Don.
- J'ai vu une napperonde,
dieu qu'elle était immonde,
Viens on l'appelle Raymonde,
Vile... Vile vagabonde !
L'ennui. Oui, l'ennui terrible.
Ce saligot lui prenait les tripes sans lui accorder de pitié. Nada, que dalle. Seulement cette horrible sensation de vide et de lassitude absolue.
Après avoir travaillé sur son projet de métier - ce qui lui a pris uniquement 3 minutes, vu la dévorante passion que porte Dôn pour le travail - la jeune femme s'est alors concentrée sur l'esthétisme de son fils. Ce fut bref egalement, rien ne lui allait, il lui faudrait alors embaucher une personne douée, capable de faire oublier ce nez que l'on remarque quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle puisse lui mettre comme fripes, ouh qu'il est vilain ce tarin !
Ensuite, l'application de son onguent sur ces multiples blessures et surtout sur son moignon, fut rapide aussi. La comtesse détestait regarder toutes ces plaies qui la rendaient plus laide de jour en jour. La commande de sa main de remplacement n'avait pas encore été faite et c'est avec impatience qu'elle attendait ce moment, qui n'arriverait qu'une fois chez elle.
Quoiqu'il en soit, dans tout les cas, le voyage était long. Long et douloureux. Long, douloureux et ennuyeux, et après s'être acharnée sur son projet, sur son fils puis sur son propre corps il fallait trouver nouvelle occupation.
Chose rapidement exécutée, c'était décidé, il serait de son devoir désormais, de chercher à faire de la poésie, de la BONNE poésie. Dôn aimait les mots, mais les mots ne devaient pas l'aimer, car tout comme les vêtements, il lui était difficile de savoir les associer pour obtenir un joli rendu, mais chut, ça elle l'ignorait.
Bon.
Ca rime c'est déjà pas si mal. Et le pas si mal n'est pas si loin, du grandiose.
Je peux rajouter... fronde quelque part sans doute.
Hiiiilde ? Myrdiiiiinnn ?? Vous aimez mon poème ? Comment ça c'est le douzième déjà ? Je m'exerce, pour réussir il faut... Enfin bref. Vous aimez ?
Si je met blonde ici, ça plairait au public masculin non ?
Silence.
....
......
Monologue gênant.
Oui oui, si je deviens douée, je peux faire des représentations !
De toute façon, personne ne croit en moi. Jamais.
Pour la peine je vais quémander Lemerco. Dol m'aidera LUI, puisqu'il est doué avec les mots.
Et Maryane financera la scène, elle m'aime ELLE.
Ils arrivaient enfin à Vannes. Sa mère se trouvait sans doute à Guingamp à l'heure qu'il est. Soulagement !
Cela la rassurait un petit peu, il serait plus simple de l'appréhender en terrain connu et acquis. Chez elle, la crainte de l'enlacer sera moins puissante. Plus que quelques jours à patienter avant de pouvoir l'étreindre et lui parler enfin.
Peut être qu'avec un peu de chance, Dol et la princesse y seront aussi. C'est qu'on s'attache vite à ces bêtes là quand on voyage avec mine de rien.
Bon et sinon, féconde ça marche aussi...
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dieu qu'elle était immonde,
Viens on l'appelle Raymonde,
Vile... Vile vagabonde !
L'ennui. Oui, l'ennui terrible.
Ce saligot lui prenait les tripes sans lui accorder de pitié. Nada, que dalle. Seulement cette horrible sensation de vide et de lassitude absolue.
Après avoir travaillé sur son projet de métier - ce qui lui a pris uniquement 3 minutes, vu la dévorante passion que porte Dôn pour le travail - la jeune femme s'est alors concentrée sur l'esthétisme de son fils. Ce fut bref egalement, rien ne lui allait, il lui faudrait alors embaucher une personne douée, capable de faire oublier ce nez que l'on remarque quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle puisse lui mettre comme fripes, ouh qu'il est vilain ce tarin !
Ensuite, l'application de son onguent sur ces multiples blessures et surtout sur son moignon, fut rapide aussi. La comtesse détestait regarder toutes ces plaies qui la rendaient plus laide de jour en jour. La commande de sa main de remplacement n'avait pas encore été faite et c'est avec impatience qu'elle attendait ce moment, qui n'arriverait qu'une fois chez elle.
Quoiqu'il en soit, dans tout les cas, le voyage était long. Long et douloureux. Long, douloureux et ennuyeux, et après s'être acharnée sur son projet, sur son fils puis sur son propre corps il fallait trouver nouvelle occupation.
Chose rapidement exécutée, c'était décidé, il serait de son devoir désormais, de chercher à faire de la poésie, de la BONNE poésie. Dôn aimait les mots, mais les mots ne devaient pas l'aimer, car tout comme les vêtements, il lui était difficile de savoir les associer pour obtenir un joli rendu, mais chut, ça elle l'ignorait.
Bon.
Ca rime c'est déjà pas si mal. Et le pas si mal n'est pas si loin, du grandiose.
Je peux rajouter... fronde quelque part sans doute.
Hiiiilde ? Myrdiiiiinnn ?? Vous aimez mon poème ? Comment ça c'est le douzième déjà ? Je m'exerce, pour réussir il faut... Enfin bref. Vous aimez ?
Si je met blonde ici, ça plairait au public masculin non ?
Silence.
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Monologue gênant.
Oui oui, si je deviens douée, je peux faire des représentations !
De toute façon, personne ne croit en moi. Jamais.
Pour la peine je vais quémander Lemerco. Dol m'aidera LUI, puisqu'il est doué avec les mots.
Et Maryane financera la scène, elle m'aime ELLE.
Ils arrivaient enfin à Vannes. Sa mère se trouvait sans doute à Guingamp à l'heure qu'il est. Soulagement !
Cela la rassurait un petit peu, il serait plus simple de l'appréhender en terrain connu et acquis. Chez elle, la crainte de l'enlacer sera moins puissante. Plus que quelques jours à patienter avant de pouvoir l'étreindre et lui parler enfin.
Peut être qu'avec un peu de chance, Dol et la princesse y seront aussi. C'est qu'on s'attache vite à ces bêtes là quand on voyage avec mine de rien.
Bon et sinon, féconde ça marche aussi...
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