.mahaut.
Occupée à faire un château de cartes à travailler avec acharnement sur un traité de libre circulation de la chouquette qui n'avait vocation qu'à la divertir vu qu'il ne verrait jamais le jour, la brune se concentrait en picorant des grains de sucre perlé tombés sur la table quand un serviteur avait déposé les chouquettes fraîches du jour.
- Gontrand-Eudes !
- Oui, Votre Excellente ?
- Celle-ci m'a l'air sèche.
- Elles viennent d'être faites, Votre Excellente.
- Hmmm... Regardez, ce sucre ne colle pas à mon doigt. Trouvez-vous normal, Gontrand-Eudes, que ce sucre ne colle pas à mon doigt si la chouquette sort du four ?
- C'est Pierre, mon nom, mais... euh... Non, Votre Excellente, je la ramène en cuisine immédiatement.
- Non, laissez. Je vais l'emmener au conseil, avec un peu de chance Myrmillmze la bouffera et tombera malade.
- Oui, Votre Excellente.
- C'est usant, usant ! PFFF ! Oh noooon, regardez ce que vous m'avez fait faire ! J'ai fait tomber mon château !
- Votre travail urgent, vous voulez dire ?
- Gontrand-Eudes !
- Votre Excellente ?
- Vous tenez à votre poste ?
- Oui Votre Excellente. Il-me-permet-d'apporter-chaque-jour-des-chouquettes-aux-gens-et-de-répandre-la-joie-sur-mon-passage, Votre Excellente.
- Bonne réponse !! allez, vous restez encore un peu avec nous grâce à votre esprit d'équipe hors du commun.
- Merci Votre Excellente.
- Vous pouvez disposer, Gontrand-Eudes.
- Votre Excellente ?
- Oui, Gontrand-Eudes ?
- Je me permets de déposer humblement et en faisant attention à ne pas renverser de verres ce courrier, reçu à l'instant de la Chancellerie de Normandie.
- Oui oui, posez ça là, Gontrand-Eudes. J'ai des choses importantes à faire, vous savez.
Elle avait retenté pendant quelques instants de reprendre son travail mais le valet de trèfle persistant à ne pas vouloir accrocher le 10 de carreaux, elle finit par repousser son travail urgent pour ouvrir le courrier normand. Alors, ce serait quoi, cette fois ? Une annonce, un traité, des félicitations ?
Elle parcourut la lettre en jouant machinalement avec le stylet à motif de poney avant de relever la tête et de crier à pleine voix :
- GONTRAND EUDES ! FAITES APPELER KEYCHOUCHOU, ET VITE ! ON A UNE URGENCE DIPLOMATIQUE !
- Gontrand-Eudes !
- Oui, Votre Excellente ?
- Celle-ci m'a l'air sèche.
- Elles viennent d'être faites, Votre Excellente.
- Hmmm... Regardez, ce sucre ne colle pas à mon doigt. Trouvez-vous normal, Gontrand-Eudes, que ce sucre ne colle pas à mon doigt si la chouquette sort du four ?
- C'est Pierre, mon nom, mais... euh... Non, Votre Excellente, je la ramène en cuisine immédiatement.
- Non, laissez. Je vais l'emmener au conseil, avec un peu de chance Myrmillmze la bouffera et tombera malade.
- Oui, Votre Excellente.
- C'est usant, usant ! PFFF ! Oh noooon, regardez ce que vous m'avez fait faire ! J'ai fait tomber mon château !
- Votre travail urgent, vous voulez dire ?
- Gontrand-Eudes !
- Votre Excellente ?
- Vous tenez à votre poste ?
- Oui Votre Excellente. Il-me-permet-d'apporter-chaque-jour-des-chouquettes-aux-gens-et-de-répandre-la-joie-sur-mon-passage, Votre Excellente.
- Bonne réponse !! allez, vous restez encore un peu avec nous grâce à votre esprit d'équipe hors du commun.
- Merci Votre Excellente.
- Vous pouvez disposer, Gontrand-Eudes.
- Votre Excellente ?
- Oui, Gontrand-Eudes ?
- Je me permets de déposer humblement et en faisant attention à ne pas renverser de verres ce courrier, reçu à l'instant de la Chancellerie de Normandie.
- Oui oui, posez ça là, Gontrand-Eudes. J'ai des choses importantes à faire, vous savez.
Elle avait retenté pendant quelques instants de reprendre son travail mais le valet de trèfle persistant à ne pas vouloir accrocher le 10 de carreaux, elle finit par repousser son travail urgent pour ouvrir le courrier normand. Alors, ce serait quoi, cette fois ? Une annonce, un traité, des félicitations ?
Elle parcourut la lettre en jouant machinalement avec le stylet à motif de poney avant de relever la tête et de crier à pleine voix :
- GONTRAND EUDES ! FAITES APPELER KEYCHOUCHOU, ET VITE ! ON A UNE URGENCE DIPLOMATIQUE !
Citation:
Pour Origan O'Brien ( Origan) , Duc de Normandie
De Nous Blanche Messonier, Dame de Perchehaye, Chambellan de Normandie
A vous, Votre Excellence Mahaut, Chambellan du Périgord Angoumois
Pour Sa Grandeur Keyfeya Romanova Comtesse de Marthon, Dame d'Agonac, Comtesse du Périgord-Angoumois
Salutations et Paix
En ma qualité de Chambellan de Normandie, je me fais porte-parole de notre Régent afin de vous assurer que nous souhaitons entre nos deux provinces des échanges toujours plus cordiaux, voire culturels.
Dans cette optique, notre Régent a envisagé d'autres approches, moins formelles parce qu'inattendues, mais plus réjouissantes sur le plan personnel comme une invitation à des festivités, ... plaisir ?, qui pourraient permettre à nos deux peuples, enfin surtout à vous deux, de mieux se connaître et donc de s'apprécier et tisser des liens .... enfin des liens quoi.
Dans cette conception, notre Régent propose à Votre Grandeur, d'habiles roulages de pelle qui ont fait sa renommée dans le royaume entier, en contre partie d'un taillage de pipe dont, parait-il, vous seriez experte.
Il est évident que je décline toute responsabilité tant de votre côté que du sien et que je nierai, même sous la torture, avoir eut maille à tisser dans cette affaire. Ceci dit je tiens à rester la liaison épistolaire entre vous, faute de ne pouvoir assister à la concrétisation de cet échange propice au rayonnement de vos personnes à défaut de nos deux provinces.
Que le Très Haut ferme les yeux pendant vostre tâche.
Faict et scellé à Caen le vingt-et-unième jour du second mois de l'an de grâce 1465
Blanche Messonier, Chambellan de Normandie.
( Blanche_cabrera)
Signé par Origan O'Brien, Duc de Normandie.
Pour Origan O'Brien ( Origan) , Duc de Normandie
De Nous Blanche Messonier, Dame de Perchehaye, Chambellan de Normandie
A vous, Votre Excellence Mahaut, Chambellan du Périgord Angoumois
Pour Sa Grandeur Keyfeya Romanova Comtesse de Marthon, Dame d'Agonac, Comtesse du Périgord-Angoumois
Salutations et Paix
En ma qualité de Chambellan de Normandie, je me fais porte-parole de notre Régent afin de vous assurer que nous souhaitons entre nos deux provinces des échanges toujours plus cordiaux, voire culturels.
Dans cette optique, notre Régent a envisagé d'autres approches, moins formelles parce qu'inattendues, mais plus réjouissantes sur le plan personnel comme une invitation à des festivités, ... plaisir ?, qui pourraient permettre à nos deux peuples, enfin surtout à vous deux, de mieux se connaître et donc de s'apprécier et tisser des liens .... enfin des liens quoi.
Dans cette conception, notre Régent propose à Votre Grandeur, d'habiles roulages de pelle qui ont fait sa renommée dans le royaume entier, en contre partie d'un taillage de pipe dont, parait-il, vous seriez experte.
Il est évident que je décline toute responsabilité tant de votre côté que du sien et que je nierai, même sous la torture, avoir eut maille à tisser dans cette affaire. Ceci dit je tiens à rester la liaison épistolaire entre vous, faute de ne pouvoir assister à la concrétisation de cet échange propice au rayonnement de vos personnes à défaut de nos deux provinces.
Que le Très Haut ferme les yeux pendant vostre tâche.
Faict et scellé à Caen le vingt-et-unième jour du second mois de l'an de grâce 1465
Blanche Messonier, Chambellan de Normandie.
( Blanche_cabrera)
Signé par Origan O'Brien, Duc de Normandie.