Zoyah
Assise derrière son bureau dofficier des Eaux et Forêt ou plus largement de Garde-champêtre, Zoyah prenait connaissance dun rapport concernant létat de la voirie de Châteauroux. Il ne faut pas simaginer quil ny avait que les bûcherons dans sa vie. Lhiver et ses maux sétaient déversés sur le village causant les quelques petits dégâts habituels. Ici des pavés à changer, une pierre à sceller au lavoir, quelques arbres à élaguer et une dizaine dardoises à fixer sur le toit du moulin municipal. Il faudrait également penser à restaurer les termes une bonne fois pour toute. La jeune femme avait dailleurs sorti un énorme dossier contenant les plans et les élévations des anciens et toute la paperasserie attenante à ce type de chantier. Cétait un peu du latin pour elle mais nettement moins rébarbatif que le manuel de « Comment on change un pavé ». Zoyah tenta détablir un calendrier des travaux à effectuer en fonction de lurgence. Document quelle remettrait aux quelques manuvres qui travaillaient pour la municipalité ainsi quau maire.
La lassitude impregnait son minois qui avait de plus en plus de mal à se parer dun sourire. Trop dévènements tragiques avaient rythmé sa vie ces temps-ci. La nostalgie qui sétait faite sienne pouvait se lire plus quaisément sur son visage. Pourtant, elle était bien résolue à ne pas sombrer dans la dépression et se donnait corps et âmes dans les activités quelle avait tendance à multiplier. Elle ne voulait pas devenir une de ces personnes qui ressasse perpétuellement des phrases du genre « Cétait mieux avant ». Donc elle était bien décidée à mettre tout en uvre pour que Châto retrouve son lustre dantan.
La jeune femme sétire longuement avant de se lever et daller se mirer ou plus vraisemblablement sobserver dans une des vitres du bureau. La vision lui semble étrange. Cest bien elle visage opalin et ovale petit menton et nez aquilin bouche charnue et sanguine les pommettes légèrement rosées deux billes azurées surhaussées de délicats sourcils ébènes et sa très longue et épaisse chevelure de geai retombant en cascade sur ses frêles épaules. Pourtant, quelque chose a changé elle ne lit plus la même insouciance quauparavant et léclat de son regard semble sêtre terni. La jeune femme esquisse un sourire à son attention plus un rictus au final soupire affligé Agréable constat tout de même, sa tenue de Garde-champêtre qui en jette héhé on ne la refera pas.
Ses mains saccrochent à ses hanches moulées dans de longues braies de cuir noir. Pas les braies bouffantes, non non les braies de cuir qui épouse votre corps presque comme une seconde peau les braies qui mettait en valeur le fameux « gracieux séant » de la demoiselle. Un coup à gauche, un coup droite, Zoyah nen finissait pas dadmirer son corsage. De petites manches bouffantes qui retombaient sur les bras, dénudant ainsi les épaules. Un galon fermait le corsage sur le devant en formant des petits croisillons. Mais surtout, un décolleté qui mettait plus quen valeur les deux melons qui lui servaient de poitrine. Deux globes satinés qui semblaient vouloir sextraire de leur carcan de coton blanc.
La Jeune femme qui affiche alors un air mutin soutient ses deux seins et les regardent dun air satisfait Alors, les enfants ! On se trouve un homme à épouser avant cet hiver petit rire désabusé lorsque la porte souvre violemment la faisant bondir de peur.
Mamzelle ! Mamzelle ! Lmaire y dit ky veut un lac pour faire un concours dchmise mouillée ! saffolait Albert un des manuvres de la mairie qui venait de faire irruption dans la pièce.
Norf ! .
_________________
La lassitude impregnait son minois qui avait de plus en plus de mal à se parer dun sourire. Trop dévènements tragiques avaient rythmé sa vie ces temps-ci. La nostalgie qui sétait faite sienne pouvait se lire plus quaisément sur son visage. Pourtant, elle était bien résolue à ne pas sombrer dans la dépression et se donnait corps et âmes dans les activités quelle avait tendance à multiplier. Elle ne voulait pas devenir une de ces personnes qui ressasse perpétuellement des phrases du genre « Cétait mieux avant ». Donc elle était bien décidée à mettre tout en uvre pour que Châto retrouve son lustre dantan.
La jeune femme sétire longuement avant de se lever et daller se mirer ou plus vraisemblablement sobserver dans une des vitres du bureau. La vision lui semble étrange. Cest bien elle visage opalin et ovale petit menton et nez aquilin bouche charnue et sanguine les pommettes légèrement rosées deux billes azurées surhaussées de délicats sourcils ébènes et sa très longue et épaisse chevelure de geai retombant en cascade sur ses frêles épaules. Pourtant, quelque chose a changé elle ne lit plus la même insouciance quauparavant et léclat de son regard semble sêtre terni. La jeune femme esquisse un sourire à son attention plus un rictus au final soupire affligé Agréable constat tout de même, sa tenue de Garde-champêtre qui en jette héhé on ne la refera pas.
Ses mains saccrochent à ses hanches moulées dans de longues braies de cuir noir. Pas les braies bouffantes, non non les braies de cuir qui épouse votre corps presque comme une seconde peau les braies qui mettait en valeur le fameux « gracieux séant » de la demoiselle. Un coup à gauche, un coup droite, Zoyah nen finissait pas dadmirer son corsage. De petites manches bouffantes qui retombaient sur les bras, dénudant ainsi les épaules. Un galon fermait le corsage sur le devant en formant des petits croisillons. Mais surtout, un décolleté qui mettait plus quen valeur les deux melons qui lui servaient de poitrine. Deux globes satinés qui semblaient vouloir sextraire de leur carcan de coton blanc.
La Jeune femme qui affiche alors un air mutin soutient ses deux seins et les regardent dun air satisfait Alors, les enfants ! On se trouve un homme à épouser avant cet hiver petit rire désabusé lorsque la porte souvre violemment la faisant bondir de peur.
Mamzelle ! Mamzelle ! Lmaire y dit ky veut un lac pour faire un concours dchmise mouillée ! saffolait Albert un des manuvres de la mairie qui venait de faire irruption dans la pièce.
Norf ! .
_________________