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[RP] La Bourgogne Insoumise

Maud
Et avec toute la bienveillance dont elle était capable et qui était naturelle quand il s'agissait de certaines personnes, elle répondit d'abord à Gono
N'est-ce pas que roland est charmant et poète à ses heures? Il fait partie de l'Ost et protège notre duché.
La suite l'étonna quelque peu et fronçant les sourcils
Dites-moi jeune freluquet, ne seriez-vous pas en train de me courtiser?
Et lissant ses braies vertes de lin, eh oui, sa couleur préférée
C'est horriblement et rhédibitoirement impraticable une robe pour tous les jours.
On trébuche dans ses plis quand on veut courir, elle remonte le long des jambes quand on monte à cheval, et monter en amazone est une vraie torture et en taverne, il y aura toujours un saoulard qui voudra regarder en dessous de vos jupons! je mets une robe que dans les grandes occasions et encore! j'ai fait coudre et broder de magnifiques braies

Secoue la tête
Nenni, vous ne risquez pas de me voir en robe en Bourgogne
Haussant les sourcils, bon elle avait été mariée deux fois , elle n'allait quand même pas être outrée par ce verbe là
Copuler vous dites, mai à vous entendre la Bourgogne doit devenir un immense lupanar! Je mettrais ça sur le compte de votre jeune âge échauffé sans doute par ... par.. la virilité qui monte.. hum..
Et hop on abordait un autre sujet moins chaud
Pourquoi je ne suis pas tête de liste? Ma parole, parce que je n'en ai pas envie, que j'ai été deux fois duchesse de Bourgogne et qu'il est bon de laisser la place à des personnes fiables, qui veulent servir le duché à cette place là.
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Lison
Les rumeurs étaient donc vraies. Le Gono, fameux blondin qu'elle avait pu rencontrer à diverses occasions déjà, se lançait en politique.
En tout cas, le stand était monté en pleine rue et même que le gamin semblait confiant dans ses déclarations.
Il semblait rayonner et, malgré sa petite taille, jouait aux grands. N'empêche qu'apparemment certains étaient prêts à le suivre… Décidément, c'était pas n'importe qui le Gono.

Lison n'avait donc pas pu résister à la tentation d'aller vérifier ça de ses propres yeux. Et puis, elle aimait bien le duo Gono et Neisseria. Sauf que là, elle essayait de rester discrète car, depuis leur dernière rencontre, Lison avait trouvé un job sérieux.
Et oui, elle s'occupait de la pupille (petite fille que Lison adorait déjà) du Comte de Leffe. Le problème était que son employeur était candidat mais sur la liste du Marquis de Nemours, si elle avait bien tout compris. Bref, Lison ne voulait pas qu'IL la découvre en tain de tournicoter autour de concurrents car elle risquait de se faire fiche dehors avant la fin de sa période d'essai. Du moins, c'est ce qu'elle imaginait dans sa petite tête.

Malgré tout Lison voulait montrer aux deux autres qu'elle était grande elle aussi. Même si, en réalité, elle se fichait totalement de ces histoires de politique. Elle n'y connaissait rien.
Elle était donc étonnée de constater que les idées des insoumis ne laissaient pas indifférents. Par exemple, cette histoire de se balader à poil. On avait jamais trouvé idée plus bête ! Lison avait une idée bien arrêtée sur la question alors elle ne put s'empêcher de ramener sa fraise.


- Oh ! Moi j'tiens à mes vêtements. Je dors avec, j'vis avec, j'fais tout avec… j'veux pas me retrouver le cul à l'air.

Elle était bien trop pudique pour ça.

Un autre jeune semblait avoir aussi des idées mais Lison n'avait pas trop compris ce qu'il proposait. Il semblait beaucoup plus sérieux.
Cela étant, la jeunesse se rassemblait et du coup fallait pas qu'elle fasse sa frileuse. Et puis, elle ne l'avouerait pas, mais elle avait envie d'attirer aussi un petit peu l'attention. Alors, en oubliant toute prudence elle y alla aussi de ses idées :


Citation:
- Taxer les "hips" en taverne.
- Instaurer la journée "Osez tous les métiers", en faisant des échanges de travail entre nobles et gens du commun pour comprendre ce que l'autre fait.

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Neisseria
MAaaaaaaais !

Là, c'était trop de trop. Si même Lison s'y mettait ! Alors, il fallait protester.

Maaaaaais ! Bêlons en chœur. Elle se campa face à son amie et face à tous ses détracteurs :

Kashitarac, j'ai jaaaaamais dit qu'il fallait se balader tout nu comme des vers ! Regardez, imaginez le gros Aimbaud tout nu, ça vous passe l'envie de croître et se multiplier !

Elle en conçut des frissons. Ce n'était pas tant la graisse qui l'effrayait, que la crainte d'être écrasée sous son poids (nous verrons qu'en matière de copulation, Neisseria a peu de connaissances, et être en dessous pour la dame est, croit-elle, un prérequis.

Bref. Moi je disais à l'air, au sens : sans culotte et sans braies, dans des jupes et houppelandes, ou des kilts ou des bref, la base quoi, c'est aéré par en dessous mais on montre pas tout ! Chuis pas une révolutionnaire, namého ! J'enlève même pas mes vêtements pour me laver, c'est dire.

Belle preuve que voilà. S'adoucissant alors un peu, elle ajouta : J'aime bien tes idées, Lison ! Taxer les hips en taverne, ça va rapporter gros au duché ! Imagine, on couple ça avec un tournoi de lever de coude ?

L'autre idée était excellente aussi, mais sans doute pas pour des raisons que Neisseria avouerait : prendre un jour la place d'un noble, c'est juste le temps qu'il faut pour dévaliser sa baraque ni vu ni connu.
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Maud
Et de reprendre
Cher blondinet, je vous laisse à vos histoires de copulation et de trililis à l'air, je pense en savoir assez et j'avoue que vos idées mont bien divertie.
Mais vous savez comme on dit, les plaisanteries les plus courtes..
A vous revoir et bon courage!

Et de saluer tout le monde avant de rejoindre l'estrade de BTP
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Lison
Elle aussi imagina le marquis nu. Et elle aussi grimaça.
Et puis ces histoires de copulations la mettaient très mal à l'aise. Elle n'avait pas connu que des gens biens enfant et elle préférait oublier cette tranche de sa vie.
Instinctivement, elle resserra sa cape autour d'elle et répondit à son amie.


- Tu m'rassures alors. Mais j'veux bien que c'est pratique pour aller pisser un coup mais quand même faudrait pas se choper froid au trilili. Puis j'suis assez d'accord avec la Duchesse, c'est plus facile pour le travail de tous les jours les braies.

Cela étant, elle n'était pas peu fière que Neisseria apprécie ses idées.
Mais elle était bien trop bête ou gentille pour realiser un seul instant l'idée qui était née dans la caboche de son amie.

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Neisseria
Ma bibi m'a toujours dit que le froid c'est très bon pour le frifri.

Si sa bibi l'avait dit, c'est que c'était vrai. Sa bibi ne se trompait jamais.

A plus tard, Maud-Maud ! claironna Neisseria, avant de poursuivre à l'adresse de Lison :

Faudrait qu'on ouvre ensemble une affaire de quelque chose, je pensais à des frusques, et les jupes c'est ben plus facile à coudre, du coup ce projet de Gono moi j'aimais bien*, mais si faut que ce soit des braies... Enfin, ça t'intéresse de te lancer dans ce négoce avec moi ? Des trucs pour les gens pauvres, hein, enfin, des comme toi et moi. Même si faire une robe pour Maud, là, ça peut être chouette.

La tribune de Gono était sur le point de se transformer en causoir à chiffons...

*Où l'on constate que les collusions et prises d'intérêts expliquent la plupart des projets politiques absurdes.
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Charlemagne_vf
Assez éloigné de l'estrade de cette bande de saltimbanques, Charlemagne de Castelmaure fulminait. Il observait, à distance, la mascarade qui se jouait-là. A sa droite, il y avait Valois, son capitaine ; à sa gauche, Tobias, son chancelier.
Il avait un poing serré. Comme les dents. Serrées.
Que des gitans de quelque sorte s'amusent, c'était une chose ; qu'ils amusent la galerie, c'était la même chose. Que son unique puîné, prince de France et comte du Lauragais, participe au spectacle de ces énergumènes le dépassait. Il attendait le moment opportun pour s'avancer, pour l'humilier, et enfin le renier.

Quelques minutes s'écoulèrent : il vit gesticuler telle duchesse, telle voyante. Enfin, le jeune von Frayner, qui avait déjà pris la parole un moment plutôt pour débiter des idées que l'Aiglon n'avait pas entendue - Dieu merci -, se présenta.


Quant à moi, je suis Franc. avait donc dit Franc.

Le duc de Nevers se rappelait encore le jour où le jeune comte avait été interpelé par un simple "Votre Altesse", à Périgueux. C'avait été le seul jour où le petit prince avait fait la fierté du grand. Il avait alors répondu : "Royale. Altesse Royale. Je ne l'ai pas choisi, je ne vois pas pourquoi vous auriez ce privilège."
Ce jour-là, Charlemagne avait enfin eu la confirmation que son petit-frère était digne de son sang, de son rang et de sa grandeur : il avait de la morgue.
Puis là... Je suis Franc. FRANC.


Mais vas-y, dis-leur de t'appeler Tatouille et de te tutoyer, aussi, maugréa l'Aiglon entre ses dents, entendu sans doute seulement de ses deux officiers.

Enfin, il s'approcha, le pas vif et le port altier, de l'estrade. Sec, glacé, il fixa son puîné.

Franc Claude Volpone de Castelmaure-Frayner.
Si Votre Altesse Royale daignait s'éloigner de ces... ces... eux, là... ces... comment on appelle ça ? Ces humains-format-économique. Là, Mon Altesse Royale vous en saurait gré. Vous me décevez, Monsieur mon frère, à vous acoquiner avec la canaille. Il n'est pas convenable qu'à votre rang, on se prenne pour un satyre !

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Otton.nicolas
    Sa proposition sur la dite ceinture de chasteté ne semblait pas soulever les foules. Fortement désappointé par un tel élément, le diplomate laissa son cerveau voguer quelques instants à la recherche d'une solution. Préserver la pureté sanguine et l'honneur familial se devaient d'être des éléments majeurs dans ce siècle !
    C'est par cette si grande motivation que l'idée du millénaire émergea dans la minette blonde, laissant ses dents apparaitre par l'intermédiaire d'un large sourire. L'adolescent se tourna alors vers son valet, tout juste revenu avec le vin, afin de le solliciter pour un nouvel élément.


    Partez à la recherche de ma soeur sur l'heure ! Puis plus doucement... Et rapportez moi une ceinture de fer.

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Blanche.
Blanche n'était pas vraiment loin, elle vaquait a ses occupation de jeune fille sur le marché... Reniflant les fruits, choisissant avec soins les friandises qu'elle emporterait en secret dans sa piaule, les tissus les plus onéreux qu'elle ne porterait sans doute jamais mais qu'importe, c'était le fric de son frère, pas le siens. Parce qu'il était bien mignon son frère, mais quand il ne travaillait pas, il s'amusait a l’embêter, v'la t'y pas que je te foute un croche patte pour qu'elle s'étale de tout son long dans les escaliers, que je te pousse pour qu'elle se prenne un mur... A croire que le Jagellon n'avait qu'une volonté : faire fuir la gamine qu'il avait fait sortir du couvent !

A moins que ce soit sa manière d'exprimer l'amour qu'il avait pour sa petite sœur chérie. l'unique fille de la fratrie, et surtout la mieux des jumeaux. Non parce que qu'on se le dise... L'autre jumeau il était moche nain et con, en plus de ca il avait un nom pourrave. Vous me direz Otton aussi ca puait... Mais ça puait juste le teuton ! Et de toute façon chez Otton, c'était pas son nom qui puait le plus gnuhuhuhuh !

Bref, Blanche dépensait l'argent durement gagné par les affaires de son frère en compagnie de sa nourrice/perceptrice/chaperonne/bonniche lorsque le valet essoufflée vient lui expliquer que son frère l'attendais a un stand. Le Stand MST... Qu'est ce qu'il avait encore inventé celui la. D'un pas décidé la Jagellon rejoignit son frère. Un peu vexée d'être ainsi convoquée, comme la première des servantes. Mais cela, elle ne le fit pas savoir. On ne lave pas son linge en publique ! Saluant d'une révérence la (haute) noblesse de France, adressant un fin sourire au prévôt de bourgogne elle se glissa auprès du Chambellan de Bourgogne.



Vous m'avez fait chercher Otton ?


Et l'innocente enfant de quatorze ans de patienter que le plan machiavélique de son frère adoré s'abatte sur elle, le sourire aux lippes.
Otton.nicolas
    Alors qu'il attendait, chose dont il avait une sainte horreur il fallait l'avouer, une simple question tarauda le Jagellon : que pouvait bien faire sa cadette de ses journées ? Il est bien évident qu'aucune réponse véritablement exploitable ne pourrait exister, tant cette blondasse semblait passer son existence à ne rien faire. Bon d'accord il y avait cette histoire de prévôté, mais était-ce vraiment vrai ? Ne s'agissait-il pas d'une couverture offerte par ce prévôt qui tournoyait relativement intensément autour d'elle ces derniers temps ? Qui sait !

    Peu de temps après, son invitée surprise fit enfin son apparition, tout sourire, ce qui permettait d'engager la conversation, mais surtout la démonstration, sous de beaux hospices. S'approchant d'elle afin de la saluer par un baise-main d'une amabilité exquise, il l'attira ensuite vers la petite estrade des insoumis, récupérant discrètement l'objet métallique de sa main gauche.


    Ma soeur ! Mesdames, Messieurs !
    C'est avec un grand plaisir que je vais pouvoir vous démontrer ce qu'est la mode. Ou plutôt, ce que sera la mode.
    N'avez-vous jamais pu avoir peur pour votre progéniture ? Peur, suite à votre mariage, de ne trouver aucune petite fleure dans votre nouveau champ ?
    Mais par la même, avez-vous bon goût et souhaitez-vous rester classe en toutes circonstances ?
    Hé bien tout ceci se trouve désormais terminé grâce à....


    Et là il pu brandir en l'air l'instrument dont il faisait admirablement la pub.

    LA CEINTURE D'ARGENT !

    *Blanc* histoire de laisser chacun observer l'objet avec jubilation, ou du moins d'une quelconque façon. On notera également la disparition du terme "de chasteté", semblant faire plus peur qu'autre chose.

    Confectionnée avec les plus belles pierres et le plus noble métal qu'il soit, pour les plus riches d'entre nous, ou d'un cuivre solide pour les plus simples, cette dernière vous permettra de regarder enfin la vie avec sérénité. Avec plaisir. Avec admiration.

    Introduction faite, il se pencha vers sa soeur. Les négociations allaient pouvoir débuter et il était désormais temps de passer aux choses sérieuses, de convaincre le loup de sortir du bois.

    Bien. Maintenant il va falloir faire une démonstration. Soulevez votre robe je vous prie.

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Franc
Les interventions de Roland eurent le don d'attirer l'attention de Franc. Avait-il donc passé tant de temps en Périgord ? L'accent bourguignon avait-il tant changé qu'il ne comprenait qu'un mot sur deux dans les phrases de ce pèquenot local ? Comme si cela l'aiderait à mieux entendre, le jeune prince plissa les yeux. Visiblement, Gono avait lui aussi du mal à comprendre tous les mots utilisés. Qu'à cela ne tienne, Franc répondit :

Mon sieur, je n'entends pas tous vos propos, mais je retiendrai que vous dites ne pas être en face avec le droit de cuissage. Eh bien, je vous dirai ceci : si vous n'êtes pas en face de nous, vous êtes avec nous ! Je suis certain qu'à force de discuter ensemble, nous parviendrons à nous entendre.

Emporté par la bonne humeur régnant, il alla chercher une des cocardes distribuées par Neissera et s'avança vers Roland pour l'accrocher à ses frusques. Passant devant Gono, il dit à voix basse :

Vu la situation, tout soutien est bon à prendre, non ?

C'est en reculant pour admirer son œuvre qu'il fit la rencontre impromptue de son frère aîné. Voilà bien ce qu'il redoutait le plus. Il aurait encore préféré qu'un de ses aïeux sorte de sa tombe. Il n'ignorait pas combien l'Aiglon attachait de l'importance au maintien de leur rang. Mais, contrairement à son frère, et exception fait de l'épisode de Périgueux, le Faon n'avait guère l'expérience du monde. Tout juste sorti de sa torpeur, il avait été séduit par cette inhabituelle agitation et n'avait pu résisté à l'envie de s'y mêler, espérant que cela ne porterait pas à conséquence. Son aîné venait de le faire échec et mat.

Oh, mon frère… Il faut bien reconnaître que ces gueux, à défaut d'avoir reçu un haut rang, bénéficient d'un sens commun qui fait défaut à plusieurs grands nobles. Tenez, ils souhaitent couper les mains des voleurs et changer de monnaie. Ne voilà pas des idées inspirées par une certaine vision de la société féodale ? Je me suis contenté de leur lancer deux-trois idées, comme ça… Transférer tous les locuteurs d'Oc dans le Nord, donner les pleins pouvoirs à l'Inquisition… Rien de plus. Et je me suis présenté ainsi afin de ne pas compromettre la réputation de notre famille…

Trois excuses malhabiles ne seraient pas suffisantes. Il le savait. Déjà, il reculait lentement, acceptant sa défaite à l'avance, et prêt à se retirer.
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Blanche.
Vous savez, la pub la, ou la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu. Mais oui Bernard. Ben Blanche a l'instant même elle avait la même tronche que la vache milka en train de se faire traire. Un poil plus et y avait un meuglement qui lui sortait de la gorge. Ouai. Les enfants, le Duc de Beaufortain venait d'être aimable avec sa jeune soeur ! L'enflure se montrait presque courtois ! Bon dieu ! Avait il finalement compris a quel point Blanche était Parfaite ? Avait il juste eu une révélation divine, ou alors c'était la chancellerie. Voilà, il s'était trouvé l'âme diplomate. Boudiou, Môman serait tellement fière de voir ses bébés s'aimer autant. Sans déc', elle était vraiment niaise la Blanche pour pas sentir le coups fourré a trois kilomètre. V'lam l'accident, et elle avait pas l'as du volant !

La prochaine fois si son frère la faisait demander elle filerait 100bornes a l'opposé ! La prochaine fois qu'il lui collerait sa bouche crasseuse sur sa main délicate elle lui enverrait un coups de genoux dans le menton. Oui et là qu'importe si elle devait montrer ses chevilles.

Mais en attendant Blanche toute a sa surprise ne pu s'empecher de sourire avec tendresse a son frère ainé. Oui pour le moment, elle l'aime encore, malgré les coups de coudes, le sucre a la place du sel, les chaises tiré et les croches pieds. Pour l'heure elle est encore persuadée que pour lui elle est unique, comme... Comme la bouée d'un naufragé. Ce qu'elle n'a pas compris encore c'est que quand on fait naufrage a 10m de le côte la bouée on la revend au plus offrant le lendemain. Et c'était bien ce qui était en train de se passer, la sur cette estrade ou elle se tenait rosissante comme la jolie pucelle qu'elle était. Au début ca alalit oui... C'était évident, elle était la mode du moment, toujours bien zappé toujours bien coiffée. Ouai y avait pas plus pures qu'elle en vrai, elle vous sortait Hagiographie de n'importe quel saint. Avec elle les gosses étaient bien gardé. Bon yavait bien cette petite amourette naissante avec le Prevot la bas, mais rien de bien méchant juste de quoi la rendre désirable a souhait.

Et blam! Les azur se posérent sur l'outil et si la rougeur l'avait envahie, maintenant c'était la blancheur qui la caractérirait. Toute cette description pour CA ? Cette foutue cceinture de chasteté ? Le sourire toujours gréffé aux lippes comme figé Blanche posa ses yeux dans ceux Glauque (entendez ici vert, on les qualifiera pas d'émeraude après ce pu*** de coups de p***) de son ainé bien aimé. Voilà comment le monde s'écroule sur les épaules d'une frèle jeune fille en fleur. Voilà comment on dit a sa petite soeur que l'on tiens a sa réputation et ce a la manière Jagellon. Prenez en de la graine. Les larmes avaient bien envie de monter alors qu'elle matait son ainé désemparé qui lui demandait carrément de s'humillier. Les yeux finir par tomber sur l'assistance, cherchant desesperement le sauvetage de Louise ou de qui qu'on que aurait pitié d'elle. Elle osa répondre a son frère :



Vous n'avez qu'a la faire porter par votre catin angevino-mainoise... N'avez vous pas honte de vouloir que je me découvre a ce point !


Détrompez vous Blanche reste persuadée que les catins, ce sont des dames qui sont payée pour jouer aux cartes dans un établissement privé pour adultes consentant. Elle avait vaguement compris que ce n'était pas vraiment honorable.
Elle n'avait rien contre les angevins ni les mainois, et encore moins contre les auvergnat. Mais Blanche agrémentait son vocabulaire et ses insultes. Étrangement c'était celle là qui revenaient le plus souvent.

Tutafé !
Elias_cesarion
C'est très bien tout ça, mais il ne faut pas oublier une chose : Jagellon allait en trio. Et notre troisième larron, jamais loin du reste de sa remuante fratrie, de se pointer auprès du stand de ces forains piqués de politique.

Elias Césarion, ou l'inverse, c'est selon, était aussi brun que les deux autres étaient blonds. Et si, comme frère et soeur, il avait été doté de traits fins, teint pâle et mains délicates, il était le seul à avoir hérité de la petite taille de leur mère. Cette injustice ne manquait pas de le mettre hors de lui, et l'adolescent rebelle semblait perpétuellement fâché contre le monde entier. Un regard un peu trop appuyé, et voilà qu'on le jugeait. Un éclat de rire dans son dos était forcément annonciateur de moqueries. Alors il devait serrer les poings à s'en blanchir les articulations pour ne pas se mettre à hurler, frapper, jurer.

Cette colère, on lui avait appris à la canaliser par l'exercice. Et c'est justement, sortant de la salle d'armes, ruisselant et en bras de chemise, qu'il tomba sur frère et soeur qui s'offraient en spectacle aux badauds. Entraînement à l'épée ou non, son sang ne fit qu'un tour, et voilà qu'il fendit le petit troupeau rassemblé là pour se planter à leurs côtés. Il avait entendu le discours d'Otton, vu le rouge sur les joues de Blanche, et autant dire qu'il en était pas foncièrement ravi. (Pour la petite note, ceci est un euphémisme). Attrapant alors la ceinture de chasteté, il l'arracha des mains du duc de Beaufortin pour la jeter au sol, rageusement, avant de glapir :


- N'as-tu aucune vergogne, d'exposer ainsi notre soeur aux regards et aux quolibets de ces gueux ?!

Précisons qu'aveuglé par son ire, il n'avait pas remarqué la présence de la fratrie Castelmaure. Parce que bon. Traiter des princes de gueux, non, quoi. Jagellon n'a pas été élevé chez les jacques, même si les deux loustics qui partageaient son sang lui faisaient parfois douter de la qualité de l'éducation qu'ils avaient reçu.

Mais n'y avait-il qu'Otton qui allait en prendre pour son grade ? Que nenni. Elias pivota vers sa jumelle et lui attrapa le poignet, qu'il se mit à serrer fort dans sa pogne.


- Et toi, petite grue, n'as-tu rien à dire pour ta défense ? Faut-il qu'après ça tout Dijon vienne te tâter comme une génisse à la foire ?

Teigne qu'il était, il se mit à osciller du regard entre frère et soeur, les défiant de s'opposer à son courroux. Et le brun n'était peut-être pas Lopez, mais il était au taquet pour la castagne, qu'on se le dise.

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Sofja.j
    C'était un VRAI VRAI bordel ce trio de Jagellon. Elle se demanda si tout l'or qu'avait avalé son frère n'aurait pas mieux fait de le rendre stérile. Au moins, ça aurait été plus efficace que sa soit disant solution pour rester éternellement jeune. D'un autre coté, il n'avait pas eu tord puisqu'il était mort bien trop tôt. Bon bref, heureusement que la tata venait de se faire larguer aux portes de la Bourgogne. Pourtant elle s'était bien promis de ne jamais y remettre les pieds. Toujours à cause d'un homme.

    Et oui, l'éternelle romantique enchainait les défaites côté cœur. Pourtant elle demandait pas grand chose : Juste quelqu'un qui peut la faire rire, quelqu'un en qui elle peut avoir confiance, quelqu'un qui la désire à toute heure du jour et de toutes les façons ; habillée ou pas, avec des talons ou les pieds nus, peignée ou décoiffée, quelqu'un qui la fait se sentir importante même avec des petits gestes. Elle ne demandent pas grand chose, juste que cela vienne du cœur. Pas difficile, merde !

    La Vicomtesse venait de fouler les pieds de la Bourgogne qui se trouvait en pleine élection. Beurrrk, ça aussi, elle s'était promis, plus jamais. Mais si elle cherchait des traces de son sang, les héritiers de son frère, c'était bien dans un fouillis de politique. Discrètement, elle était restée en retrait pour les admirer. Enfin, comme toujours, ça partait en sucette. Voilà qu'Otton voulait exhiber sa sœur avec une ceinture. Tain, celui là, c'était le portrait craché de Nikolaï. Désespérant mais amusant.
    D'un pas assuré, elle attrapa la main de sa nièce et se plaça devant le grand frère de la tribu.


      Tu fais joujou avec qui tu veux mais tu laisses ta sœur tranquille, sinon c'est toi qui va finir avec. Même si je dois écrabouiller tes bijoux de famille pour que tout rentre dedans. C'est clair jeune homme ?

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Tobias_maxence.
Sortie obligatoire, parait-il qu’il faut parfois mettre le nez dehors loin des livres et des rapports, des tavernes et des salles austères. Alors le voici, le voilà, aux cotés de Valois et de l’aiglon ronchon. Et soudainement le sourcil ce redresse, le regard cherche l’erreur et trouve rapidement : Tartouille.

Jubilatoire ! Pour une fois que ce n’était pas lui qui allait s’en prendre pleins la truffe. Toby observe, suit le mouvement sans trop s’en approcher. Lorsqu’une seconde scène s’ajouta à la première. Otton ce donnait en spectacle, et servait Blanche en petite singe de foire, il grimaça, montre une canine peu enclin à tolérer ce genre de mise en scène. Et de moqueur, il deviens rage, lâchant sans aucunes hésitations:


Elle est belle la noblesse de l’Empire tiens, à quand le lancé de pommes pour nourrir la bête. Elle est belle la famille de France tiens, tout juste bon à ne rien respecter pas même son sang.

Les bras furent croisé, alors que l’intervention de Sofja l’apaisa un peu, en voilà au moins une qui est encore capable de tenir son rang. Lançant un Blanche un regard dépité, Tobias pourtant resta ou était sa place, non loin du Capitaine et du Prince. Prince qui d’ailleurs recevait réponse de son cadet et allait sûrement ajouter du piquant à tout ceci.
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