Lison
Après plusieurs années dans un orphelina proche de Sémur, c'est avec bonheur que Lison avait enfin retrouvé sa liberté. Quelques années plus tôt, jeune vagabonde, elle avait été récupérée sur les routes et avait été envoyée dans cette institution. Aujourd'hui, n'ayant aucun endroit ou aller, elle s'était naturellement dirigée vers le village le plus proche.
Pleine d'espoir, elle était convaincue qu'elle trouverait rapidement une chambre où loger et du travail. Après tout, elle avait eu le temps d'apprendre à lire et écrire ce qui, de son point de vue, lui garantissait un emploi.
C'était donc d'un pas sautillant qu'elle s'était rendue à la mairie, fière d'annoncer à qui voulait l'entendre ses nombreuses compétences. Elle déchanta rapidement quant elle réalisa que les seuls postes disponsibles étaient pour la milice. Elle avait bien tenté sa chance, mais n'étant pas originaire du coin et, de surcroit, recluse ces dernières années, elle ne pouvait pas postuler.
Pas trop découragée, elle décida de faire la tournée des paysans et artisans du coin . mais perdit sa motivation après le 10ème échec. Même la mine était fermée. Elle finit par se retrouver dépitée devant l'église qui, heureusement, acceptait tout le monde. On lui apprit qu'elle pouvait aussi y passer la nuit, cela réglait la problématique de la chambre à trouver et payer.
Malgrè cela, la jeune fille revoyait à la baisse ses espoirs de liberté. Qu'allait-elle bien pouvoir faire ?
Partir ailleurs ? mais comment savoir si la situation serait plus favorable. C'est vrai qu'elle n'était, à l'origine, pas du coin, mais elle n'avait pas vraiement d'autre point de chute : pas de famille, elle n'avait jamais connu ses parents, et pas d'ami non plus
Fatiguée d'avoir passé, en tout cas 10 fois, le balais entre les bancs de la petite église, elle sortit et s'assit sur les marches du perron. On allait sûrement bientôt lui rappeler qu'elle n'était pas là pour révasser mais peu lui importait.
Elle espérait un signe, quelque chose, qui lui indiquerait le chemin à emprunter.
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Pleine d'espoir, elle était convaincue qu'elle trouverait rapidement une chambre où loger et du travail. Après tout, elle avait eu le temps d'apprendre à lire et écrire ce qui, de son point de vue, lui garantissait un emploi.
C'était donc d'un pas sautillant qu'elle s'était rendue à la mairie, fière d'annoncer à qui voulait l'entendre ses nombreuses compétences. Elle déchanta rapidement quant elle réalisa que les seuls postes disponsibles étaient pour la milice. Elle avait bien tenté sa chance, mais n'étant pas originaire du coin et, de surcroit, recluse ces dernières années, elle ne pouvait pas postuler.
Pas trop découragée, elle décida de faire la tournée des paysans et artisans du coin . mais perdit sa motivation après le 10ème échec. Même la mine était fermée. Elle finit par se retrouver dépitée devant l'église qui, heureusement, acceptait tout le monde. On lui apprit qu'elle pouvait aussi y passer la nuit, cela réglait la problématique de la chambre à trouver et payer.
Malgrè cela, la jeune fille revoyait à la baisse ses espoirs de liberté. Qu'allait-elle bien pouvoir faire ?
Partir ailleurs ? mais comment savoir si la situation serait plus favorable. C'est vrai qu'elle n'était, à l'origine, pas du coin, mais elle n'avait pas vraiement d'autre point de chute : pas de famille, elle n'avait jamais connu ses parents, et pas d'ami non plus
Fatiguée d'avoir passé, en tout cas 10 fois, le balais entre les bancs de la petite église, elle sortit et s'assit sur les marches du perron. On allait sûrement bientôt lui rappeler qu'elle n'était pas là pour révasser mais peu lui importait.
Elle espérait un signe, quelque chose, qui lui indiquerait le chemin à emprunter.
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