, l'approche fut lente et les doigts se saisirent vivement du vélin, celui-ci lui servant à chasser le volatile avant qu'une fiente ne vienne orner la surface ou elle aimait s'asseoir.

Citation:

Salut,

Grâce à ton idée d'une brillantise extrême, j'ai dû user d'un argumentaire élaboré concernant ton histoire de meurtre. Gedeon avait déjà cédé et il aura dû se défaire d'un panier garni. Quant à moi, je n'ai évidemment pas payer le silence de Karl et d'Adel. Pour faire court, ne va pas te plaindre car la matinée totale aura été dédié à cette tâche, bref je disais donc que j'ai invoqué l'abomination pour Eliance Bobby, arguant que ce n'était ni homme ni femme et que le Très-Haut devait en vomir ses tripes.
Puis j'ai avancé le fait qu'il y avait non assistance à personne en supposé danger, que j'étais capable de balancer toute l'affaire devant la populace. Karl a avoué que la Loi ne pouvait rien faire contre une bouffeuse d'herbes. J'ai exigé ceci par écrit, des fois que, mais il a refusé. En conclusion, soit il signera, soit il devra me verser la modique somme de 15 000 écus. Oui, je sais voir large.

Tu fais bien de me laisser le déhanché, la grâce est un don inné et inutile que je te fasse un dessin.
Tu sais bien que j'ai un flair infaillible, bien qu'en fait tu sois celle qui attire les pervers. Par contre, quelle idée que de me l'envoyer. Désire-t-il une castration dans les règles de l'art ?
Tu prends enfin exemple sur moi en adoptant cette attitude. Persévère et si jamais tu faillissais... pense à un bel étouffement mammaire de ma part ! Tout le reste te paraîtra alors merveilleux et tu répliqueras comme tu te dois de le faire.

Je vais passer outre sur la faculté d'un menhir à... expliquer certaines choses.

Le soleil brille, dès lors qu'on le veut véritablement !

L'Exquise Blonde

Une lecture des mots marbrant le vélin, sans avoir utilisé la moindre réflexion puis une adorable signature conclua la réponse.
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Sofio.de.valmonte

C'était juste un matin comme chaque matin, depuis de nombreuses matinées. Un matin ensoleillé en Provence à l'ombre de son palmier.
Son amie lassée de la voir dépérir en suçotant des olives s'était mis en tête de lui trouver époux pour l'année. Dans sa grande grâce, lui avait accordé le droit de ne pas être aux noces s'il le fallait.
Crachotant les noyaux, elle s'était prêté au jeu des annonces, jusqu'à ce qu'un blond mal informé, mal embouché... y réponde.
C'était juste un matin de plus, un de trop , ou sombrant dans l'absinthe et la nonchalance, elle redécouvre un truc enfoui au plus profond , comme une profonde envie , avec l'appréhension d'y mettre un nom.
L'envie de quitter son platane ombrageux était aussi venue comme un coup de grâce, mais quelle cigale avait pu la piquer...
Mais d'aventure en aventure, de profonds sentiments s'ancraient alors qu'elle se devait prudente et avisée. Ne rien montrer ni paraître une devise qui avait fait ses preuves , mais qui devant les faits se montrait de plus en plus discréte.
De courrier en courrier, l'échec apparaissait plus clair, au gré des discussions, un monde entier se mettait en travers de la route.
Ce matin, comme chaque matin, elle profita d'une tablée en taverne pour écrire quelques courriers et donner des nouvelles enjouées aux quelques amis restants, quand elle fut tirée de sa réflexion lettrée pour....

Et si vous alliez voir ailleurs?

Le nez relevé des lettres et des mots, elle haussa le sourcil regardant autour d'elle, pour s'assurer qu'on lui parlait bien. Son habitude d'ouvrir la bouche pour sortir une tirade magistrale et ne rien dire en haussant les épaules reprit le dessus. Elle s'appliqua à trouver une fin pas trop niaise et signer son courrier d'un simple S.

A ceux restés dans le Sud,
Il y a des tourments bien plus importants que le passage d'un volcan.
Je reçois vos nouvelles, toujours ravie que les préparatifs de mariage s'activent pour Alec et Gédéon.
Je décèle quelques nuits noires dans les mots de Sun. Faudra'-il en passer beaucoup, je le crains.
Je voyage toujours, chaque pas étant un pas de plus, je voyage chaque nuit pour attendre au petit matin que le monde bouge.
Je me perds dans des tourments, ce n'est pas nouveau, cette flamme est en train de me consumer , elle ronge peu à peu le brin de lucidité qui m'était imposé.
Je n'ai plus rencontré aucun lapin blanc, ni entendu le vent parler. Bon signe peut-être.
Portez-vous bien
s

Un souci ? taverne privée?
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Sunburn

Installée dans la pénombre, les cheveux relevés dans un fouilli de chignon, complètement nue, un grand baquet d'eau tiède n'attendait plus qu'elle mais avant, tant que la paresse ne s'emparait d'elle, la plume fut trempée. Un bâillement à s'en décrocher la mâchoire, le ponctuant par le déferlement d'une eau glacée ou le citron amer déployait tous ses arômes, lui arrachant un frisson.

Citation:

Salutations !

J'ai reçu la visite de ton messager aux yeux vicelards et il m'aura donc délivré ce que tu lui avais confié. J'aime avoir raison en bon nombre d'occasions mais là, j'aurais largement préféré avoir tort. Sois disant que le paiement devait se faire en nature mais il l'aura refusé quand je lui ai proposé de lui mettre ma main dans sa gueule. Satisfaction de l'entendre se plaindre sur sa déception. Parait que le paiement de cet acabit venait de toi mais je n'en ai rien cru.

D'une discussion animée en taverne, j'ai argué vouloir une ode à mes seins. Tu me connais, autant je puis être affreusement sérieuse, autant les conneries sortent de ma bouche et je fus prise au mot. J'ai eut la primeur d'écouter les oeuvres avant qu'un concours ne soit organisé. Une ode à mes adorables seins donc et une ode vantant la barbe d'Anzelme. Je dois d'ailleurs réfléchir à ce que je pourrais déclamer pour cette dernière. Forcément, qui dit concours, dit récompense. Je ne sais encore de quoi il s'agira, même si une idée fait son chemin en mon esprit tortueux.
Alec et Gedon s'offrent une petite croisière pour l'Italie, leur départ est prévu pour ce soir. Suzanne se charge de ce voyage.

Te sera livré, avec cette missive, une belle bouteille dont tu me diras des nouvelles. Pour ma part, j'accumule dangereusement ces derniers temps mais cela équilibrera mon aspect trop sérieux. Je tiens absolument à conserver ce grain de folie qui m'anime car s'il disparaissait, je perdrais de mon essence.
Le soleil brille, la mer est mon amante !

Sun

De se lever, s'étirant voluptueusement puis le bain l'accueillit, les pétales de rose ondulant sous l'immergé du corps.
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Sofio.de.valmonte

Malgré la chaleur qui peu à peu s'emparait des terres , elle n'arrivait pas à se réchauffer , trop d'incertitudes voguaient encore comme une déchirure qui tardait à se refermer. Elle reçut le pigeon en terres du milieu, la soirée avait été détonante et lui avait laissé un gout amer. En lisant le pigeon , elle se souvenait du type croisé sur un feu de camp, du genre à prendre sans demander ni merci ni remords. Cette rencontre l'avait plongé dans un souvenir lointain qu'elle avait voulu effacer depuis longtemps.

Elle prit sa plume pour répondre.

Sun,

Je pense savoir cette rencontre fortuite, il est déstabilisant et semble diriger uniquement par des pulsions , mais je doute qu'il soit à la hauteur de ses dires, c'est toujours ainsi, quand ils ne parlent que d'exploits .

Une soirée poème, c’était pour moi ! Nul doute que le sujet avait de la matière et que la matière inspirait . La récompense sera à la hauteur je n'en doute pas.

Je reçois la bouteille avec soulagement, il y a des soirs comme ce soir ou l'alcool aide. Figure toi que j'ai retrouvé la Kumpania , ce fut agréable, ils ont attaqué Edern de questions , d'ailleurs face à eux tu fus novice.. Mais j'ai retrouvé aussi une amie, cette amie savait pourtant que je n'avais aucune tendance saphique, car maintes fois nous en avions parlé , maintes fois j'ai repoussé ses avances, je savais aussi qu'elle continuait à espérer . Ce soir elle fut odieuse avec Edern et l'inévitable arriva, elle m'embrassa à pleine bouche, sans se soucier D'Edern. Elle ne doit son salut qu'a sa condition de femme, mais je reste encore naïve, je n'ai pas vu le mal quand elle tenta d'autres manœuvres. Bon sang un jour je vais devoir m'endurcir. Le paradoxe de ma vie , ne pas sourciller à tuer et s'émouvoir d'un menhir qui nait...
Je pensais que le souci allait venir d'une jalousie d'un noble pédant , d'un imbu à l’orgueil mal placé, elle vint d'une femme.... t'as eu ton lot avec la toucheuse rencontrée sur les terres du sud , tu comprendras.

Je continue la route, avec mes doutes et incertitudes , je ne connais pas la destination, chaque jour étant une surprise à la vie et je m’émerveille encore devant le soleil qui se couche.

Alec et Gédéon doivent profiter de leurs bonheurs, c'est une route longue mais qui en vaut le coup.
Garde la folie et cultive des graines , quand à la violence qu'on peut enfouir parfois, la laisser éclater est une bonne chose, une bonne crise dans les bois ...Ce fut ainsi que ma blessure à la main est arrivé et non pas comme j'ai pu vous le dire...Cette blessure mal refermée me rappelle alors qu'il est dangereux de s'épancher.

Le soleil est noir , mon amant est trouble !

S

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Sunburn

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Sofio.de.valmonte

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[RP] Des calanques aux routes