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[RP]Une épopée Royale en terre de Bourgogne

Neisseria
Dans cette détresse la plus folle, un grand coup défonça les côtes de la gitane. Elle crut que c'était la douleur de la mort qui s'emparait d'elle, mais réalisa, la seconde d'après, qu'elle était dans des bras amis ; chue côté cour. La herse avait transpercé son jupon, et de l'autre côté, elle nota la présence d'une compagnie qui posait un regard mi-figue mi-raisin mi-tigé sur la herse.

Son amie chuchota à son oreille. Encore étourdie de sa détresse, la gorge douloureuse d'avoir hurlé comme un goret, Neisseria hocha bêtement la tête et leva les yeux vers Wayllander. Elle devait garder dans son esprit l'image de ce sauveur. Diable... Il en imposait. Quels sourcils !

Lison la laissa là, et Neisseria tira sur son jupon pour le dégager de la herse. Ses habits dominicaux étaient devenus plus guenilles que jamais – comme Cendrillon retrouvant tout soudain ses vêtements de souillon, après avoir vêtu sa robe de bal. Les gardes en ont-ils quelque chose à faire, du coût des vêtements du bas peuple ? Croient-ils que le prêt-à-porter Made in China existe déjà à cette époque ?

La gitane fit quelque chose qu'elle faisait rarement : elle fit une révérence et réfléchit à chaque syllabe.


Merci, monsieur-sire de Leffe, je vous dois ma vie.

Et sur ces entrefaites, elle s'éclipsa selon les indications de Lison. La voilà seule à arpenter le domaine de Corbigny, en quête de la chambre de Lison.
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Gonorrhoeae
Le Gono de service était en mission. Il avait été envoyé par Neisseria chercher des frusques, nippes et robes en tout genres à Autun. Ensuite, il devait aller à Corbigny afin de les livrer à la gitane afin qu'elle puisse en faire commerce, certainement. Corbigny, c'était aussi là où vivait Lucie, l’hôtesse des lieux. Cette personne si douce qui avait pris un bain de poulpes lors de son animation et qui l'avait remercié par une lettre accompagnée de savons. Oui, de savons. Le message n'était point délicat, mais il était là. Alors depuis, il avait pris la décision de se laver, de temps en temps. Et pour la remercier de ce si beau cadeau, le garçon eut l'idée de lui écrire un poème. Car un poème, c'était encore la chose la moins chère et la plus efficace, lorsque l'on est aussi proche de la condition de clodo que Gono.

Le temps était donc venu de faire d'une pierre deux coups. Ce fut une fois sur place, à Autun, que le garçon se rendit compte que la charge de tissus qu'il devait emporter était colossale. Il lui fallait de l'aide. Aussi, le blondinet se mit à la recherche de quelqu'un qui pourrait lui prêter main forte, ou un cheval. Après quelques heures à questionner les péquenauds de la Bourgogne profonde, le garçon tomba nez à nez avec un carrosse. Gagné !

A sa grande surprise, il ne s'agissait pas d'un simple carrosse, non. Il s'agissait d'un carrosse des ambassades bourguignonnes. Encore mieux ! Il pourrait entrer beaucoup plus facilement dans le domaine afin de retrouver son amie, avec le laisser-passer diplomatique. Mais le jeune homme ne se trouvait pas encore au bout de ses surprises. Alors qu'il était en train d'imaginer un plan pour emprunter ledit carrosse sans trop en demander la permission, une tignasse blonde ondulée en sortit. Il s'agissait là d'Otton Jagellon, le Chambellan. Chambellan et assassin du poney de Gono aussi, au passage. En effet, si ce jour là le bon Gono était autant dans le pétrin pour transporter du matériel, c'était surtout parce que quelqu'un avait lâchement assassiné son vaillant canasson au détour d'une dispute. Or, il devait se racheter désormais, ce criminel. Ainsi, Gono n'eut guère de mal à faire valoir son bon droit et réussi à convaincre le méchant Otton de l'accompagner.


En plus t'es Chambellan, tout le monde sait que ça ne fout rien un Chambellan. T'as largement le temps.

Quelques minutes plus tard, le duo de blondinets avait chargé le carrosse tel une friperie diplomatique de luxe. Le voyage n'en fut guère pour autant agréable. Occupés à observer le paysage ou à s'envoyer des fions, les jeunes gens devaient prendre leur mal en patience. Il étaient là pour rendre service. L'un parce qu'il en devait un à l'autre, et l'autre parce qu'il en devait un à une gitane.

Ainsi, la compagnie approchait lentement du Duché de Corbigny, pour le meilleur et pour le pire.

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Roland2017
Roland sortir sa sa tanière pour une fois il avait décide de se cacher derrière des gens mais peux facile avec sa grande taille blond au yeux bleu très creusé que les gense peuvent perde dans c est yeux , puis décida j ecrire un message laissé a l intention de la somptueuse Reine de France pour demander pardon mais avant il essaye de suivre gono en silence as une certaine distance de lui il était peux discret arft

tout en appuyant sur les bride de pépère son cheval il réfléchi as ce que il va ecrire a sa majestés la somptueuse Reine de France

mais comme il aperçut que gono était point seul, pour ne pas devoir parlée au OTTON jagellon le chambellan car ce lui la il est vraiment bizzard , il appuya moin fors sur la bride de pépère

se qui a eu pour conséquence que gono est vite disparu dans la poussière de chevaux ouff


Citation:
lettre a sa Majester la reine de France

Bonjour a vous Majesté vous somptueuse Reine de France.
je vous souetes la bienvenu en bourgogne , mais permettez moi, de je me présenté je me nome Roland simple villageois de Cosne .Mais si je vous ecrire a vous Majesté c est pour certaine raison

je vais vous expliquer la raison de cette missive , dans votre passée , vous avez fréquentée ma grand mère , mais elle a merdé se qui a entaché votre parti je ne me souviens que on ma contée qu elle fut nommée juge c est a partir de la que cela a merdé

je vous présente nos excuses

que dieu veille sur vous Notre Majesté somptueuse Reine de France

merci d avoir pris le temps de lire ce vélin Majesté

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Keyfeya.
Une danse ! Déjà ! Si tôt en journée ! Voilà ce que cela donnait étant donné que l’Errant Gauvin jouait de son cheval pour faire barrage avec la petite gitane, venue prendre son bain. Et la Reyne qui avait une sainte horreur des bidets, tournait pour s’en échapper le plus loin possible. Il fallait dire que les chevaux n’étaient pas très connus en Périgord-Angoumois, qu’il s’agissait plutôt d’un pays où les poneys courraient nus, roses et en liberté dans les prairies verdoyantes. Et la pauvre expérience qu’elle avait eu des chevaux étaient lors des joutes pour ne jamais passer le seizième de final et se rendre compte le cul dans la terre de la lice, que le cheval qu’elle avait eu entre les cuisses, l’avait lâchement abandonné. Non mais je vous garantis que sur le coup, ça fait toujours bizarre !

Quand le Maître des lieux arriva pour la saluer, elle suivit le mouvement du corps lors de la révérence et forcément resta bloquée sur les chausses. Aucune p’tain de politesse cette Reyne ! mais rien n’a faire, le regard ne relevait pas vers le visage. Décidément, la Josselinière était THE Dame de la mode et était une pionnière de l’innovation en la matière. Sans doute avait-elle choisi pour son mari.


Hiiiiiiiiiiii ! Voilà qui serait tout à fait à mettre en place au sein du Palais du Louvre ! La classe ! L’allure ! Le staïle ! Par contre, l’odeur de rat crevé est-ce normal ?

Voilà maintenant elle pouvait relever le visage vers son vassal. Qu’elle avait déjà vu le temps d’un hommage. Un éclair de lucidité vint mettre le doute dans son esprit sur la chausse qu’elle avait balancé préalablement au toutou. Eclair qu’elle chassa rapidement pour faire une légère génuflexion.

Tout l’honneur est pour Nous, Marquis. Tout l’honneur est pour Nous. Nous sommes vraiment ravie et vous renouvelons nos remerciements de Nous avoir invité à séjourner chez vous.

Et en plus, c’était pestacle à l’arrivée, direct. C’était un peu comme se retrouver dans un épisode des schtroumpfs. On avait Lucie la schtroumpfette, Aimbaud que l’on assimilera par courtoisie vassalique au Grand Schtroumpf, la gitane que l’on nommera le schtroumpf noir pour le moment, dû au fait qu’elle ne soit pas lavée, elle ne mordait pas encore mais sans doute que ça ne tarderait pas, le schtroumpf timoré que l’on pouvait reconnaitre dans la jeune fille qui ne faisait que murmurer ou benêt à sa façon d’épeler AMIE au pauvre Gauvin, qui parlait pourtant bien français. Et le schtroumpf grognon fît son entrée. La pauvre malheureuse ou le pauvre malheureux ne sachant pas encore qui était qui, enfin il était plus facile pour lui de reconnaitre la Reyne, cause de la grosse Couronne qu’elle se trimballait sur la trogne.

Y a de l’animation par chez vous et la faune est diversifiée. Du coup, la petite n’était pas là pour prendre son bain donc. Je me disais aussi.

Il fallait maintenant faire diversion, on n’allait pas rester plantés là devant la porte à attendre la prochaine gitane venue, déjà que la première venait de filer. Elle n’était quand même pas beaucoup dépaysée du Périgord –Angoumois, la Bourgogne semblait être un pays de fous. La Reyne sourit au schtroumpf benêt qui semblait avoir le même âge que sa propre fille. Tout de suite, elle vit là l’occasion qu’elle se fasse une coupine.

Je vous présente ma fille, Yeleyna. Oui, oui c’est bon on avait encore donné dans le prénom à coucher dehors avec un billet de logement. Présentations faites, elle retourna son regard vers le couple d’hôtes. Vous ne nous présenteriez pas de près les cépages de Bourgogne par hasard ?

Autrement dit « quand est-ce qu’on picole ? » Notez que c’est joliment dit.
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Eliete
D'avoir espéré voir la Reyne fouler le sol de Autun la Belle , d'avoir préparé tapis rouge et tout et tout...

D'avoir préparé avec soin sa plus belle robe pour lui faire honneur...

De lui avoir envoyer une missive , d'espérer qu'elle avait eut le temps de la lire , d'espérer au moins une réponse de quelque nature qu'elle soit...

De savoir que la Reyne n'avait pas rejoint Autun et de ranger tapis rouge et froufrous pour remettre ses braies bien plus pratiques pour monter sa garde sur les remparts.

Lui restait l'espoir de recevoir réponse à son pigeon certaine que la Reyne avait un cœur de femme.

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Lucie
- Tout le plaisir est pour moi, Votre Majesté et je puis naturellement vous pourvoir en couronne. L’on doit même pouvoir y mêler quelques lys. Ou pas. C’était peut-être imposant. Keyfeya avait-elle la nuque sensible ? Après des semaines de voyage, c’était possible. Dans le doute, des myosotis passeraient mieux. Avec des petites fleurs de jasmin. Ça serait ra-vis-sant ! N’est-ce pas ? Les chiens de mon époux semblent avoir un goût prononcé pour les plus vilains objets, poursuivit Lucie, parvenant sans trop savoir comment à ne pas éclater de rire, avant de se tourner vers ceux de ses invités qui la saluaient, les fossettes creusées, l’oeil pétillant. Elle recevait avec un plaisir simple, évident quand bien même il était enrobé de convenances. Cette hospitalité est d’autant plus naturelle qu’elle s’adresse à notre Suzeraine et à ceux qui l’ont veillée, nous sommes ravis de cette occasion. Quant à la discrétion de vos compagnons d’armes, ne vous en faites point : un peu de joyeuse agitation ne sera sans doute pas pour déplaire aux corbigeois. Regard se posant sur la toute neuve princesse, la Josselinière se fit un peu plus douce encore, comme s’il s’agissait d’apprivoiser un oisillon encore sauvage. C’est moi qui suis ravie, voyons. Ceci dit si vous le voulez bi…

La fin de son invitation à rentrer se désaltérer mourut alors qu’un marquis sapé comme jamais s’avançait, visiblement inconscient du ridicule de sa mise, saluant l’assemblée avec une emphase de Monsieur Loyal. Aurait-elle entendu la remarque de Neisseria quant à leur union que Lucie aurait pour une fois approuvé. Ah oui, c’était peine de la savoir mariée à un marquis qui, s’il n’était laid, lui foutait la honte en apparaissant plus débraillé que l’as de pique. Ouvrant de grands yeux, la jeune épousée ravala tant bien que mal une remarque à l’attention d’Aimbaud, puis fronça les sourcils et agita la main, dans un geste plein de l’exubérance du sud, comme pour dire “ma qué ?”

- Votre Majesté, rien n’est normal ici. Rien, souffla la Josselinière en réponse à la remarque sur l’odeur, dans un sourire ou une certaine ironie se mêlait à la gêne.

Et pour cause. Vent de folie soufflait sur la cour d’honneur, balayant bienséance, calme et logique. Il faisait tomber herse et hurler gitane. Pour un peu, Lucie se serait attendue à ce que la Reine se mette à danser la carioca avec le Meyrieux.

- Je voudrais bien tenter de vous faire croire que nous avions décidé de vous organiser un spectacle grandeur nature, mais je crains que rien de tout cela n’ait été prévu et que vous ne soyez pas dupe. Ceci dit, permettez que je vous félicite pour le choix qui a été fait de nommer Sa Grandeur capitaine de la garde royale. Voyait avec quelle élégance il sauve les demoiselles en détresse, fit la marquise en désignant le Leffe. Et maintenant, rentrons.

Laissant son époux guider Reine et autres invités vers la grande salle où les attendaient sans nul doute les meilleurs vins de Bourgogne et les mets les plus raffinés, Lucie demeura un instant dans la cour pour donner quelques consignes à sa propre garde. Corbigny était supposée être sûre et elle ne voulait pas que des problèmes plus gros que ceux déjà rencontrés ne surviennent.

- Faites relever la herse que les hommes de Rubroëk rentrent, Martin, ordonna-t-elle d’une voix qui, quoique menue et tendre, ne souffrait d’aucune contradiction, à un capitaine corbigeois doté d'une moustache fournie. Si d’autres arrivent, je compte sur vous pour savoir distinguer qui a la légitimité de s’inviter à la réception et qui ne l’a pas. Vous me refoulez les importuns. Merci.

Et la marquise, ordres donnés, de rassembler ses jupons et de rejoindre la bonne société, priant Saint-Jean pour qu’ils en aient terminé avec les mauvais plans : c'était un coup à ce que le coeur de son époux claque avant l'heure, tout ça.
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Aimbaud
J'ai nommé cela le bichausse. De "bi" et chausse. Cela tempère l'usure des chausses. Et ainsi chaussé, vous diviserez par deux la malchance de fouler d'emmerdantes matières, d'un beau soulier qui s'en trouverait souillé. Soulier souillé... Hum. Pour ce qui est de l'odeur toutefois, le prototype mérite perfectionnement...

Le Duc de Corbigny s'emballa dans ses explications, prenant la Reyne à parti. Il croyait de plus en plus à son invention, au fil du discours. Il songeait même à la fin, qu'il venait de faire une excellente invention, et qu'elle pourrait être proposée à une ligue de cordonniers. Mais heureusement pour l'histoire de la mode, en bon gros noble qui se respectait, Aimbaud ne versait pas dans le commerce.

Laissant là ces préoccupations pédestres, il remarqua du coin de l’œil la nommé Neisseria qui se faufilait par la porte du logis, mais ne voulut par interrompre une nouvelle fois son entrevue avec la Souve-Reyne, pour soulever le cas de cette gitane. La honte était déjà assez pénible à supporter, de subir une esclandre type lutte des classes, à l'accueil du convoi royal... Il eut seulement un regard équivoque à l'un des valets-d'armes postés près de la porte par laquelle s'était faufilé l'indigente. Cet abruti n'avait donc pas levé le doigt pour l'en empêcher ? A croire que l'on entrait là comme dans un moulin.

Puis il en revint aux présentations, salua la princesse, et dirigea l'équipée royale vers la grand salle, où il s'était livré, un instant plus tôt, à une course lui ayant fait perdre au moins 0,02 millimètre de gras du cul.


Allons sans tarder. L'après-midi ne sera pas de trop pour une visite du pays. Nous vous allons faire découvrir Bourgogne, sans qu'il faille marcher. Vos papilles seules fournirons l'effort et, dans le même temps, trouverons réconfort.

Il ouvrit la marche, chopant au passage le bras du valet-d'arme qui avait failli à sa tâche, pour lui murmurer :


J'ai vu une grosse rate entrer dans le château. Qu'on l'attrape dans un sac et la jette à l'Anguison.
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