Viktoria.novgorod


Je n’ai pas pu m’en empêcher, j’ai rit quand Laureen dit qu’elle veut être mon amie si je le souhaite. Je la considère déjà comme telle. Ce petit moment passé, je reviens à l’essentiel. Au grand moment.
Je crois que je n’ai jamais été aussi concentrée de toute ma vie. Je bois les paroles de Laureen. C’est tellement beau ce qu’elle dit. C’est tellement juste. En parfaite adéquation avec ce que je suis avec mon blond. J’ai l’impression que cette allégorie vient de nous peindre tous les deux. Et moi aussi, assurément, je veux que nous soyons de la deuxième catégorie.
A la question d’accepter Hubert dans les conditions émises, j’hoche de la tête et le « Da » est franc, discret, mais il est bien là. Je suis émue. Je tremble légèrement. C’est le point culminant de la cérémonie.
Il glisse à mon doigt une alliance que j’adore. Il a très bien choisit. Il connait mes goûts. Il est tombé juste. On a choisit chacun de notre côté pour faire une surprise à l’autre.
A mon tour, maintenant, de m’engager symboliquement. Je retiens mon geste, commence à passer l’alliance au doigt du blond. Je me mord la lèvre.
Hubert, mon amour, mon tout… Je te le dis souvent, je veux te le redire aujourd’hui, devant tous ces témoins : tu as changé ma vie. Tu a trouvé une jeune femme, un peu perdu, un peu triste… Malmenée par une vie faite de beaucoup de tourment. Tu as, avec patience, effacé un à un tout mes cauchemars. Tu m’as rassurée. Tu as pris le temps, tu prends toujours le temps de m’apprendre une multitude de choses, sur la navigation, sur le commerce. Tu prends toujours le temps avec moi. Et pourtant, on peut pas dire que la patience ça soit ton truc…mais, pour moi… tu le fais. Et je ne t’en remercierais jamais assez.
En ce jour bénis, je fais de toi, officiellement, mon mari.
Je répète, émue…
Mon mari… et je t’offre cette alliance. Signe de cet amour, exclusif et entier que je te porte.
Je glisse l’anneau au doigt de mon mari. C’est fait. On est unis. Et maintenant, je peux le regarder, au travers du foulard. Mes yeux brillants d’émotion accrochent ceux de mon blond. Je suis heureuse et amoureuse.

J’ai choisit une alliance simple. Comme mon homme. Une alliance un peu massive, comme lui. Je trouve qu’elle lui va comme un gant…
Comme Laureen tient les couronnes de fleurs au dessus de nos têtes, je murmure dans ma langue natale : "Moi, serviteur de Dieu ... je me marie, mais mes maladies non »
Je garde la main de mon mari dans la mienne, je la serre fort. Je le regarde, je ne fais que ça. Je me noie dans son regard.
Je suis heureuse.
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Je crois que je n’ai jamais été aussi concentrée de toute ma vie. Je bois les paroles de Laureen. C’est tellement beau ce qu’elle dit. C’est tellement juste. En parfaite adéquation avec ce que je suis avec mon blond. J’ai l’impression que cette allégorie vient de nous peindre tous les deux. Et moi aussi, assurément, je veux que nous soyons de la deuxième catégorie.
A la question d’accepter Hubert dans les conditions émises, j’hoche de la tête et le « Da » est franc, discret, mais il est bien là. Je suis émue. Je tremble légèrement. C’est le point culminant de la cérémonie.
Il glisse à mon doigt une alliance que j’adore. Il a très bien choisit. Il connait mes goûts. Il est tombé juste. On a choisit chacun de notre côté pour faire une surprise à l’autre.
A mon tour, maintenant, de m’engager symboliquement. Je retiens mon geste, commence à passer l’alliance au doigt du blond. Je me mord la lèvre.
Hubert, mon amour, mon tout… Je te le dis souvent, je veux te le redire aujourd’hui, devant tous ces témoins : tu as changé ma vie. Tu a trouvé une jeune femme, un peu perdu, un peu triste… Malmenée par une vie faite de beaucoup de tourment. Tu as, avec patience, effacé un à un tout mes cauchemars. Tu m’as rassurée. Tu as pris le temps, tu prends toujours le temps de m’apprendre une multitude de choses, sur la navigation, sur le commerce. Tu prends toujours le temps avec moi. Et pourtant, on peut pas dire que la patience ça soit ton truc…mais, pour moi… tu le fais. Et je ne t’en remercierais jamais assez.
En ce jour bénis, je fais de toi, officiellement, mon mari.
Je répète, émue…
Mon mari… et je t’offre cette alliance. Signe de cet amour, exclusif et entier que je te porte.
Je glisse l’anneau au doigt de mon mari. C’est fait. On est unis. Et maintenant, je peux le regarder, au travers du foulard. Mes yeux brillants d’émotion accrochent ceux de mon blond. Je suis heureuse et amoureuse.

J’ai choisit une alliance simple. Comme mon homme. Une alliance un peu massive, comme lui. Je trouve qu’elle lui va comme un gant…
Comme Laureen tient les couronnes de fleurs au dessus de nos têtes, je murmure dans ma langue natale : "Moi, serviteur de Dieu ... je me marie, mais mes maladies non »
Je garde la main de mon mari dans la mienne, je la serre fort. Je le regarde, je ne fais que ça. Je me noie dans son regard.
Je suis heureuse.
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