Raymond_de_petrus
A moitié avachi sur le banc, Raymond riait aux sottises débitées par Sorianne, tentant d'imaginer le fameux voisin en robe. Le même qui lui avait déjà fait des remarques pour ses horaires de vie, rentrant trop tard, partant trop tôt.
Naaaaaan j'te crois pas !
Et il s'était maquillé aussi ?
Je crois que même moi ça m'aurait choqué, en fait !
Il réflechit deux secondes à l'offre de la couturière. Il faisait trop chaud pour s'enfermer au castel.
Va pour l'Isle, ils pourront bien attendre ce soir que je leur fasse leurs petits dessins au château !
Mais pas pour les tableaux ! Je n'oublie pas ce que je t'ai dit hier.
Il eut un sourire en coin, et entreprit de ranger tout ce qui avait été sorti pour le petit déjeuner, tandis que la couturière baguenaudait. Il fronça un sourcil en l'entendant l'interpeller à propos de son courrier et se tourna vers elle.
De... ?
Il abandonna sa tâche, pour se rapprocher du bureau. La dernière missive d'Opale y trainait, il devait d'ailleurs y répondre prochainement. Il eut l'intuition qu'elle avait lu quelque chose qui l'avait embarrassé, et devina aisément quoi. Il sourit, amusé.
Ne tire pas cette tête, je ne la connais qu'épistolairement. Je sais même pas à quoi elle ressemble... Elle a reçu par erreur une lettre destinée à Hermance, et m'a répondu.
Finalement, on a prit goût à s'écrire. Et c'est étrange de dire des choses parfois intimes à quelqu'un qu'on ne rencontrera sans doute jamais.
Il saisit la lettre, et lut le passage en entier.
"Êtes-vous toujours prisonnier de votre mandat, ou bien vous êtes-vous résolu à fuir ? Je sais que cela n'a jamais fait partie de vos projets, mais on ne sait jamais, vous auriez pu finir par vous montrer raisonnable... S'il vous faut quelqu'un pour vous arracher à ce quotidien ennuyeux, sachez que je serais ravie de vous enlever, et de dérober par la même occasion quelques écus dans vos coffres."
Il la reposa sur le bureau et eut un ton un peu narquois.
Rien d'extravagant, comme tu vois. Ce n'est pas une de mes maîtresses planquée dans une cité languedocienne.
Il observa un peu mieux Sorianne et eut un large sourire à voir la mine de la couturière qui avait fourré son nez ou il ne fallait pas.
Oh, jalouse ?
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Naaaaaan j'te crois pas !
Et il s'était maquillé aussi ?
Je crois que même moi ça m'aurait choqué, en fait !
Il réflechit deux secondes à l'offre de la couturière. Il faisait trop chaud pour s'enfermer au castel.
Va pour l'Isle, ils pourront bien attendre ce soir que je leur fasse leurs petits dessins au château !
Mais pas pour les tableaux ! Je n'oublie pas ce que je t'ai dit hier.
Il eut un sourire en coin, et entreprit de ranger tout ce qui avait été sorti pour le petit déjeuner, tandis que la couturière baguenaudait. Il fronça un sourcil en l'entendant l'interpeller à propos de son courrier et se tourna vers elle.
De... ?
Il abandonna sa tâche, pour se rapprocher du bureau. La dernière missive d'Opale y trainait, il devait d'ailleurs y répondre prochainement. Il eut l'intuition qu'elle avait lu quelque chose qui l'avait embarrassé, et devina aisément quoi. Il sourit, amusé.
Ne tire pas cette tête, je ne la connais qu'épistolairement. Je sais même pas à quoi elle ressemble... Elle a reçu par erreur une lettre destinée à Hermance, et m'a répondu.
Finalement, on a prit goût à s'écrire. Et c'est étrange de dire des choses parfois intimes à quelqu'un qu'on ne rencontrera sans doute jamais.
Il saisit la lettre, et lut le passage en entier.
"Êtes-vous toujours prisonnier de votre mandat, ou bien vous êtes-vous résolu à fuir ? Je sais que cela n'a jamais fait partie de vos projets, mais on ne sait jamais, vous auriez pu finir par vous montrer raisonnable... S'il vous faut quelqu'un pour vous arracher à ce quotidien ennuyeux, sachez que je serais ravie de vous enlever, et de dérober par la même occasion quelques écus dans vos coffres."
Il la reposa sur le bureau et eut un ton un peu narquois.
Rien d'extravagant, comme tu vois. Ce n'est pas une de mes maîtresses planquée dans une cité languedocienne.
Il observa un peu mieux Sorianne et eut un large sourire à voir la mine de la couturière qui avait fourré son nez ou il ne fallait pas.
Oh, jalouse ?
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