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[RP] La Bourgogne Insoumise

Otton.nicolas
    Pour le coup, le chambellan ne s'attendait pas à susciter autant de réactions. Il espérait bouger les foules, c'est certain, mais pas sa famille et le toutou du prince ! D'abord hébété et arrêté, le sublime Jagellon - wai carrément - ne put que contempler la scène sans réagir ni mot dire, et se laisser dérober l'objet "de plaisir" dont il cherchait à faire la promotion. Le nain semblait marquer une série de points et, pire que toutes autres choses, apparaitre presque comme l'aîné, constituant là un crime de lèse-majesté aux yeux du blond. Qui plus est venant d'un brun étant, de base, l'échec de la famille. Mais alors que la fureur s'emparait peu à peu de Beaufortain, c'est la tantouille qui fit son entrée. Si son regard semblait crier braguette au départ, il se transforma peu à peu d'une bien mauvaise manière tout en s'assombrissant. Tata devenait mamoune. Et bien-sur, c'est toujours la fille qui prendra le beau rôle dans l'histoire.
    À cette situation donc, seules deux solutions : oser contester l'autorité suprême de la cheffe de famille, ou se taire, descendre de l'estrade, et accepter la défaite en bougonnant.

    Mais tout cela, c'était bien mal connaitre le bel Otton. Car lorsque l'on se trouve avoir un prénom rimant avec son nom, et donc, par la même, avec ces deux mots, il y a toujours une troisième solution sortie de nulle part. Bonne ? Là ce n'est pas forcément certain ! Mais au moins cela permet de s'en sortir en tentant de noyer le poisson et faire passer ses conneries de manière presque inaperçue. En ce sens donc, il fit en sorte d'attirer l'attention de la famille et pointa son doigt vers le prévôt. Homme qui deviendrait, de fait, sa porte de sortie.


    Attendez ! Ma tante, vous qui êtes vicomtesse française, membre d'une famille bien connue en France et auprès de la couronne, je vous prends à témoin ! Pouvons-nous tolérer cette attaque directe de cet homme à notre encontre, assimilant les Jagellon à l'Empire ?! Qui plus est, et bien pire encore, qui ose passer bien du temps aux côtés de notre soeur bien-aimée et dans le simple but de la vacciner au jus de génisse ?! Non, non, non, décemment... J'aime plus que tout ma petite Blanche, et c'est bien pour sa sécurité face à tel individu que j'ose agir de la sorte, prouvant par la même à tous que notre sang est intouchable et que nous préfèrerions de loin l'afficher aux yeux de tous plutôt que de subir l'affront de la bâtardise.

    Et PAF ! Il n'y avait rien à répondre à cela ! Du moins il l'espérait en balançant devant la tante et le cadet le petit secret de la Blanche avec l'élu de chez Burnes.

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Tobias_maxence.
Le saviez-vous ? Cinq mois au coté de la Haute-Noblesse du Royaume de France change un homme, si au début Maxence était arrivée gaffeur et emplit de maladresse, désormais il l’était encore. Le changement n’était pas là, le changement – c’est maintenant-, était dans sa vision de la Noblesse, celle qu’il tolérait jadis exubérante et ouverte, désormais voyant cela d’un œil critique et différent.

Quoi qu’il en soit, visiblement ses paroles furent entendu et si autrefois il aurait rougit de honte, désormais il fixa le Duc souverain de Beaufortain en haussant un sourcil, c’était quoi cela ? Une sorte de : ‘’ Regarde môman, ils font des bisous en secret.’’ Pathétique tentative de pointer du doigts deux âmes, et si la cadette avait peu de moyen de répliquer, lui en avait quelques uns dans sa poche.


Allons, Allons Messire Otton. Oui, Duc Souverain nous avions dit, comptez pas sur lui pour donner plus haut que du Messire. C’est ridicule, votre tante c’est parfaitement que nous nous voyons, elle était là durant notre voyage.

De plus, pour rappel Beaufortain n’est pas en France, je préfère donc présumer que vous avez là une attitude de noblesse étrangère plutôt qu’aucune éducations. Vous ne pouvez pas montrer les sous-jupons de votre sœur, dans ce Royaume c’est discourtois et la ferait passer pour une catin.


Il le toise un peu le Chambellan, déjà il maltraite SA pelote à lui, et ensuite il tente de faire passer cela pour je ne sais quoi d’impur de la part de Tobias ? Pff. Pourtant, il ne bouge pas le Prévôt, le fixe, glisse à la Vicomtesse, c’était parfaitement ridicule à croire qu’il prenait le moindre risque d’être accusé du doigt. Allo le monde ? Sa vie était entre les mains de Charlemagne, le type qui s’amuserait à le torturer à la moindre occasion, et encore la torture c’était dans les jours plutôt jovial. Ridicule, parfaitement ridicule d’imaginer Tobias abusé de Blanche charnellement, ridicule pour diverses raisons.
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Sofja.j
    Il avait aussi hérité de son talent d'Orateur. Si certains pouvaient se mielériser, pas elle.

      Otton, lors de mon passage à Nerver, j'ai autorisé ce jeune homme, ici présent, à tenir compagnie à ta soeur. En tout honneur, bien évidemment. Et maintenant que je suis de reotur, sache que j'ai congédié la vieille nonne qui lui servait de nounou pour prendre le relais.
      Alors je peux t'assurer que si quelqu'un sera vacciné, ça ne sera pas Blanche ! Ou d'une tout autre maladie.


    Comme l'amour, les sentiments, etc... Mouhahahahahaaaaa la tata sorcière était en place. Pour sur, elle allait dégouter sa nièce de fréquenter les hommes. Tous des raclures !

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    Otton.nicolas
      Si il y avait bien une évidence qui pouvait là sauter aux yeux, c'est que l'esclave du prince, semblant là vouloir aboyer, ne respectait que très peu l'étiquette qu'il semblait aduler, ou du moins mettre en exergue. Le Jagellon se moquait de ce titre de Duc souverain, seul vestige de son père, hormis la fortune, pour lequel il ne prétendait jamais se faire appeler grâce. Seulement, celui qu'il allait désormais appeler Pignouf Ier, histoire de lui accorder une importance dans ce monde fieffé où il semblait rêver d'une place qu'il n'avait pas, bafouait cette même étiquette qui aurait voulu d'appeler le Chambellan excellence, suivant sa charge de représentant de la diplomatie bourguignonne. L'écoutant d'une oreille distraite, puis laissant sa tante s'exprimer, le blond expédia le tout relativement rapidement.

      Merci mais je pense pouvoir me passer de vos considération mon brave.

      C'était plutôt gentil sans être agressif, la phrase était parfaite, c'était évident. Si bien qu'il détourna la tête du sujet et invita sa petite famille à descendre pour redonner un peu d'importance à celui qui, normalement, devait proposer ses idées et une liste au peuple bourguignon. Mais ceci fait, il était pour lui nécessaire de rétablir son rôle d'héritier, d'aîné, et de titulaire du prénom Nicolas. Il pouvait admirer sa tante pour son histoire, il n'en demeurait pas moins que son retour en Bourgogne ne pouvait sous-entendre un contrepouvoir quelconque sur cette fraterie déjà bien complexe à gérer.

      Merci ma tante de vous occuper de cela, toutefois, toute cheffe de famille que vous êtes, de par ma majorité, je me trouve dépositaire des pouvoirs de feu mon père, et, adonc, j'aurai plaisir d'être informé en amont lorsque présente mesure est prise. Mon avis se doit d'être entendu. Si ce n'est plutôt nécessaire.

      Mise au point faite, et car il fallait tout de même agrémenter ce coup d'état fraternel de quelques fleurs, il ajouta.


      Mais c'est un plaisir de vous voir de retour et de pouvoir admirer une famille à nouveau unie, pour le meilleur, comme pour le pire. Disposez-vous d'un hôtel ou souhaitez-vous venir emménager au sein du notre ?

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    Roland2017
    monsieur franc, je ne voie pas de point commun entre vous et moi ou alors voici les sujet de discutions :

    sur la ceinture de chasteté que votre frère proposait? c est donc la dessus que vous voulez discuté ?

    sur la protection de notre duché ?




    il leur souris
    Elias_cesarion
    Trois n'est pas assez, il faut que Tante Sofja s'en mêle, évidemment. Il lâche le poignet de Blanche, puisque celle-ci est tenue par leur blonde aînée. Il voudrait rétorquer à Otton qu'il y a au moins une femme dans cette famille qui soit dotée d'un minimum de bon sens — nananère — mais se voit interrompu par l'intervention de Tobias, qui remet une pièce dans la machine.

    - Mais pour qui il se prend celui-là ?

    A vrai dire la question est posée à Frère et Soeur, sait-on jamais, il vient de débarquer et il ne faudrait pas qu'il commette d'impair. Pas trop. Pas tout de suite. Otton répond. Cet homme, ce gredin là, avec sa soeur ?! La pression monte encore, et la tête d'Elias est en passe de se transformer en cocotte minute. Fumante. Brûlante. Il incendie Blanche du regard, serrant les dents à les faire éclater. Sa soeur folâtre. Auprès du premier venu, en plus ! Un moins que rien, un minable, qui continue à les provoquer. Et avec l'assentiment de Sofja, par dessus le marché ! L'autoriser à la fréquenter, sans en avertir les mâles, congédier la duègne... Et puis quoi encore ? Faire le guet devant la porte pendant qu'il la tronche comme une vilaine ?!

    Sa cervelle bullait à gros bouillons. Il n'entendait plus grand chose, à vrai dire, sinon son envie de choper Blanche par les cheveux et de la trainer jusqu'à une cave, là où il l'enfermerait jusqu'à ce qu'elle soit décidée à se conduire comme il fallait. Et par comme il fallait, j'entends : Comme il le voulait. Dans une heure, la colère serait retombée. Et se repentirait de sa conduite, à genoux sur le dallage d'une église, ou de quelque autre manière : l'adolescent torturé trouvait toujours mille façons de se punir.

    Mais là, là, il n'en était pas du tout à ce stade. Plaquant un sourire crispé sur ses lèvres, il s'avança en direction de Tobias, ce sale pervers qui avait des vues sur Blanche, sa chair et son sang. En trois secondes, la décision était prise, le plan élaboré.


    - Alors comme ça, vous courtisez ma soeur ?

    Et dès qu'il fut suffisamment proche, il se défit de son air à peu près avenant... Et écrasa de toutes ses forces son poing dans l'estomac du prévôt. Dommage, s'il avait été plus grand, il aurait visé les dents.

    - Bienvenue dans la famille.

    Edit : Boulet que je suis, j'ai posté sous le nom du PJ. Mais il deviendra Elias_cesarion dès la MaJ, donc après tout... !

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    Valois
    Voila bien le dernier endroit où Valois aurait souhaité mettre les pieds. Mais comme son devoir l'exigeait, le prince était de sorti, alors tel son ombre, il le suivait, où qu'il aille.

    Alors que certains semblaient vouloir se donner en spectacle, préférant animer ce semblant de tribune politique pour régler leurs affaires familiales en public, la réaction du prince quand à la présentation de son jeune frère ne se fit pas attendre. Lui emboitant le pas, il approcha donc de l'estrade, sa curiosité piquée au vif ; voila bien longtemps qu'il n'avait eu l'occasion d'être en présence du fameux Tatouille.

    Observant la mauvaise farce qui se jouait là, il fut surpris d'entendre Tobias réagir pour prendre la défense de la demoiselle visiblement malmenée par ses frères. Écoutant les divers échanges, il jeta un œil à son altesse ; sans un signe, un ordre, un geste de sa part, cette histoire ne le concernerait pas, il ne bougerait pas.
    Mais ça c'était pour le côté théorique de la chose. Quand l'adolescent décida que la discussion avec Tobias n'avait que trop durée et s'approcha pour le lui signifier à l'aide de son poing, ce fut par pur réflexe que Valois posa la main sur la garde de son épée, la faisant jaillir de son fourreau alors qu'il esquissait un rapide pas de côté.
    Pointant sa lame vers le jeune blanc bec.


    Tu viens de commettre une grave erreur mon jeune ami. A ta place, je reculerais immédiatement. Crois bien que je ne m'en voudrai point de devoir t'apprendre les bonnes manières, à ma façon.
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    Tobias_maxence.
    C'était incroyable, incroyable qu'on vous dit ! Décidément la Bourgogne réservait des surprises et des scènes inattendu du grand publique. Il était la, encore sous le choque de ce qu'il avait vu et entendu remerciant Dieu d'avoir envoyé la Vicomtesse au secours de la pelote. Planté là à secouer la tête d'étonnement devant ce comportement dirons-nous sans noblesse, lorsque un petit bout d'homme ou de jeunot s'approcha de lui. Tobias de nature peu prudente ne vis pas le coup arriver. Il faut dire que naturellement dans la sélection des espèces un enfant de noble est démuni de toutes prudences. Pourquoi changer les habitudes rien absolument rien m'indiquant un danger, la bienséance prime. Ou pas.

    Le coup fut reçu et le Prévôt des maréchaux de Bourgogne accessoirement Chancelier de Charlemagne, eut le souffle coupé et les azures ouvert d'étonnement. Nom de dieu !

    Il aurait bien réagit, il l'aurait bien soulever d'une étreinte ferme sur le col de cette chose nuisible. Mais le temps lui manqua, déjà Valois fut entre lui et son futur poententiel beau frère, épée en main et pas spécialement d'humeur à jouer. Maxence pour une fois n'interviens pas, lançant un regard au capitaine de la garde princière, puis au dit Prince et finalement à Balanche et son frère stupide en action ce jour précis.


    J'accorde, c'était stupide. Reculez maintenant, vous vous êtes assez donné en spectacle pour aujourd'hui.

    Il resta la, surveillant le gamin du coin de l'oeil et le Capitaine quoi qu'en véritée Valois avait gagner au confiance ce jour là, prendre sa défense sans attendre d'ordre semblait plaire à Tobias.

    Édit pour correction, je hais mon téléphone.

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    Lison
    Y avait pas à dire, chez MST, on faisait les choses en grand. D'autres stands offraient de la nourriture, ici c'était diner-spectacles. Et quelle œuvre : amour naissant, querelle de famille et de l'action, tout était réuni pour en faire une grande pièce dramatique. Nul doute qu'en on reparlerait dans les chaumières.
    Lison se tourna vers son amie qui lui parlait chiffon et s'exclama.


    - Oh, c'est une surprise, c'est ça ?

    Sans autre considération, elle observa la scène qui se déroulait devant elle et sorti de sa poche quelques graines à grignoter :

    - t'en veux ?

    Tout en mâchouillant ses noisettes, elle y alla de ses commentaires :

    - Oh elle a bien raison la Blanche de ne pas vouloir le machin de son frère là. Elle gloussa. Ces trucs de chasteté devraient être prévus pour les hommes ! C'est eux qui sont focalisé sur leur machin. T'trouves pas ? Et j'pense qu'on devrait être égalitaire, si les femmes en porte, les hommes aussi !

    Mais le spectacle continuait, les rebondissements ne se firent pas attendre, et elle ne put s'empêcher de pousser un petit cri appréciateur en voyant débarquer le prévôt.

    - Y a pas à dire, y a du beau monde. Tout en écoutant les échanges, elle continua avec ses potins. J'sais pas chez toi, mais dans les tavernes de Nevers y a des rumeurs qui circulent qu'il serait très proche du Prince Cassian le Grandimachin… elle lui jeta un coup d'œil qui s'voulait équivoque. Enfin t'vois ce que j'veux dire. M'enfin il est plutôt convaincant en amoureux transit.

    Reprenant une noisette elle faillit s'étouffer en voyant l'autre menacer le premier et le dernier brandir une épée (oui faut suivre).

    - Oh punaise ! T'as vu ça ? Et sans effet spéciaux !

    Elle plissa les yeux tentant d'observer l'homme avec l'épée. Sa tête lui semblait familière…

    - Franchement l'est bien foutu, t'trouves pas ? Le dernier là, avec son épée brandie, ça lui donne un certain charme, t'crois qu'il me signera un vélin ? Moi en tout cas je dirai pas non. Elle gloussa. T'sais qu'on pourrait faire des paris, j'sais pas : qui va blesser lequel et qui remportera la Blanche ? Y aurait de quoi faire quelques sous.

    Mais soudain, dans sa tête de linotte la lumière fut. L'homme à l'épée, elle l'avait vu en compagnie du Comte de Leffe. Comte de Leffe qui n'était pas informé de sa présence ici. Et en y repensant bien, elle n'avait aussi pas intérêt à être reconnue du Prévôt. Soudain prise d'une crise de timidité, elle se faufila derrière Neisseria.
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    Blanche.
    C’est une dolorean qui lui fallait, comme ça hop 80 miles a l’heure et v’lam, elle aurait sortie au serviteur qu’il pouvait aller se faire cuir un œuf. Son frère l’attendrait toujours, son poignet ne lui ferait pas mal, sa Tante adorée ne se ferait point humiliée par l’ainé de la fratrie. Ca faisait bien de trop a supporter pour la petite gourde qu’elle était. Humiliée par son frère ainé, maltraitée par le jumeau, protégée par la magnifique Tante et pas le plus courageux des preux Chevalier (enfin cela reste son avis hein). Un quart de seconde, le Tobias fut auréolé et adulé. Le temps qu’elle comprenne qu’il venait de les traités de Teuton. Ouai, t’insulte le frangin… Mais, si lui c’est un teuton, un vrai, parce que lui, on ne va pas se le cacher, il y est né hein en Empire. Elle, elle était innocente de tout crime. Et surtout de celui-là !

    Mais tout ce passe trop vite, d’ailleurs, les yeux de Blanche n’ont pas même le temps de s’embué de larme que ça dérape encore et encore… Les voilà donc avec un Nicolas qui balance tout… Comme d’habitude ! Vaurien, crevure de rat ! Mais avant même que ses joues reçoivent cet apport sanguin nécessaire a leur rougissement ca continuait… On parlait de lui soulever ses jupes et puis ce fut l’horreur. Oui l’horreur ! On venait de la privée de sa bonne sœur. Ou plutôt de sa bonne ! Alors la… C’était le ponpon ! La bouche entre ouverte les azurs rivée sur sa tante, elle se laisse entrainée en bas de l’estrade. Mais en vrai ? On lui a sucré Louise ? Sa Louise à elle ? Sa bonne sœur bien en chaire ? Son doudou ? Sa préceptrice ? La bonne sœur qui lui lisait le livre des vertus le soir, comme une histoire ? Celle que sa mère lui avait collé entre les pattes… Son dernier lien avec le couvent ! Voilà envolé ! Partie… renvoyée. Bam. Prend toi ça dans l’croupions ma petite ! C’est que jusqu’à maintenant Blanche n’arrivait pas à suivre, elle avait bien envie de pleurer parce que Césarion lui avait fait mal. Mais la elle avait envie de taper un scandale. On lui avait pris SA LOUISE ! M*rde !

    C’est son enfance qu’on venait de lui arracher. Choquée, Blanche perd le sens des mots qui suivent. Elle n’entend pas pester celui avec qui elle avait partagé l’utérus de sa mère. Elle ne le vit pas s’approcher de son prévot des maréchaux. Non, non les yeux de la Blanche ne quittaient pas les omoplates de sa tatie chérie. La, dans la rage elle se serait bien mise à hurler et à lui frapper le dos en réclamant sa Louise, peut être même si elle n’avait pas eu tant de respects pour la bienséance, qu’elle se serait roulée par terre. Mais Blanche, a plus de mesure, plus de classe… Elle n’est pas comme ses frères. Elle ne colle pas un poing dans le bide de leur…courtisanes…

    Il vient de le frapper ! Non di diou ! Du coin de l’œil, elle réalise enfin le drame qui se passe a coté, pousse un cri de détresse et reste là, tel un poireau à regarder son Tobias se plier en deux et Valois la lame au clair menacer son Frère. Elle se serait bien précipitée au secours du Prévôt, elle aurait bien giflé sa demi-portion de frère, et foutu un bon coup dans le nez de Valois pour lui apprendre de menacer ainsi son sang… Si seulement sa main n’avait pas trouvé mieux à faire que de s’agripper a la manche de sa tatie chérie, et que ses genoux ne s’étaient pas décidé à jouer des castagnettes. Apprenez queBlanche n’a aucun courage. Et très clairement quand on voit sa gueule d’ange coincer dans un rictus d’effarement le plus total, cela devient une certitude. Un peu plus et elle tourne de l’œil la gosse !
    Elias_cesarion
    Juste après le coup, son premier réflexe fut de secouer sa main encore menue, endolorie par l'impact, même contre la tendresse du ventre du prévôt. Ni l'un ni l'autre n'eurent le temps d'enchaîner. Un troisième protagoniste, dont Elias ignorait tout de l'identité, mais qui semblait avoir clairement choisi son camp, sortit son épée et vint l'agiter sous le menton de l'Enfant terrible.

    Intrépide. Tête brûlée. Irréfléchi. Et si on est pas sérieux quand on a dix-sept ans, laissez-moi vous dire qu'à quatorze, on est carrément con.

    Car si toute personne censée aurait plutôt décidé de faire profil bas, ainsi que le suggérait Tobias dans sa toute dernière intervention, ce petit trou du cul de Jagellon se redressa, gonflant son torse adolescent tout bouffi de l'orgueil de sa race. La colère cédait du terrain, car le coup de poing avait été libérateur — et voir qu'il n'osait pas répliquer, encore plus. Il se sentait craint, et grand. Sourire insolent.


    - Vous parlez de m'apprendre les bonnes manières, mon sieur, mais est-ce bien sage, quand à l'évidence votre éducation, votre grand sens de l'honneur et votre immense courage vous poussent à menacer de l'épée un homme désarmé ?

    Un homme, oui. Il en était un, c'était évident. Et sur ce, show must go on, il recule d'un pas et plonge dans une courbette façon acteur de théâtre, en direction du public, avant d'aller rejoindre au bord de la scène sa soeur, qui tirait une tronche à effrayer un fantôme.

    - Fais pas cette tête, Blanchette, sinon plus personne ne voudra te prendre ton précieux petit pucelage.

    Il avait dit ça d'un ton taquin plus que méchant, on l'a dit, il était très content de ses petites sorties, et de s'être senti tout-puissant. Pris alors d'un accès de galanterie, il offrit un bras secourable à sa blonde soeur, dont il avait remarqué la pâleur des lèvres.


    HRP : show must go on : le spectacle doit continuer
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    Gonorrhoeae
    Une belle tranche de vie bourguignonne venait de se jouer là, devant Gono, gratuitement. Il n'avait même pas eu besoin d'aller au théâtre. Il s'était simplement assis, et regardait ses colistiers se battre et se débattre dans la mascarade qui faisait office d'élection. De temps en temps, il prenait de quoi manger, histoire de se donner de la contenance. Écoutant d'une oreille distraite, le garçon se rendait compte que la scène prenait des proportions dangereuses. Un coup de poing avait fusé et une lame prenait l'air. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, en somme. De plus, il semblait que l'épéiste avait la cote, ce qui l'énerva tout particulièrement. Là, il se devait d'intervenir. Ou, du moins, de faire semblant d'intervenir. Parce qu'en réalité, il n'en avait pas la moindre envie, le bougre. Déjà, parce qu'il avait peur. Oui, très peur même. Faire le fanfaron et insulter les pécores sur la place du marché, c'était dans ses cordes. Mais venir mettre son nez dans une vraie bagarre, non. La conclusion était donc toute choisie, il allait faire semblant de s'interposer. De toutes manières, il se devait de défendre ses compagnons de liste, même s'il n'était pas d'accord avec eux. C'était ça, la politique.

    Dans un élan qui se voulait aussi viril qu'un troussage de bonne entre deux portes, le blondinet haut comme trois pommes rejoignit les protagonistes. Sur son chemin, il ramassa une cuillère en bois, qui traînait sur une table. Il se sentait plus à l'aise lorsqu'il était armé.

    Cependant, l'idée de se retrouver face à une épée avec cuillère n’enchantait guère le bon Gono. Ainsi, la fourberie devait prendre le dessus. Changement de plan. Ce fut d'un pas chaloupé qu'il sauta sur Charlemagne, afin de le prendre en otage. Il s'était glissé dans son dos, avait réussi à passer sa cuillère au niveau du coup du Prince, comme s'il menaçait de lui trancher la gorge (toujours avec sa cuillère en bois). De toutes façons, si le ridicule tuait, ce stand serait désert depuis belle lurette.

    Finalement, l'air le plus menaçant possible, le blondinet s'adressa à Valois.


    Tu ranges ton cure-dents sur-le-champ le pleutre, ou je fais bouffer la cervelle de ses morts au pingouin qui t'sert de chef !

    Après tout, c'était de la faute du pingouin tout ça, c'était lui qui avait ramené les deux zouaves.
    Dans son élan téméraire, la tête de liste n'avait pas pris le temps de mesurer les conséquences de ses actes. Lorsque cela fut fait, une seconde et demie plus tard, l'angoisse lui fit lâcher une série de petites flatulences dont il espérait qu'elles fussent passées inaperçu.

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    Otton.nicolas
      Cette journée n'avait rien d'habituelle, et, à n'en point douter, bien des choses allaient être bousculées dans la vie de chaque personne présente. Les esprits semblaient à vif, chacun tendu comme un crampe et tout le monde allant de sa réaction. Ayant bien trop pris la lumière à son gout en cet instant, et loin de vouloir être la vedette, ni même la cible, l'évolution de la situation vers son cadet, puis finalement vers le prince grâce au bon Gono, eut pour résultat d'offrir au blond ce qu'il voulait : se mettre en retrait et observer. Puis on lave pas son linge sale en public c'est évident, et on conteste encore moins l'autorité de l'aîné. Il avait bombé le torse comme il le jugeait nécessaire mais la rancune du blond était véritable. Rentré chez lui, il allait devoir mettre les choses au claire, fixer la ligne rouge comme on dit, et s'assurer que son sang ne soit pas entaché par qui que se soit. Car si il y avait bien une chose qu'il avait en commun avec son père, et qui semblait d'ailleurs typique des mâles de la famille Jagellon, c'est la conscience intérieure d'une supériorité véritable de sa famille sur quiconque.

      Mais désormais, il n'était plus temps de réfléchir, mais de devenir à son tour spectateur de la scène. Se rapprochant de la gadji qui grignotait aux côtés de Neisseiria, il tenta de simuler un intérêt quelconque à ses paroles, histoire de gratter à grailler au passage si l'occasion le permettait. Une chose était par contre certaine, cela risquait de mal se finir, avec tout du moins une écharde quelque part pour le preneur ou l'otage.

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    Neisseria
    Si l'enthousiasme de Lison pour son projet de chiffonnière était limité, Neisseria n'en fut pas offusquée. Elle avait un caractère trop volage pour s'attacher à cela : un jour on s'aime, le lendemain on s'insulte, et on s'embrasse encore après. Aucune rancune ne dure.

    Catchess ! Répondit-elle en piochant elle aussi quelques graines. C'était appréciable, surtout à cette saison où les noix et les noisettes dataient de l'automne passé – leur prix croissait à mesure que leur rareté ! Et Lison voulait partager. Superbe ! Merveilleux ! Fort goûteux !

    Le problème pour les hommes c'est qu'y pourraient se blesser eux-mêmes, quand ils gonflent, non ? Enfin y m'semble que c'est comme ça que ça marche. Non, moi, j'dirais pas non à ce truc-là, si ça peut me protéger des mauvais gens dans les ruelles la nuit, parce que tu sais, vu que j'ai que ma roulotte, j'ai jamais vraiment de porte derrière quoi me barricader, donc là j'aurais une serrure où il faut...

    Elle secoua la tête. Drôle de débat.

    Non, moi, c'qui me préoccupe c'est quand même que pour faire ses besoins c'est pas très très... Enfin, je me lave pas souvent, mais c'est pasque je fais toujours bien attention à point me souiller tout n'importe comment. Ça a pas l'air pensé pour ça, cette affaire...

    Ah, Casan de Grandmachin ? J'sais pas, j'vois pas en fait... Mais il a vraiment un grand machin ?


    Crounch, crounch la noisette.

    Enfin, si c'est le prévôt et le prince ensemble, alors y seront bien contents que dans notre programme on veut subventionner leurs amours pour qu'y z'aient point plus besoin de se cacher !

    Voilà, en substance, la teneur de la discussion entre les deux drôlesses du peuple, qui comméraient comme seule femme sait le faire* quand un gars perdit les pédales. Enfin, rien qui choquât Neisseria, mais manifestement, d'autres furent choqués, des fourreaux vidés, des lames dégueulés, des paris lancés, et... un Gono encoléré...

    Crounch, crounch la noisette. C'était un vrai spectacle ! Si seulement Gono était mieux armé face à tous ces trublions...


    Mais... Lison ? Lisooon ? Ah ! Mais qu'est-ce que tu te caches, Lisette !? T'as vu le diable ?


    *Ouais, c'est un préjugé macho
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    Charlemagne_vf
    Il y eut donc un grabuge tout à fait soudain et inattendu. Charlemagne, sans que quiconque puisse ni le prévoir, ni le prévenir, fut assailli par l'un des saltimbanques : dieu merci, le plus mignon de la bande. Mais assailli tout de même.
    Pris la cuillère sous la gorge, nul n'est besoin de dire au lecteur averti que le premier prince du sang n'en menait pas large. Au vrai, la peur de la mort ne l'atteignait guère en cette rencontre. Il ne s'imaginait pas décapité par l'arme de bois du brave militant insoumis. Ce qui l'ennuyait, c'était cette posture ridicule, qui ne convenait pas franchement à son rang. Parce que oui, dans la panique de ce moment de haute détresse, il avait le temps de songer que, quand même, être attaqué de la sorte n'avait rien de bien glorieux, et que les chroniques ne parleraient jamais avec bien de la pompe du Grand et Illustre Prince qu'on Avoit Jadis Menacé d'une Cuillère et Qui s'En Sortit Vainqueur avec Grande Gloire et Hauts Faits.
    Non, pour sûr, on ne la rapporterait pas dans les livres d'Histoire, celle-là. Et c'était navrant.

    Autre détail désobligeant : on envahissait un peu son espace vital, et Gono, comme son nom l'indiquait peut-être, ne sentait pas bien bon. De ce garçon, en outre, on savait qu'il pissait beaucoup dans des coins de la Loire : le nez fin de l'Aiglon n'appréciait pas franchement l'alliance vase et urine.
    Qu'importait, son visage dégoûté suffisait à marquer l'outrage qu'on lui faisait subir ; c'était sans compter sur le langage qu'on lui tenait. Ou plutôt même qu'on ne lui tenait pas ! C'était là le scandale : on le prenait en otage pour faire déposer les armes à son capitaine et garde du corps.
    Pas parce qu'il était grand et beau et fort et riche et célèbre. Juste parce qu'il était seigneur et maître de Valois d'Ermenfrois. Un nouveau coup à l'amour-propre.
    Blessé, meurtri, l'Aiglon crut bon de dire.


    La chair est triste, hélas...

    Un fifrelin le parodierait plus tard.
    Et il ajouta :


    Bon, Valois, vous voulez bien me sortir de cette stupide posture, au lieu de faire joujou avec vos amis ?
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