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[Rp]Marguerite, Noireaude et Roussette : l’amour vache(s).

E_d_acoma_de_chenot


Et si nous faisions du vin ? Enfin de la vigne d’abord pour faire du vin ensuite ! Il nous faut plus de terrain !

A peine arrivés, à peine installés, les projets fleurissaient à Bramevent. Allongés sur leur grand lit à baldaquins, le couple refaisait l’avenir comme à son habitude. Puis les mots s’étaient mués en rires, les rires en murmures, et enfin la nuit les avait rattrapés enlacés l’un à l’autre.

Il ne fallut qu’une poignée de jours pour que l’idée soit concrétisée. Un terrain presque à l’abandon avait éveillé leur attention, non loin du domaine et semblant avoir une taille plus que raisonnable. Le propriétaire avait un nom évocateur, peut-être un noble sans le sou, qui en tous les cas ne semblait pas se porter pour le mieux.
Il avait déposé une offre au registre foncier de la ville d’Autun et pour huit cents pièces d’argent, deux champs contigus leur avaient été cédés. C’était plutôt une bonne affaire mais les de Chenot ne s’attendaient pas à la surprise qui leur avait été faite en sus.


Comment ca des vaches ? Mais qu’est ce qu’on va faire de trois vaches ?

Elektra avait regardé son époux d’un air à la fois surpris et dubitatif. Elle n’avait rien d’une éleveuse, ca c’était un fait certain. L’information n’était cependant pas tombée dans l’oreille d’un sourd, et Alexander n’allait pas laisser passer une chance pareille d’avoir de nouveaux animaux de « compagnie », tant est qu’une vache puisse l’être, à fortiori trois !
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Alexander_
Wouahhhh ! Des vaches ! J’ai jamais eu de vaches à moi !

    Maman plisse le nez, Papa ouvre la bouche, et moi je souris de toutes mes dents.
    J’ai les meilleurs arguments du monde bien sur. Même que les vaches ca donne du lait et ca Maman elle approuve. Et aussi qu’elles font des bébés, et après on en aura plein plein plein des vaches ! Mais ca ni Maman ni Papa n’approuvent.


Nous allons aller les voir, mais ne te fais pas d’illusion Alexander, on ne se lance pas dans un élevage bovins, hors de question !

    Je fais la moue en tortillant mon nez et Papa renchérit. Les animaux d’élevage sont faits pour travailler ou être manges, c’est ainsi. Je soupire légèrement, j’aurai essayé.

    Une fois sur place, alors que je m’attends à voir d’énormes animaux plein de muscles, je me trouve face à face avec trois petites vaches maigrelettes. Elles tremblent sur leurs pattes, elles ne se sauvent même pas quand j’approche.


Elles sont vraiment pas jolies du tout !
Mais bon quand même, il faut qu’on leur donne un nom !


    Papa et Maman ne veulent pas, inutile d’après eux, à leurs regards j’ai l’impression que mes trois nouvelles amies sont déjà condamnées.


Maman !! S’teuplait !! On peut les garder hein ? Juste un petit peu ? Je vais m’en occuper, tu verras ! Hein Papa ?!

Alors toi tu t’appelles Marguerite, toi Noireaude et toi Roussette !

Z’avez vu ? Elles sont contentes d’avoir des noms !


    Ouais, c’est sur, on va les garder maintenant.

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Dacien_de_chenot


Planter quelques ceps de vigne quand on vit en Bourgogne relève de l'évidence et le terrain qu'on leur proposait semblait s'y prêter parfaitement. C'était une terre calcaire d'une belle couleur brune et à l'exposition idéale. Il suffirait de s'attacher les services d'un vigneron pour que la production suffise à satisfaire la consommation du manoir.
Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'était la présence d'un cheptel de bovins aussi maigres que les touffes d'herbe qui poussaient sur les parcelles.

- Jamais nous n'aurions dû en parler à Alexander ! Que voulez-vous que nous fassions de ces bestiaux !!!
glissa t-il à l'oreille de sa femme. Vous le connaissez ! Il va être difficile de les vendre à un boucher maintenant !

Ceci dit, à pouvoir compter leur côtes, nul boucher n'aurait perdu son temps à abattre des animaux aussi maigres, quant au lait, sèches comme elles étaient, le chevalier doutait même qu'elles réussissent seulement à salir le fond d'un seau. Déjà vaincu, il entendit son fils attribuer un nom à chaque vache. Ces vaches ne passeraient pas l'hiver et connaissant la propension de leur fils à s'attacher à tous les animaux, l'enfant en serait probablement attristé mais le chevalier décida que ce serait aussi une leçon de vie que le gamin était en âge d'appréhender.

- Ecoute bonhomme, nous ne pouvons les conduire à Bramevent. Il leur faut une étable pour les abriter et nous n'en avons pas. Par contre, je te propose de les laisser au vieil Anthelme, qu'en dis-tu ? Il a une belle étable où elles seront bien.

Le Père Anthelme était l'un des serfs de Bramevent, aussi noueux que les pieds de vigne bourguignons. Depuis longtemps son étable était vide. Quelques mauvaises années avaient eu raison de son maigre troupeau et il ne s'occupait plus désormais que de quelques chèvres. Sans nul doute que le vieux paysan accepterait volontiers de se charger des trois nouvelles coupines d'Alexander à savoir Marguerite, Noireaude et Roussette.

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Alexander_
    Mon père trouve toujours une solution à chaque problème. C’est pour ca qu’il est mon père.
    La veille, on a donc installé les trois vaches chez le père « En selle ». Oui, je sais, c’est un drôle de nom. Aussi les bourguignons, ils ont un drôle d’accent, ils ont la voix rauque, et je comprends pas tout à ce qu’ils disent.

    Le lendemain matin, j’entraine la Resquille derrière moi.


Viens, je te dis que j’ai des vaches à moi ! Ouep, tu vas voir, elles sont pas grosses mais on va boire du lait.

    La Resquille, il a toujours vécu à la ferme, dans la campagne, alors il me répond « bof ». Je hausse les épaules. Même que jamais il a eu des vaches à lui ! Mais en arrivant, déception.


Salut mon fiston ! J’vois qu’t’es v’nu avec un copain !

    Le père « En selle » repousse un peu son capuchon et se gratte le front où il n’y a plus beaucoup de cheveux.


Ben v’la. C’te nuit, la Noireaude a….. Il cherche ses mots. Elle a r’joint l’Paradis Solaire des vaches.

    Je le regarde un peu interloqué, puis je me sens triste, je n’ai même pas eu le temps de connaitre la Noireaude. Je me tourne vers la Resquille qui se fend d’un sourire même pas caché.


Bon, ben j’ai plus que deux vaches.

J’previendrai ton père, c’est qu’elle était ben vieille la Noireaude tu sais.

    Qu’à cela ne tienne, je file dans l’étable voir les deux autres. La Roussette est posée sur sa paille tandis que la Marguerite, debout, me regarde avec ses grands yeux de vache.


Bon alors, tu as du lait aujourd’hui, toi ?

    Oui, parce qu’il faut toujours demander avant de prendre quelque chose, c’est Maman qui l’a dit.


Y faut qu’elles aient bien bu et bien mangé. Reviens demain d'bonne heure, p’tit, on leur tirera l’lait.

    Je tends la main vers la Marguerite pour la caresser et voila qu’elle sort sa grosse langue pour lécher ma main. Je fais une petite grimace avant d’éclater de rire. C’est marrant les vaches quand même.


Si elles font des bébés vaches, je vais demander à Maman si on peut en garder un.

    Je sors de l’étable sous l’œil à moitié étonné, à moitié amusé du père « En selle ».


Oh ! Si tu peux, r’passes don’ ce soir, j’aurai besoin d’un coup de main pour changer la paille !

    Il m’ébouriffe les cheveux et je file à la suite de la Resquille qui en a déjà marre des histoires de vaches.

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La.resquille
Ah ça non ! Il ne s'attendait pas à celle là le mioche quand Alexander était venu lui confier sur un air de conspirateur qu'il avait quelque chose à lui montrer.
Ce jour-là, la Resquille s'était couché sur un muret, devant la boulangerie de Suzel, ce jour-là comme tous les autres jours d'ailleurs. La belle Lorraine n'était pas avare de biscuits de la veille et il profitait de ses largesses, d'autant que depuis qu'il avait suivi la famille en Bourgogne, il se considérait presque comme l'un de ses membres. Ici, il mangeait à sa faim mais il est une chose à laquelle il n'avait pas renoncé, c'était sa liberté de vivre selon ses envies, refusant l'offre qui lui avait été faite de suivre les leçons des professeurs du moustique. Il apprenait à lire en grand secret, mais jamais, Ô grand jamais, il n'aurait accepté de montrer que le mioche en savait plus que lui. Non mais ! On a sa fierté quand on est un môme des rues !
L'été écrasait la Bourgogne sous un soleil de plomb et personne n'osait affronter la chaleur de début d'après-midi sauf le blondinet qui était venu le rejoindre à l'ombre du marronnier.

- C'te idée ! J'vais nul'part par c'te chaleur et t'ferais mieux d'faire de même. C'est bon pour se griller la coucourle et avoir la cervelle qui bouillon'.

Mais c'était sans compter l'enthousiasme du gamin qui l'avait tiré par la main jusqu'à ce qu'il se lève en ronchonnant.

- Bon bon.. j'viens ! T'as intérêt à c'que ça vaille l'coup ton histoire sinon...

On ne sut jamais quel sort il réservait plus précisément à Alexander et sans doute l'ignorait-il aussi, comptant sur son air menaçant pour lui faire comprendre qu'on ne réveille pas un homme à l'heure de la sieste pour quatre cacahouètes.
Il se laissa entrainer par un Alexander bondissant qui prit la direction de la ferme du Père Anselme. Houlà ! Camarade ! Voilà que ça se compliquait... Espérons que le vieil homme ne l'avait pas vu lui rapiner ses cerises le mois d'avant.... D'autant qu'il s'était plaint à qui voulait l'entendre, "Que les oiseaux en avaient de bizarrrrre cette année qu'ils mangeaient les cerrrrrises et laissaient les noyaux au pied de l'arrrbre". Il sembla à La Resquille que le vieil Anselme lui avait lancé un regard noir, mais il ne s'était pas laissé démonter répondant au bonhomme : 'C'est p'etre qu'ils ont un trou d'cul plus p'tit c't'année et qu'ils veulent pas l'boucher..'. Le vieux avait alors pris un air songeur avant de répliquer : 'Ça se pourrrrrait aussi que je leurrrr débouche à coup de sabot..'
La Resquille avait jugé plus prudent de ne pas insister et de changer de cerisier.. . Il espérait que le vieux n'ait pas trop de mémoire.

Que pouvait bien avoir Alexander à lui montrer de si important ? La curiosité avait été plus forte que la chaleur mais lorsque l'enfant lui annonça qu'il avait des vaches à lui, il pilla, les bras croisés sur sa frêle poitrine. Un instant il fut tenté d'envoyer le minot à la pêche. Des vaches !!! Il lui avait fait quitté la fraicheur du marronnier pour aller voir des vaches !!! Pourtant, quand il vit des étoiles dans les yeux du petit, il n'eut pas à cœur de lui gâcher son plaisir.

- Des vaches ? A toi ? Tu m'prends pour un poussin d'huit jour ou quoi ? Ça s'peut pas !

Viens, je te dis que j’ai des vaches à moi ! Ouep, tu vas voir, elles sont pas grosses mais on va boire du lait.

- S'tu mens j'te découpe en rondelles, t'es prév'nu.

Le Père Anselme l'accueillit gentiment bien qu'il sembla à La Resquille que le vieux était gêné. A ben pardi ! Une des vaches avait clamsé dans la nuit ! Le gamin prit la chose plutôt bien quand il s'attendait à une crise de larmes. Gentiment il avait posé sa main noiraude sur l'épaule de l'enfant, en prévention du drame qui ne vint pas.

Bon, ben j’ai plus que deux vaches.

- Ben c'est mieux qu'zéro !

Le Père Anselme le regardait fixement, se demandant sans doute où il avait vu ce jeune gueux et avant que la mémoire lui revienne il jugea bon d'ajouter : J'suis avec lui...On vient voir ses vaches.

Par les Saints Couillus du Pape !!! Des vaches ? Mais elles avaient fait la guerre de Castillon ces vaches et elles étaient revenus à pattes !!!! On aurait pu compte leurs côtes et leurs omoplates saillaient sur leur dos à les faire ressembler à des chameaux ! Ben pour sûr, elles passeraient pas la nuit ! Et il allait devoir préparer le minot à la chose.
Il se gratta la tête.

- Sont pas très gaillardes tes vaches... J'pense pas qu'elles te donn'ront du lait avant de rejoindre leur copine au paradis des vaches. C'est des vieilles. Tu d'vrais d'mander à ton paternel de t'acheter un veau plutôt ! On pourrait faire comme les Ibères, parait qu'ils jouent à sauter par d'ssus ! T'en dis quoi ?

Oh tu crois ? Elles sont vieilles mes vaches ? La déception se lisait dans les yeux de l'enfant mais l'idée d'avoir un veau semblait le séduire, puis après tout, peut-être que La Resquille se trompait, et qu'avec de la paille fraiche et des bons soins, ses vaches allaient grossir et devenir plus belles que celles d'Icebear !
Sur promesse de venir aider le Père Antelme, il n'avait plus qu'une idée : trouver son père !
Le vieux arrêta La Resquille par le bras. Pour son âge, il avait une poigne d'acier et un regard plein de malice.

- Tiens petit... un panier de prrrrunes... Les noyaux sont plus grrrrrros. Sa cuisinièrrrrre pourrrrra vous fairrrre une bonne tarrrrte.


La Resquille prit le panier et ne demanda pas son reste lorsque l'étau libéra son bras. L'an prochain, il mangerait les cerises de la vieille Mathilde !
Alexander_
    La phrase de la Résille tourne dans ma tète. « D’mander a ton paternel de t’acheter un veau ». Moi je croyais que c’était les vaches qui faisaient les veaux, mais si on peut les acheter comme on achète une paire de braies, c’est une autre chose, et ca va être bien plus facile.

    J’ai mangé quelques prunes avec mon copain, mais lui il en a mangé plein, et je crois bien que celles qu’il va donner à Suzel pour faire une tarte ce sera pas suffisant. Il risque de passer la soirée au fond du jardin.

    Je rigole à cette pensée mais pour l’heure je file de nouveau chez le père « En selle ». Comme promis, je vais aider à changer la paille. C’est pour leur faire un bon lit bien douillet, avec ca elles vont passer une bonne nuit, et seront plus fortes demain.
    Au petit matin, je suis de nouveau de retour à l’étable. La Roussette semble encore bien frêle sur ses pattes, mais la Marguerite est plus vaillante et elle pousse quelques « meuhhhhh » qui me ravissent.


Allons mon p’tit, prend l’tabouret et regarde don’ comment j’fais.

    Et d’essayer à mon tour, en prenant dans mes petites mains les grosses tétines des mamelles des vaches. C’est rigolo, mais c’est quand même difficile. Un coup ca gicle sur mes bottes, un coup j’envoie sur le père « En selle » qui s’essuie le menton tout collant. Finalement avec un peu d’entrainement, j’arrive à viser le seau.
    C’est des ampoules aux mains, et avec une bouteille de lait, que je rentre à la maison. Il faut que je parle à Papa, au sujet du veau.


Père !

    Il m’a dit qu’un jeune homme bien élevé ne doit plus dire papa et maman quand il est grand, il doit dire père et mère, et moi je ne veux pas passer pour un bébé. Mais quand je suis tout seul avec Maman, je lui dis maman parce qu’elle aime bien ca, et elle m’appelle son petit chat ou son petit cœur, et j’aime bien ca aussi.
    Je retrouve donc Père assis dans le salon, et, les mains dans le dos, je me plante devant lui.


Père ! Nous devrions aller à la foire pour acheter un veau ! C’est la R … c’est le conseil qu’on m’a dit.

    Je me dandine un peu sur mes pieds avant d’ajouter assez fier de mes connaissances agricoles.


Parce que y a pas que les vaches qui font des veaux, on peut aussi les acheter.

    Un large sourire lui confirme que j’ai fait le tour de la question et que je suis prêt.

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Dacien_de_chenot


Leur installation était presque terminée. Il ne manquait plus qu'à peaufiner les appartements des enfants. La chambre d'Alexander à Nancy n'avait pu être démontée et bien qu'il n'en ait rien dit, ou peut-être même pour cette raison, le chevalier en avait fait sa priorité. Dans le plus grand secret, il avait dessiné des plans et passé sa commande auprès du meilleur artisan d'Autun : Icebear, qui était devenu un ami.

- Vous êtes sûr que vous voulez engager autant de frais pour une chambre d'enfant qui ne durera que quelques années ? Pour sûr que dans deux ou trois ans il faudra tout démonter ! Et ça va vous coûter un rein c't'affaire !


Mais, on le sait, le Ténébreux ne regardait jamais à la dépense. Il avait la chance de ne pas manquer d'argent et leurs terres rapportaient de quoi les faire vivre sans même écorner leurs économies et le capital qui s'était amassé au cours des années.
L'affaire était donc entendue et il attendait impatiemment que le menuisier, aidé d'un maçon, le prévienne que sa commande était prête. Pour que la surprise soit totale, il avait prévu un petit voyage durant lequel Alexander l'accompagnerait. Ensuite viendrait le temps de préparer la chambre de leur fille.

Ce fut à leur retour de Limoges, que le menuisier l'informa que tout était prêt et qu'il n'attendait plus que son aval pour tout installer selon ses plans. Ne restait plus qu'à trouver un prétexte pour éloigner Alexander.

Père !
- Dans mon bureau, bonhomme !

Il n'eut que le temps de glisser ses esquisses sous d'autres parchemins avant que son fils n'entre dans la pièce. A son air sérieux et à sa posture quelque peu empruntée, le Chevalier comprit que la chose était d'importance. Il prit donc le parti d'accorder autant de sérieux à l'entrevue que le gamin semblait vouloir y mettre.

- Je t'écoute mon fils.

Diantre ! Voilà qu'il lui proposait tout bonnement de se lancer dans un élevage bovin ! L'acquisition de ces trois vaches n'avait pas suffit à calmer son appétit d'animaux. Il fallait s'en douter.

- Mum... Je t'accorde volontiers qu'un veau peut s'acheter à la foire mais tu sais que je refuse de transformer Bramevent en ferme !


L'air dépité de son fils aurait eu raison de lui s'il n'avait pas déjà cédé, en quête d'une solution qui satisfasse les deux parties, d'autant que cette escapade à la foire de Dijon était le prétexte rêvé pour éloigner Alexander du castel.

- Toutefois.... nous avons assez de fermages alentour pour permettre la chose. J'ignore si le Père Anthelme serait d'accord pour se lancer dans l'aventure, mais nous pourrions le lui demander, qu'en penses-tu ? Après tout, si nous lui achetons une bonne laitière pleine et un ou deux veaux, je doute qu'il refuse de s'en occuper. Vous pourriez partager les bénéfices de cet élevage, qu'en dis-tu ? Il faudrait aussi louer les services d'un journalier pour lui donner un coup de main car s'il a le savoir, il est tout de même bien vieux pour un travail aussi pénible. Et s'il refuse nous demanderons à Donatien du Bout du Pont.
Alors ? Qu'en penses-tu ?


Il ne fallait pas être devin pour deviner qui lui avait mis pareille idée en tête.

- Il va falloir aussi que je parle à ton ami, La Resquille... je crois qu'une petite conversation s'impose. Peut-être pourrait-il donner la main au Père Anthelme ?


Il était grand temps que ce chenapan trouve sa voie mais le travail déjà fait ne semblait pas l'effrayer et le chevalier doutait que devenir fermier lui convienne. Le prendre comme page ? Hum... à creuser.... Mais pour l'heure il attendait la réaction d'Alexander.

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