Evroult


- Vous les femmes,
Vous le charme,
Vos sourires nous attirent et nous désarment
Citation:
Je n’irai pas par quatre chemins, ma tendre chatte. J’ai besoin de vous. Une fois n’est pas coutume, ce n’est ni le courtisan qui vous parle, ni l’employé chargé de traiter avec vous pour quelques filtres & potions à destination du bordel. Moi, j’ai besoin de vous.
- Nina,
Je n’irai pas par quatre chemins, ma tendre chatte. J’ai besoin de vous. Une fois n’est pas coutume, ce n’est ni le courtisan qui vous parle, ni l’employé chargé de traiter avec vous pour quelques filtres & potions à destination du bordel. Moi, j’ai besoin de vous.
Vous les anges,
Mhm, adorables,
Et nous sommes, nous les hommes, pauvres diables.
Citation:
Voyez, vous savez déjà combien je suis bon courtisan. Je charme & je séduis, je flatte & je conquiers, & rares sont les femmes qui peuvent me résister. Je vous connais, de la cambrure de vos reins à la pointe de vos seins, je connais les sillons & les monts dont vous avez honte, les ridules à vos yeux & vos cœurs brisés. Je sais tout, de vous, de vos larmes à vos joies & je vous aime pour ça, de vos forces à vos faiblesses. Je vous aime, Nina, & souvent, vous me le rendez bien. Je suis bon courtisan, & vous me le rendez bien.
Avec des milliers de roses on vous entoure,
On vous aime et sans le dire on vous le prouve.
On se croit très fort, on pense vous connaître
On vous dit toujours, vous répondez peut-être
Citation:
Et voilà que pourtant, quand je sais tout de vous jusqu’aux tréfonds de vos âmes, quand j’ai même osé soulevé ces tentures qui cachent vos plus sombres noirceurs & que je n’ai fait que vous en aimer plus, voilà que vous, soudain, vous regardez mes pattes noires, entendez ma voix rauque, & me rejetez soudain en criant « au loup ! ». Quand je me suis plié à m’en briser les genoux, quand j’ai rampé à vos jambes d’albâtre, quand j’eus même tenté de renier ma nature, voilà que vous me rejetez !
Vous les femmes,
Vous mon drame,
Vous si douces, vous la source de nos larmes.
Citation:
Ah Nina, je m’égare. Mais j’ai besoin de vous. Vous savez, vous seulement, combien j’ai foi en vos filtres & potions, vous qui savez calmer les vierges angoissées & soigner des catins aux cœurs amourachés. Je ne parle même pas de vos somptueux doigts de fées, & de ces corps pansés, & de ces ventres vidés, & de ces maux traités pour mieux nous sublimer. Je ne parle même pas de vos somptueux doigts de fées, & vous savez pourtant combien je les ai adorés lorsque vous veniez à moi pour profiter de mes charmes. J’ai besoin de vous. Atrocement besoin de vous.
Pauvres diables
Que nous sommes,
Vulnérables, misérables, nous les hommes.
Citation:
Je parle de ce que vous savez faire aux cœurs & aux esprits, aux humeurs bileuses & colériques, à ces âmes fâchées & réfractaires. Je parle de ces caractères que vous savez mater, de ces angoisses puériles que vous savez étouffer, je parle de ce que vous savez rendre malléable en tout être. Il faut qu’elle cesse, Nina. Qu’elle cesse de me rejeter, qu’elle cesse de douter, qu’elle cesse de se venger de toutes mes incartades en se faisant doucette auprès d’hommes qui ne la méritent pas. Il faut qu’elle cesse, Nina, de me rendre fou, & de me foutre en rogne. Voyez seulement. Je suis en rogne. Tout le temps.
Dès qu’un autre vous sourit, on a tendance à
À jouer plus ou moins bien l’indifférence.
On fait tout pour se calmer puis on éclate,
On est fous de jalousie & ça vous flatte.
Citation:
Nina. Voyez, comme j’ai besoin de vous. Je vous paierai, & vous me donnerez la plus puissante de vos potions, le plus insensé de vos filtres. J’ai confiance en vos talents, & j’irai même jusqu’à vous offrir une passe si vous la matez bien.
Nina, ma tendre chatte. J’ai besoin de vous.
Nina, ma tendre chatte. J’ai besoin de vous.
- Evroult.
Vous les femmes,
Vous le charme,
Vos sourires nous attirent et nous désarment,
Pauvres diables.
*Je lui ai lancé un sort, piqué à Screamin' Jay Hawkins.
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