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[RP] La plage de l'Huveaune

Anzelme
Depuis combien de temps n’avait-il plus vu le grand bleu ? Bien trop longtemps à son goût. Il avait tellement hâte de poser à nouveau son regard vers l’horizon, l’eau à perte de vu, et de ressentir à nouveau cette sensation que le temps s’arrête un instant.

La méditerrané lui était inconnu. Par le passé on lui en avait parlé. L’eau était apparemment bien plus chaude qu’à Bayonne et beaucoup plus salé aussi. Peu importe, l’eau et le sable fins lui manquait. La première chose qu’il avait envie de faire une fois arrivé là-bas serait d’aller se poser sur la plage, et profiter du paysage. La baignade ? Pourquoi pas, mais à cette période de l’année, il n’était pas bien confiant, même s’il lui en faudrait plus pour reculer, si jamais quelqu’un venait à lui demander de l’accompagner.

Lui et ses compagnons avaient voyagé toute la nuit. Son visage était creusé par la fatigue, les paupières assez lourde, mais peu importe, son envie était plus forte que la fatigue. Et puis, quoi de plus reposant que d’aller à la plage, accompagné d’une belle bouteille de Génépi et de quelques bouteilles de Clairette ?

Son pied s’enfonça dans le sable, chauffé depuis un petit moment par le soleil en cette belle matinée du 1ère avril de l’an 1463
Ça y est, il y est enfin. Toute cette route pour arriver à cet instant précis. Les yeux grands ouverts vers l’horizon, les rayons de soleil posé sur son visage, l’air vivifiant venant l’effleurer. Il prit une grande inspiration, captant chaque détail de ce qui l’entoure pour graver ce moment dans sa mémoire.

Puis il s’avança un peu plus pour venir s’assoir en tailleur, disposant la sacoche contenant les bouteilles près de lui, puis vint appuyer ses avant-bras sur ses genoux, l’esprit apaisé.
Lolo87
Le blond marchait sur le sable,
la plage était belle et l'après midi douce.

Depuis leur arrivé Loïc se sentait bien, un grand sourire éclairait son visage.

Le soleil réchauffant sa peau et le mistral agitant ses cheveux,
il en avait rêvé depuis plusieurs mois et c'était encore plus agréable en vrai !

La mer était calme et encore bien trop fraiche pour la baignade,
mais le blond avait bien envie de piquer une tête.

Il hésita un instant, enleva ses chausses et fit un pas en avant,
hésita encore un instant et plongea un pied, de l'eau jusqu’à la cheville.
L'eau n'était pas suffisamment froide pour lui faire changer d'avis.
Il fit passer sa chemise par dessus sa tête, la lança sur le sable,
pris une grande inspiration, fit quelques pas et plongea.

Loïc disparu longuement sous l'eau faisant quelques brasses,
émergeant il secoua la tête et regagna la plage.
Le froid mordant le fit frissonner et le blond s'allongea en plein soleil pour se sécher.
Delfezzo
      [ Parce qu'un exemple vaut mieux qu'un long discours... ]

    SPLATCH !


S'il y avait une vérité à peu près générale à retenir à propos du Fez commun sous l'emprise de l'alcool, c'était bien celle-ci : s'il y avait une plage pas loin, c'est toujours là-bas qu'il finissait par venir échouer.

Sauf cette fois.

Cette fois, il avait d'abord fait un crochet par une taverne.

Commençons par le début : quand il avait ouvert les yeux, son crâne lui faisait mal et il était allongé près de Rastaquouère, qui le regardait avec un air moqueur très au-dessus de sa condition de cheval en mâchonnant insolemment la manche de sa chemise.
Bordel Rasta... C'est bon, tu t'es jamais pistaché la cravate, toi ? En adressant ces quelques mots pâteux à sa monture, il avait cherché de la main sa besace à son côté pour en extraire un morceau de pain salutaire. Rien.

Alors il s'était relevé, ce qui est somme toute beaucoup plus facile à écrire qu'à faire lorsqu'on a tourné à l'anisette et au génépi tout une nuit durant ; après s'être accroché à la selle de Rastaquouère, au mur, à une affichette placardée qui lui était restée entre les doigts et au tronc d'un olivier, donc, il s'était relevé.
Et de jeter un oeil à l'affichette pillée, machinalement...


Bla, bla, bla... Information municipale... Bla... Taxe foncière ; bla, bla... Marseille...
... Marseille ?
Ha, ha ! Ils picolent autant que moi, les gars d'Aix.


Sauf que. En quittant des yeux le morceau de parchemin pour sonder les alentours à la recherche de sa chambre Aixoise, il avait commencé à comprendre que quelque chose clochait.

Les rues étaient différentes. La mairie n'avait plus la même tête. Les odeurs, les sons, les couleurs, n'étaient pas celles qu'il avait connues la veille en déambulant à Aix... Autre détail curieux, la mer, non loin, scintillait sereinement sous les assauts du soleil venteux.
En plus, par la fenêtre de la taverne la plus proche, il apercevait une silhouette...
Qui ressemblait drôlement à...


Anzy ? ...
Peste boufre, je suis à Marseille.


C'était sa faute, aussi. "Viens vite, confrère Boulassier, notre Déesse te l'ordonne !" Qui que soit la déesse du moment, Cérès au milieu d'un champ de houblon, une Bacchante couronnée de feuilles de vigne, ou Dame Boulasse herself, Fez déjà passablement bourré à la réception de la missive avait perçu comme nécessaire le fait de ne pas la contrarier.
Et puis c'était la faute de quelqu'un d'autre.
La veille au soir, il était devenu fou...

Les détails lui revenaient petit à petit tandis qu'il échangeait quelques mots laborieux avec le barbu.


Tu pues la vinasse, observe - enfin, sent - un Anzy goguenard.
Humpf. Faut que j'aille plonger un coup.
Y'a du vent...
J'ai peur de rien.
Parce que j'ai peur, moi ?
Bah ouais. "Y'a du vent ! Tu pourrais t'enrhumer ! Prends une petite laine !"
... On verra qui est le premier à la flotte.


C'est donc à grandes enjambées un peu bancales que Fez parcourut la plage, le visage fouetté par le vent, Anzy sur les talons - ou du moins il aimait le croire, puisqu'il ne se rendait pas vraiment compte de la position de son ami tant il devait se concentrer pour ne pas de viander à chaque foulée - jusqu'à se jeter tout habillé dans les premières vagues avec un grand...

    ... SPLATCH !

_________________
Kachina
Les sabots du cheval s'enfoncent dans le sable, laissant derrière l'étalon et sa cavalière d'étranges sillons que les vagues viennent effacer. Kachi laisse Fantoche mener la danse, et la bête si fougueuse en temps normal , semble comprendre qu'ici le temps se vit différemment. Il longe la plage d'une allure paresseuse qui convient parfaitement à la Louve.

Quand elle trouvera le courage, elle ira se glisser dans les vagues. Mais elle est, pour l'heure, encore bien trop frileuse.
L'eau éteint le feu, et ce n'est que d'incendie qu'elle rêve.
Comme ce brasier allumé la veille quand elle a brulé sans regret tous les vestiges d'un passé laissé à jamais derrière elle.

Elle a repris cette habitude de chevaucher chaque jour, quelque soit le temps. Une façon comme une autre de découvrir cette ville si belle qui l'émerveille. Elle songe un instant, elle, la fille nomade, à une chaumière au bord de mer.
S'éveiller au chant des mouettes, s'endormir au bruit du ressac sur les calanques.

Sourire aux lèvres, elle inspire à plein poumons l'air marin, s'en enivre alors que ses amandes couleur fougère, s'imprègnent de toute cette immensité bleue. Elle est déjà venue un soir. Elle avait une promesse à tenir. Un prénom à murmurer. Une nuit où la folie était reine.


- Fantoche ? Regarde comme c'est beau !!

S'il en est un qui sait ce qui se cache dans le coeur de la Louve, c'est bien celui là. Sombre animal à la robe noire, à l'allure fière, il est le seul à qui elle murmure à l'oreille ses pensées les plus secrètes. Lui et Néo.

Il sait.
Néo sait.
C'est bien assez.

Et ce qu'elle lui a chuchoté ce matin, alors qu'elle installait sa selle, ferait rougir plus d'une pucelle de la rade. Un rire léger trouble le calme du lieu quand elle songe à Diane.

Les gens ici ne les montrent pas du doigt pour une fois.
Et elle , qui aimait à faire peur, se surprend à aimer ça.
Il règne ici une ambiance amicale, détendue, comme en cet Armagnac aux temps lointains. C'est un plaisir sans pareil de retrouver ça.

Bref, la vie est simple et belle en ce matin d'avril. C'est un peu comme une renaissance.
Son corps se souvient encore, lui redit qu'elle n'est plus âme en peine. Que la marelle parfois vous mène au ciel et que s'il faut passer par l'enfer, elle saura sauter le pas. Et tricher sans vergogne, sans remords.

Le mistral souffle encore. Les gens du coin disent qu'il peut rendre fou quand il s'acharne. Mais elle s'en moque, laisse le sable fin venir mordre ses joues, s'infiltrer sous ses jupes. Le soleil donne à la mer des reflets argentés , et vient égayer la masse sombre de la crinière de la Louve, laissée libre sur ses épaules.

C'est juste beau. Foutre dieu, c'est juste bon !

_________________

(Merci à Jd Axelle pour la bannière)
Anzelme
[ L'amitié est une âme en deux corps. ]

"La nuit avait été courte, sans encombre. Ça faisait bien trop longtemps que l’ambiance me paraissait calme, trop paisible. Il me manquait quelque chose, quelqu’un en fait.

Planté en taverne, seul comme un rat mort à une heure pas possible, j’étais là, tranquillement, à siroter un bon verre d’Hydromel, et ouais, ça change un peu de la bière et puis, ça donne moins la pâteuse le lendemain. Pour une fois qu’il n’avait pas le palais totalement anesthésier par le goût de la bière, j’ai bien le droit d’en en profiter un peu, non ?

Bref, je glandais, me tournait les pouces, aiguisais soigneusement ma hache et m’amusais à lancer mon couteau sur la poutre en face de moi. On s’occupe comme on peut.

Soudain, un bruit attira mon attention, on toquait à la fenêtre, mais le bruit était assez étrange, ce n’était pas une main en tout cas. C’était un pigeon. En l’apercevant, je n’ai pas tilté pas tout de suite, puis un sourire se dessina doucement sur mon visage, il me disait quelque chose intrigué. C’était celui de Fez, obligé. Ce pigeon j’aurai pu le reconnaître entre 10 000. Les plumes de ses ailes droites étant toutes blanches, avec une seul plume grise et une tache de vin. Des comme lui, devait pas y en avoir des dizaines.

Le contenu de la lettre me fit doucement sourire. Encore bourrer celui-là, j’étais limite un peu déçus de moi-même pour le coup. Fez bourré et pas moi ? C’était pas normal, m’enfin, on ne peut pas toujours être en adéquation avec son ombre, ou être l’ombre de cette personne… (what ?)
En tout cas j’étais loin de m’attendre à ça. Ses paupières étaient lourde, le sommeil se faisant ressentir, il s’endormit là, près du feu. Pilier de bar ouais !

Un vieux bruit de porte me tira de mon rêve me faisant bondir sur mes deux pattes. Fez ?
La journée ne pouvait pas mieux commencer."


Les deux se défièrent gentiment

Il se mit à courir le plus vite possible, bien reposé, la tête en place. Il se sentait en forme et il était là depuis plus longtemps que lui, connaissait un petit raccourci, c’est peut-être pour ça qu’il l’a perdu de vus. Mais cela ne l’empêcher pas de courir. Il n’aimait pas perdre. Sur la route on pouvait apercevoir son col, sa chemise et sa robe. Fallait gagner le plus de temps possible.

A grande enjambé il s’élança dans l’eau à toute vitesse. La tête sous l’eau, elle était bien fraiche lui raffermissant tout le corps. Il émergea pour reprendre sa respiration et aperçus Fez à une cinquantaine de mètres. L’eau était sacrément fraiche à cette heure-là de la journée. Les douze coups de midi n’avaient pas encore retentit.

Il lui fit un signe de main, pour qu’enfin il le remarque. Fez avait l’air totalement pommé quand même se dit-il.

Anzelme l’avait enfin retrouvé, dégageant en lui une joie incommensurable.


Ramène-toi là foutre Dieu !
Bebert
La nuit avait été bonne et longue, il avait profité de la nouvelle chaumière de Kachina, là où la mer chante une douce berceuse pour naviguer aux pays des rêves et qui le matin à l'aide de mouettes, sonne le réveil. Un appel auquel le p'tit Bébert a bien du mal à résister d'ailleurs.

Il avance sur la plage, les chausses dans une main, son faucon dans l'autre. Il regarde dans les cieux les mouettes qui cherchent leur petit déjeuner, certaines en profitaient déjà sur les rochers, d'autres étaient en train de digérer, flottant sur la mer. Il sourit, bientôt les chasseuses deviendront chassées, le renard allait entrer dans le poulailler.

Il aimait ces moments où dans sa tête se dessinaient plusieurs scénarios, plusieurs plans tactiques pour au final le même résultat, mais ce matin il allait laissé quartier libre à son compagnon ailé, c'était important pour lui de lui laisser une certaine liberté, de laisser s'exprimer son côté naturel et sauvage. Il pose son morceau d'écorce sur le sable, ce morceau de forêt de Montélimar qu'il utilisait avant comme support pour le prendre avec lui avait remplacé la cage. Quand l'envie lui prendra, il ira chercher sa proie.

En attendant le gamin s'approche de la mer, Mulder est là à courir comme un fou dans l'écume, essayant d'happer les vagues. L'immense étendue d'eau qui se présentait devant lui l'attirait autant qu'elle l'effrayait, il avait tellement entendu d'histoires de bêtes féroces mangeuses de petits garçons imprudents. Il touche la dent de requin à son collier, quelle bête pouvait avoir de telles dents?, il avait du mal à y croire. Il laisse tremper ses pieds, l'eau est bien plus chaude que le ruisseau où il avait l'habitude de se rendre près de Montélimar et la tentation de se jeter dans la mer grandissait. Ah si seulement j'avais appris à nager... se disait-il.

Puis tout à coup le spectacle aérien se mis en place. Telle une flèche, Odin rallia les cieux et observa ce qui se présentait à lui. Il n'avait pas l'habitude du milieu marin, c'était d'ailleurs sa première fois mais en bon chasseur qui se respecte, il n'avait pas l'intention de rentrer bredouille. C'est sans doute pour ça qu'il avait choisit la proie la plus facile, celle qui ne se méfie pas, celle qui regarde en bas plutôt qu'en haut, celle qui se croit le prédateur alors qu'elle est la proie.

Bebert jeta un œil en l'air et sourit, il ne voulait pas en manquer une miette. Il s'assit dans le sable et contempla le Seigneur des cieux qui suivait comme une ombre celle qu'il avait choisit. De loin on pourrait croire à une danse de séduction, mais il n'en était rien, dans très peu de temps, la belle blanche n'allait devenir qu'un tas de plume ensanglanté qui servirait de repas. Après s'être bien synchronisé avec elle, les serres étaient sorties, le bec était prêt à frapper.

Telle la foudre, Odin frappa une première fois, l'aile était touchée et les cercles majestueux avaient laissé place à une chute désespérée. La deuxième fois était la bonne, le faucon se saisit de sa proie, vient s'abattre sur le sable; la mouette n'y survit pas. Le p'tit s'approche, fier de lui.


Bravo Odin, vas y régale toi, tu l'as bien mérité.

Il le regarde quelques secondes, puis se tourne vers la mer, une petite brise venant lui caresser les joues. Il sort de sa besace un morceau de vélin et son petit bout de charbon taillé. L'inspiration serait là, il le sentait, il gribouillait mots après mots, rectifiait de temps à autre, rayait en recommençait quand ça ne lui plaisait pas. Il avait envie de faire un beau poème, un qui plairait vraiment, il ne voulait pas la décevoir.
Delfezzo
Ramène-toi là foutre Dieu !
Oui ben... J'essaie...


Les bottes pleines d'eau, Fez se fendit d'une enjambée sous-marine laborieuse dirigée vers le barbu.

Passé le plaisir insolent du premier plongeon, on entrevoyait rapidement les inconvénients d'une baignade tout habillé. Déjà, on nageait fort mal, bridé par l'étoffe alourdie. Ensuite, les bottes s'enfonçaient dans le sable, et on sentait à chaque tentative de mouvement le risque de les perdre au profit de la faune aquatique ; et les sardines bottées feraient sans doute des personnages un tantinet moins rocambolesques que leurs confrères félins. Et puis les tissus grattaient sur la peau, le sel mordait la soie, enfin tout convergeait vers la certitude que l'idée de se baigner habillé était relativement merdique, s'il était encore utile de fournir cette synthèse.

Lorsqu'il parvint à cette conclusion - moins vite que ne l'aurait fait le commun des mortels, puisqu'il manquait cruellement de sommeil et donc de discernement - Fez fit signe à Anzy de l'attendre un instant et se véhicula vers le rivage.


*Splotch, splotch, splotch.*

Ainsi splotcha-t-il bravement, lourdes semelles sur sable mouillé, jusqu'à l'un des pins qui parsemaient la plage pas encore touristo-ratiboisée de l'Huveaune.
Là, il fit passer sa chemise trempée au-dessus de sa tête, dénoua son foulard imbibé d'eau salée, quitta ses braies humides ; bref, il se défit de l'ensemble de la soupe au tissu dont il était vêtu avant d'abandonner frusques et bottes sur les branches basses de l'arbre et de rejoindre les vagues la tête la première.

C'est donc sereinement à poil qu'il nagea vers Anzy, ravi de pouvoir à nouveau se mouvoir comme il l'entendait - mais un peu grimaçant, aussi, parce que l'eau était tout bonnement gelée, comme on peut s'y attendre lorsqu'on est assez cinglé pour envisager d'aller barboter en Avril.


On va pas... mariner... deux plombes... hein ? claqueta-t-il d'ailleurs en direction de son ami lorsqu'il atteignit son niveau. Ou alors faut... nager... là-bas ! L'dernier arrivé au bout du monde a perdu !

Et aussitôt après avoir pointé du doigt une destination complètement aléatoire dans l'horizon, il s'élança. Et nagea frénétiquement... loin, loin, loin du rivage, glissant à toute allure dans l'onde qui s'éparpillait en gouttelettes blanches sur son passage, l'esprit désordonné par le froid et l'effort, les yeux vissés au point invisible qu'il prenait pour cible.
_________________
Kachina
Un faucon vole dans le ciel. Qu'elle suit des yeux un instant avant de le voir plonger en une danse mortelle sur une proie malheureuse. Elle le nomme dans un murmure :

    - Odin !


L'enfant est là, pas loin, occupé à écrire ce qui deviendra un poème qu'il récitera , fier de lui, un soir à la veillée. Elle lui adresse un signe de la main de loin, admirant les épaules fières du gamin , avant de le laisser à son occupation.

Et le cheval à nouveau, imprime sa marque dans le sable quand d'un claquement de langue, elle l'incite à reprendre son allure.

Perdues dans toute cette immensité bleue, deux taches sombres se déplacent au gré des vagues. Deux nageurs qui attirent son attention et qu'elle reconnait aussitôt.

Et quelques pas plus tard, elle découvre jetées au sol, cette chemise et cette robe qui, sans aucun doute appartiennent à Anzi. Un sourire moqueur vient étirer les lèvres féminines quand elle se laisse glisser de sa monture. Ses pieds touchent le sable et Kachi s'attarde un instant à caresser le flanc sombre .
Et puis, dans un geste de défi, elle se penche, s'empare des effets abandonnés là, et les pose sans façon ,en vrac sur la selle de Fantoche . L'animal, comme s'il comprenait, émet un hennissement joyeux.

Quelques pas encore, alors que sa démarche devient celle d'une Louve à l'affut.
Rire muet qui vient se perdre dans les prunelles qui pétillent de malice...

Le regard étiré en amandes, glisse sur le sable, y cherche un autre butin qu'elle finit par trouver sur cet étrange pin . Le tronc un peu tordu, a jour après jour cédé au vent, se pliant dans une courbure étrange pour que la mer soit son seul horizon.

La longe est lâchée et Fantoche la suit docile et paresseux. Il la pousse de temps en temps doucement du museau, réclamant sa part de jeu.
Braies et autres effêts sont à leur tour subtilisés. Pour le plus grand plaisir d'une Brune moqueuse et joueuse.

Quand on prétend tenir comme à la prunelle de ses yeux à sa chemise de soie, on ne la laisse pas à portée de main de la première vilaine qui passe.


Un autre pin au tronc plus imposant, un peu à l'écart, vient servir d'abri à la voleuse de la plage.
Celle ci, sans façon, s'installe, posant ses fesses dans le sable, dos calé contre l'arbre , les frusques volées à portée de main.
Le soleil printanier vient éclaircir de reflets fauves les mèches sombres quand elle ferme les yeux un instant, offrant son visage à la brise marine.
Si elle était moins paresseuse, moins frileuse, elle courrait les rejoindre, gouterait au sel de l'onde sur sa langue.
Mais elle a juste l'âme joueuse. Aucune envie de sentir la morsure glacée des vagues sur son ventre.
Et le foulard noir vient emprisonner les mèches brunes, alors qu'elle le noue sans façon sur sa tête, telle une corsaire des mers lointaines...

Bercée par le cri des mouettes, genoux repliés soutenant un vieux grimoire qui lui sert d'appui, elle sort un morceau de fusain taillé et s'exerce maladroitement à dessiner sur un parchemin.

Appliquée, et grimaçant parfois parce qu'on ne s'improvise pas croqueuse du jour au lendemain, elle reste néanmoins en alerte. Sens aiguisés, à l'écoute de la suite, impatiente d'entendre les grognements de ses deux victimes.
Incapable de se défaire de son sourire moqueur.
Fantoche , non loin de là, plonge son museau dans un amas d'algues que la mer a échoué là...

Et le temps s'écoule, au fil du sable qu'elle égrène parfois du bout des doigts, interrompant un instant son croquis.

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(Merci à Jd Axelle pour la bannière)
Aureanne.de.belloy
"Sur une plage de Marseille"

Mère! Mais c'est un lac ici!!! C'est pas la mer, regardez, il ne bouge quasiment pas!

Auréanne se mit à rire de bon cœur.

La petite dame était venue en Provence pour rendre une partie des biens à sa cousine. Le voyage avait été long, mais sans encombre et c'était bien là, le principal.
Ses enfants l'avaient suivit à quelques jours près, avec Célestine leur vieille nourrice qui était revenue près de la famille en même temps que la petite Constance qui enfin avait retrouvé sa mère.
Par chance la petite, partie quelques mois avec leur père, n'avait rien oublié, même du haut de ses 5 printemps. Elle avait retrouvé de suite la complicité de sa jumelle, ne voyait que par son grand frère et collait sa mère comme son ombre.


Enfin ils étaient là et bien là! Elle les serra fort dans ses bras et les emmena de suite après une bonne sieste pour récupérer du voyage, sur la plage.

Le sable y était bien plus fin et blanchâtre qu'en Guyenne.
Les odeurs se ressemblaient, mais l'iode était moins forte tout de même.
Il fallait bien avouer que la couleur de l'eau était bien plus belle que les eaux sombres de leur océan du sud-ouest.
Mais depuis ses trois jours, Anna se sentait mal, les marées lui manquaient, les vagues abruptes, sa crique, trouvée il y avait des années en arrière, avant même la naissance de son petit homme.


Mais c'est normal mon ange, ici c'est la mer, pas l'océan! D'ailleurs, tu verras il n'y a pas de marées!

Quoi??? Pas de marées???? Mais c'est étrange mère, comment font ils pour aller chercher les huîtres et les moules collées sur les récifs?

Je ne sais pas Lucas, mais profites-en plutôt que de t'en plaindre! Au moins tu n'as pas à marcher des heures avant d'atteindre l'eau!

Elle n'avait même pas eu le temps de finir sa phrase, que déjà Lucas était dans l'eau claire.

Anna regardait ses filles avec le sourire. Les petites étaient à jouer avec le sable, montant des montagnes et essayant de leur donner la forme de châteaux.

Elles étaient si belles, si parfaites à ses yeux. Enfin, elle les voyait réunies et tout l'or du monde ne pourrait pas acheter cet instant.

Un vent qu'ici ils appelaient le mistral, vint secouer les cheveux de la blonde. Il était le bienvenu étant donné la chaleur des derniers jours.
Chez eux, il faisait chaud, mais pas à ce point.


Anna était aux anges, elle regarda l'horizon, jusqu'à ce que ses émeraudes vinrent se poser vers le port.

Les enfants, si nous allions nous promener?
Lisou_black
diablesse arrive a la plage cela lui rappeler de bon souvenir , mes sa serait les dernier
tous lui revient elle marcha vers l'eau vêtu de son armure pour que personne puis le reconaitre elle sen foncer de plus en plus sa douleur ètais si grande .

elle se demander pour quoi le sort s'acharne sur leur amour elle qui est si heureuse avec lui et c'est deux enfant , tous c'est dispute c'est mensonge .

elle continua a sens foncer dans l'eau et dit

Citation:
j'arrive mes bébé maman arrive


elle continue a marcher mes n'avait plus pied elle nage le plus loin possible dans la mer en plaine nuit puis se laisse couler au large .


tous en coulent les yeux fermer revoie le sang de son marie tous les gent de sa famille mourir la douleur étais trop fort elle penser que c'étais mieux comme sa pour tous le monde
Blasko_black
cour dans l'eau et plonge sans réfléchir voie sa femme au fond de l'eau et la sort et l’emmène sur le sable son loup a coté de lui lui qui l'a aider a pister l'odeur de sa femme

DIABLESSE NON

vie le pire cauchemars de sa vie force lui fait un massage cardiaque du bouche a bouche

réveille toi mon dieux!!!! NON!!!!

continue jusqua se que sa marche veut y croire

ta pas le droit non !!! ta pas le droit !!! JE T'AIME !!!!!!

continue sans aret et de plus en plus fort les larmes au yeux le cœur assassiné
Blasko_black
ne voyant pas qu'elle se réveille la prend dans ses bras et cour si vite que tout ses blessures se r"ouvre malgré la douleur continue tète baisser et arrive chez les nonnes

tien bon chérie tien bon chérie on va y arriver !!!

frape a la porte des nonnes d'une force a en faire résonner tout le domicile

la nonne ouvre la porte

pitié pitié !!! aider moi !! ma femme c'est noyé !!! essayez de la sauver je vous en supplie !!!

la nonne dans l'urgence ouvrit les portes du domicile et directement il la posa sur un lit et on lui demanda de sortir et que il appelle un moine pour veiller sur lui dans cette enceinte

et mes enfants ?

nous avons deux lits pour dormir et une nonne veillera sur eux sieur

la nonne lui dit d'aller prier avec le moine qui venait d'arriver

blasko priera a répétition durant toute la nuit "faite qu'elle sois en vie et en bonne santé je jure de ne plus jamais faire de mal et d’être l'homme modèle et d’être toujours un père exemplaire si le faut je donnerai ma vie pour cette femme je vous en supplie Aristote
Lisou_black
diablesse avait toujours les yeux fermer tous l'eau quel avait avaler dans c'est poumon ,
son marie courrue dans l'eau la chercher et lui fait le massage cardiaque, mes rien as de réaction il courue jusqu'a ches les moine et les secousse font vomisse diablesse tous l'eau quel avait avaler repartie sur le sol des nonne.

ouvre les yeux doucement se 's'entend faible

que ce que je fait ici

esseye de se relevé pour partir
Catelyne
Comme toujours, où que je sois, c'est vers la Mer que me menaient inexorablement mes pas.
Et, sans même y réfléchir, je me retrouvais sur la plage.

De la ville, mise à part la taverne, où j'avais discuté avec des gens, je n'avais rien vu. Je l'avais, sans doute, pourtant traversée pour m'en venir jusqu'ici.....

Je quittais aussitôt mes chausses et mes bas que je mis dans ma besace, avant de la laisser là.
La Mer m'appelait.
Sa chanson se faisait douce et tendre, comme celle d'une mère quand elle veut câliner son enfant.
Et moi, comme attirée par elle, je m'en venais vers elle, quittant au passage sans m'en rendre compte peu à peu chacun de mes vêtements.
Aussi nue que le jour où ce pêcheur me trouva, je m'enfonçais peu à peu dans son sein pour y plonger totalement.
Je retrouvais enfin mon élément.....
Arwel
[Marseille, la mer, les tavernes, les lupanars, me voilà !]

A peine arrivée à destination, Arwel avait fait la tournée des tavernes et rencontré plein de monde ! Elle n'était pas déçue la jolie brunette, les gens étaient charmants et elle ne rêvait que d'une chose : voir la mer ! Eh oui ! Du haut de ses vingt-deux printemps, elle n'avait jamais vu cela... On lui en avait souvent parlé et elle se souvenait avec amusement de ce que lui en avaient dit Tenebreux et Bebert avant qu'elle quitte son cher Lyonnais-Dauphiné... Le premier lui avait parlé d'une pente qui s'enfonçait dans l'eau... Le second de toutes les cochonneries que pouvaient faire les poissons dans l'eau... Les recommandations étaient simples : rester là où elle aurait pied et si elle devait avoir la tête dans l'eau, ne pas ouvrir les yeux et la bouche...

Après une discussion assez amusante en taverne sur une histoire de lupanar et de chauffage de salle, la Bienveillante avait décidé, sur un coup de tête, comme d'habitude, d'aller en visiter un... On lui avait dit que c'était près du port... Elle s'était renseignée et s'était dirigée vers le fameux port et là... La mer...

Les émeraudes qui rencontrent une étendue d'eau turquoise à perte de vue, ça provoque une sorte de magnétisme chez la jeune femme qui est soudain détournée de sa recherche de bordel pour aller voir l'étendue maritime de plus près ! Ne quittant pas l'eau du regard, elle trouva une étendue de sable fin et, comme une enfant, les yeux brillants d'émerveillement, elle enleva ses chausses et posa son petit peton sur la plage... La sensation étrange qu'elle ressentit au contact du sable chaud la poussa à poser le second pied et ensuite à s'agenouiller pour mettre ses mains dans le sable... Se moquant de savoir si on pouvait la voir ou pas, Wel prit du sable dans ses deux petits poings et se mit à danser sur la plage en faisant couler le sable sur elle ! Puis son regard vert courut sur l'étendue bleue qui lui semblait infinie... Comme hypnotisée, elle s'approcha doucement de l'eau... Elle s'arrêta là où les vaguelettes venaient mourir, léchant ses pieds, scrutant avec un mélange d'envie et de crainte la plaine ondée... Hésitante, elle commença à avancer dans l'onde, espérant que la pente dont on lui avait parlé n'était pas à pic... Sinon, ça serait la soupe... Très lentement, elle évolua dans l'eau jusqu'à en avoir jusqu'aux genoux, les vague venant doucement s'échouer sur eux... Et là, encore une fois, elle se mit à tourner sur elle même comme l'aurait fait une petite fille et se mit à s'asperger d'eau... La jeune femme s'amusa dans l'eau jusqu'à ce que sa robe soit détrempée, ainsi que sa chevelure... Après un long moment, elle sortit et alla s'étendre sur le sable au soleil, offrant son visage à ses rayons venant mordre doucement sa peau... Le lupanar attendrait un peu, elle devait sécher maintenant...

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