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[RP] Ne jamais sous-estimer le pouvoir des paillettes

--Hermance_spectrale
Siiiii je suis lààà.
Regarde-moi. Rayyymond, regarde-moiiiii. Je ne te laisserai jamaiiiiiis. Jamaiiiiis.


Une main floue vint caresser doucement la mâchoire de l'époux pour accompagner ces mots.


Je t'ai fait du maaaal. Je t'en aurai fait encore davantaaaaage.
Maintenant, tu es en sssssécurité. Et j'ai moins maaaal. Tellement moins maaaal.

On est bien ici, tu ssssais. Les voix se ssssssssont tues. Je ne ssssssens pas le froid qui arriiiiive. Je ne ssssssens pas la faim qui m'aurait tenaillééé si j'avais oubliéééé de manger pendant aussssssi longtemps. Je peux aller oùùùù je veux. Quand je veux.

Pourquoi restes-tuuuuu coincé iccccci à te morfondre ? Qu'est-ccccce qui te retient iciii, Raymond ? Nos parents vivent très bien ssssans nous. Tes amis ne ssssont pas vraiment des amis. Ils te pleureront à peine. Seul Gontran auraiiit de la peine. Est-cccce que ta souffrance est à la hauteur de ton amitiééé avec Gontran ?


Hermance quitta le lit, laissant traîner sa main en arrière le plus longtemps possible. Sa chemise fine et ses cheveux blonds semblaient flotter autour d'elle, comme pris dans un vent tourbillonnant. Elle alla jusqu'à la fenêtre et l'ouvrit. Celle réparée, à présent, qui avait volé en éclat sous son corps. Là, elle tint un des panneaux ouvert dans sa main et regarda Raymond, un doux sourire aux lèvres.


J'ai été ta raison de viiiiivre. Je suis à présent ta raison de mouriiiir. Viiiiens. Viens avec moiiiii. Tu vas voiiir... On sera biiiien.Viens me voirrrrr. Rejoins-moiii.
Viiiiens... Viiiiens... Viiiiens...
Raymond_de_petrus
Il rêvait, n'est-ce pas, alors qu'Hermance lui répondait de sa voix éthérée. Ainsi cela ne le surprenait même pas de tenter de lui répondre, alors qu'elle frôlait sa mâchoire, lui provoquant un frisson dans l'échine alors qu'il n'aurait rien du ressentir à cause de la drogue.

J'ai prié pour ton passage au Paradis Solaire. Pour que tu trouves la paix. Que la male mort t'épargne.

Et sa transparente épouse continuait à parler, lui vantant l'absence de douleur, de faim et de froid. Un opium éternel en la compagnie d'Hermance, et un instant, Raymond fut tenté. Il se redressa sur un coude, et malgré l'indolence que lui avait apporté la drogue, il se leva pour suivre Hermance, qui lui lançait au visage la vacuité de ses relations humaines. La fenêtre s'ouvrit, approchant la froideur des jours d'automne dans la pièce, faisant s'évanouir les volutes de fumée qui s'échappaient encore de la pipe.

Il s'approcha de la fenêtre désormais ouverte et regarda en bas, là ou Hermance s'était échouée deux semaines plus tôt. Il n'y avait plus rien désormais, et il s'imagina être en bas l'espace d'une fraction de seconde, le corps disloqué, son sang se répandant entre les pavés.

Il crut alors manquer d'air, attribuant cela à cette soudaine idée de suicide plutôt qu'aux effets de l'opium et il referma la fenêtre comme pour mettre fin à cette vision de cauchemar.


Non, non.
Sorianne... j'ai besoin de Sorianne.


Mais elle était à Toulouse, ne revenait pas, et ses lettres devenaient froides par la faute du peintre qui la repoussait.


Je tiens à elle, mais cela, tu ne l'as jamais su.

Il quitta le voisinage de la fenêtre, craignant que d'autres idées lui traversent la tête et retourna sur le lit, pour reprendre la pipe d'opium et achever les dernières bouffées qu'il restait. Il voulait l'oubli, il voulait le sommeil maintenant.
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--Hermance_spectrale
Le plus douloureux ne fut pas le bras de Raymond qui la traversa pour refermer la fenêtre et anéantir sa proposition éternelle. Ce qu'il dit fut bien pire encore. Ses quelques mots prouvèrent à Hermance qu'on pouvait être morte et souffrir encore. Peut-être davantage encore qu'en étant en vie. Raymond aimait la couturière. Comment ne l'avait-elle pas deviné ? Toutes ces soirées loin de l'appartement, il était avec elle. Toutes ces soirées loin de son épouse devaient être passées dans les bras de la brune, dans son lit peut-être.

Hermance resta un instant interdite. L'information était difficile à digérer. Raymond refusait de vivre éternellement avec elle. Il refusait d'être heureux avec elle. Il refusait sa promesse d'amour. Il la quittait, même. Hermance vécut ça comme un abandon, une ultime rupture. Elle était morte pour lui, elle était morte pour ne plus jamais lui faire de mal, et lui refusait de lui rendre la pareille. Il refusait de la rejoindre. Elle trouva cela tellement injuste qu'elle fut emplie d'une rage sans nom, décuplée par son état vaporeux, sans doute.


Elle se jeta à genoux sur le lit où Raymond était allé se réfugier et lui hurla dessus, à quelques centimètres de son visage.

Tu n'as pas le droit de m'abandonner ! Pas toi !
Et pas pour elle ! ELLE !
Je te HAIS de me faire ça !


Elle se remit violemment debout et sa main vint mettre à mal les quelques objets présents sur la petite table à proximité.

Tu n'as pas le DROIT !
ELLE ! Pourquoi elle ?!
Elle est minuscule ! Elle ne ressemble à rien ! Elle est insignifiante !


Le miroir fut saisi et éclaté au sol dans un ultime élan rageur.

Je suis MORTE pour toi !
TU m'as tué !


Ses mots n'étaient plus traînant. Ses gestes n'étaient plus lents. Hermance était furibonde. Elle souffrait et rien ne semblait pouvoir contenir cela.
Raymond_de_petrus
Alors que tout n'aurait du être que calme et félicité, le chaos emplit la chambre, tirant Raymond de son état d'hébétude. La voix d'Hermance bourdonnait à ses oreilles, lui vrillant le crâne. Rien n'aurait du se passer ainsi, et les croyances des côteaux, qu'il avait toujours considéré comme des balivernes, prirent un tour bien plus crédible à ses yeux, alors que ce qui se trouvait sur la table de chevet finissait au sol sans qu'il ait touché quoi que ce soit. Il se remémora alors Sarlat, ou il s'était déroulé une chose similaire, et la peur lui noua le ventre, alors qu'il quittait le lit pour tenter d'échapper à ce qui se passait.

Raymond tenta de se boucher les oreilles, mais avec un seul bras valide, c'était impossible. Dieu, il commençait maintenant à entendre des voix lui aussi. Il allait devenir fou comme elle, et finirait à Montpellier ou Saint Illinda abreuvé de potions et saigné aux quatre veines. A moins qu'il n'en termine avant.

Le miroir finit par se briser au sol et il recula, se retrouvant bloqué contre la porte de la chambre. Il finit recroquevillé sur le sol, protégeant sa tête de son bras alors qu'il entendait tous ces mots de haine déversés par la voix aimée. Il hurla à son tour, sans savoir à qui il s'adressait :


Tais toi Hermance !
Tais-toi et laisse-moi !
Tais-toi, tais-toi, tais-toi...


Il ferma les yeux, espérant comme un enfant que quand il les rouvrirait, il verrait qu'il n'avait fait qu'halluciner.
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--Hermance_spectrale
Il hurla à son tour et Hermance cessa ses activités colériques pour le regarder, alors qu'il était en boule contre la porte. Elle le trouva minuscule, vraiment minuscule. Elle le trouva minable, aussi. Il lui avait fait ça. À elle. Ils étaient censés s'aimer éternellement à la folie. Ce n'était pas écrit qu'il la délaisse pour une satanée couturière. Qu'elle devienne folle. Que tout chavire ainsi. Elle le fixa dans son refus d'affrontement. C'était la première fois qu'il fuyait ainsi. D'ordinaire, les querelles étaient animées. Il ne s'écrasait pas. Ainsi, son état enfantin et peureux fit un drôle d'effet à Hermance. Elle ne reconnut pas son Raymond dans cette boule hésitante. Elle ne reconnaissut pas le grand homme qu'elle avait aimé. Qu'elle aimait encore passionnément.

Elle préféra lui obéir et partir. Elle n'alla pas loin. Seulement dans la rue, à attendre la prochaine sortie de son aimé. Là, si elle avait été vivante, elle aurait pleuré tout son saoul. Mais rien ne vint. Seule la douleur perçait et lui faisait se sentir atrocement mal, trop vivante pour une morte. Au bout de quelques heures, la douleur devint telle que Hermance monta les escaliers de leur immeuble. Jusqu'en haut. Jusqu'à la porte qui donnait accès au toit. Elle s'avança rapidement et sauta dans le vide. Mais il ne se passa rien. Rien qui la soulagea. Alors elle recommença.
Encore.
Et encore.
Raymond_de_petrus
Le silence se fit dans l'appartement pétrocorien et Raymond finit par relever la tête, au bout d'un long moment. Il ne sut même pas si il ne s'était pas endormi quelques heures, alors que le soleil déclinait. Il était engourdi, et son épaule gauche manifesta son mécontentement. Quelle idée de piquer du nez ainsi...

Le miroir au sol renvoyait des images de lui en mille morceaux, comme un pied de nez à l'image qu'il voulait donner de lui aux autres. "Bien sur qu'il allait bien, il ne fallait pas s'inquiéter pour lui, surtout." Les éclats miroitants lui renvoyaient également la triste réalité de ce qui s'était produit.


Je deviens fou, je deviens fou...

Il entreprit de nettoyer la chambre, comme pour effacer les traces de ce qui s'était passé, et il ne put s'empêcher de s'interroger sur tout ce qu'il avait entendu. Si le fantôme d'Hermance se promenait bel et bien dans l'appartement, bien que cela semblait tout à fait idiot, irrationnel, et tout ce qu'on voulait... diable, elle le haïssait vraiment. Il frissonna, à cette idée, mais en tout cas, il avait un problème. Lui qui ne croyait pas aux fantômes, il en avait désormais un à demeure.

Il allait avoir besoin d'aide, et il faudrait surtout s'assurer qu'elle ne lui ferait pas de mal jusqu'à ce qu'elle trouve le repos au Paradis Solaire.

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Eliance
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Le lendemain
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Il y a des amis qui font chier. Et d'autres qui font chier. Mais en général, tous à un moment donné font chier. C'est à peu de choses près ce que Eliance rumine alors qu'elle s'engouffre dans la rue menant à l'appartement de Raymond. Le matin, elle a reçu une lettre. Si de premier abord elle a aimé la lire, elle a ensuite tiré la tronche.

Citation:


    Eliance,

    Tu es mon amie.
    Je te remercie de tes mots concernant le deuil de Raymond.
    Je n'ai jamais eu à faire à cette situation.
    Tout le temps, c'était moi que l'on consolait.
    Trop tournée sur ma douleur, je ne réalisais pas à quel point il est compliqué de se trouver de l'autre côté.
    Je prends note, et espère que tout ira bien malgré tout.
    J'ai peur pour lui néanmoins...
    Eliance, peut-être que ce sera exagéré et j'hésite à te le demander mais...
    Peux-tu veiller sur lui le temps que je revienne?
    Il m'effraie, son dernier courrier m'a fait peur.
    Je crains qu'il ne soit tenté de faire une bêtise, et ...
    ...
    Seulement si tu le veux bien?
    Je te dis à très vite, et si jamais tu décides de veiller un peu...
    Merci beaucoup.

    A très vite jolie rousse.

    So.


Comment refuser ? Si on la prend par les sentiments, aussi, Eliance ne sait pas dire non. Même sans sentiments, d'ailleurs. Elle est enfin arrivée devant l'immeuble de Raymond et ne s'attarde pas en bas. Si elle s'arrête dans son élan, rien ne dit qu'elle parviendra à poursuivre. Alors la lancée l'amène dans les escaliers puis devant la porte de l'appartement.

Veiller sur lui, veiller sur lui... mon aheum, ouais...
Tu fais chier, So.


Elle finit par prendre sa trogne passe-partout, mi-sourire mi-sérieuse, avant de cogner à l'huis.
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© JD Calyce ♥
Raymond_de_petrus
Raymond était en pleine réflexion lorsqu'on frappa à la porte. Est-ce que Lotx risquait de prendre au sérieux son histoire de fantôme ou pas ? Soit il se tournait en ridicule, ce qui ne le tuerait pas, soit... il venait et l'aidait. Restait à savoir comment formuler les choses... Il abandonna plume et parchemin, pour aller ouvrir, non sans méfiance.

Il entrebâilla la porte, pour apercevoir Eliance.

Oh, Eliance. Bonjour.

La porte s'ouvrit en plus grand, et le peintre fronça un sourcil, ne comprenant pas le pourquoi du passage de la roussiblonde chez lui.

Je te croyais toujours à Sarlat.

Le peintre n'avait pas bonne mine, des valises sous les yeux, quelques kilos probablement en moins depuis la mort de son épouse. Finalement il s'écarta, pour laisser la jeune femme entrer si c'est ce qu'elle voulait.

Je t'en prie, entre.

Il aurait pu lui prier d'excuser le désordre, mais depuis 2 semaines, l'ameublement de l'appartement avait diminué.
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Eliance
Si les gens ont l'habitude de trouver une sale gueule à Eliance, le peintre la bat à plates coutures. La roussi-blondasse lui trouve vraiment une mine ravagée, mais est-ce que cela se dit ?

T'as une sale tronche.


Apparemment. Elle pénètre dans l'appartement, puisqu'elle y est invitée, non sans un peu de gêne. C'est tout de même l'appartement d'une morte. Et puis Eliance a ressorti ses frusques de voyage, laissant dans la malle sa robe de deuil moche, et se retrouver les cuissots engoncés dans des braies lui fait tout drôle. Le départ n'a pas encore sonné, mais dans son impatience, tout est prêt pour le périple.

J'suis rentrée hier. J'en avais marre de Sarlat. J'voulais préparer notre départ.
En attendant So, tout ça...

Elle regarde plus attentivement le peintre, hésite à comment aborder la chose.

Ça va, toi, sinon ?


Comment fait-on pour veiller sur un blond ? So, où est la notice ?!
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© JD Calyce ♥
Raymond_de_petrus
Alors qu'Eliance rentrait dans l'appartement, Raymond répondit volontiers à son compliment d'un ton pince-sans-rire.

Merci, moi aussi ça me fait plaisir de te voir.

Il referma la porte derrière elle, se demandant bien ce qui se passait. Une pointe d'anxiété naquit dans sa nuque. Il n'avait pas revu le fantôme depuis la veille, et craignait une réaction alors qu'il venait de faire entrer la roussiblonde chez lui.

Son groupe a pris du retard, je pense qu'il nous faudra repousser d'une journée le départ.

Il remarqua qu'elle n'arrêtait pas de le regarder. Il haussa une épaule, celle encore valide, et tergiversa.

On fait aller.

Puis il s'inquiéta d'un coup.

Qu'est ce qui se passe ?
Il y a un changement dans le programme ?

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Eliance
Elle est à deux doigts de pousser un soupire pour illustrer sa déception du possible retour retardé de la couturière qui ne fera que rallonger sa surveillance auprès du blond triste. Mais Raymond l'interrompt avec ses questions idiotes.

Rien
Non, ben non. J't'aurais écris sinon.


Finalement, le soupire est replacé ici, avec une pointe de désappointement. La roussi-blonde pourrait mentir, trouver une excuse pourrie pour justifier sa présence, mais elle sait que très peu faire ce genre de choses.


So m'a écrit. Elle s'inquiète pour toi.
J'dois te surveiller. Pour pas qu'tu fasses de conn'ries, tout ça.


Un regard vers l'intérieur de l'appartement et elle poursuit, un peu plus enjouée.

T'as mangé aujourd'hui ? T'as pas b'soin d'une cuisinière ?

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--Hermance_spectrale
Hermance sautait sans relâche du toit, depuis la veille. Elle venait de se relever pour la énième fois de sa chute, quand elle vit débarquer une des amies de Raymond. Elle la suivit aussitôt, avec l'appréhension que la couturière n'ait pas été la seule à récolter les faveurs viriles de son époux.

Ce qu'elle vit par la suite la rassura un peu et elle se contenta d'un coin de mur pour écouter distraitement leur conversation. Il n'y eut pas d'attouchement, pas de mots déplacés entre les deux vivants. Seulement un prénom qui sonnait vraiment de manière trop douloureuse aux oreilles d'Hermance. La première fois, elle réussit toutefois à contenir sa fureur. La seconde fois...

Un bocal en verre glissa lentement mais surement vers le bout de la table. Là, il fit une halte brève, avant de s'envoler d'une pichenette et de venir s'écraser au sol en mille éclats. Un juron fut prononcé entre les lèvres floues de la morte, et peut-être même un souhait de mort, à destination de celle qui avait osé toucher son aimé.
Raymond_de_petrus
Raymond fit la moue à la réponse de la roussiblonde, se demandant alors pourquoi elle s'était ramenée chez lui. L'explication fut donnée, et il envisagea de raccompagner Eliance à la porte en lui expliquant qu'il était grand et qu'il savait se débrouiller, merci, tu peux dire à Sorianne que ça va, bonjour chez toi.

Mais le regard de Raymond fut attiré par le déplacement du bocal sur la table, et il délaissa de son attention Eliance qui lui demandait si il avait besoin d'aide.


Merci, je crois que j'ai pas faim.

Tombera ? Tombera pas ?
Le bocal au sol s'échoua au sol et se brisa, et le peintre prit tout cela avec un flegme parfaitement simulé, se frottant la tempe en se demandant si la scène de la veille allait se reproduire. En tout cas, il commençait à cerner ce qui provoquait les réactions du fantôme.

Il se râcla la gorge et se tourna vers la roussiblonde.


Par contre, si tu fais dans les exorcismes, je suis preneur.

Il allait vraiment falloir qu'il écrive à Monseigneur Licorne, il allait finir par ne plus avoir de vaisselle chez lui. Il affichait tout de même une mine inquiète, son indolence par rapport à la situation était feinte.
Bref, il avait grave les chocottes.

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Eliance
Il n'a pas faim et, d'un côté, ça arrange bien Eliance qui commence à en avoir marre de faire la tambouille plusieurs fois par jour pour Mike et ses deux marmots. Elle a ouvert la bouche pour proposer un autre service de type lavandière, mais rien ne sort sous le coup de la frayeur provoquée par le bocal éclaté par terre. Le bruit l'a faite sursauter et la roussi-blonde regarde les éclats au sol, un peu ahurie. Une main se passe sur le côté de soin visage. Elle a eu peur, mais finalement, ce n'est rien. Elle reprend à peine ses esprits quand Raymond cause. Et ce qu'il dit est vraiment...

Quooooi ?!


Elle ne percute pas. Ou ne veut pas percuter. C'est maintenant sur lui que les yeux ahuris sont braqués. Et puis, l'association d'idées fait le reste. Exorcisme > fantôme > errance > Raymond > sa femme > morte > le bocal > la femme morte qui hante Raymond et pousse le bocal. Le regard ménudiérien se teinte de trouille alors que sa trombine se liquéfie.

Te... te... tu...

Elle recule, fait quelques pas en arrière, comme si le danger était directement accroché à la proximité d'avec Raymond. Quinze pouces de périmètre personnel ne sont plus assez. Il semble à Eliance qu'il faudrait au moins quinze lieues pour que tout aille bien.

T'es HANTÉ ?!!!

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© JD Calyce ♥
Raymond_de_petrus
Raymond fut un peu confus devant cette nouvelle insulte le concernant. "Le sale con en T". Ou hanté.

Il semblerait.

La réaction de la roussiblonde n'était pas surprenante, mais elle restait tout de même vexante.

Enfin... c'est pas que je veux te mettre dehors... mais ça serait mieux que tu partes.

Il ne savait pas trop comment Hermance risquait de réagir par la suite pour s'éloigner du pestiféré, maintenant qu'elle commençait à casser des choses. Puis bon, à force de reculer, Eliance sortirait de l'appartement.

Dis-lui ce qu'il se passe, s'il te plait. Je vais essayer de régler le problème de mon côté.

Il ne précisa pas le prénom concerné, une assiette risquait de voler à nouveau, et il fallait surtout qu'il obtienne une certaine traquillité.
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