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[rp] Un domaine au fond de la forêt...

La_main_noire


PLUS TARD...




(Avant ce moment)


A l'orée de la forêt

Galoper à bride abattue...
Visualiser les bois...
Entendre les autres cavaliers...
Atteindre la frondaison des arbres...
Eclat blanc entre les lèvres...

Première étape...

Tirer sur les rênes...
Ralentir la cadence...
Stopper le destrier...
Faire pivoter la monture...
Faire face au groupe...
Les regarder un à un...

Une nouvelle aube se lève...


Mains gantées serrées sur le bride tendue, tous sont là, ne manque que l'insoumise.
Pinaillement des chevaux dans le sol boueux détrempé de l'orage qui sévit, tous devront encore patienter.
Tête se détourne et corps insuffle d'une pression de cuisse une nouvelle direction à l'étalon.

Le couvert des arbres...
On attend Ivy...
Un instant...
Pas plus...


Toison touffue des cimes des arbres qui protège, les gouttes de pluie quelque peu stoppées par les feuillages des pinèdes;
La Main Noire patiente, pour combien de temps encore, le groupe de cavaliers à l'abri des bois de Carcassonne.
Refuge séculaire remplit encore son oeuvre, abri du clan depuis des années, le sera de nouveau pour cette renaissance.


--Xandrya.




L'orée des bois


Le départ avait été donné et tous avaient suivi, le bruit des multiples sabots ferrés des montures martelant le sol mouillé résonnant sur le torchis des masures de la cité.
Nul doute qu'une telle chevauchée en plein coeur de Carcassonne n'était pas passé inaperçue pour les badauds qui s'étaient trouvés sur son chemin, même si la pluie les astreignaient de toute évidence à rester cloitrés chez eux autant que possible.
Seuls des fous pouvaient avoir l'idée de sortir sous ce déluge orageux, les sombres cavaliers qui parcouraient les traverses de la ville étaient de ceux là.
Les remparts franchis, le meneur se détacha légèrement du groupe pour en prendre la tête et indiquer le chemin à suivre même si indication claire avait été donné lors du départ.

Capuche du mantel remontée sur la tête, la flamboyante se laissait envahir des réminiscences du passé en chevauchant Nyx, se revoyant lors de sa prime mission pour le clan sur les terres languedociennes, ce brasier lors de leur passage au Puy, ces combats dantesques avec l'ost, les mercenaires espagnoles.
Instinctivement le regard bleuté se porta sur le brassard noir à son avant bras droit, esquissant un sourire en visualisant sous le cuir la première cicatrice que lui avait valu la main noire, que bien d'autres suivirent.
Les pensées de la rouquine s'évadèrent alors ailleurs, vers ceux qui n'étaient plus, vers ceux qui avaient désertés, vers ceux dont elle ignorait ce qu'ils étaient devenus, vers le fondateur, vers Elle qui avait été laissé à Carcassonne, vers Lui qui n'avait pas répondu présent...
Machinalement les azurs bifurquèrent vers le fantôme, le muscle cardiaque du phoenix sautant un battement en visualisant leurs deux visages juxtaposés, nul ne savait, le destin en déciderait.

Comme pour échapper aux démons qui venaient l'assaillir bien malgré elle, une main se leva pour faire tomber la capuche protectrice délivrant un nuage capillaire de feu flottant un court instant par l'allure de la chevauchée avant de se plaquer sur le dos de la rouquine alourdie par la pluie.
Le liquide céleste fouettant le visage diaphane de Xandrya la ramena peu à peu à la réalité, les talons du spadassin s'enfonçant dans l'aine de sa jument pour lui insuffler une vitesse supplémentaire afin de s'évader complètement de ses rêveries.

Lorsque le bois fut atteint La Main Noire annonça la suite des opérations, invitant à se mettre à l'abri sous le couvert des arbres, l'idée était judicieuse même si en soi l'incendiaire s'en moquait royalement déjà ruisselante de pluie.
Lentement le cheval aussi roux que sa propriétaire s'enfonça dans le bois, stoppant à proximité d'une touffe herbeuse qu'il se mit à dévorer, sa cavalière s'imprégnant dans un silence assourdissant de ce lieu qui, inconsciemment, l'avait toujours appelé depuis qu'elle y avait mis le pied la première fois.
--Artemis..


**Sur un arbre perché**

A l'aide des griffes de métal attrapées à sa ceinture et coincées entre ses doigts, la cime d'un sapin maritime rejointe lui sert d'observatoire pour attendre le groupe de cavaliers.
Juchée sur une large branche, la chasseresse ressent dans un premier temps le tremblement provoqué par les cinq montures en approche avant de les entendre dans un second temps puis de les avoir enfin en visuel.
Posant une main sur le tronc et l'autre sur la branche, la sylvestre profite de l'envol d'un piaf pour descendre d'un cran sans se faire remarquer pour mieux épier ce qui se trame en dessous.

Les cavaliers stoppent quasi en dessous d'elle et les chevaux se calment, reprenant un souffle perdu depuis Carcassonne, recomptant les chevaucheurs, le regard bicolore se remémore que la tablée comptait six personnes et non cinq, rapidement les yeux vairon se redressent vers les remparts, cherchant le manquant.
Point de trace à l'horizon, lentement Artémis s'accroupit en aplatissant sa main sur la branche où elle est installée et tend l'oreille pour écouter ce qui se dit malgré la pluie battante.
Pas d'informations capitales, tout juste de quoi comprendre pourquoi le sixième n'est pas là, ils doivent attendre, elle en fera de même depuis son perchoir.


--Anyanka__

En route mauvaise troupe, à peu de choses près c'était l'idée globale du départ en fanfare de l'auberge, le nouveau chef semble pas commode et la joue balafrée du fantôme est là pour le prouver.
Pas un n'a moufté, à part la libidineuse qui se fait encore remarquer pour pas changer, intérieurement la puce espère bien qu'elle le paiera chèrement le moment venu.
Les rues sont traversées rapidement, le regard vert se portant sur les quelques habitants qui les regardent lors de leur passage.

Flippez pas on s'en va...

Voilà ce qu'elle leur dirait si elle n'avait pas juste l'envie d'en finir avec toute cette mascarade de convocation de ci et de mi, de nouvelle main, de nouveau clan, de renouveau à la noix.
D'où ce clan pourrait-il renaître sans lui, sans le patron, sans son fondateur.... Malgré la trouille qu'il lui a toujours inspirée depuis leur première rencontre il était toujours cohérent dans ses actes, et rien n'avait plus été pareil depuis son départ.
La puce suit le groupe... pour l'instant, mais l'envie de bifurquer est bel et bien là, l'ange déchu qui chevauche à ses cotés et la teigne restée à l'auberge n'y sont surement pas étrangers.
Les bois atteints tout le monde s'arrete et s'abrite comme de gentils toutous, on écoute et on la ferme, pas le choix à priori.
Pourtant... L'écureuil n'a aucune envie de se faire tremper pour la trogne de l'autre empaffée, sans bruit elle s'approche de la main noire et lui murmure quelque chose attendant son accord avant de talonner pour s'enfoncer dans la forêt, empruntant un chemin qu'elle n'a pas arpenté depuis un moment déjà.

--.samael.


Une chevauchée somme toute banale, rien de particulier à signaler si l'on exceptait cette satanée pluie qui les faisait tous ruisseler et dégouliner de partout.
Des ruelles désertes de tout habitant, le chemin de terre menant aux bois tout autant, l'homme sous sa garde semblait vouloir se tenir à carreau, pensant probablement que la rouquine lui mangerait sous peu dans la main titillée par ses hormones exacerbées, c'était bien mal la connaître.
L'idée le fit sourire alors que l'orée du bois était rejointe, l'argenté observant que Ghost restait à portée, ne le lachant pas un instant du regard pendant que le nouveau dirigeant exposait la raison de leur arrêt ici.
Il était plus que logique d'attendre la divine mais si elle tardait trop avec le jeunot blond pas certain que l'encapuchonné patiente bien longtemps.
Faisant pivoter son étalon noir, l'ange déchu s'approcha de son nouvel ami désigné.

Vous éloignez pas trop

Jetant un oeil vers la rouquine postée un peu plus loin, il ajouta dans un rictus amusé.

M'est avis que vous n'irez pas loin de toute façon

L'attention du démon fut détournée l'espace d'un instant par la gamine qui s'éloignait délaissant le groupe, ses sourcils se fronçant en regardant sa croupe disparaître dans une direction qu'il ne connaissait que trop bien.
Les femmes et leur nostalgie, que de mievrerie pour pas grand chose, ce qui n'était plus, n'était plus à quoi bon ressasser l'irréversible.
Sur le dos de Rafale, Samaël se contenta de patienter en observant alternativement le conquérant, les alentours et le chemin provenant de Carcassonne dans l'attente du poison.

Ghost.
Départ annoncé ... Les cavaliers lèvent enfin la voile. Ce n’est pas trop tôt ... Mais ... Pff ... Ils choisissent bien leurs moments. Il pleut de tous les diables. Et en parlant de diable ... Le barbu suivi de près, le démon aux cheveux argenté. L'idée de lui fausser compagnie pour aller voir la Flamboyante lui traversa l'esprit, mais ... Il préféra garder les réjouissances pour plus tard. Il se doutait bien qu'il ait droit à une sévère réprimande sur son comportement ... Réprimande qui ne saurait être apaisé que sur un lit... Ou contre un mur ... Une table ...

Bon revenons plutôt à nos cavaliers. On s'emballe vite quand on chevauche une rousse ... rhaaa ... Non un cheval pardon. La route fut calme, bercé par la pluie et le vent glacial ... L'Ours fut menacé plusieurs fois d'être désarçonné par ce fougueux cheval d'ébène. Enfin, la troupe s'arrête dans une forêt à l’abri sous un arbre ... Le barbu ne ressemble plus à rien. Sa peau d'ours est imbibée d'eau ... De loin comme de près, il ressemble à un ours qui fait la gueule, grincheux ... À moins que ce soit son visage.

Les larges feuilles empêchaient presque la pluie de tomber sur eux ... Seuls quelques filets d'eau persistaient en s'écoulant sur les feuilles. Les sabots du cheval s’enfoncent dans le sol boueux, ce qui est désagréable pour eux et aussi pour les cavaliers. Il décide quand même de mettre pied à terre, pour éviter de tomber à cause du canasson qui ne tient pas en place. Tenant fermement les rennes, ses bottes s'engluent de boue et il grogne dans son coin, jouant à la démonstration de force avec ce cheval rebelle pendant qu'il observe l'Écureuil partir sur un autre chemin ... Le calme règne mise à part le démon qui lui adresse quelque parole qui ne nécessite pas de réponse immédiate.
--Keleana




Destination une nouvelle vie dans un domaine au fond des bois


La route avait été longue pour rejoindre le languedoc, mais errer seul depuis qu'elle avait retrouvé sa liberté ne convenait pas à l'assassin, elle avait toujours vécu en groupe et malgré ses recherches n'avaient pas su retrouver trace des siens après sa captivité.
Les différentes pistes qu'elle avait suivi l'avait tout de même menée jusqu'à un contact, un groupe similaire aux siens à priori, ayant des aspirations semblables et des membres avec les mêmes désidératas.
L'échange épistolaire qui s'en suivit avec ce qui semblait être le chef de meute s'acheva par une invitation à rejoindre ce qu'il nommait "clan" et qui devait reprendre son essor sous peu.
La proposition était alléchante, l'idée de retrouver un groupe plaisante, le regard noir de Keleana avait donc détailler les indications pour se rendre à l'endroit indiquée sur la missive et paquetage sur le dos, les routes furent prises.

Plusieurs embuches sur le chemin et quelques brigands tombés sur un os laissés dans son sillage, l'assassin arriva enfin à l'endroit indiqué sous un véritable déluge.
Assurément sans savoir où l'on se rendait, le domaine et la bâtisse qui se trouvait loin dans les bois ne pouvait être trouvé, ou par un hasard franchement déconcertant.
Si la pluie battante n'avait eu de cesse de vouloir lui transpercer la peau au travers de ses vêtements, probablement qu'elle aurait marqué un temps d'arrêt devant le portail ouvragé et le manoir qui se trouvait derrière.
Mais vu la météo chaotique, la femme dont la longue chevelure claire était maintenant soudée à son corps ne prit pas la peine de stopper sa progression au risque de voir ses bottes s'enliser dans les miasmes boueux du chemin.

Passant les grilles du portail, l'assassin pénétra dans l'enceinte du domaine suivant un chemin recouvert de gravier pour rejoindre l'édifice se dressant devant elle.

La_main_noire


EN PARALLELE...





A l'orée de la forêt

Les observer tous...
Les découvrir pour certains...
Les exécrer pour d'autres...
Acquiescer à une requête...
Eclat blanc entre les lèvres...

Attendre...

Sentir l'eau qui les détrempe...
Son visage qui dégouline...
Le temps qui s'égrene inlassablement...
Son sang qui bouillonne...
La Main s'impatiente...

Il suffit...

Mains gantées se saisissent de la bride, tous sont là, ne manque que l'insoumise.
Mouvement subtil vers le reste du groupe, regard clair détaillant, finit de patienter.
Manque l'autorisée, sur le chemin sera récupérée.

Nous partons...

Nulle option de contestation, le cheval à la robe sombre est violemment talonnée, les rênes tirés.
Destrier se cabre et retombe lourdement sur le sol boueux, envolée de feuillage automnale tombé.
La Main Noire s'enfonce dans les bois de Carcassonne.
Refuge séculaire arpenté à vive allure, depuis de longues années protège le clan.

Passage furtif devant un manoir en ruine, opales glacées observent furtivement les vestiges glorieux.
Tête détournée pour filer vers la promesse d'une renaissance.
Piliers de pierre dénués de clôture aux tréfonds de la forêt.
La Main Noire stoppe sa progression sous l'arche de métal.

Notre domaine...
Bienvenue...


Chevauchée reprise à vive allure, le destrier noir passe le portail.
Allée de terre au bout de laquelle se dessine un entrée jouxtée de hauts remparts.
Pierres gravées, aléatoirement disséminées à proximité du chemin, hommage ou avertissement...
Ralentissement d'allure à l'approche de grilles ouvragées.
Regard translucide les découvre entrebâillées relevant les yeux sur la bâtisse.

Mmm...
Chez nous...


La monture d'ébène passe l'ouvrage de fer forgé.
La Main Noire retrouve l'enceinte de son antre et sa protection.


--.samael.


Le calme ambiant des bois aurait pu leur laisser la possibilité de dormir à même les chevaux, pas un d'entre eux n'avait ouvert la bouche pour parler, pas même les deux tourtereaux, et le chemin provenant de Carcassonne n'avait pas vu se profiler la divine silhouette du poison.
L'encapuchonné ne tarda pas à montrer des signes d'impatience, pour finalement annoncer le départ alors que même la gamine manquait à l'appel.
Regard tourné vers la rouquine, l'argenté n'avait pas vraiment l'envie de décoller sans Ivy mais il ne doutait pas qu'elle réussisse à les retrouver malgré tout.
Faisant quelques pas vers le conquérant, une main vient se poser sur l'épaule de Ghost.

En selle très cher, m'est avis qu'il ne ferait pas bon faire attendre notre guide.

Ayant pu apercevoir les difficultés précédentes de l'homme sous sa surveillance avec les chevaux, l'ange déchu attrapa le licol de la bête pour la maintenir en place et faciliter la mise en selle du conquérant, il gagnerait ainsi du temps.
Le nouveau dirigeant ne semblant guère enclin à les attendre, mieux valait ne pas trainer, et voir l'amant de la rouquine rapidement en selle était pour le mieux.
D'un signe de tête, Samaël lui indiqua de le suivre en relachant le harnais une fois le bonhomme sur le dos de son cheval.

Avançant au travers des bois, le chemin pris lui sembla connu, apercevant la gamine un peu plus loin, les ruines de leur ancienne demeure se profilant en ombre derrière elle, il avait donc vu juste, un p'tit coup de revival pour la puce.
Il l'avait récupéré là après l'incendie, s'occupant d'elle avec soin, peut-être trop à son goût à bien y repenser, à cette pensée un rictus étrange se dessina sur les lèvres du démon.
L'endroit fut dépassé largement et la main noire marqua un arrêt devant un étrange édifice planté au milieu des bois indiquant d'après ces propos l'entrée de leurs terres.

Chevauchant sur le chemin qui suivit, l'argenté lança son regard doré sur les quelques stèles qui longeaient par endroit, reconnaissant certains noms qui y étaient gravés, certains attirant son attention plus que d'autres, parfois même avec un sourire, plus de doute possible, ils étaient bien chez eux.
S'il était utile de le préciser encore, l'encapuchonné le fit encore en passant les grilles d'une enceinte fortifiée après s'être arrêté quelques instants.
Les pépites prirent le temps de guetter où en était l'homme sous sa garde avant de se reporter sur la demeure dressée derrière le portail qu'il franchissait à la suite de la Main Noire.

Seya
Carcassonne et pourquoi pas Carcassonne ? Montpellier j’en ai soupé, que dis-je j’en ai jusque là. Non, il me faut un village où il fait bon vivre, où tout respire le calme, la douceur et surtout le respect d’autrui. Bref, un village au goût de paradis. Accompagné de mon ami et qui sait d’un amour naissant, au doux prénom de Berlioz, on se pose dans ce village où on est si bien accueilli. Tant et si bien d’ailleurs qu’il me prend l’envie de rester là quelques jours et peut être même nous y installer pour toujours. Pourquoi pas ? Berlioz est d’accord et donc tout va pour le mieux.

Ce jour donc en l’absence de mon ami Berlioz qui est allé travailler moi je prends la décision d’aller visiter le village de Carcassonne et les alentours.

Qui je suis ? C’est tout simple, une jeune fille en fleur de dix neuf ans qui a réussi à préserver ses trésors tant convoités. Me demandez pas comment j’en sais rien mais c’est un fait et je n’en suis pas peu fière. Je crois bien que c’est ma plus grande victoire d’ailleurs. Pourtant des malotrus j’en ai rencontré plus qu’à mon tour. Seulement j’ai toujours réussi à filer entre leurs doigts. Je suis aussi insaisissable que l’anguille, il faut croire. Je suis blonde, je ne suis pas très grande, petit bout de femme fragile, du moins en apparence avec une langue bien pendue. Je me promène avec ma besace qui contient de quoi manger et c’est tout. Je me balade avec un bouclier et mon bâton. Je saurais m’en servir au besoin mais je n’ai aucun entraînement quelconque.

Donc me voilà partie en forêt je sais très bien m’y orienter et j’adore aller aux champignons. Je les connais un peu et je ne prends que ceux que je connais vraiment. Dans le doute je m’abstiens. Je m’enfonce donc dans la forêt. Je m’y sens bien, je m’y sens chez moi. Etant gosse j’y passais tout mon temps. Je fais une pause casse croûte à l’ombre d’un arbre immense et je poursuis mon avancée.

Je me retrouve nez à nez devant un portail qui trône là, comme ça, sans mur, sans grillage, sans rien, lui tout seul.


*Ben ça alors ! C’est curieux !*

Oui tellement curieux que je passe le portail à la recherche de cette raison à son emplacement. J’en ai des défauts en veux-tu en voilà et la curiosité en fait partie je déteste ne pas savoir, au risque même de m’attirer des ennuis. Des stèles, et pas qu'une stèle. Je m'en approche et il y a des prénoms. Ca me fait froid dans le dos.

Je poursuis mon avancée. J’en oublie même la raison de ma présence dans la forêt, les fameux champignons, tout ce qui m’intéresse c’est de découvrir un endroit étrange ou un trésor pourquoi pas…

Je m'arrête nette et je file derrière le premier arbre le plus proche de moi. J'entends des pas de chevaux. Je ne suis pas seule. J'ai le coeur qui bat la chamade. Bien sur je pourrais rebrousser le chemin. Mais non, je veux en savoir plus. Je m'approche le plus discrètement possible derrière les arbres et à quatre pattes derrière les buissons. Ma progression est lente car mon bouclier est encombrant, mon bâton et ma besace avec. Je me demande bien où je suis tombée et qui sont ces cavaliers et surtout........qu'est ce qu'ils font là ? Malgré ma peur au ventre, ma curiosité reste trop vive et je suis incapable de faire demi tour sans savoir ce qu'il en est vraiment...
--Anyanka__


Retour tranquille depuis les ruines, pas la peine de se presser il va de toute façon falloir attendre la libidineuse, perdue dans mes pensées sur le dos de mon cheval, j'observe les bois quand mon attention est attirée par la silhouette d'un cavalier encapuchonné suivi d'un second à la tignasse blanche, l'empaffé... puis d'un autre avec une capuche d'ours.
Rapide déduction, le groupe a décidé de repartir, Ivy a du se pointer pendant que j'étais partie faire un tour aux ruines.
Pression sur les flancs et brides tirées à l'inverse de ma direction, je rattrape le chemin des autres tombant nez à nez avec ma protectrice qui suit de près, échangeant un regard complice avec elle avant de suivre les autres dans une galopade effrénée.
Ma capuche peine à rester sur ma tête avec la vitesse prise par mon cheval, plus ça va et plus on s'enfonce dans le bois, mais il nous emmène où l'encapuchonné ?

Personne ne semble sourciller à ça, ni les un ni les autres, après tout si ça leur va de suivre sans réfléchir, brides abattues la chevauchée se poursuit passant sous un portail et longeant des pierres tombales, quelle douce vision, yeurk, j'en ai froid dans le dos même si je sais ce qu'elles représentent.
Aucune envie de m'attarder, j'en profite pour passer devant la rouquine, et oui c'est qu'elle et sa Nyx sont plus toutes jeunes hein, et moi j'ai la fougue de mon âge.
Devant moi, une enceinte digne des remparts d'une ville, un sifflement d'admiration s'étouffe dans ma gorge alors que je passe les grilles sans m'arréter, stoppant devant le manoir en y portant mes grands yeux verts avec un certain respect.
Sans me faire prier je rejoins le groupe au niveau de la cour intérieure.

Ghost.
L'ours sort de ses rêves en sentant une main imprudente se poser sur son épaule ... Il tourne la tête en grognant pour voir qui est l'impudent avant de se raviser en voyant qu'il s'agit de l'argenter. Il ne le connaissait pas, ils étaient dans les faits opposés ... Lui étant gentleman tout en sachant être tranchant dans ses réponses. Le fantôme au contraire est (trop) bourrin et ne sait pas toujours se faire comprendre.

Revenons-en à la main. Pas la main noire ... La main de l'argenter. La couleur des cheveux bien entendus ...

Citation:
En selle très cher, m'est avis qu'il ne ferait pas bon faire attendre notre guide.


L'Ours inclina la tête avant de prendre la parole

Moi, je ne vois pas de guide, juste un meneur avec une cape de sorcière miteuse ...


Même s'il n'en dit rien, le barbu garde la rancune de la balafre sur sa joue qui lui fait encore mal. Il reste d'abord surpris puis ne rechigne pas ... Après tout, ce ne serait pas le moment de se blesser en tombant ... Et ce foutu cheval qui se laisse faire quand c'est un autre que son " propriétaire " ... Espèce de vieille carne. Il s'appuie sur un pied et grimpe dessus avant de suivre Samael et " le guide " jusqu'à destination.

En route, il regarda tour à tour les personnes en présences ... S'attardant plus souvent sur l'Incendiaire. Il soupire discrètement ... La garce n'est même pas là, espérons qu'il puisse lui faire payer l'affront à l'auberge plus tard... Puis ... Son regard est comme captivé par le retour de la Ténébreuse, mais surtout par ce qui se dresse à présent devant lui ... Ce portail puis le manoir qui se tient là ...

Comme figé dans le temps. Le sanctuaire du clan, où on ne s'y retrouve pas par hasard ... À nos risques et périls. Et il allait bientôt s'en rendre compte ... Se rappelant des paroles de la Main noire ... Il restait son entretien en tête-à-tête. En attendant, il espérait galoper aux côtés de l'Unique ... Mais l'Écureuil lui a chipé la place. Tant pis.

--Xandrya.




L'orée des bois


A peine un mouvement de la part de l'incendiaire, tout juste un pivotement de tête et un regard perplexe en apercevant sa puce prendre un chemin des plus familiers pour la rouquine, facilement elle aurait pu talonner pour la suivre mais l'heure n'était pas venue de revivre les tumultes de cet incendie.
L'attente avait perduré un petit moment sans qu'aucun mot ne soit échangés dans le groupe, un silence pesant même si salvateur de bien des façons, en tout cas en ce qui concernait la flamboyante.

Les montures commençaient à montrer des signes d'impatience quand La Main Noire s'adressa à tous de manière concise pour annoncer le départ avant de l'engager derechef sans attendre vraiment quiconque.
L'onde sylvestre continuant de s'abattre sur eux, le regard outremer observa l'argenté et le fantôme se préparant à décoller, ce dernier semblant toujours aussi doué avec les chevaux lui arrachant un léger sourire moqueur.
Les regardant partir assez rapidement, la rouquine tourna un dernier regard vers Carcassonne espérant apercevoir sa poison mais sans succès, lâchant un long soupir avant de talonner sa jument.

En route Nyx.

La cavalcade repris grand train, le phoenix fermant pour une fois la marche cheminant derrière Ghost lorsque sa jument bifurqua d'instinct vers le chemin menant aux ruines incendiées du clan, tombant nez à nez avec sa puce.
Le regard bleuté passa par dessus l'épaule d'Anyanka pour se porter sur l'ombre du manoir, de nombreuses images lui revenant en mémoire, avant de se river dans les émeraudes de sa protégée.
Sans un mot, tout juste un sourire esquissé, la rouquine remis sa monture dans le droit chemin, pivotant pour rejoindre le reste du groupe de cavaliers.

Quelques pauses par endroit, aux endroits stratégiques de ce qui devait être probablement la nouvelle antre du clan selon les propos de La Main Noire.
Les aigues marines observèrent les alentours du chemin, ne comprenant que trop bien ce que représentaient les pierres gravées aux abords, la cadence tenue par la rouquine ne lui permirent pas de lire avec précision les noms qui y étaient inscrits.
Ses azurs s'attardèrent pourtant sur deux d'entre elles, il lui faudrait revenir pour vérifier ce qu'elle avait cru apercevoir.

Regardant les autres s'engouffrer entre les grilles derrière lesquelles se profiler une grande bâtisse, Xandrya stoppa sa jument juste devant faisant un dernier tour d'horizon en la faisant tourner sur elle même en scrutant le bois de ses azurs.
Long soupir en ne visualisant qu'un chemin vide derrière elle, un léger sourire s'esquissant en voyant un buisson frémir de la présence d'une bête, possiblement un des loups de la meute, peut-être même Blackwolf avec un peu de chance, mais tout ceci serait à vérifier plus tard.
Pour l'heure il lui fallait suivre la marche du groupe, lentement la flamboyante passa le portail qui le menait vers d'autres horizons, se stoppant dans la cour intérieure avec le reste du groupe.
--Artemis..


**Sur un arbre perché**

Le dos contre l'arbre et les jambes ballantes de chaque coté de la grosse branche sur laquelle elle attend, la chasseresse observe et patiente, pas d'échanges, pas d'intéraction, tout aussi peu locace qu'elle en fait, pour un peu la ténébreuse s'endormirait dans son arbre jusqu'à ce que.
Le regard vairon s'attarde sur la personne en capuche sombre qui s'adresse aux autres, c'est elle qui semble mener le groupe, tout comme à l'auberge et vu les différents personnages, bien possible qu'il ne faille pas la chatouiller de trop près, elle devrait s'en souvenir.

Les cavaliers partis vers d'autres horizons les uns après les autres, Artémis entrepris de redescendre de son perchoir glissant de branche en branche avant de finir sa course un genou et une main sur le sol couvert des feuilles tombées lors de l'orage qui continuait à sévir s'atténuant tout de même légèrement.


**Retour sur la terre ferme**

Son regard contrasté se posa alors au sol, observant les traces laissées par les chevaux, avant de se relever vers le bois touffu dans lequel ils s'étaient tous enfoncés, un sourire dissimulé sous son foulard étirant ses lèvres.

Facile...


**Traque dans les bois**

Le pas léger et déterminé, la chasseresse entame sa traque, suivre le groupe pour découvrir où se trouve l'endroit dont il parlait et où les victuailles seront de toute évidence présentes en abondance.
La chose n'est pas complexe, le passage des cinq chevaux ayant marqué le sol malléable de leurs sabots, la chasse en est presque décevante de facilité.
Les bois s'étoffent à mesure qu'elle avance une bâtisse sombre se dessinant sur le coté, l'archère posant main au sol pour constater la divergence de deux montures sur le chemin y menant revenant cependant au chemin principalement emprunté par le groupe de cavaliers.

Un instant d'hésitation sur une exploration de l'endroit, l'archère se ravise et continue la progression en suivant les traces de cinq cavaliers, mais l'endroit pourrait lui servir de refuge à l'occasion.
S'enfonçant dans le bois, le regard bicolore aperçoit un étrange portail et bifurque par les bosquets autant ne pas se faire remarquer.
Fourrets arpentés, Artémis découvre plusieurs pierres portant divers noms, probablement des tombes mais l'endroit est singulier pour les y trouver.

Un mur d'enceinte se dresse non loin, haut, difficilement franchissable si un arbre ne se trouve pas à proximité à l'intérieur comme à l'extérieur, il lui faudra voir ça.
Se rapprochant, l'archère remarque une masse couchée derrière un buisson, quelques cheveux blonds se laissant apercevoir depuis l'endroit où elle se trouve.
Bifurquer pour l'éviter serait aisé, mais la chasseresse observe ce que fait le ou la planquer à quelques mètres de ce qui semble être l'entrée d'un endroit clos, surement celui que devait rejoindre les étranges clients de l'auberge.


Seya
Je me demande bien ce que veut dire tout ce charivari. Ca va, ça vient. Des cavaliers, dont je suppose que la plupart sont des femmes, de part leur silhouette. Ils sont tous plus ou moins couverts, impossible de les identifiés et quand bien même je les verrais, je ne les connais pas. Je viens d’arriver et je ne connais personne. Mais la ville me plait et il est clair que je vais m’y installer avec mon compagnon de route.

J’observe toujours derrière mon buisson et je me pose des tas de questions. Qui sont-ils ? Ce qu’ils font tous là ? Qui sont les personnes sous les stèles ? Pourquoi cette réunion ? Que cachent-ils ? Y a-t-il de l’argent à se faire ? Sont-ils des brigands ? Des Mercenaires ? Enfin bref. J’en ai plein des questions qui me taraudent. Au final j’aimerais autant que ce soit des brigands plutôt que des mercenaires. J’en ai entendu parler et me retrouver face à face à ce genre d’individus, ne me dit rien qui vaille. Alors que les brigands, seuls le vol compte. Au pire je perds mon bouclier et puis c’est tout. J’ai peu d’argent sur moi. En fait, j’aimerais bien voir où ils cachent leur trésor pour y revenir plus tard pour le leur dérober. Je souris en coin ravie de cette idée.

J’ai envie de m’approcher plus près. Je me lève doucement, restant toute fois baissée. Je me rends compte combien je suis encombrée. Je traîne ma besace et mon bouclier, dix fois trop lourd pour moi. Quelle idée d’avoir acheté ce machin qui me sert à rien.

Je me déplace le plus discrètement possible avançant vers les cavaliers quand soudain la poisse totale, le genre de chose qui ne doit pas arriver, se produit.


CRACK !

Je marche sur une branche morte. Ca résonne dans la forêt. Je me sens me liquéfier sur place. Je me recroqueville, mes affaires serrées contre moi. Je prie le Très Haut pour que personne se retourne en ayant entendu ce craquement ignoble qui me vrille encore les oreilles. Je tremble de tous mes membres. Je peux même entendre les battements de mon propre cœur tant il s’affole. Je suis morte de trouille. J’ai peur de mal finir dans cette forêt que je ne connais pas. Ne dit-on pas que la curiosité est un vilain défaut ? Je vais certainement l’apprendre à mes dépends…
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