Raymond_de_petrus
Raymond la regarda s'éloigner de lui et il se mordit la lèvre inférieure, restant muet. Il comprenait parfaitement qu'elle puisse décider de partir, cela était mieux... quelque part. Il ne pouvait pas le lui reprocher en tout cas, alors qu'il lui offrait ce choix. Il détourna le regard, préférant fixer n'importe quoi sauf elle qui s'en allait. Cela n'amoindrissait pas la douleur qu'il ressentait et il savait qu'à l'instant ou elle aurait franchi la porte, il paierait le contre-coup de tout cela. Il avait depuis longtemps accepté le simple fait d'accepter les conséquences de ses actes, même si il ignorait simplement à quel point cela serait douloureux.
Il hésita un instant, ils pouvaient rester amis. Il pouvait le lui dire, alors qu'il se séparaient presque en bons termes, mais il remarqua alors qu'elle s'était arrêtée, arrivée presque au seuil de la porte de la pièce.
Elle fit alors demi-tour, pour revenir vers lui et l'embrasser. La douceur dont elle usa fut trompeuse et il crut à un baiser d'adieu. Ce fut douloureux et tragique, il avait la sensation d'agoniser sur place, la trouvant cruelle de prolonger ainsi l'instant. Sorianne s'écarta à nouveau et il fut confondu par ses paroles. Tant pis.
Il n'eut pas le temps de réflechir, elle l'embrassait à nouveau et il l'étreignit farouchement contre lui. Il la sentit le pousser contre sa table de travail, ou se trouvaient pêle-mêle pigments et vélins. D'une main, à tâtons, il en repoussa une bonne part, veillant quand même à rien faire tomber (vu le prix que ça coûtait) et ce fut la couturière qui se retrouva assise dessus, pour ce qu'on imagine bien.
***
Un peu plus tard...
L'orage était fini, même si le ciel charriait encore des nuages noirs. Allongé dans le lit en désordre, Sorianne à son côté, Raymond caressait distraitement les cheveux sombres de la couturière, profitant du silence.
Il lui murmura alors, avec un amusement perceptible :
Il va te falloir trouver autre chose si tu gagnes le pari à Sarlat, ma chère.
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Il hésita un instant, ils pouvaient rester amis. Il pouvait le lui dire, alors qu'il se séparaient presque en bons termes, mais il remarqua alors qu'elle s'était arrêtée, arrivée presque au seuil de la porte de la pièce.
Elle fit alors demi-tour, pour revenir vers lui et l'embrasser. La douceur dont elle usa fut trompeuse et il crut à un baiser d'adieu. Ce fut douloureux et tragique, il avait la sensation d'agoniser sur place, la trouvant cruelle de prolonger ainsi l'instant. Sorianne s'écarta à nouveau et il fut confondu par ses paroles. Tant pis.
Il n'eut pas le temps de réflechir, elle l'embrassait à nouveau et il l'étreignit farouchement contre lui. Il la sentit le pousser contre sa table de travail, ou se trouvaient pêle-mêle pigments et vélins. D'une main, à tâtons, il en repoussa une bonne part, veillant quand même à rien faire tomber (vu le prix que ça coûtait) et ce fut la couturière qui se retrouva assise dessus, pour ce qu'on imagine bien.
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Un peu plus tard...
L'orage était fini, même si le ciel charriait encore des nuages noirs. Allongé dans le lit en désordre, Sorianne à son côté, Raymond caressait distraitement les cheveux sombres de la couturière, profitant du silence.
Il lui murmura alors, avec un amusement perceptible :
Il va te falloir trouver autre chose si tu gagnes le pari à Sarlat, ma chère.
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