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[RP] J'ai la dalle, ce soir...

Jezabelle
Je boufferai n'importe quoi, même du fond de tiroir...


En royaumes de France, quelques part.

Elle ne comptait plus les jours qu'elle avait passer seul, loin de sa famille. Elle les avaient compter au début, elle trouver ça rassurant. Comme si le fait de compter lui faisait garder un liens avec eux, mais il fallait qu'elle ce rende a l’évidence, elle ne pourrait revoir les siens tant que le sans nom n'aurait pas quitter son corps. Alors elle avait prise l'habitude de compter le nombre de jours ou elle ne manger pas. Vous l'aurez compris, elle ressentait le besoin de compter pour se rattacher a la réalité, qui semblait trop souvent lui échapper.

La dernières fois ou elle avait manger remonter a plusieurs jours en arrière et plus les jours passait plus elle ce sentait faible. Plus son ventre criée famine. Belle, c’était refuser a voler, elle se refuser a tout pécher. Sauf que si ça continuer ainsi, elle n'allait pas survivre et plus elle était faible, plus elle avait l'impression que le démon en elle, prenait de l'ampleur.
Sa dernière crise remonter a la veille au soir, et depuis sa main droite ne voulait pas se décrispé comme souvent après une crise sa dextre était recroqueviller, son bras collé a son buste, sans pouvoir se défaire de cette position.

Elle avait décider de quitter son coin de tranquillité a la nuit tomber. Elle était plutôt le genre a se déplacer quand le soleil se couchait, pour éviter d'attirer l'attention en cas de crises. Ce qui ne lui enlever pas la peur, de céder au démon a la vu de tous, mais il fallait qu'elle mange. Enrouler dans sa cape, pour masquer les séquelles de son corps, sa main encore valide crispé sur son chapelet, la miel arpenter les ruelles dans l'espoir de trouver une auberge, une taverne, quand elle avait un peu de chance, elle trouvait des taverniers qui pris en pitié, lui offrét un morceau de pain, ou n'importe quoi qui puisse la rassasié jusqu'a la prochaine fois.

Il faisait sombre et l'obscurité la mettait mal a l'aise, sa main toujours crispé sur le chapelet, tout en avançant Jezabelle murmurait une prière en latin, pour éloigner le mal, semblerait que le très haut et entendu c'est prière, puisque rapidement son regard se porta sur une taverne éclairé.

Elle inspira profondément et se dirigea vers les lieux avant d'y pénétré.. Elle ce sentait encore plus petite dans ce genre d'endroit. En espérant ne pas ce faire remarquer, elle se dirigea directement vers la première table, prés de la porte, une faciliter aussi au cas ou elle perdrait le contrôle de son corps, connaissant les signes annonciateur, il était maintenant possible pour elle de fuir, avant que la crise ne commence. Sauf que perdu dans ses pensées et ses peurs, elle n'avait pas vu l'homme qui se tenait déjà assis a cette table.
Elle releva ses sombres vers lui, et la c'est le drame. L'homme est la tranquillement installer, une part de gâteau a la main. A cette instant, elle ne saurait vous dire qu'elle tête il as, non, sont regard et poser sur la part de gâteau, la fixant sans pouvoir en détacher le regard, sa salive se fait abondante dans sa bouche, et plus elle l'observe, plus elle s'approche de la part de gâteaux et forcément de l'homme par défaut. Son ventre gargouille violemment est la rappelle a la réalité. Son regard quitte sa main, pour se relever sur son visage, ce rendant compte de la proximité, la miel se recule d'un mouvement vif.


Je... Je suis désolé, je...

Son ventre gargouille a nouveau et sa main vient se poser sur lui, comme si sa allait le faire taire. Elle se racle la gorge nerveusement et finalement décide de ne pas en dire plus, restant la comme si de rien n’était, a fixer un point opposer de la pièce.
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Pierre...
Attablé à une table, dans une taverne.

Un godet de cervoise d'un côté, une part de gâteau aux pommes de l'autre. Pierre n'avait jamais commandé ce gâteau. Ni la cervoise, d'ailleurs. Lorsqu'il s'était penché au-dessus du comptoir pour passer commande à la tavernière, il s'était efforcé d'être le plus clair possible. Il voulait un godet de vin et une tranche de ce pain aux noix, là.
Le taiseux les avait désignés d'un geste appuyé, allant même à articuler silencieusement, forçant le trait jusqu'à se sentir stupide. Visiblement, il n'avait pas réussi à descendre au niveau de la donzelle derrière sa table de bois, aussi ronde et petite qu'il était grand et efflanqué.


Elle a l’air bovin, avait-il pensé alors qu'elle lorgnait son client d'un œil vide, se demandant sans doute pourquoi il s'évertuait à jouer les amuseurs gesticulants plutôt que de s'exprimer à haute voix. Et évidemment, elle ne savait pas lire, ce qui aurait bien arrangé ses affaires.

Être muet apprenait la patience, et offrait une piètre opinion des capacités intellectuelles d'autrui, avait découvert Pierre voilà longtemps. Devant l'incompréhension de la matrone et ses quelques tentatives pour lui présenter quelque chose, il avait fini par céder et se retrouver avec ceci plutôt que sa commande initiale. Soit. Ça aurait pu être pire.

Voilà donc le grand barbu plongé dans ses pensées, à chipoter avec son morceau de gâteau de ses longs doigts tachés d'encre. Tiré de ses rêveries par une tache claire qui venait s'asseoir à sa table, il leva les yeux, s'apprêtant à apercevoir une tignasse rousse familière. Et fut surpris de cette chevelure dorée. Enfin, surtout de la gamine qui se nichait en dessous. Il la contempla un long moment, perplexe, en oubliant presque de mordre dans le gâteau qu'il s'apprêtait à porter à sa bouche.

Un oubli qu'elle se proposait volontiers de réparer, vu les hurlements de son estomac.
Le muet grogna avec désintérêt alors que la jeune fille se confondait en excuses. Ça n'était pas son affaire à lui, si elle avait faim. Il n'avait pas un cœur de pierre (quoique, vu son nom), mais ne se sentait pas non plus l'âme d'un bon samaritain. S'il commençait à nourrir chaque gamin des rues qu'il croisait, il n'en aurait jamais fini. Elle n'en avait pas l'air, cela dit. Pas assez dépenaillée. Une expression trop candide. Une nobliotte échappée du couvent ? Ça s'était déjà vu. Pas son problème. Et pas envie que ça le devienne.

Le regard sévère, Pierre esquissa un geste impatient de la main pour chasser l'importune. La main qui tenait le gâteau. Un morceau s'en détacha, rebondissant mollement sur le bois de la table lustré par des générations de coudes (et un peu de bière renversée).

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Avatar : AaronGriffinArt
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