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[RP ouvert] Que votre volonté soit fête

L_aconit
Citation:
[...] Quand tu partiras pour d'autres horizons, trouve en chemin la mère de mon enfant, elle se nomme Calyce de Dénéré Malines, et dépose sur ses lèvres le baiser que je ne puis lui donner. Il te suffira de donner mon nom pour qu'elle ne s'en offusque pas. La dernière fois que je l'ai vue, elle se rendait vers le sud. Marseille je crois, mais sans certitudes...

Tu trouveras peut-être à ses côtés un nain aussi ronchon qu'il est de petite taille. Il se nomme Rikiki. Prends lui deux poils de barbe et fait lui bien savoir qu'ils sont un trophée pour son Renard préféré. Attention, petit mais costaud. [...]

Sabaude Renard.


Nicolas replia le vélin râpé entre ses mains claires. Il était temps de se mettre à l'oeuvre. Non pas que travailler pour Sabaude renard ne lui fasse grand plaisir, ni d'avoir à embrasser une... Enfin. Les problèmes techniques pouvaient bien être repoussés à plus tard, il fallait d'ores et déjà trouver cette Calyce de dégénéré machin et ce nain tout-petit-kiki ... La journée était belle, et le jeune vrai-faux écuyer se sentit en veine. Il inspira à plein poumons l'air de la ville et ferma les yeux un instant.

La veille, il était rentré d'Anjou un brin anéanti par l'odieux chantage de Marzina O'Mordha . Aujourd'hui il devait répondre de celui, moins abject de Messey mais tout aussi chronophage.

L'Aconit avait cette fâcheuse tendance à être l'objet de toutes les plus folles requêtes, au secret de ces nobles gens, il aurait mieux fait de naître fils de boucher. Il aurait au moins pu s'empiffrer de charcuterie à longueur de journée, aurait fini gros, et n'aurait plus passé les portes de ces châteaux où on l'utilisait pour les histoires d'argent et d'amour. Voir pire. Mais là n'est pas l'histoire du jour.

C'est avec entrain qu'il placarda sur toutes les portes des tavernes de la ville l'avis de recherche. Première étape primordiale si l'on veut trouver quelqu'un à Limoges. Frapper aux bonnes portes.


- Mon sieur Nicolas?
- Grimm?
- Pensez-vous que cette... Personne soit dans cette ville?
- Absolument pas.
- Il serait judicieux de ne pas clouer toutes les affiches dans ce cas.
- Meuh non. Limoges est "The place to be" en ce moment. Ou Ken'taoch autrou da graout a ran kenavo comme dirait mon grand oncle. Allons-y gaiement. C'est vous qui les écrivez de toutes façons.



Bien sûr, il n'avait pas de grand oncle. Du moins pas à sa connaissance. Mais impressionner le valet de Trun en parlant yaourt était assez divertissant. Et sur ces mots, il tendit fringuant le papelard aux passants, fin sourire aux lèvres, histoire d'en liquider le plus possible.


- Préparez-vous Grimm! La prochaine étape consistera à vous poster en place publique, nu et couvert de ces superbes avis de recherche! Vos mains en porte-voix, criant au peuple qui ne sait pas lire tout le contenu de l'annonce. Votre Maitre sera d'accord avec mon idée j'en gage.


Ce n'était pas tout à fait vrai. Mais commencer la journée en brutalisant Grimm était un exercice qui détendait toujours le faux écuyer du duc de Trun.

Citation:


Perdu de recherche

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Si vous avez vu cette personne, merci de contacter l'Aconit à Limoges. Forte récompense offerte.


Evidemment, la récompense c'était du flan. Il fallait bien accélérer un peu les choses.
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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Eliance
Écrit avec pleins de doigts, dont ceux de JD Edern
Edern / Eliance



- C'est IMPOSSIBLE. dit-il en pointant du doigt une affiche, horrifié. Tu as vu ? Pour qui ce TYPE se prend ?

Le pif ménudiérien se fronce. - Le con mité, on dirait. T'en connais des cons mités ? moi j'connais que Théo...

- Théo ? Il arque un sourcil, se demandant sur l'instant laquelle de sa soeur est la moins cachotière. Non mais tu te rends pas compte du drame. On ne reverra JAMAIS Calyce si elle tombe dans ce piège odieux. Au cas où cela ne serait pas clair, il répète : JA-MAIS avec une expression dramatique.

- HANLALALALALALA non c'est pas possib' ça ! Y peut pas nous voler Calyce ! En plus, elle est même pas là !
HAN ! tu crois qu'il va la voler loin et l'emmener loin et l'épouser loin ???
La flippature est à son paroxysme. Bien joué Dédé.

La petite moue peinée acquiesce. Loin, très loin, et on entendra vaguement son nom et de ses nouvelles dans les histoires racontées par des passants. Pire, elle ne se souviendra plus de nous. Tu sais à quel point les hommes sont viles. Edern repose son regard vers l'affiche Puis, il sort d'où c'ptit con ? Elle ne nous en a jamais parlé. C'est un signe. Elle est déjà contaminée. Faut absolument la sauver de ses griffes.

- OUI ! On va sauver Calychou ! Si elle m'oublie, j'te jure j'me pends tous les jours ! Eliance ou la tristitude d'être maudite de la résurrection. Elle a toujours juré être contaminée que pas Nanard. Ouh la menteuse !
Tu crois qu'il faut aller en Anjou, du coup pour la réceptionner avant que l'autre ne la réceptionne ? Ou alors on trouve le con mité et on le tue ? enfin... toi, surtout... et après t'en fais une couverture ? et après on vivra heureux tous ensemble et surtout avec Calyce ?


- On est même pas sûr qu'elle soit en Anjou. C'est Calyce, elle a parlé d'Anjou mais elle est p'être déjà en Alençon, ou en Flandres. Soupir amer non, non, il faut réfléchir à une autre solution. Déjà, déjà il se répète pour se donner du temps pour trouver une solution On ne va tuer personne ! J'sais pas si tu te souviens des chatons mais c'était très mal passé. Alors, on peut... peut-être lui écrire qu'elle est en Auvergne, tiens, t'en penses quoi ?

- Ouais... t'as raison. P't-être même elle est chez les Mainois pour vérifier ta mère. Ça turbine dans la cervelle vide. Mais dis... et si elle est en Auvergne et qu'on envoie l'type en Auvergne, il va la trouver ! Non, parce que RIEN ne dit qu'elle soit pas en Auvergne, hein... On est mal, on est mal ! Comment qu'on va bien pouvoir faire, dis, Dédé ?!!!

- Faut réfléchir à un endroit où elle n'ira jamais. Genre ...Ah oui je sais ! Dôle ! voilà. Personne n'irait là-bas. Même pas Calyce, elle verrait bien qu'ils sont différents, comme les Mainois donc on envoie le type à Dole. Douteux, quand même Elle n'est pas à dole hein ?

- C'est risqué quand même hein. Non moi j'dis ta tactique est foireuse. Han ! Je sais ! Et là Eliance sourit et ne dit plus rien.

Il la regarde avec des gros yeux. Ben dis ! On n'a pas toute la nuit hé !

Réaction action. Ah ouais ! Ben on a qu'arracher toutes les affiches et en faire des confettis pour le mariage de... ben de personne en fait.

Edern croise les bras. - Et tu crois pas qu'il va les remettre s'il voit de loin que toutes ses affiches ont été retirées ? PIRE Imagine que c'est un BALEZE. ?On fait quoi là ?

- eh beh euh... tu tapes le gros balèze. Non ?

Il la regarde définitivement avec un air ahuri. Non mais tu m'prends pour quoi ? Je FRAPPE PERSONNE. Ok ?

Eliance roule des yeux et marmonne un t'as bien buté des chatons..., avant de reprendre plus haut : d'accord d'accord t'énerves pas ! Oui, dans le doute où il ne buterait pas que des chatons elle préfère être prudente. Mourir oui, Mais pas cruellement pour finir en couverture ! Bon eh beh on a qu'à... on a qu'à... laisser les affiches ! Et... et puis... changer le nom en bas !

Perplexe, il observe la dite affiche. Il hésite. L'idée n'est pas mal et cherche de quoi écrire dans une de ses poches. Après, va falloir faire toutes les affiches de la ville. On en a pour des heures. Et sans s'faire prendre, ce qui va être impossible mais tu coures vite, non?

- Toi moins vu la taille de tes jambons. Pis j'te rappelle que j'ai deux larbins qui foutent rien. Ils vont nous aider. Je trouve Martin, tu te charges de Felisque, il m'écoute jamais. D'ailleurs, je comprends pas pourquoi il m'écoute jamais. Oh putain ! Mais... Martin, il écrit pas comme un marcassin ?! Chier ! Échec de l'idée.

Edern tend un fusain à Bobby l'air de rien. - Barre déjà ce nom et remplace par Bobby et Edern au moins une sera faite parce que si on doit compter sur les deux autres gugusses, rien ne sera JAMAIS fait. Ils doivent d'ailleurs se pieuter dans nos lits enfin dans ton lit.

- Han mais ils ont pas l'droit de s'tripoter entre eux ! C'est interdit, ça, bordel ! Dédé, c'quand même dramatique la pervertisation de tout c'monde. Tout en se plaignant, Eliance rature l'affiche.

Citation:


Perdu de recherche

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BOBY ou EDERN
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Les mains dans les poches, un sourire satisfait.
- Ah mais oui, c'est dra-ma-tique. Allez ! On va faire les autres affiches ! Faut se dépêcher pour garder le rythme.

- Si t'écrivais aussi, ça irait pus vite. Mais non, mônsieur ne sort sa mine que pour... pour quoi d'ailleurs ?

- Tu ne préfères pas le savoir Il sourit de plus belle
puis j't'accompagne, je te défends, tu pourrais te dépêcher au lieu de râler. C'est fou, ça!

- Ça va, ça va... Et Eliance se dépêche donc d'aller raturer TOUTES les affiches de la ville.
_________________
© JD Calyce ♥
L_aconit
    Le lendemain


Comme un royal facepalm, une affiche virevoltant vint s'écraser sur le doux visage de Nicolas, ahuri.


- Ha non! Non non non!
- Ils ont changé les noms de toutes les affiches mon sieur Nicolas!
- Merci Grimm, j'avais remarqué!


Le vrai faux écuyer ne savait plus où donner de la tête. Dans les rues de la ville, pas une de ses affiches n'avait été épargnée. Un effroyable élan de sabotage les avaient toutes détournées de leur utilité première. Le Breton pestait, tapait du pied, s'insurgeant sur le carnage à haute voix, valet à ses trousses.


- Par les couilles de Lucifer, qui sont ces Boby et Edern?


Le valet tentait de suivre la cadence observant toutes les affiches qu'ils croisaient, la main sur la bouche. Le blond tournait sur lui même, frôlant la crise de nerfs.

- Arrachez tout, n'y allez pas de main morte! Sinon vous savez ce qui vous attend!


Le valet, décontenancé et inquiet de voir toutes ces affiches bafouées temporisa. Du moins, essaya. Bien décidé mine de rien à ne pas être le crieur public du jour.


- Mais... Monsieur Nicolas... Gardez votre calme. Arracher autant de détermination à raturer vos affiches montre peut-être qu'il faut renoncer...
* Un brin trouillard*
- Un peu de courage enfin, ils ne sont pas armés, Grimm.
- Nous non plus!
- Ne révélez pas nos secrets militaires! Arrachez! Arrachez! Je convaincrais le duc de vous donner un jour de congé!


Un vent de folie s'était levé sur limoges, et sur le duo improbable du valet coincé et de l'androgyne, un certain vent de panique. Les centaines d'affiches dont les coins clapotaient sous les rafales semblaient chanter en choeur la déconvenue du plan Aconitien. Un détournement inattendu. Une perte de temps infinie. D'autant que le nain était dans les parages, il en était certain. Trois personnes dont une plutôt fiable avaient affirmé au petit matin l'avoir croisé en ville. Si le petit homme était à Limoges, cette Calyce y était certainement.


    Une heure plus tard. En place publique.



- Plus fort Grimm! Donnez de la voix tudieu!


Et la foule de rire face à ce quinquagénaire fluet et dégarni en tenue d'adam, la virilité - si l'on pouvait en causer ainsi - masquée par une affiche neuve. Une main tremblotante en tenant une seconde, roulée en cornet dans laquelle il tentait de faire ce que l'on attendait de lui.


- Je vous avais prévenu! Avoir une crampe à l'auriculaire au moment le plus crucial, celui où j'avais besoin de vous n'était absolument pas judicieux!


La voix chevrotante héla de façon assez peu convaincante les paysans qui s'arrêtaient pour le regarder plus que l'écouter, les yeux ronds.


-P... P.... Perdu de... De recherche...


-Plus fort!

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Une tomate pourrie vint obstruer son porte-voix de fortune.


Ha la belle affaire. On tentait de faire taire le freluquet ? Qu'à cela ne tienne! Les bretons sont toujours un brin têtus. C'est bien connu.

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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Lglvh
Grimm Griimmm ?
Uh ?
Nicolas ! Nicoolaaaaaas ?






Jean- Firmin, mon cher Jean-Firmin ne vois-tu rien venir ?
Je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verd...nan au fait je me gausse
Pourquoi ?
Bin du vent que tu viens de te prendre.
Mais, ils sont ou ? Je vais pas sortir de mon bain et me sècher tout seul, si ?
Si tu veux mon avis, ton Nicolas doit être en train de récurer la marmite.
On a pas de marmite
Celle de Grimm, j'entend, soyez content la vieille peau crèvera pas puceau.





Agité, Indigné, mortifié et tout mouillé, j'émergeais de mon baquet avec la grâsce d'un phoque échoué, provocant un raz de marée dans l'appartement de L'Aconit.
Cul blanc et nu se promenant de long en large puis en rond, les pieds laissant des traînées humides sur le plancher, je tombais nez à nez avec un pot à l'allure laiteuse.
Tiens donc, que cela pouvait-il bien être ? Loin de moi l'idée de fouiller dans ses affaires, mais allez savoir comment, l'index trempa, rapporta un peu de liquide au pif qui se retroussa puis la langue gouta




Foutre que c'est mauvais !
Ca sent la poiscaille, arrêtes de renifler ça, bourrique, tu vas avoir envie de débusquer une petite moule !
Jean-Firmin je te permets pas de me parler sur ce ton.
J'en ai rien à carrer, y a que toi qui m'entend.
Fot en cul !
Minable
Enfoi...ho pt'ain, ça tape ce truc, j'ai la tête qui tourne. Je me sens tout coit
Comme Grimm et Nicolas, doivent être en plein coit, pendant que toi, t'es la à lécher et sniffer de la colle de poisson, comme le dernier des abrutis. Ressaisis-toi, mon Duc et va leur dire ta façon de penser, merde !
T'as raison ! Allons-y.
Habille-toi avant, c'est p'têtre mieux et sache, j'ai toujours raison.




Une paire de braies enfilée à l.envers, une pupille dilatée et deux doigts collés plus tard, j'étais en route, déambulant dans les ruelles de Limoges, à la recherche de quoi déjà ?
Une affiche tient. On recherche Calyce avec l'écriture de Grimm, je la reconnais keumême, signé Boby ou Edern tracé l'acon... Mais qu'est ce que c'est encore que ce foutoir ?
Parce que quand je tournais le museau, reconnaissant la voix qui bramait, j'aurais préféré être aveugle que borgne.
Titubant, une gueule des mauvais jours, je vint me planter devant mon valet.

Non mais on croit réver ?

La baffe partit.
Jamais, oh jamais, j'avais osé rudoyer-physiquement on est d'accord- un de mes employés, encore moins celui qui me torchait bébé.

Si la baronne votre idôle que j'appelais maman vous voyait, pour sûr elle en ferait une syncope !
Je peux savoir quelle mouche vous pique, là ?


Avisant la présence du jeune breton.

Car en plus vous entrainez Nicolas dans vos délires de vieux pervers tout fripé ? Vous n'avez pas honte ?

Défaillant un brin, l'énervement, la colle, le chaud et la contrariété d'avoir prit un bain seul, en être sorti seul et m'être vêtu seul, je me massais les tempes..seul et m'appuyais au mur, sentant mes gambettes se dérober.
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L_aconit
Tapotant l'épaule de Lestat, l'Aconit joua son rôle d'écuyer, soucieux de son bien être. Tant physique que... Mental. Et à vue de nez, coté mental, il était en phase Jean firmin. N'étaient-ils pas en public après tout? Il se força à lui servir du Vous.

- Vous prenez les choses trop à coeur mon duc .

La main eut du mal à se défaire de l'épaule ducale, trainante. Finalement il tendit sa chemise à Grimm, las du spectacle. Lui murmura: Ramenez le duc à ses appartements. Il n'a pas l'air dans son assiette. Faites lui des tartines et bordez-le. Ho et puis...

Un petit sourire naquit de nouveau à la commissure de ses lèvres.


- Vous êtes minable en crieur public. C'était une idée stupide.



Se tournant vers Lestat , en s'éclaircissant la gorge:


- Un maraud a modifié toutes mes affiches. J'ai mandé à Grimm de faire une annonce que les gens ne pourraient oublier... Mais vous avez raison. C'est un peu surfait. Je m'en vais chercher moi même Calyce et son nain, et de ce pas!

Plus tard


Bien entendu, tout le monde avait vu le nain au moment où il posait la question, mais personne ne savait où il était. La journée fut longue. Très longue. Jusqu'à ce que, au détour d'une taverne de petite taille...

L_aconit entre dans la taverne.
L_aconit taille une pipe.
Rikiki_ entre dans la taverne.
Rikiki_ rentre en grognant

Rikiki_ : Qu'est ce que vous foutez chez moi ?
L_aconit le regarde.
L_aconit : Je... taille une pipe.
L_aconit montre sa pipe de bois

Ha! La pomme ne tombait jamais très loin de l'arbre. Il arracha les deux poils-trophées pour Sabaude Renard, et fuit à toutes jambes. Histoire de ne pas se faire découper en rondelles par un petit homme. Une fin qui aurait été je vous l'accorde assez pathétique. Même pour Nicolas. Malheureusement, dans la précipitation le blondin oublia de demander au nain où était la fille. Fâcheux. Quand on sait que c'était là l'essence même de sa mission.

Il décida donc de laisser un peu de temps au nain pour se calmer. Et d'y retourner. Et lorsqu'il réussit à s'asseoir en face de lui sans qu'il ne tente de l'étrangler, il eut même le bonheur de lui demander où se trouvait la Calyce-y. Question à laquelle le nain répondit par une autre ( Sinon, ce n'est pas drôle ) :


- Qu'est-ce que vous lui voulez à Calyce?
- Lui donner un message de la part de Sabaude Renard.
La réponse sembla contrarier le petit homme roux-barbu.
- Et pourquoi vous faites ça?
- Parce qu'il m'a volé mon dé.

La réponse sembla ne pas étonner ET contrarier le petit homme barbu et roux. Qui lui proposa une contre offre. Une sorte de contre mission. Un truc inespéré. Un deal en or.

- Si j'vous revole vot' bien et que je vous le rend, vous êtes d'accord pour pas délivrer le message à Calyce ?


Un peu mon nain-vieux! La belle aubaine. Ne pas embrasser une fille qu'il ne connaissait ni d'adam ni d'ève ni de jean et récupérer son dé en collant un nain grincheux et un chouille violent dans les pattes de Messey. La proposition ne méritait presque pas réflexion.


- Laissez-moi y réfléchir.

Une réponse qui faisait toujours moins amateur. Ainsi fût la rencontre de Rikiki et de Nicolas.



Toujours Plus tard


En rentrant chez le Duc, il passa devant d'autres rades, aussi bondés que le torse de Lemerco. Mais sans les morpions. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque ... Le duc, en personne, tenait compagnie à Dana. Cette bretonne rencontrée quelques jours plus tôt, qui le plaisir de leur point commun breizhonnant passé, s'était avéré être une redoutable groupie du duc de Lioncourt. Le genre envahissante - avec ses carottes croutées - et déterminée à le marier... Jaloux, le blondin ne rata pas l'occasion d'aller tenir la jambe au principal intéressé, histoire de garder un oeil sur la brune. Aurait-il pu pisser sur ladite jambe pour marquer son territoire qu'il l'aurait fait.

Le duc lui fit remarquer que calyce, LA Calyce se tenait là. En face d'eux. Et comble d'ironie, s'impatientait de recevoir son message. Puisque lui, dans son droit de réserve le plus total, n'avait pas pu s'empêcher de tout balancer à la biche, pour l’appâter et la garder un peu.

Malaise.

Là devant une fille qu'il avait la charge d'embrasser à pleine bouche, la proposition du nain devait soudain tellement plus sérieuse, et séduisante. Il reconsidéra donc à haute voix l'offre.


- Le nain m'a proposé de racheter ma mission.

Outrée , la Calyce proposa de contre-racheter la mission, enfin, le message. Et ce pour la modique somme (gonflée par les soins de Nicolas ) de cinq cent écus et des brouettes. (Ou des gâteaux.)

Qu'est-ce qu'un baiser .... Forcé... Contraint... Et sans plaisir... Contre une si rondelette somme d'argent?

Un baiser et un évanouissement plus tard, le pacte était scellé. Messey exaucé. Et Nicolas... Libérééééééééééé. Délivréééééééééé.

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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
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