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[RP] Accueil des nouveaux hommes d'armes (juin 1465)

Orthon
Son nom résonna dans la grande salle. Orthon sortit des rangs en faisant quelques pas en direction du frère capitaine. Il ne s'attendait pas à être appelé aussi rapidement. Ce n'est pas décontenancé qu'il s'avança mais il sentait son coeur cogner dans sa poitrine.

Le regard gris acier de Messire Walan semblait le sonder. Ne pas trébucher en allant à lui, rester droit, non par bravade mais montrer qu'un licorneux sait se faire à toute situation. Orthon rejoignit l'estrade sans y monter. Il avait encore à l'oreille les paroles prononcées à l'égard de soeur Axel. Il entamait donc un chemin d'épreuves ou d'initiation avant de mériter l'appartenance à l'ordre royal de la Licorne. Il avait un pied, il se devait d'écouter ses pairs et suivre l'enseignement de son futur parrain , il se devait de ne pas le décevoir et appartenir dans le futur au premier ordre à avoir reçu la reconnaissance officielle de la Couronne.

Orthon salua le frère capitaine en penchant sa tête vers le sol. Sa nuque était moite de sueur par la crainte de mal faire en se présentant.


Frère Orthon, à vos ordres !

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Kami.
Arrivé tout juste avant le discours inaugural de Walan, Kantin alla se placer du côté des errants tout en saluant d'un signe de tête ses Frères et Soeurs.
L'heure était arrivée pour les hommes et femmes d'armes de faire officiellement leur entrée dans l'ordre. En voila une journée des plus importantes !

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En changement
Walan
A nouveaux, le brun observa en silence l'homme d'armes se placer devant l'estrade. Et à nouveau il s'exprima calmement.

L'Ordre accepte dans ses rangs des novices autant que les vétérans de plusieurs guerres. Car ce qu'il juge au moment d'accepter une candidature n'est pas l'expérience, mais la motivation et les aspirations. Et car c'est au sein de l'ordre que l'on demande de faire ses preuves, qu'importe son passé.

Cette fois, c'est vers Gauvin que le brun fit un petit signe.

Pour t'accompagner dans l'ordre, le Haut Conseil te confie à l'un de ses membres connaissant cela très bien : Gauvin.

Et à nouveau, il attendit que se forme la paire pour poursuivre.

Homme d'armes Edouard, c'est à toi de te lever.
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(temporaire)
Edouard_de_noireterr
Et le frère Edouard se leva donc, un sourire timide aux lèvres. Il était content de ne pas avoir été le premier à être appelé, ainsi il avait pu voir comment les autres avaient agi, et avait copié leur attitude.

Arrivé devant l'homme qui l'avait appelé, il salua bien bas, respectueux et un peu inquiet.

Je suis prêt.

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Merci Jd Alvira !
Walan
Sans surprise désormais, le chevalier adressa le même regard silencieux à l'homme d'armes tandis qu'il se présentait devant l'estrade.

Au sein de la Licorne, la naissance n'a aucune importance. Seul le mérite demeure lorsqu'il s'agit de progresser en son sein, et la fraternité s'y fait avec les épreuves et le sang versé en commun, plutôt que celui donné à la naissance.

Lorsqu'il tendit la main, ce fut cette fois en direction de Kantin.

Pour t'éclairer jusqu'à ce que tu sois un frère parmi d'autres frères, le Haut Conseil a désigné Kantin.

Et encore une fois, il attendit que se forme la paire pour poursuivre.

Homme d'armes Thiberian.

Il n'avait même plus vraiment besoin d'en dire plus.
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(temporaire)
Thiberian
Sa femme fut la première appelée, ainsi la galanterie des chevaliers n'était point une légende.
Elle reçut ses recommandations ainsi que le nom de sa marraine, ses frères d'armes suivirent naturellement, recevant chaque fois et les recommandations, et le parrain sensé les guider sur la difficile voie de la chevalerie.

Cette fois ce fut son tour d'être appelé, il se leva donc, réprimant un grognement alors que son genou craqua légèrement, il était plus que temps de retrouver sa jeunesse la situation en attestait !
Il se dressa donc de sa haute stature et regarda en face l'homme qu'il voyait comme un mentor depuis ses plus jeunes années, répondant d'un simple :


Capitaine-Prévôt.
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Guillaume_de_jeneffe
Tandis que les préparatifs avaient battu leur plein, le Grand Maistre avait choisi l'isolement. Tandis que le chevalier Prévôt avait fait sa tournée d'inspection, le Grand Maistre s'était recueilli dans ses pensées. Tandis que les valets charriaient les plats et boissons, le Grand Maistre avait pensé à sa mission, encore et toujours. Tandis que ses frères et sœurs d'armes avaient peu à peu gagné leurs sièges, le Grand Maistre s'était laissé envahir par ses doutes. Pour la seconde fois de son existence, il avait un Ordre à diriger. Mais alors qu'il en avait, bien des années plus tôt, hérité en pleine vigueur, impliqué dans toutes, ou presque, les institutions du royaume, compté des Grands Officiers et des Pairs à ne, presque, plus savoir qu'en faire, il en allait tout autrement en ces jours. Sans jamais parvenir, ni vraiment essayer, à dire le vrai, à chasser l'idée que la responsabilité reposait sur lui, il avait passé en revue des projets initiés, et échoués, des espoirs suscités, et déçus. L'enthousiasme des jeunes, toujours, le maintenait en vie. Mais, il le pensait aussi, les usait tous. Il était en quelque sorte la sangsue de la Licorne. Non celui qui la réveillait, mais celui qui en faisait chaque jour un peu plus un être chétif et menacé. Par trois fois il abattit son poing sur un mur de pierre, se l'ouvrant, sanglant. Dans la solitude des combles de la tour, habité par les seuls pigeons, qu'il avait atteinte par d'épuisants exercices de varappe, il se reprochait ses échecs. Mais bientôt les sons se turent, avant que de reprendre, comme pour lui faire comprendre que désormais, c'était lui que l'on attendait.

Il descendit alors de son nid, plus aisément qu'il n'y était monté. Il enfila sa noire vesture, assura sur ses épaules son collier d'or et sa cape d'azur, resserra à s'en compresser les hanches son baudrier parti Licorne et lion des Flandres. Et enfin, survolant les marches trois à trois, il aboutit, le franc sourire aux lèvres, dans la salle. En un instant, il en acquit la certitude. Il avait eu raison de confier cela, aussi, à Walan. La salle reflétait, autant que faire se pouvait, et avec les nuances nécessaires, la salle du Chapitre. Trop peu peuplée, sans doute, mais cela était aussi un défi qu'il tentait, maladroitement, de relever. Avant de faire encore un pas, il porta son regard sur chacun des présents. Puis le fixa sur celui du Meyrieux, qu'il remercia d'un sourire soulagé et d'un mouvement du chef. À grandes enjambées, ensuite, il alla sur la cathèdre, où il s'assit en une volte qui fit voler l'étendard qui d'habitude couvrait ses pas.

Où il écouta les paroles du Lyonnais – oui, oui, ceci est bien une antidatation de RP, vous ne rêvez pas ! – auxquelles il acquiesça dans un sourire. Et se plongea dans la cérémonie, chassant pour un temps ses réflexions, pensées, craintes et doutes.

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]
Walan
Le regard que posa le brun sur Thiberian fut tout aussi silencieux que les précédents. Mais l'ombre de l'esquisse d'un sourire sembla flotter fugacement. Après tout, cela faisait bien longtemps qu'ils se connaissaient, et avec un parcours étonnamment similaire, quoique temporellement légèrement décalé.

Ni l'expérience, ni la naissance ne comptent lorsque l'on entre à la Licorne. Et les titres pas davantage. Certains impétrants ne le supportent pas, car ils n'apprécient pas de se voir entraînés ou sermonnés par des roturiers quand eux-mêmes sont nobles depuis tant d'années. Mais du prince au paysan, tous ont commencé, ou recommencé, au bas de l'échelle en intégrant l'Ordre.
Car cela forge aussi bien la fraternité que l'humilité que l'on attend du chevalier.


Cette fois, la main du chevalier ne se dirigea pas vers le banc, mais à son côté, sur l'estrade, pour désigner la cathèdre et surtout le Grand Maître assis dessus. En conséquence, il faudrait attendre un peu pour que puisse se former la paire, puisque les deux membres du Haut Conseil ne descendraient pas de l'estrade pour l'instant.

Pour t'aider à affronter ceci, et le reste, le Haut Conseil te confie au Grand Maître de l'Ordre, Guillaume.

Une pause, encore, puis le brun appela pour l'avant dernière fois.

Femme d'armes Ysalis, c'est à toi de venir.
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(temporaire)
Ysalis.
Les noms s' égrainent entre les lèvres du Meyrieux, révélant les frères et sœurs d' armes d' une famille choisie qui l' autorisait là, à faire un pas de plus vers elle. Combien était-ils ? Était-ce là toute la Licorne ? Ces visages présents, bien moins que son propre sang. Elle-même n' aimant guère être observée, les émeraudes se détournent avant qu' elle ne soit enfin appelée.

À quelle sauce serait-elle mangée ?

La petite silhouette se dresse pour rejoindre le devant de l' estrade, les bottes claquant légèrement à chaque pas qu' elle fait, la menant vers les deux chevaliers. Elle leur sourit, ce petit étirement de ses charnues toujours discrètes, l' opalescent minois s' inclinant avec déférence.
" Capitaine, Maistre. "
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Walan
Toujours ce petit rituel avant de prendre la parole. Était-ce pour donner de la solennité ? Pour réfléchir à ce qu'il allait dire ? Pour laisser les impétrants s'angoisser un peu ? A l'expression qu'arborait Sans Repos, bien en peine aurait été celui voulant le deviner.

Tous les caractères ne sont pas fait pour l'Ordre, car il demande patiente, abnégation et sacrifice. Mais flegmatiques comme impulsifs, exubérants comme discrets, tous peuvent tenter, car le chemin vers la chevalerie passe aussi par soi-même et la manière dont on s'affronte face à un miroir fait partie des épreuves.

Cette fois, la main ne désigna personne. Elle s'éleva juste pour toucher le torse du chevalier.

Pour te guider, c'est moi que le Haut Conseil a désigné.

Rompant brièvement avec son rôle de maître de cérémonie, le brun esquissa un fugace sourire à l'attention de sa filleule en lui faisant signe de patienter quelque peu, tout comme Thiberian, avant de pouvoir la rejoindre. Puis le masque revint, si rapidement qu'on aurait pu croire qu'il n'était jamais parti, et le dernier nom fut prononcer.

Femme d'armes Aylice, tu seras la dernière à t'avancer ce jour.
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(temporaire)
Walan
Lorsque la femme d'armes parut devant l'estrade, le brun reprit une dernière fois la parole.

La Licorne ne demande pas que des meneurs naturels. Mais chacun doit être prêt, le moment venu, de se porter en avant et de guider les autres, qu'ils soient ses frères d'armes ou des étrangers à l'ordre.

Se redirigeant vers le banc du chapitre, la main du chevalier se pointa une dernière fois.

Pour t'accompagner, le Haut Conseil a désigné Malwyn.

Patientant pour que l'ultime paire se forme, Walan conclut alors.

Chaque nouvel impétrant s'est vu confié à la charge d'un parrain. Il est temps désormais que cette cérémonie se termine, et que nous sortions pour fêter autrement ces arrivées.

Mais avant cela, il demeure trois mots à dire. Trois mots qui lient l'ordre, ses membres, ses valeurs.
Justice ! Honneur ! Bravoure !


Quelques instants -et reprises de ses derniers mots par les autres- plus tard, et Sans Repos descendait de l'estrade pour inviter chacun à se rendre à son rythme dans la cour, où les domestiques avaient copieusement garni les tables de victuailles et boissons.
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(temporaire)
Orthon
La cérémonie semblant terminer, Orthon suivit le frère capitaine en criant à son tour:

Justice ! Honneur ! Bravoure !

Puis il s'adressa à son parrain.

Frère Gauvin, je suis content du choix du capitaine. Je ferai de mon mieux pour t'écouter et ainsi marcher fièrement sur les routes du royaume sous l'étendard de notre ordre.

Suivant ensuite les frères et les soeurs, Orthon se dirigea vers la cour où il aperçut rapidement de la bonne pitance.
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Aylice
Aylice e etait entrée le plus discretement possible dans la salle....Elle venait d'arriver a Paris après
un long et fatiguant voyage...En effet depuis quelques temps, elle n'était pas au mieux de
sa forme
Aylice s'etait preparé avec soin et avait reussi a discipliner ses longues boucles blondes .
C'était la premiere fois qu'elle assistait a une telle cérémonie
Ne sachant ce qu'elle devait faire et avouons le un peu intimidée, elle chercha du
regard Malwyn
En entendant son nom elle s'approcha de l'estrade ou l'attendait Walan
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Malwyn
La cérémonie se déroulait sans encombre, les nouveaux défilaient devant l'estrade et arriva enfin le tour de ma compagne. Je me levais quand le capitaine prononça mon nom et je la rejoignis. J'était très fier d'elle.

- Aylice, je suis ravi d'être ton parrain, je ferais de mon mieux pour te guider au sein de la forteresse et te mener vers les sommets.

La cérémonie se termina. Je répétais avec les autres :

Justice ! Honneur ! Bravoure !
Aylice
Aylice regarda , avec émotion , son compagnon Malwyn s'approcher d'elle.Elle lui sourit...

C'est moi qui suis ravie et très fière d'etre ta filleule et je ferai tout pour qu'a aucun
moment tu ne sois déçu


Aylice joignit alors sa voix a celles de ses soeurs et freres

Justice ! Honneur ! Bravoure !
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