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[RP]Quands les soldats s'en mélent

*amalinea*
Un elephant se balançait...sur une toile, toile, toile d'araignée...


Ah ! voila ENFIN la miss Yrka qui se ramene ! Pas à dire ça tient pas l'alcool les canailles ! Heureusement qu'elle n'est plus qu'une rouge délavée notre Néa ou elle aurait remontée les bretelles certes inexistantes mais tout de même remontée sur la trogne de sa comparse.

Bon soit, elle est un brin en retard la miss Yrka, mais malgre tout efficace. Elle entreprend la jolie petite proie toute rose qu'on en dirait un oeuf de pâques dans les règles de l'art : Courtoise mais fermeté. Offre et demande. La brigande est un art, n'en déplaise à certains, et nos donzelles des orfèvres.

L air le plus détachée du monde, Néa, sans lacher les mains de leur invité du soir la tire quelque peu excessivement de sa monture. La demoiselle s'en retrouve un brin déstabilisée et commence à pencher dangereusement le nez vers le sol. Tombera ? Tombera pas ? et un pari de plus dans la tête de La souris ( La souris c'est Néa pour ceux qui ne serait pas au courant).


Vrai, petite demoiselle, vous ne devriez pas vous promener comme ça, si seule, la nuit au fond des bois. Vous pourriez faire de mauvaises rencontres.... Une escorte dites vous? Un chateau ? Bigre, voilà qui est intéressant ! Nous inviteriez vous à prendre un verre et plus si affinités après que nous eussions offert de notre convivialité à vos invisibles escorteurs ? Mais avant tout, belle demoiselle, repondez juste à une question. N'avez vous pas l'impression que vos poches et vos fontes de poney vous pèsent ?

Et oui, tout un art............
Edwar
[Tarbes, en fin de soirée, le 4 iéme jour de juillet 1457]

Le silence des rues Tarbaises fut brisé par le son mat des sabots de chevaux au contact du sol. Un homme se retourna en direction de ce bruit, comme s'il l'attendait. Surgissant des profondeurs de la nuit, trois cavaliers, ou plutôt cavalières, s'avancèrent en sa direction, pour finalement venir s'arrêter à sa hauteur et lui faire face. Une, semblant la meneuse, salua en première. Elle n'était autre que Mitaine, Commandant de la zone Est des forces de l'OST. À sa suite venait Dancetaria, Caporal de la Caserne de Tarbes et enfin Edwar, soldat de cette même caserne.
Tous comme les deux autres femmes, Edwar avait quitté la caserne tarbaise peu après le coucher du soleil. La jeune fille avait été mandée par son Commandant aux écuries. Chose qui l'avait fort étonnée au vu que les soldats étaient habituellement appelés au bureau des officiers. Edwar s'y était rendue et après avoir été rejointe par son Dancetaria, elle avait eu les réponses à ses questions : des brigandages avaient eu lieu entre Pau et Orthez, il revenait aux soldats d'effectuer un petit ménage. Elles avaient donc quitté la Caserne pour le château de la Comtessa où devait les attendre Faster, Commandant de la zone Ouest des forces de l'OST. Après une courte chevauchée, elles atteignirent la ville et le château comtal. Le groupa s'arrêta auprès du Commandant, qui semblait attendre leur venue.
Après les salutations, le Commandant fournit de plus amples explications … mais aussi des recommandations.


Citation:

Nous partons à la chasse aux brigands…
D’après les témoignages que nous avons reçu….les personnes que nous allons traquée serait deux femmes…..mais méfions nous tout de même.
On essaie de les capturer vivantes…..mais si elles font opposition, nous utiliserons la force.
Mais votre vie est plus précieuse que la leur.


Edwar, écoutant Faster, sentit l'excitation gagner petit à petit son calme habituel! Malgré cette situation dangereuse, comment ne pouvait-elle ressentir cette sensation folle lui faisant aimer le danger, ce piquant lui faisant aimer le péril?

Citation:

Il se fait tard, nous devons partir.


C'est presque avec un sourire que la jeune fille mit sa monture au galop, à la suite de ses supérieurs. Elle le réprima cependant très vite pour regagner son calme, voire sa froideur habituelle : elle ne souhaitait pas être jugée trop désinvolte et donc inapte à les suivre pour cette mission.
Elle s'enfonça à leur suite dans la nuit, qui promettait de ne point être ennuyeuse …
_________________
Yrka
recherche de Pâques dans un jardin bourgeois


Yrka tenait les rênes du truc court sur pattes , écoutant Néa et ne refrénant même pas son rire... de la mine déconfite de la môme enrubannée , Yrka suivît toutes les évolutions, de rose insolent de bonne santé , rose qui la faisait rager , elle qui avait connu des gamins plus jeunes que la rose devenir gris de malnutrition, gamins devenus blancs de mort même.. Yrka refrénait sa hargne.. hargne qui la prenait chaque fois qu'elle revoyait ces images...
la rose.. donc... passait par moultes teintes ... à mesure que la souris énonçait l' programme des festivités...

tain Néa tu crois qu'elle nous inviterait? nous et nos trognes de gueuses? vrai qu'elle devrait !! j'suis sûre qu'elle s'ennuie dans son palais doré...

La brunette s'tourne maintenant vers la cramoisie, , lui riant franchement au nez , ne cherchant pas son regard , surtout pas d'ailleurs...

alors poupée, doit y avoir d'la bonne picrate dans tes caves hein... et d'la bouffe pour tout un village j'suis sûre... dis voir tes escorteurs , t'auraient pas oubliée par hasard? t'apprendras à tes dépends qu'faut pas compter sur les hommes.. r'viens m'voir dans cinq ans j't'expliquerai...


La gueuse souriant, une lueur froide dans l'œil, ayant rompu tout lien avec son coeur qui savait pourtant que c'était qu'une gosse..
Yrka fouillait maintenant les poches sur la panse d'la chose qui s'pretendait équine, poches ehontément vides !!!

hééééé dis voir toi , tu planquerais pas tes richesses hein? genre dans tes poches?


A c'moment la brunette reçût un coup d'queue d'la bestiole qu'avait dû deviner les pensées railleuses qu'Yrka n'manquait pas d'avoir rien qu'en l'regardant , coup d'queue qui la fît rager , et l'en fallait peu vu son taux d'alcoolémie... la brunette lui fila un coup sur la croupe qui fît gueuler la ridicule bête , c'qui fît ricaner sans retenue la brune...
s'tourna vers la môme rendue furieuse et s'esclaffant lui railla:

Vrai l'a plus d'parlotte que toi ton teckel là... dis t'vas parler hein? où c'que tu caches tes richesses pour qu'on t'escorte? t'crois qu'c'est toi la richesse? t'crois donc que t'es indispensable au monde ou quoi?


Yrka , l'alcool lui donnant un laisser passer labial, ne s'arrêtait plus... s'amusant à faire enrager la gamine qui semblait avoir du caractère...
Clemenceii


Dégout/Peur...Peur/Dégout...les sentiments se bataillent à l'intérieur de la jeune fille.
Ses gardes n'arriveraient jamais à temps et les deux semblent ne pas vouloir la lâcher.
L'une qui la tire et l'autre qui tape son précieux poney, pendant que ça parle et parle encore...pointe d'agacement et de lassitude.

Clémence se retient du mieux qu'elle peu à Charmant, mais...tombera.

Un bruit sourd accompagné d'un petit "outch", avant que Clémence se redresse pour faire face aux deux alcooliques, le regard virant au noir.
Il y a deux choses à ne pas faire s'en prendre à sa famille et...s'en prendre au poney que lui a offert sa mère.

Touchez pas à mon poney! sors son épée miniature , bien qu'elle n'ai aucune connaissance en le maniement de cette arme.

Tout ce qui compte est d'attirer l'attention sur elle et que Charmant ne soit pas blessé.

Si c'est de l'argent que vous voulez..bah! j'en ai pas. un petit sourire moqueur, 25 écus on peut pas dire que se soit de l'argent, une somme ridicule, qu'elle a sa taille Maintenant laissez moi tranquille, sinon c'est dans les goeles du Château Comtale que je vous inviterai.

Relève sa lame comme elle a vu faire sa mère. Avoir touché à son poney, avait fait fuir tout sentiment de peur, seul la colère et la rage restent à présent.

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11 ans, rebelle et fière...tout pour plaire.
Aknail
[Aux alentours de Pau, milieu de la nuit du 4 juillet 1457]

L'homme chevauchait depuis pas mal de temps, et à cause de sa fatigue qui ne pouvait que croitre, il s'était obligé à réduire l'allure. Pour tenir sur un cheval, il fallait déjà tenir sur la selle.
Or, ses jambes trop raides échappaient parfois à son contrôle sous les soubresauts du cheval. Il devait réduire la cadence si il tenait à pas faire de beaux vols planés et finir dans le décors. Il eût été stupide également que le cheval s'en aille et qu'il soit dans l'obligation de rejoindre la capitale à pied.
Dans le noir, il lui était assez difficile d'apercevoir le chemin à suivre, seuls les silhouettes difformes des arbres des deux cotés du chemin de terre lui permettait de ne pas s'écarter de la route. Et bientôt, il aperçut au loin les lumières de la capitale, provenant des lampes à huile et des torches qu'on allumaient pour les entrées du château, ou sur les rondes importante de la milice.
Aknaïl avait prévu d'aller à la caserne de la capitale pour prendre des informations, ainsi il tenterait de savoir si Mitaine et Edwar était passé dans le coin, où s'il fallait attendre leur arrivée.

Cependant, le hennissement d'un cheval non loin lui parvint aux oreilles, ce qui eut pour réaction de tirer les rennes de son cheval, le stoppant net dans sa course.
Arrêté sur la route, fronçant les sourcils, l'homme tenta de percer l'obscurité en se demandant d'où cela provenait.
Un bruit de galop grondait....D'abord faiblement, puis de plus en plus fort......Quelqu'un s'approchait, voir plusieurs cavalier. L'homme patienta un instant puis compta quatre cavaliers qui partait vers Orthez, ou plutôt vers le nœud.....
Le soldat Tarbais se mit à réfléchir puis conclut que cela ne pouvait être que ses amis. Malgré l'obscurité, il ne lui fût pas très difficile de reconnaître le commandant Faster de par sa carrure, et Mitaine non loin, droite et fière.

Claquant ses talons contre le flanc du canasson, Aknaïl vint à la portée du troisième cavalier qu'il n'avait pu reconnaître. Mais par déduction, selon le message reçu par la Ditzzy, c'était obligatoirement Edwar, une de ses sœurs d'armes. Le quatriéme, s'était peut-être Dancetaria, reconnaissable à sa façon de chevaucher comme les amazones. Il arriva à leur hauteur et déclara d'une voix forte et amusée :

- Alors les amis ? Vous pensiez pas aller faire la fête sans moi ?

Il fixa ensuite la masse sur le cheval d'en face, puis ajouta un peu plus sérieusement :

- Commandant Faster, j'ai quitté mon poste pour vous rejoindre, les hommes ont reçu leurs instructions et il ne devrait pas y avoir de problème jusqu'à mon retour...
*amalinea*
Bon c'est pas le tout mais...


Oh, mais c'est qu'elle résiste la puce ! Arme levée et défi dans le regard ! Ca menace même !
Sourire ravie et pas en avant vers l'arme dressée.

On menace, petite fille ? On envisage de tuer ? Tsssssssss, Allons, vous allez vous blesser avec votre cure dent ! Laissez moi vous délester de ceci avant qu'un accident ne se produise. vous ne voudriez tout de même pas que l'une d'entre nous soit blessées ?

Geste rendu fluide par l'habitude, Néa contourne l'arme qui la menace, s'empare du pommeau et désarme l'enfant. Sans perdre un instant, elle palpe la demoiselle à la recherche de trésors cachés dans les replis de sa tenue. Mais rien n'y fait, la donzelle est aussi fauchée que Yrka et Néa réunit.
Les sourcils se froncent, du temps de perdu, voila ce qu'est la demoiselle aux yeux de Néa. De la publicité mensongère, de l'arnaque, des embrouilles en perspectives en plus.

L'oreille se tend, l'échine se hérisse, l'intuition se fait trop présente. Repoussant sa proie maintenant devenue inintéressante, Néa se tourne vers Yrka


Ses poches sont aussi vides que l'esprit d'un soldat, Yrka. Laissons là partir et filons aussi, mon petit doigt me dit que les emmerdes arrive. ramasse les bouteilles encore pleine, on plie bagage

Urgence, urgence crie l'instinct de Néa, mais n'est il pas deja trop tard ?

(edit pour rajout de titre oublié)
Edwar
Le ciel était pur, sans nuage. La lune déjà haute ainsi que les nombreuses étoiles éclairaient bien la route. Les quatre cavaliers galopaient à vive allure, n'arrêtant jamais leur monture. Au milieu d'eux, Edwar était éveillée plus que jamais. Malgré les heures de routes depuis Tarbes, la fatigue ne s'était pas encore faite sentir! Alors qu'ils continuaient d'avancer, une masse lumineuse leur apparut, au loin.

La Capitale béarnaise s'exclama le Commandant Faster

Nous allons faire boire les chevaux avant de traverser Pau en vitesse continua – t – il

Puis, il reporta son attention sur la route et le groupe poursuivit sa route.

Peu avant l'entrée de Pau, le Commandant Faster ralentit sa monture pour s'arrêter devant ce qui semblait être un abreuvoir : les chevaux mirent quelques minutes à se désaltérer, puis, chose faite, les cavaliers se dirigèrent au pas vers le guet gardant l'entrée de la ville.

Un garde y était et semblait avoir reçu des instructions : à peine Faster donna son nom que les portes s'ouvrirent pour les laisser pénétrer. Une fois dans la ville, le groupe reprit le galop, et s'est dans un boucan presque digne du Diable que les chevaux traversèrent la cité, leur sabot martelant les pavés des rues …

La traversée ne dura que quelques minutes et ils furent très vite de retour dans la foret. Les chevaux, infatigables, continuaient d'avancer à vive allure lorsque, surement dû au vent, une branche craqua violemment.
Sous la surprise, son cheval certainement moins expérimenté à ce genre de mission et de bruit fit, dans un hennissement, un violent écart et alla se percuter contre le cheval du Caporal Dancetaria! Edwar se rattrapa du mieux qu'elle put tandis que le Commandant Faster grognait un « moins fort! C'est pas le moment de se faire repérer … »
Montrant du doigt une bifurcation, il ajouta on prend celle de droite! Les brigandes doivent être part là! Et ouvrez l'oeil!

Edwar, à nouveau bien en scelle, reporta son attention sur la route, guettant le moindre mouvement. Les minutes passaient, le bruit de leur cavalcade venant perturber le silence de la nuit.

Tandis qu'elle regardait à droite et à gauche, elle crut distinguer une forme tapis dans les feuillages … en y regardant de plus près, elle se rendit que s'était un cavalier! À peine murmura - t - elle un « stop », que le cavalier déboula près d'eux …

- Alors les amis ? Vous pensiez pas aller faire la fête sans moi ?

- Commandant Faster, j'ai quitté mon poste pour vous rejoindre, les hommes ont reçu leurs instructions et il ne devrait pas y avoir de problème jusqu'à mon retour...


Le son de la voix lui était familier, n'était - ce pas …

AKNAIL! S'exclama – t – elle dans un murmure où se distinguait le soulagement et la joie de le retrouver! Qu'est – ce que tu fais ici? Comment as – tu été averti?

La jeune fille n'eut pas de réponse car le Commandant Faster se retournait vers eux, en grognant à nouveau : « Non mai oh! Vous vous raconterez ces mondanités plus tard … On est en MISSION! On approche du noeud, je veux pas un bruit! Compris? »

Il n'eut pas à se répéter une nouvelle fois, la jeune fille, gardant ses questions pour plus tard, porta sa main au pommeau de son épée, le serrant fort … au cas où …
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Faster83


[Sur les routes Béarnaise, aux alentours de Pau, à l’aube du 5ieme jour de Juillet 1457]

En silence, Faster se laisserait presque bercé par les mouvements de sa monture s’il n’était pas aux aguets. Voilà à présent presque une heure qu’ils ont quitté Pau.
Les soldats avancent progressivement, le plus discrètement possible. Pendant que Faster et Dancetaria sillonnent les routes en fouillant les alentours, Mitaine, Aknail et Edward s’enfoncent un peu plus loin, inspectant la lisière de la forêt.
Heureusement que le ciel étoilé et la lune éclairent bien les lieux. Pourtant tout semble calme. Aucun voyageur n’est aperçu sur les routes.
Au bout de quelques temps, les deux groupes se rejoignent.
Faster est inquiet. Depuis tout ce temps, ils auraient dut croiser le messager qu’il a envoyé à la rencontre des brigandes.


On va continuer à progresser vers l’ouest….. S’il faut nous irons jusqu'à Orthez….mais elles ne peuvent pas avoir fuit. Le sénéchal Feignant et le lieutenant Chiccon ont donné des instructions pour que leurs hommes surveillent chaque entrée qui se fait par Pau ou par Orthez.

Le commandant se tait un instant.

J’ai un mauvais pressentiment. Ce n’est pas normal que l’on n’est pas revu le soldat que j’ai envoyé pour leur délivré un message. Soit il ne les a pas trouver..et il est parti jusqu'à Orthez, soit elles l’ont capturer.
On va sortir de la route, et avancer cachés. Si cette pleine lune nous aide à mieux fouiller, elle joue aussi contre nous. En restant au milieu de la route, nous sommes autant visibles qu’un troupeau de vache dans un champ.
On garde les groupes comme ils sont. Mitaine tu prends le coté droit. Je prend le coté gauche.

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Yrka
Yrka , la brune mal élevée avait écouté en ricanant la logorrhée d'Néa qui s'amusait avec la ptiote.. vrai la gamine avait d'l' aplomb d'oser s'mesurer à deux malfrates , perdue qu'elle était , abandonnée d'ses gardes qu'avaient sûrement dû rencontrer donzelle en chemin..

La môme piaffait et pestait , Néa la provoquait et c'était un joli spectacle que ces deux là ... elle souriait la brunette, en aurait presque libéré la ptiote si elle n'sétait pas mise à parler d'ses geôles et d'son château, et surtout d'reprendre c'ton hautain qui caractérisait ses pairs...

L'avait entendu la crainte de Néa , d'la panique même mais l'alcool la rendait téméraire et rien n'la mettait plus en rogne qu'un effort mal récompensé.. ben quoi elle avait dû tout d'même lever son popotin du fourré où elle était vautrée , elle avait reposé en grondant sa boutanche pas finie et encore presque fraîche.. ça la faisait râler d'la voir s'réchauffer ailleurs que dans sa gorge , Yrka n'avait donc pas l'intention de laisser repartir la ptiote sans la fouiller davantage


Ah ouais t'as rien? et tu veux nous mettre en geôle pour rien?


Le ton d'Yrka montait , la morgue de la ptite attisant sa déception muée en rage.. elle entreprît alors d'aller voir d'plus près , relavant les cheveux pour y dénicher pendentif grotesque mais valant pepettes... rien de rien !!! aucun chaine de baptême ou boucles horribles pendaient de nulle part...

en fait t'serais pas d'ces familles qu'en étalent mais qui sont aussi pauvres que les gueux? genre qui mettent des habits coûteux mais crèvent la dalle? mettent une miette sur l'bord d'leurs lèvres maquillées grossièrement pour laisser croire qu'un repas pantagruélique serait en phase digestive dans leur estomac en fait aussi creux qu'des propos d'juge...

Elle riait franchement la brunette hargneuse, le regard rendu cruel par l'amertume d'repartir mains presque vides , la honte d's'en être prise à une gamine seule, et surtout laisser les bouteilles dans l'fossé..
Puis un vent apporta avec lui un son qu'elle reconnaissait , genre le même que celui entendu il y a peu avec la nain poilu sur lequel était juchée la ptiote , mais en plus nombreux et surtout plus rapide...
Elle se tourna vers Néa qui semblait avoir entendu la même chose :


tirons nous ... j'crois bien entendre un truc pas net au loin.. genre sabots ...


elle rejoignît Néa qui trépignait , l'angoisse se lisant sur son visage.
*amalinea*
Pigeon vole

Oh oui, il y a urgence. La forêt semble devenir le dernier lieux de rendez vous à la mode et Néa n'aime pas les rendez vous mondains. Solitaire, la demoiselle, timide, introvertie, soit, mais surtout détestant la plèbe et les représentant de l'ordre. Que le peuple reste à sa place, c'est à dire à l'autre bout de son épée, les soldats dans leurs casernes et le monde pourra s'offrir le pouvoir des fleurs.

La petite jeune fille est abandonnée telle une poupée usagée, le peu des écus qu'elle possédait empochés dans un reniflement de dédain. Perte de temps !

Un regard lancé à yrka, les réflexes chassent l'alcool. Le butin est partagé en deux, habitude, équité, solidarité.
Les mots si nombreux jusqu'alors ont désertés la bouche de Néa. Le silence se fait d'or, il faut courir et courir à point. Les sourcils se plissent, le regard se fait perçant, l'oreille est aux aguets. Les pieds deviennent légers comme des plumes. Courir soit, mais en silence. L'instinct de survie prend les rênes du devenir.

Un, deux, des gestes à Yrka pour lui indiquer le chemin qu'elle doit prendre : "Gauche, puis droite. Rdv à la taverne, je veille sur toi, petite". Dingue ce que les mains et les regards peuvent être expressifs quand la voix se fait indésirable.

Et elle court, elle se raccroche à la vie, elle se soule avec le bruit......des soldats qui s'approchent. Surtout ne pas tomber, ne pas regarder en arrière.

La forêt est mère nourricière et protectrice, elle les sauvera, les cachera, comme toujours. Néa a confiance, elle sourit dans sa course. Elle aime sentir l'adrénaline s'écouler dans ses veines, décuplant ses perceptions, rendant chaque détail scintillant comme des diamants. Là une limace qui imaginait se délecter d'un champignon vénéneux est bousculée par son talon, un lièvre repli ses grandes oreilles et détale dans la direction opposée, des aubépines encore miraculeusement en fleurs malgré la saison avancée ont repliées leurs corolles, trop agées pour être distillées en alcool d'épine noire, dommage...
Néa court et les détails s'impriment dans son cerveaux. Le souffle est régulier, la foulée leste, fruit de l'habitude. Les pieds nus effleurent le sol, évitent ronces et racines traitresses. Le fruit de son larcin bat sa hanche, le sourire s'élargit. Oui, à cette instant Néa est plus heureuse et plus vivante qu'elle ne l'a été depuis longtemps.

Sa main droite, d'instinct se porte entre ses omoplates, dégaine l'épée définitivement trop grande mais qu'elle a appris à manier, à maitriser et à aimer. Les doigts s'entourent autour de la garde, un par un, geste quasi sensuel pour objet à consonance phallique. Le crissement de la lame sur le fourreau la fait frissonner, le cœur accélère un instant ses battements. Crissement métallique en préambule au combat de plus en plus probable. Le poignet se repli, protégeant la lame au creux de son bras, qu'aucunes branches traitresse ne vienne la heurter.

Le pas ne s'est pas ralenti un instant, l'endurance est son atout majeur. Courir, Néa peut le faire sur de longues, très longues distances.

Derrière elle, le pas des cheveaux se fait de plus en plus pressant, mais les ronciers les ralentissent, alors Néa oblique au plus profond des arbres, jette un regard à Yrka qui courre elle aussi à quelques metres d'elle. Pensée fugace mais neanmois admirative, elle court bien la petiotte, sa Carmine à bien choisit, mais avait elle besoin de preuve pour savoir que sa comparse de shoping valait son pesant de rubis ?

Et soudain, tel un rêve qu'on ose formuler mais qui hante les nuits, se dresse face à Néa un soldat. Seul, l'épée à la main, fantôme de la nuit, Néa ne peut l'éviter. Un bref regard à Yrka, une pensée fugace la concernant "le vent l'emportera" et que viennent se planter les yeux de la souris dans ceux du chat surgit. L'épee comme mue par une vie propre vient sagement se poser pointe entre ses deux pieds.

A cet instant là, Néa a une pensée fugace pour Milo. A cet instant, elle pense qu'elle saisit, commence à comprendre ce qu'il lui disait concernant l'amour charnel. Cet abandon, cet embrasement des sens, cette attente, cette impatience quasi insupportable et pourtant oh, combien délectable.

Le souffle court, immobile face à son adversaire, l'adrénaline électrisant chacun des ses nerfs, la sueur dessinant des arabesques le long de sa colonne vertébrale, le ventre et le bas de son dos enflammé par cette volonté de vivre, les mèches éparses de sa chevelure effleurant son regard, Néa fait face. A cet instant, elle sait qu'il suffirait d'un geste, d'un mot pour que la rencontre des lames ne se transforment en rencontre des corps...



(Précision hrp pour ceux qui n'aurait pas tout suivit ( je suis pas claire des fois !) Nea est donc face à Sylan (oui, faut qu'on raccorde le RP en taverne avec celui ci) et derrière elle s'approche Faster et ses acolytes. Bref, ça craint pour Néa !!!)
Sylan
Au début de la soirée


Sylan était encore derrière le comptoir du Mess, la taverne de la garnison d'Orthez, enfin plus exactement dans l'arrière salle où il avait installé tout son matériel de distillerie qui lui permettais de creer ses fameux alcool.

d'ailleurs il était en train d'en préparer un nouveau, en se servant des copeaux de bois de son atelier de charpentier qui rajouter à la mixture qui l'utilisait déjà pour ses différent alcool de maïs.

Pendant que Sylan broyait tout les copeaux, Zazou, son chat le regardait faire, somnolant à moitié.

Un pigeon rentra en trombe et se pausa sur la table de travail, a peine qu'il fût posé Sylan Cria :


Zazou NON !!

Mais il était trop tard, plus vif que l'éclair Zazou avait bondi, et on pu entendre le son caractéristique des os du cou qui cassent les uns après les autres quand le chat referma ses mâchoires.

Zazou, revient ici tout de suite ! il porte, enfin il portait un message pour moi ce pigeon !

S'ensuivit une petite course-poursuite qui se finit par les dents de Zazou plantait dans la main de Sylan et Sylan qui tenait le message de l'autre main, victorieux


Bon voyons ça,

Sylan pris le message et le déplia d'une main, tandis que l'autre, que Zazou avait fini par lâcher, attrapa le verre qui contenait le résultat de ce nouvel alcool. Sylan but cul sec, toussa, et devint vert comme la tunique du forestier du coin

C'est costaud ce truc, Sylan tangua
Shetait le verre de trop sha ! Faut que j'arreste de boire avant mesh test, Hips !

Sylan se concentra et réussis à lire la lettre, celle-ci lui ordonné de rejoindre le Lieutenant Chiccon en dehors des murs pour aller à la chasse aux brigands

Ont pas idée d'envoyer des ordres aussi tard ! bon allez on she motive !


Sylan laissa Zazou finir de manger son pigeon, Attrapa son bouclier et son épée et partit en louvoyant vers le camp du Lieutenant Chiccon juste au pied des murailles

Faudra que je rembourse ce pigeon à la caserne, pfouu Pensa Sylan




Plus tard dans la nuit, au camp de Chiccon

Sylan arriva, que voilà qu'il fallait repartir ! Chiccon emmena Sylan vers la route. Sylan jeta un regard sur la lune, si belle ; après quelques minutes de zigzag, Il arrivèrent à une petite forêt qui leur permettra d'observer la route sans être visible.


Plusieurs minutes plus tard, le silence, les oiseaux nocturnes s'étaient tûs, Quelque chose venait, les deux soldats se préparèrent au combat.

Sylan sorti son épée de son fourreau, fit basculer son bouclier depuis son dos jusqu'à son bras gauche, et ajusta son bâton de combat dans son dos pour qu'il puisse le prendre rapidement. Le combat à l'épée n'était vraiment pas son fort, il préférait amplement son bâton ferré, bien que moins dévastateur.


Soudain, un éclair de lune fit scintiller deux yeux et une lame dans la nuit, le combat était inévitable.


Sylan se mit en position pour recevoir la charge, mais quelque chose le déranger, les mouvements si souple de son adversaire avait quelque chose de magique, la silhouette semblait onduler. Effet de l'alcool? effet secondaire de son nouvel alcool? ou autre chose ..?


Les deux opposants se retrouvèrent enfin à portée de lame, mais le combat ne semblait pas pour autant s'engageait.
Quelque chose fit arrêter le temps pour Sylan ; la femme qui se trouvait devant lui était-t-elle une sorcière pour l'hypnotisait ainsi?

Quelque chose clochait , le cœur de Sylan tambourinait à faire exploser le sternum. Cette poussée d'adrénaline venait d'elle à cause du combat ou alors à cause de la femme devant lui? Les quelques secondes d'immobilisme semblaient durer des heures...
Yrka
Cupidon est un sale gosse!


Yrka suivait Néa dans sa course folle, se faisant griffer par les ronces , écartant juste à temps une branche qui lui aurait sans doute arraché un oeil, rageant contre elle même, d'n'avoir pas pensé à piquer deux canassons avant d'partir , naïves qu'elles étaient tout d'même de penser une seconde qu'on allait les laisser tranquilles... et des buissons épineux qui semblaient s'être mis d'accord avec leurs poursuivants pour les freiner , elle leur aurait bien regler leur compte à coups de chaux vive , histoire que ça n'repousse jamais avant au moins 150 ans...

Une racine perverse qui dépassait et la voilà face contre terre, le nez dans la boue , à hurler sa grogne contre la nature entière, mauvais présage que cette racine qui la ralentissait vraiment dangereusement..

Mais à peine eût elle le temps de se relever que Néa devant elle fût stoppée net , une cheval piaffant juste devant elle , l'homme aussitôt à terre brandissant son épée, l'allure leste et entraînée...

D'un mouvement rapide , la brunette se rapprocha de sa complice mais la souris savait manier le fer , elle en constatait son habileté à présent , admirative et ...planquée dans un buisson , le cousin de celui dont elle avait prédit la disparition quelques minutes auparavant , celui là la dissimulant , la protégeant... curieuse nature , à la fois hostile et maternelle... bref le temps n'était pas à la philosophie mais à l'action hein... l'aurait bien l'temps , si elles s'faisaient attraper , d'faire danser les idées dans sa caboche , une fois entre les barreaux , l'aurait qu'ça à foutre.. hormis pester , rager , gronder ... les langues qu'elle connaissait le mieux à vrai dire!!

La brune couverte de boue se terrait là... attendant que Néa ait besoin d'aide , ayant les oreilles à l'affût, se disant bien que ce brave soldat ne devait pas être seul...

Presque en silence elle encourageait son amie, ...

" vas y belle souris , embroche le ce mouton prêt à t'mettre à l'ombre , n'oublie pas qu'la pitié n'fait pas partie d'ses sentiments à lui.. qui si toi t'en as t'es perdue.... qu'il n'fera qu'obéir aux ordres et n'aura même pas de remords de voir ta jeunesse et ta beauté se faner dans une prison pleine de rats et de vermine..*

Elle regardait , admirait , puis.. les deux s'arrêtèrent de combattre , ou plutôt laissèrent leur fers croisés , un autre duel s'engageant dans leurs yeux... duel ou... nooon!!! pas cette saleté d'enfant ailé et pervers qu'avait encore fait une bonne blague hein? bon l'était mal placée la brunette pour maudire Cupidon , elle qui était vouée à son emprise dès qu'elle avait aperçu la trogne boudeuse d'la môme Ayé.. dès qu' ses mots gouailleurs l'avaient alpaguée... n'avait plus d'volonté la brunette hormis celle d'faire sienne cette gazelle folledingue ! mais là nooon pas lààà !! pas la souris et... un soldat !!! en plein combat !! alors qu'elle risquaient d'passer à cause d'une oeillade plus ou moins avenante , un bon moment à l'ombre......

" Néaaaaa réveille toi bon sang !!! t'arrive quoi là?? t'as jamais flanché pour personne toi !!! dediou mais c'pas vrai ça!!! c'n'est qu'un bidasse !! "

la furie allait bondir lorsqu'une main s'empara d'son épaule.et qu'une voix vînt chuchoter à son oreille, à la fois ferme et douce ..

' chuttt pas bouger...."


(ouvert à qui veut répondre hein )
*amalinea*
Paso doble

Le temps passe. Une seconde, deux... Le temps est éternel et labile. Rapide pour les uns, lent pour les autres. Le temps se donne le temps qu'il veut.

Pour Néa le temps est celui de ses battements cardiaques. Boum, padoum, boum padoum, boum... Trop rapides, trop forts. Elle n'a pas couru tant que ça, elle n'a pas peur et pourtant, il bat trop fort ce muscle qui la maintient en vie.

Il n'y a plus de bruit autour d'elle, juste un chuintement sourd qui envahit ses oreilles, masquants les bruits de la forêt. Le son du sang affluant dans ses artères, le son de la vie, une fois de plus.

Son champ de vision s'est rétrécit, seul reste le soldat, ses deux mains posées sur son arme, son bâton accroché dans son dos, son bouclier à son bras, ses deux jambes campées solidement au sol indiquant qu'il ne se laissera pas renverser facilement et son regard posé sur elle. Ce regard qui dément la posture, ce regard qui doute comme elle doute, elle, à cet instant de la finalité de cette rencontre. Combattre ou ne pas combattre ? Vivre ou mourir ? Etre ou ne pas être...libre.

Au fond d'elle même son cerveaux lui hurle de le tuer, d'éradiquer cette engeance, ce représentant de l'ordre, cette vermine qui va l'enfermer derrière des barreaux, la réduire à l'état de papillon sans aile, qui va enfermer Yrka et la priver d'Aye. Lui, ce soldat, aussi haïssable que les nobles enfermés dans leurs carcans de bonnes conduites, étriqués de la pensée, obéissant aux ordres comme un pantin... Mais pourquoi ne bouge t il pas ?

Néa voudrait qu'il lève son épée, qu'il se précipite vers elle, le meurtre dans le regard, qu'il lui donne ne serait ce qu'une toute petite raison de l'anéantir, de faire glisser sa lame dans l'intimité de ses tripes. Un geste, une toute petite raison pour que se déchaine sa fureur et qu'au dernier instant elle se penche sur lui, effleure ses lèvres d'un baiser de mort. Un geste pour la délivrer de cette immobilité de moustique englué dans la toile d'une araignée. Un geste qu'il ne fait pas !

La main droite posée sur la garde de son épée pianote d'impatience : auriculaire, annulaire, majeur, index... Levé, posé, levé, posé...Le pouce, lui ne bouges pas garantissant la stabilité de la lame. La pointe posée au creux de son pied droit s'impatiente, une toute petite poussée de l'interieur du pied et elle s'envolera et avec elle un pas de coté. La technique est rodée, la technique est connue : Ne jamais être là ou l'on était une seconde avant. Bouger, que le regard de l'adversaire se perde, droite , gauche... Mais pourquoi ne bouge t il pas ?

Soudain, le temps reprend son court. Il se sera écoulé pas plus de 10 secondes, il aura fallut qu'une brindille craque et que l'atteignent les mots de yrka, phrases à demi prononcées mais concordances des pensées :


Néaaaaa réveille toi bon sang !!! t'arrive quoi là?? t'as jamais flanché pour personne toi !!! dediou mais c'pas vrai ça!!! c'n'est qu'un bidasse !!

Le champ de vision s'est élargit, la forêt a repris son ampleur. Les bruits sont réapparus et avec eux le bruit des pas des chevaux, le cœur immédiatement a repris un rythme normal. La magie vient de prendre fin. Le soldat n'est plus qu'un obstacle à abattre entre elle et sa liberté. envolés les doutes, envolés les "et si...", disparu les discussions en taverne avec Milo ou Lycia sur l'amour et le désir. Néa est redevenu égale à elle même. Guerrieère des circonstances, prête à tout pour que jamais on ne l'enferme.

L'épée se lève, comme prévue. Petite impulsion du pied droit et dans le même temps dégagement sur la droite qui l'amène à portée de son adversaire. L'arc que décrit la lame est un poil trop lent, fruit de ses tergiversations. Néa le sait, si le soldat veut, si il maitrise l'art alors il verra l'ouverture et tranchera dans ses chairs.

Elle n'a pas de dieu à prier, alors elle plisse un peu plus les paupières, redoutant le contact de la lame dans son flanc, redoutant de revivre ces instants de douleurs ineffable qu'elle a deja connu, espérant qu'Aye une nouvelle fois la sauvera et espérant surtout que sa lame tintera contre celle du soldat...
Sylan
L'art du combat


Sylan était comme hypnotiser, il avait déjà participé à des combats, il avait déjà blessé des femmes également, mais là c'était différent.

La non-animosité dans les yeux de cette femme l'empêchait d'agir.

Un cri dans la nuit résonna alors, il vit la métamorphose de son adversaire, d'agneau elle passa à loup, Sylan regarda l'épée dessiner un grand art de cercle, tels une signature.

Sylan se remémora alors les entraînement avec Fitzz, le nombre de fois qu'il lui avait appris à plonger dans les ouvertures.
Mais Sylan n'était point le fin bretteur que Fitzz était, il avait beau voir les ouvertures, il était incapable de manier correctement sa lame.

Sylan tant bien que mal se mit en une pseudo position de prime comme lui avait chuchoté Yann pendant un entraînement
Si tu arrives pas à plonger dans les ouvertures, défend toi au moins pour pas finir embrocher et pouvoir contre-attaquer ensuite

Le choc des lames, les étincelles qui crépitent ; Sylan fut surpris par la force de son adversaire, le grand arc de cercle avait amplifié celle-ci, si bien que Sylan vit son épée volait 5 m plus loin.

Bon sang j'y arriverais jamais à me battre à l'épée ! Pensa Sylan

Saissisant son bâton, Sylan eut un petit sourire, oui décidément il préférait cette arme.

Brandissant le bâton au dessus de lui, Sylan plongea en fait en avant et écrasa le bon de son bâton dans les côtes de son adversaire, ce coup était sa petite feinte à lui.

Le coup d'estoc n'embrochait point comme une épée mais cela avait le mérite de faire reculer l'adversaire. Le combat au bâton était un combat d'épuisement d'adversaire, ou la multiplication des coups accouplé à la défense qu'apportait le bâton permettait de triompher, certes lentement, mais triomphe quand même.

*amalinea*
Passe le temps...

Les lames se rencontrent, mais le choc est moins rude que ne l'avait imaginé Néa. La lame adversaire s'envole manquant de la déséquilibrer. Léger déplacement du centre de gravité pour rétablir la stabilité, regard de surprise vers l'épée envolée et son propriétaire désarmé.

La déception et le doute voilent un instant son regard. Le soldat serait il de pacotille ? Une fois encore l'habit n'aurait pas fait le moine ? Le soulagement d'être encore en vie et entière lui arrache un soupir. La détermination d'en finir vite avec cet obstacle de seconde zone et de reprendre sa course vers la liberté dessine un sourire froid sur son visage. Elle va en finir avec ce soldat et lui en finir avec la vie.

Mais le soldat n'a tout compte fait pas dit son dernier mot. D'un geste souple il a décroché le bâton qui lui barrait le dos. Néa ne l'a quitté des yeux qu'un instant, un centième de seconde qui a permit à son adversaire de se ressaisir. Le bâton s'envole et lui percute les côtes, lui coupant le souffle et la pliant en deux.

Sa main gauche se pose là ou la douleur irradie, soleil électrique qui s'étend dans sa poitrine. Les côtes ont résisté mais l'hématome qui se forme certainement déjà la fera souffrir quelques jours. Si elle survit jusque là.

Un pas en arrière à la recherche de son souffle, Néa doute de se réveiller libre le lendemain matin. Elle est en mauvaise posture et elle le sait. Le soldat est en fin de compte un adversaire de taille et même d'estoc. Mais elle n'entend pas se laisser attraper aussi facilement. Grimaçante, elle se redresse, relève son épée pour un second assaut. Respiration sifflante, flanc gauche douloureux qui paralyse son épaule.

Le soldat semble prêt à porter le coups qui l'enverra croupir dans les geôles Ortheziennes. Quand soudain une forme, un diable hurlant jaillit des fourrés, percute de pleins fouet le soldat et l'envoie valser à deux mètres de là, sonné.

Les yeux de Néa s'écarquillent version soucoupe. Son cerveaux s'arrête un instant sur ce qu'il a cru voir, s'interroge en boucle " mais qu'est ce que c'est que ce truc ???" quand le hurlement prend enfin sens :


Néaaaaaaaaa caaaaaaaaaaassssssssssssse touaaaaaaaaaaaaaa

Cette voix, Néa la reconnaitrait entre milles, un million, un milliard...Elle a la fraicheur de la liberté, la légèreté des matins sur les chemins, l'aigüe des fous rires incontrôlables.
Ayerin, Aye, sa Carmine,son rubis sauvage, encore une fois lui sauve la vie.

Néa ne se le fait pas dire deux fois et va pour reprendre sa course vers la ville, vers le refuge de sa taverne. Mais avant elle se penche vers le soldat encore au sol, pose doucement sa main sur sa joue, presque tendrement, approche ses lèvres de son oreille et lui murmure :

Une autre fois, Soldat...

Et que reprenne sa course vers la liberté, que s'élance de nouveau La souris à travers la forêt même si chaque pas, chaque inspiration lui arrache une grimace de douleur.
Un regard en arrière à la recherche d'Aye et de Yrka, mais aucunes n'est visible. Plus le temps de les chercher juste celui d'esperer qu'elles sauront prendre soin l'une de l'autre.
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