Raymond_de_petrus
[Au 1, rue d'Aristote- Musique]
L'effervescence des premières semaines s'était calmée. Cyril, le valet avait été renvoyé dans le Pomerol, pour retrouver son propriétaire originel, le meilleur ami de Raymond, fils d'un seigneur local. Il avait toutefois été chaudement été remercié pour son aide dans l'installation de Raymond à Périgueux, et était retourné dans les coteaux bordelais avec des cadeaux pour la famille de son épouse et la sienne.
Les lieux ressemblaient ainsi désormais à quelque chose, et suivaient une certaine logique. La pièce la plus vaste était celle à vivre, et la plus lumineuse l'atelier de Raymond, avec son matériel de peinture. Il venait d'ailleurs d'achever l'installation de cette pièce quand une missive arriva, en provenance d'un ancien client parisien. Du genre que l'on aimait pas décevoir. Il espérait que les Encapuchonnés ne lui réservaient pas quelque chose de mortellement ennuyeux. Ou de mortel tout court.
Sur le chevalet, une copie d'un tableau attendait d'être achevé, et même si Raymond admirait la grâce de la dame de Beauté, cette seconde copie l'avait passablement écuré. Mais cela remplissait allègrement sa bourse, ainsi il n'avait pas fait la fine bouche.
En ce jour de mai, il trouva tout cet endroit sobre. Un peu trop.
Ne sachant pas vraiment à quoi attribuer cet élan rigoriste, qui ne lui ressemblait pas vraiment, il décida qu'aux jours plus chauds, il envisagerait d'apporter une touche plus "féminine" à tout cela.
Ce fut ainsi qu'il comprit pourquoi cet appartement était ainsi : il n'était pas aussi doué que son épouse en décoration d'intérieur.
_________________
L'effervescence des premières semaines s'était calmée. Cyril, le valet avait été renvoyé dans le Pomerol, pour retrouver son propriétaire originel, le meilleur ami de Raymond, fils d'un seigneur local. Il avait toutefois été chaudement été remercié pour son aide dans l'installation de Raymond à Périgueux, et était retourné dans les coteaux bordelais avec des cadeaux pour la famille de son épouse et la sienne.
Les lieux ressemblaient ainsi désormais à quelque chose, et suivaient une certaine logique. La pièce la plus vaste était celle à vivre, et la plus lumineuse l'atelier de Raymond, avec son matériel de peinture. Il venait d'ailleurs d'achever l'installation de cette pièce quand une missive arriva, en provenance d'un ancien client parisien. Du genre que l'on aimait pas décevoir. Il espérait que les Encapuchonnés ne lui réservaient pas quelque chose de mortellement ennuyeux. Ou de mortel tout court.
Sur le chevalet, une copie d'un tableau attendait d'être achevé, et même si Raymond admirait la grâce de la dame de Beauté, cette seconde copie l'avait passablement écuré. Mais cela remplissait allègrement sa bourse, ainsi il n'avait pas fait la fine bouche.
En ce jour de mai, il trouva tout cet endroit sobre. Un peu trop.
Ne sachant pas vraiment à quoi attribuer cet élan rigoriste, qui ne lui ressemblait pas vraiment, il décida qu'aux jours plus chauds, il envisagerait d'apporter une touche plus "féminine" à tout cela.
Ce fut ainsi qu'il comprit pourquoi cet appartement était ainsi : il n'était pas aussi doué que son épouse en décoration d'intérieur.
_________________