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[rp] Un domaine au fond de la forêt...

--.samael.


Hum...

Le bruit entendu dans les bosquets n'était probablement pas le fait d'un animal, bien trop lourd pour cela, et si c'était au contraire le cas, il fallait voir de quel type de bête il pouvait s'agir, loup, sanglier, cerf, ou toutes autres bestioles forestières.

Jetant un regard vers le reste du groupe rendu aux écuries, Samaël pris le parti d'aller voir de quoi il retournait.
Faisant fit de la pluie qui, même si moins drue, continuait à le faire dégouliner, l'ange déchu passa de nouveau les grilles de l'enceinte, les clôturant derrière lui comme pour empêcher toute intrusion.

Les sens en alerte, l'argenté scruta la forêt de son regard d'or, cherchant la provenance exacte de ce bruit de bois cassé.

Balayant l'endroit de droite à gauche, le démon pris le parti d'inspecter les bois qui prenaient la direction de Carcassonne, longeant le chemin en scrutant de ses pépites entre les pierres découvrant les noms gravés sur certaines, un sourire étonné s'imprimant en lisant l'une d'elle.

Ah là y'a comme une erreur je pense...

Un ricanement étrange résonna alors hors de sa gorge, continuant à progresser en quittant le chemin tracé, écrasant les feuilles mortes de ses bottes et de la carrure qu'elles supportaient.
Avec précaution, Samaël parcourait l'endroit sans trop s'éloigner de l'entrée, un mouvement au niveau d'un arbre attira son attention, détournant vivement la tête, portant la main sur le pommeau de sa lame au niveau de la nuque,pour voir un gros lièvre partir à toutes jambes.

Hum... Saleté de lapin

Relachant la garde de son épée, l'argenté continua son exploration, passant entre deux buissons pour retourner vers les grilles du manoir et rejoindre les autres quand une rigidité étrange pour un buisson attira son attention.
Avançant de quelques pas, l'ange déchu préféra la jouer sobrement, se retournant vers le feuillu étrangement dur, les bras croisés sur le poitrail bien que sur le qui-vive.

Comptez vous rester caché ou vous dévoiler qui que vous soyez...

Le clan reprenait doucement un nouvel envol, mieux valait autant que possible ne pas faire de vague, peut-être ne s'agissait-il que d'un badaud égaré et apeuré par les cavaliers ou qui cherchait abri, ou que savait-il encore.
Bienséance et finesse pouvaient tout à fait arranger l'affaire, et si tel n'était pas le cas, la situation serait à envisager autrement.
Seya
La pluie ruisselle sur moi mais je ne bouge pas. Je continue de trembler comme une feuille. Je peux apercevoir un cavalier qui s’amène et au vue de sa corpulence, ça n’est pas une femme. Il referme la grille et je grimace. Ca m’ennuie car j’aurais bien voulu savoir de quoi il en retourne. Pour l’heure c’est de ma vie que je veux m’inquiéter. Je ne veux pas qu’il me trouve et il passe devant moi pour cherche d’où vient le bruit. Il est impressionnant et il est loin de me rassurer. Bon sang, qu’est ce qu’il va faire de moi s’il me trouve ?

Il fouille, il ricane et il me glace d’effroi. Quand il met sa main à la garde de son épée en entendant ce lièvre je me dis qu’il ne ferait pas bon de courir, pour sauver ma peau. Du coup je tâche de me faire oublier.

Il s’approche cette fois c’est vers moi. Je suis terrorisée. Il m’a repéré c’est sur. Ses gestes sont sûrs et posés. Je me sens me liquéfier à mesure qu’il s’approche. Mes bras pliés contre lui il est encore plus imposant. Il me demande de sortir de mon trou et je ne peux hélas rester là. Je me redresse de ma petite taille il me surplombe de presque deux têtes. Je lève le nez vers lui et croise son regard qui m’indispose et qui me fait baisser la tête.

Je bafouille


Je…..euh………. je passais par là…….je……je……j’allais au champi…pi……au champi…..pi….au champignons……..

La pluie colle mes guenilles à ma peau. Je ne me sens pas particulièrement à l’aise. Je cache mon corps derrière le bouclier. Je joue la fausse assurance.

Je…….je……je vais y aller……….je….. je veux pas vous ….vous……vous déranger plus….plus ……plus longtemps.

Je fais comme s’il n’était pas là et fébrilement je passe à côté de lui pour filer.
--.samael.


Lentement une jolie petite tête blonde émergea du buisson, un fin sourire étirant ses lèvres en découvrant la jeune femme au corps cintré par ses frusques détrempées.
Sans bouger, l'ange déchu porta son regard doré sur la donzelle, la laissant se dégager du feuillage et se cacher derrière un bouclier bien trop grand pour sa petite stature, bégayant une explication qui se voulait crédible.

Pourtant... un quelque chose sonnait faux, ce bouclier dans un premier temps, l'endroit reculé où elle se trouvait alors que les champignons se trouvaient dès l'orée de la forêt, la petite blonde n'était pas claire.
Pivotant sur lui même en reluquant la cueilleuse supposée qui passait à proximité, l'argenté déplie un bras posant calmement la main sur l'épaule de la peronelle qui se tient de profil devant lui pour stopper sa progression.

Carcassonne est de l'autre côté jeune fille...
Pourquoi vous être ainsi cachée ? Que je saches la cueillette n'a rien de répréhensible et le domaine de la propriété n'est pas interdit sans quoi les limites en auraient été protégées.


Relachant la donzelle, Samaël afficha un visage courtois avant de poursuivre.

En revanche, vous aventurer si loin dans les bois, seule... n'est pas très prudent ma chère.
Avec tout ce qui rode dans le coin, vous pourriez faire de mauvaises rencontres.


Le démon savait amplement de quoi il parlait et cela le fit sourire intérieurement alors qu'il baissait ses pépites sur les prunelles effrayées de le jeune femme blonde.
Seya
Comment ai-je pu naïvement penser, deux minutes, qu’il allait me laisser passer sans broncher ? Je sens sa main sur son épaule et je stoppe net. Je sens qu’il pourrait me la briser rien qu’en serrant sa prise. Je reste statique, regardant devant moi. Je n’en mène pas large. Je ne sais pas à qui j’ai à faire et je sais que dans la forêt par un temps pareil, tout peut arriver. Je sais également que ça n’est pas dans mon intérêt de gueuler au risque d’ameuter tous les cavaliers « bizarre » que j’ai croisé tout à l’heure.

Il s’adresse à moi gentiment et ses gestes ne sont pas brutaux ce qui me rassure et me permet de me détendre, un temps soit peu, enfin….. si peu. Il me signifie clairement que je me suis trompée de direction. Je grimace me trouvant ridicule d’un coup.


Je le savais évidemment…..

Il enchaîne et je n’ai pas envie de lui mentir il le saurait tout de suite et je n’ai pas envie de m’attirer des ennuis, plus qu’il n’en faut. Regardant toujours droit devant moi.

J’allais vraiment aux champignons quand j’ai vu ces stèles et les portails. Emportée par ma curiosité je me suis cachée quand j’ai entendu des cavaliers et surtout des cavalières. J’ai envie de savoir de quoi il en retourne. Je n’aime pas rester sans savoir et je suis tenace. Je veux savoir ce que ça cache.

Il enlève sa main et je lui fais face.

Vous savez de quoi il en retourne ?

Mon regard croise le sien et je frémis d’angoisse. Ses yeux sont étranges et il dégage quelque chose de terrifiant, du moins c’est ce que je ressens, à tort ou à raison d’ailleurs. Il continue de discuter et me parle du risque je prends à me balader seule en forêt. Je sais qu’il a raison.


J’en suis bien consciente mais heureusement que je suis tombée sur quelqu’un de bien n’est ce pas ?


Je pose la question plus pour me rassurer que pour autre chose. J’ai l’intention de faire semblant de m’en aller mais de persévérer et de savoir de quoi il en retourne. Pas question de partir sans savoir ce qui se cache derrière les grilles et qui sont tous ces cavaliers et cavalières.
--Vincent.
Les chevaux montés, les quelques mots laissés et la talonnade directive des deux complices éphémères pour inciter leurs montures à décoller leurs sabots du sol mouillé pour rejoindre les bois, était donné.
L’allure du pas s’accentue rapidement en trot pour faciliter le passage en troisième vitesse, celle du galop. Autour de leur chevauchée, le paysage change rapidement passant de citadine à forêt dont le branchage des arbres est propre au sud du pays.
Le chant des sabots qui s’appuient lourdement sur le sol boueux accompagne les éclats terreux qui s’incrustent sur les habits des chevaucheurs pour se mêler naturellement aux nombres incalculables de gouttelettes d’eau s’y trouvant déjà. La sensation pesante et détrempée des haillons est d’un désagréable irritant mais ce n’est rien comparé à l’air ressenti qui se plaque contre le tissu ne formant plus qu’un avec la chair frissonnante.

La course continue sur sa lancée et l’observation de sa meneuse fait constater qu’elle regardait les traces de chevaux laissées sur le sol, idéal pour se modeler facilement. Elle ne savait donc pas où elle allait mais était assez intelligente pour se servir de la nature dans le but de trouver son chemin sans grande peine. Le seul et unique avantage de cette fanfare de dame nature était, qu’ils n’allaient pas croiser grand monde en train de faire leurs promenades et tant mieux, moins y’a de monde mieux il se porte le blond. Furtifs coups de topazes à droite et à gauche, essayant de voir autre chose que de la verdure en abondance et des branches en veux-tu en voilà mais c’était peine perdue, seul élément distinct face à la flore était nos deux personnages qui gambadaient sans ménagement dans l’odeur d’écorce humide.
Cette forêt donnait l’impression d’y cacher grand nombre de secrets impénétrables et oppressants telle une confidente obscure, ce qui la rendait fascinante et attrayante au point de vouloir la découvrir plus en profondeur et d’y laisser son propre secret si l’occasion se présentait.
Un temps court de rêvasserie et les yeux reprenaient leur poste en épiant l’horizon scrupuleusement à la recherche d’indices sur la destination.

A chaque foulée engagée, les corps des cavaliers ne faisait qu’un avec les secousses que leur procurait la fougue du galop. Une harmonie parfaite, pour rendre ce manège agréable qui, sans savoir s’y prendre, pourrait être bien plus douloureux pour eux.
Suivant certainement, les mêmes traces de sabots, celle-ci les amenaient nez à nez devant une ruine pleine de débris, cajolée par la nature qui reprit ses droits comme elle le faisait depuis la nuit des temps.
C’était beau. Rien d’autre à ajouter. Une muse idéale pour n’importe quel peintre talentueux, doté d’une vision artistique et passionnée. Un cadre parfait faisant sourire le blond en vue des nombreuses couleurs et formes qui s’en dégageaient sans devoir ouvrir sa bourse.


Magnifique.

Après s’être délecté quelques instants du site, visuellement parlant, la course reprit son cours avec la même vitesse.
Seulement quelques centaines de mètres ensuite, en visuel, un grand portail avec de larges piliers sans clôture autour, rien, juste un portail promettant que la suite de cette balade sera riche en découvertes. Portail passé, les feuilles au sol, aux teintes chaudes, accompagnent la promenade en survolant le par terre, pour témoigner de la vitesse que ce duo provoquait.
Non loin de cette première bâtisse réalisée par des mains d’Hommes, le blond et l’ébène suivent un chemin qui les mène à la rencontre de pierres tombales. Curieux décor mais très charmant, une touche singulière faisant une nouvelle fois sourire Vincent, impatient de découvrir où cette femme allait bien l’emmener.
Devant eux, se dessine un portail tenu par un mur imposant cette fois-ci. Une clôture mettant en garde les potentiels intrus qui voudraient s’aventurer par curiosité mal placée sans l’accord du propriétaire demeurant certainement derrière cette limite.
Plus les foulées portent les cavaliers, plus la taille de l’édifice grandissait, confirmant l’idée que ce n’était pas un lieu ouvert à tous.

A proximité de l'entrée, le regard de la meneuse se porta sur l'homme aux cheveux blancs qui l'avait interpellé à l'auberge qui semblait occupé avec une petite blonde dans les buissons.
Pour qui, pour quoi, elle haussa les épaules et talonna son cheval visiblement agacée poursuivant jusqu'aux grilles.

Les chevaux ralentissent naturellement car, bien que dociles et obéissants, ils ne sont cependant pas idiots et limités mentalement pour foncer bêtement sur la barrière même si leurs cavaliers leurs en donnaient l’ordre.
Enfin arrivé, les cavaliers mettent pieds à terre et s’aventurent dans la grande cour du manoir.
--.samael.


La peronnelle a quelque chose de rafraichissante, pour un peu elle amuserait l'argenté si son but dévoilé n'était pas de découvrir ce qui se cache derrière les grilles du manoir.
L'ange déchu lui conférait tout de même une chose, elle était bien agréable à regarder et ne manquait pas d'aplomb malgré sa petite stature.
Le temps d'étirer un étrange rictus à sa dernière question, deux cavaliers se pointèrent sur le chemin attirant le regard d'or, le divin poison et son jouet se pointait enfin, et vu sa réaction le voir avec la jeune nymphe ne semblait pas lui plaire.
Revenant à ses moutons, ou dans le cas présent à la jolie bergère, Samaël fit un pas vers la jeune femme un fin sourire aux lèvres.

Ma chère, la curiosité est dit-on un défaut, il vous va cependant à ravir

Déposant une main sous le menton de la demoiselle pour lui relever légèrement le regard afin de le capter il ajouta.

Vous maitrisez cependant moins bien l'art du mensonge jeune fille.
Vous me demandez si je sais de quoi il retourne alors que vous m'avez plus que certainement vu sortir de la propriété.


La petite blonde est d'un ravissement certain, et d'une candeur que le démon suppose réelle, mais d'une curiosité maladive qui ici pourrait fort bien lui couter la vie.
Lentement la main se fait caressante sur la joue de la jeune femme pour attraper une mèche de cheveux et s'en amuser entre doigts sans lâcher le regard clair.

Donc oui je sais de quoi il retourne, vous êtes ici sur un domaine privé dont l'accès aux bois a été volontairement laissé libre pour les chasseurs ou... les cueilleurs de champignons.
En revanche ce qui se passe derrière les grilles de cette propriété ne regarde que ses habitants.
Une grande famille hétéroclite, vous n'avez nul besoin d'en savoir plus, dites vous juste que comme tout à chacun nous n'aimons pas être dérangés dans notre demeure par des inconnus


Se penchant vers la donzelle, l'ange déchu figea son regard au sien avec un rictus qui bien qu'étrange ne se voulait pourtant pas malsain.

Je pense que vous pouvez tout à fait concevoir ceci jeune fille.



Seya
Il m’impressionne toujours autant mais je ne bouge pas d’un pouce. Je tourne le regard dans la direction de celui de l’homme qui me fait face. Je vois deux cavaliers, lui avec sans aucun doute, mais ça n’a pas l’air d’émouvoir mon interlocuteur. Pire il se reconcentre sur moi et s’approche d’un pas un sourire aux lèvres. Je ne le quitte pas des yeux me voulant plus courageuse que jamais, du moins à l’extérieur, car intérieurement c’est pas ça. Mais ça ne dure pas car dès qu’il me je ne me sens pas au mieux et je baisse la tête. Il me relève le menton et je ne fais aucun geste pour l’en empêcher. Bien au contraire, je le laisse faire. Il est loin d’être idiot. Et il me cache pas ce qu’il sait enfin du moins il ne dément pas savoir ce qui se trame derrière les grilles. Du coup je ne lui raconte pas n’importe quoi non plus.

Bien sur que je sais que vous connaissez les avenants et les aboutissants de ce qui se cache derrière cette grille.


Ce qu’il me raconte ne me plait pas car il ne fait qu’attiser ma curiosité. Famille hétéroclite alors que je n’ai vu que des cavaliers en tenue sombre et assez glauque ? Il me prend pour une demeurée mais je ne relève pas ce qu’il me dit mais une chose est sure je veux en savoir plus. Ce qui me trouble c’est sa caresse sur ma joue et lorsqu’il joue avec ma mèche de cheveux. Je ne bronche pas sur le coup mais lorsqu’il me parle du fait que je puisse concevoir que ce soit une propriété privé. Je plonge mon regard dans le sien et je lui dis franco.


Tout comme moi, je m’appartiens et je ne veux pas que vous me touchiez. Cela dit je vais retourner à mes champignons.

Il n’en est rien bien évidemment, je veux savoir ce qu’il en est coûte que coûte.
--.samael.



Le trouble, délicieuse sensation qu'il lui plaisait de provoquer chez les autres, comme cela semblait être le cas pour la peronnelle qui lui fait face avec beaucoup de courage malgré l'endroit et la situation, qui était bien plus périlleuse qu'elle ne le supposera probablement jamais.
Malgré la peur ou l'attirance qu'il doit lui inspirer, la jeune femme gardait un aplomb qui en d'autres circonstances auraient pu séduite l'argenté, mais pour le moment protéger l'antre sans faire de vague restait une priorité.
Lentement mais surement, l'ange déchu ôta donc sa main de l'anatomie de la blondinette, croisant de nouveau les bras sur son torse en se redressant la regardant de toute sa hauteur.

J'entends bien, veuillez pardonner mon outrecuidance très chère.

Se décalant légèrement en se mettant volontairement dos aux grilles, Samaël ouvrit un bras en direction de Carcassonne supposant aisément que la curiosité de la donzelle n'aurait pas été étanché par les réponses qu'il lui avait fait.

Je vous souhaite donc une bonne récolte ma chère.

Inclinant la tête dans sa direction un main portée sur le coeur, le démon commença à s'éloigner en direction de l'entrée avant de se retourner pour ajouter.

Oh et..., tout comme je sais ce qui se cache derrière ces grilles, je connais aussi les tenants et les aboutissants de ce qu'il adviendrait de vous si votre curiosité vous poussait à outrepasser la notion de "propriété privée".

Un rictus malsain s'étirant sur son visage, le regard d'or se figea sur la gourgandine en achevant par un avertissement on ne peut plus clair.

Je puis vous assurer que vous n'apprécieriez pas jeune fille.
La bonne journée à vous.


Talons tournés, le démon séducteur repris sa progression vers le portail, faisant volontairement exploser la branche révélatrice de la présence de la jeune femme de sa botte.
Seya
J’apprécie qu’il retire sa main de mon corps. Déjà je vois avec plaisir qu’il a un peu de considération pour moi, ce qui est rare en ce bas monde. Cela dit il opte très vite pour une posture qui me montre clairement qu’il ne laissera personne franchir les grilles. Il se fait imposant, sûr de lui, puissant et surtout sans l’ombre d’une possibilité de pouvoir le faire plier de quelque façon que ce soit. De toute façon, soyons réaliste une poupée face à un ours, inutile de se la jouer « Je vais passer les doigts dans le nez ».

Non seulement sa posture est d’une évidence totale mais il se positionne volontairement dos à la grille. Cette grille qui me turlupine de plus en plus. Plus il essaye de m’empêcher de passer et plus il excite ma curiosité qui est déjà bien ancrée dans mon esprit. Ses paroles se font mielleuse, ce que je déteste au possible et il me montre le chemin du genre « Va jouer avec tes champignons et lâches moi la grappe ». D’ailleurs je m’y trompe pas c’est ce qu’il me dit direct.

J’écarquille les mirettes quand il penche la tête dans un salut bizarre avec sa main sur le cœur.


*C’est quoi cette bouffonnerie ! Il sort d’où celui-là ?*

Je le regarde s’en aller vers la grille, perplexe et matant cette grille sans relâche puis il se retourne à nouveau. Moi je n’ai pas bougé d’un poil. Il me raconte un truc qui me laisse pantoise.

*Il me menace où je rêve ? Un simple avertissement ? Mais pourquoi ? Que cache-t-il ? Une secte ? Une communauté ? Un groupe de sorciers ? Des brigands ? Des mercenaires ? Des expériences interdites ?*

Toutes ses questions s’entremêlent dans mon jeune esprit et il est clair qu’il ne fait rien pour calmer mon envie d’y entrer bien au contraire.

*Je veux entrer et je vais entrer, content ou pas*

Son regard en dit long, bien trop long d’ailleurs il me donne un vilain frisson que je sens parcourir mon échine et me descendre jusqu’aux reins. Cette fois c’est bien un avertissement qu’il me lance sans l’ombre d’un doute. Je me veux plus forte à l’extérieur qu’à l’intérieur et je lui souris en grand, me voulant moqueuse au possible. Je me grandis, je mets mes bras croisés sur ma petite poitrine et je me veux imitatrice de mon interlocuteur.


J’entends bien ! Je vous souhaite une bonne visite ! Je connais très bien les avenants et les aboutissants d’une bonne récolte et je me ferais un plaisir de garder, rien que pour vous de belles amanites phalloïdes. Je puis vous assurez que vous n’apprécieriez pas vieil homme.

Ben oui, je sais, je vais loin. Mais bon il m’a cherché aussi. Je n’attends pas mon reste et je file en direction de Carcassonne. Seulement j’ai ma petite idée…

Je me morfonds toute la journée attendant Berlioz qui a disparu de mon paysage. Décidément les hommes et moi c'est pas ça. De toute façon, les femmes c'est pire encore. Je me demande s'il est possible de copuler avec les animaux ? Nannnnnn je rigole. Mais la vie m'a pas fait de cadeau et en matière de rencontre on peut pas dire que j'ai eu de la chance. Des Maîtres de pacotille, des pseudos mâles, des menteurs, des fantômes, décidément c'est à tous les coups on gagne, chez moi. Enfin je vais pas me plaindre non plus j'ai toujours ma fleur et je ne suis pas prête de me la laisser cueillir par le premier fot-en-cul venu.
J'ai beau essayer de me concentrer à mon travail mais rien n'y fait toute la journée je ne pense qu'à une chose....... la grille...
--.samael.


Rictus malsain au coin de la lèvre, les mots de la peronnelle l'amuse grandement, elle ne manque pas de sang froid et l'argenté ne lui fera pas l'affront de se retourner pour la voir déguerpir à toute berzingue l'entendant faire.

Intéressante

L'ange déchu en souhaiterait presque voir la donzelle s'introduire dans l'enceinte du domaine pour la découvrir plus avant, et son fort intérieur lui disait que c'était plus que probable.
Revenant vers la demeure, Samaël aperçut deux silhouettes féminines se dirigeant vers la bâtisse, l'une d'elle l'invitant à les rejoindre d'un coup de tête flamboyant.

Sans attendre plus, le démon séducteur s'empressa de passer le portail, jetant un regard sur la touffe blonde qui s'effaçait dans les bois pour rejoindre les deux femmes.
Il faudrait cependant informer la Main d'une potentielle tentative d'intrusion, les loups ne semblaient pas de mise ici il serait donc judicieux de le signaler.
--Artemis..


**Observation dans les bois**

Cavaliers entrés, la touffe blonde se transforme en une jeune demoiselle qui s'extirpe du buisson, de toute évidence d'une curiosité maladive et bien peu prudente, ne pas rester trop dans son environnement direct, avec précaution j'attrape les griffes à la ceinture et je grimpe à l'arbre derrière lequel je m'étais dissimulée, me stoppant à la seconde fourche pour m'y installer et observer.
De mon promontoire, j'aperçois ce qui se trame derrière le mur d'enceinte, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y'a du mouvement et pas de chance pour la jeunette qui ne semble pas bien douée coté discrétion, la branche qui cède sous son pied le fait au moment où la baraque chevelue de l'auberge passe à proximité.

Comme la chasseresse s'en doute, le gaillard n'est pas sourd et le voilà qui se pointe en repérant la petite blonde en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, instinctivement le regard vairon ne lâche pas le couple qui discute, arc et flèche en main, prête à décocher au moindre geste agressif du grand chevelu.
Pourquoi ?
Pour équilibrer les forces car la jeunette ne semblait guère apte à se défendre si le bougre se décide à s'occuper de son cas.

Bouge...

La pensée s'adresse autant à l'un qu'à l'autre, que chacun reparte de son côté et tout serait parfait dans le meilleur des mondes.
Comme si, sa requête se voyait exaucée par un quelconque génie, les deux protagonistes repartent chacun vers leurs destins, à l'exact opposé.
Observant la jeunette partir à vive allure, mais avec une étrange détermination à observer le portail et l'enceinte, le contraste ne doute pas que la petite blonde reviendra dans le coin, tôt ou tard.

Les yeux bicolores se portent sur l'intérieur de l'enceinte, la chasseresse observe les déplacements des uns et des autres, beaucoup de cavaliers, beaucoup de mouvements, les uns vers la demeure, d'autres dans les parcs ou les écuries.
Trop de données à analyser pour pouvoir pénétrer à nuit tombante et pour l'instant le "prélèvement" effectué à l'auberge suffit à la nourrir pour plusieurs jours.
Patience est mère de sureté dit-on, Artémis usera de cet adage pour le moment, revenant au sol sans se faire remarquer, elle décide donc de rebrousser chemin jusqu'aux ruines incendiées et d'explorer l'endroit pour s'y trouver un abri et pouvoir ainsi prendre le temps de faire du repérage avant de tenter de s'introduire dans ce domaine qui semble bien trop protégé pour se voir pénétrer sans un minimum de préparation.

Direction un manoir en ruine...


--Seya.
La nuit venue...

Une ombre se faufile dans la forêt. Une petite chose toute de noire vêtue s’engouffre entre les arbres et les buissons. Cette chose presque insignifiante, tant elle est petite, fine, légère et souple se déplace, bien décidée. Elle avance, vers la grille interdite. Elle porte des bottes, des bas, des braies et une chemise. Elle est encapuchonnée dans une grande cape noire également bien sur. On ne voit de cette chose que ses yeux et ses mains aux doigts fins. Elle se dirige uniquement avec la lune qui éclaire par intermittence entre les nuages. Autant dire que sa progression est lente...

Morte couille ! J’y vois quasiment rien…

J’arrive devant la grille, enfin. J’ai le cœur qui s’emballe. J’adore cette sensation mêlée de peur et d’excitation. Ne dit-on pas que les interdits sont faits pour être bravés ? Ben moi je dis « oui ». J’ai laissé ma besace, j’ai laissé mon bouclier et je n’ai gardé qu’un couteau fin et effilé dans ma botte droite et c’est tout. Je ne m’en suis jamais servie et j’espère ne jamais avoir à le faire. Je regarde partout, rien, le silence……. Non pas le silence…. Quelle est l’andouille qui a dit que la nuit est silencieuse ? J’entends le hululement des oiseaux de nuit, les petits rongeurs qui marchent sur les feuilles mortes, et d’autres animaux encore. J’entends aussi le vent dans les branches etc… Mais pas âme humaine qui vive du moins je ne les entends pas. J’escalade sans mal la grille. Ma souplesse et ma dextérité n’est plus à prouver. Je saute de l’autre côté et accroupis j’écoute, je guette, je sonde, j’analyse, je ….
La_main_noire
Venumz
Venumz, très las ces derniers temps, s' aventurait assez peu en dehors des murs du village. Pour autant, ce soir, une envie qu' il n' arrivait pas à calmer le fit avancer en direction de l obscurité naissante de la forêt.

Ses pas étaient rapides. Bientot, les lanternes en fer forgé de Carcassonne, oscillaient derrière lui en grinçant, noircissant les murs de leurs fumées huileuses...
Il ne les entendit bientôt plus, et une faible lueur montrait, à peine perceptible, qu' il s' agissait de son village.

La forêt était face à lui. Un peu tremblant, non par la peur, mais du froid, il mit sa capuche qu' il serra au maximum et marcha. Pas pas de torche en main, il se guida à la lueur de la lune ..
* mais faut vraiment être le dernier des imbéciles pour s' aventurer en forêt sans torche... putain*

A mesure qu' il avançait dans ce qui ressemblait encore à un chemin ... il tenta de dresser ses oreilles, attentif à tout ce qui pouvait le menacer. Porteur de son épée, forgée par un maitre forgeron, il n' était cependant pas très fier. Les yeux ouverts tel un chat, il se demande vraiment ce qu' il foutait là.
* Diacre et recteur de son état ... mais qu' est ce que je fous là ! *

le chemin ... en question, n' en portait que le mot. Les feuilles étaient aussi dures qu' un mauvais pain rassis, la boue était gelée par le vent cinglant d' un hiver qu' il n' aimait que trop peu ... Pas une branche qui casse, pas un bruit.

Il était temps de faire demi tour. Il était tard, son ventre lui rappelait qu' il n' avait pas mangé depuis ce matin et lui signifia à quel point il n' était qu' une petite chose, et surtout seul, de nuit, dans une forêt qu' il ne connaissait pas.

Sorti du bois, la brume du village désormais très visible ...

*Craaaakk ..

Il se retourna. La forêt restait impassible. un animal, une branche tombée d' un arbre ? Il ne vit rien et ne s' attarda pas non plus à savoir ce que c' était...
Il se souvint d' une sombre histoire de gens étranges en forêt ...
Il repartit le pas assuré rejoindre sa maison, non sans avoir le coeur qui palpitait ...

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--Odessa


J’ai l’message d’la Main Noire en poche, j’chuis allée à l’Auberge des Promeneurs et m’v’là chevauchant Blizzard mon étalon au galop, cheveux au vent en direction d’la forêt. Il parait que j’y verrais un domaine et qu’avec ce message on m’ouvrira les portes. Mouais sans doute, mais pour y faire quoi ? Aucune idée. D’ordinaire j’chuis d’nature discrète, comment qu’on m’connait, j’aimerais bien l’savoir. Toute d’noire vêtue sauf un foulard rouge contre mon nez et ma bouche j’me fonds dans la pénombre. Mon étalon est aussi noir qu’le charbon. J’vois des stèles et j’ralentis ma monture. Au pas, j’cherche le portail. J’finis par l’trouver. J’descends et j’l’ouvre. J’avance prudemment ma main gauche tient les rênes de Blizzard et d’l’autre main, j’m’prépare à tout éventualité. Je regarde partout. Le froid me saisit. J’m’demande qui vit ici.
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