--Hermance_spectrale
Siiiii je suis lààà.
Regarde-moi. Rayyymond, regarde-moiiiii. Je ne te laisserai jamaiiiiiis. Jamaiiiiis.
Une main floue vint caresser doucement la mâchoire de l'époux pour accompagner ces mots.
Je t'ai fait du maaaal. Je t'en aurai fait encore davantaaaaage.
Maintenant, tu es en sssssécurité. Et j'ai moins maaaal. Tellement moins maaaal.
On est bien ici, tu ssssais. Les voix se ssssssssont tues. Je ne ssssssens pas le froid qui arriiiiive. Je ne ssssssens pas la faim qui m'aurait tenaillééé si j'avais oubliéééé de manger pendant aussssssi longtemps. Je peux aller oùùùù je veux. Quand je veux.
Pourquoi restes-tuuuuu coincé iccccci à te morfondre ? Qu'est-ccccce qui te retient iciii, Raymond ? Nos parents vivent très bien ssssans nous. Tes amis ne ssssont pas vraiment des amis. Ils te pleureront à peine. Seul Gontran auraiiit de la peine. Est-cccce que ta souffrance est à la hauteur de ton amitiééé avec Gontran ?
Hermance quitta le lit, laissant traîner sa main en arrière le plus longtemps possible. Sa chemise fine et ses cheveux blonds semblaient flotter autour d'elle, comme pris dans un vent tourbillonnant. Elle alla jusqu'à la fenêtre et l'ouvrit. Celle réparée, à présent, qui avait volé en éclat sous son corps. Là, elle tint un des panneaux ouvert dans sa main et regarda Raymond, un doux sourire aux lèvres.
J'ai été ta raison de viiiiivre. Je suis à présent ta raison de mouriiiir. Viiiiens. Viens avec moiiiii. Tu vas voiiir... On sera biiiien.Viens me voirrrrr. Rejoins-moiii.
Viiiiens... Viiiiens... Viiiiens...
Regarde-moi. Rayyymond, regarde-moiiiii. Je ne te laisserai jamaiiiiiis. Jamaiiiiis.
Une main floue vint caresser doucement la mâchoire de l'époux pour accompagner ces mots.
Je t'ai fait du maaaal. Je t'en aurai fait encore davantaaaaage.
Maintenant, tu es en sssssécurité. Et j'ai moins maaaal. Tellement moins maaaal.
On est bien ici, tu ssssais. Les voix se ssssssssont tues. Je ne ssssssens pas le froid qui arriiiiive. Je ne ssssssens pas la faim qui m'aurait tenaillééé si j'avais oubliéééé de manger pendant aussssssi longtemps. Je peux aller oùùùù je veux. Quand je veux.
Pourquoi restes-tuuuuu coincé iccccci à te morfondre ? Qu'est-ccccce qui te retient iciii, Raymond ? Nos parents vivent très bien ssssans nous. Tes amis ne ssssont pas vraiment des amis. Ils te pleureront à peine. Seul Gontran auraiiit de la peine. Est-cccce que ta souffrance est à la hauteur de ton amitiééé avec Gontran ?
Hermance quitta le lit, laissant traîner sa main en arrière le plus longtemps possible. Sa chemise fine et ses cheveux blonds semblaient flotter autour d'elle, comme pris dans un vent tourbillonnant. Elle alla jusqu'à la fenêtre et l'ouvrit. Celle réparée, à présent, qui avait volé en éclat sous son corps. Là, elle tint un des panneaux ouvert dans sa main et regarda Raymond, un doux sourire aux lèvres.
J'ai été ta raison de viiiiivre. Je suis à présent ta raison de mouriiiir. Viiiiens. Viens avec moiiiii. Tu vas voiiir... On sera biiiien.Viens me voirrrrr. Rejoins-moiii.
Viiiiens... Viiiiens... Viiiiens...